lundi 27 mai 2024

Samedi 25 et Dimanche 26 Mai : Gravel & Cyclo route la Vache qui Rit à Lons le Saulnier

 


Il y a quelques mois déjà , Franck nous fait de la pub pour une cyclo sympa dit-il , la Vache qui Rit à Lons le Saulnier . Avec une épreuve Gravel de 105 km le samedi , 1600 D+ annoncés et une épreuve route de 160 km / 2600 D+ le dimanche.  L'endroit et les parcours semblent au top, c'est un succès fulgurant et on se retrouve rapidement à une quinzaine d'inscrit(e)s amateurs de beaux événements, une bien belle équipe ! Rare qu'on soit aussi nombreux. 

Ludo propose de prendre en charge la logistique, avec son efficacité habituelle. On ne pourra que s'en féliciter, le choix des gîtes étant parfait autant par la qualité que la localisation proche du départ. Seul petit point de débat : pour Marco ca descendait jusqu'au départ, pour nous ça montait 😂. A la réflexion, cela donne un indice sur les perfomances de Marco en montée : il croit que ça descend ! 

4200 D+ en deux jours, ça commence à chiffrer, on se fait quelques belles sorties de préparation,  Franck et Ludo qui se distinguent en participant à la Gardoise , un raid de 8 jours entre Paris et Uzes. Pour ma part, entrainement régulier en fonction des contraintes du boulot avec une augmentation du volume le dernier mois pour enchaîner les deux journées. Je me sens plutôt en forme pour le jour J . 

Départ le vendredi matin avec OliVTTiste. La destination est bien pratique, il faut à peine plus de 3h30 pour rejoindre Lons par l'autoroute. Le hasard fait que nous nous retrouvons à la même station de recharge sur l'autoroute A6 que Ludo et son frère Sam . Hasard sympa . On déjeunera ensembles et nous nous suivrons pour le reste du trajet. 




Arrivée à Lons, le calcultateur de trajet de la 3008 trouve une station de recharge rapide au Mc Do local , arrêt café recharge pendant que je fais un call avec les US .

Au moment de repartir se produit la première aventure du jour : impossible de débrancher le cable de recharge de la Mégane de Ludo . Le cable trop court devait forcer un peu et le mécanisme ne s'est pas libéré. Malheureusement, il n'y a pas de solution évidente malgré l'appel à l'assistance. On passe un coup de fil à un ami, Max qui travaille chez Renault , nous trouve un flying enginneer pour aider. Heureusement, après 3h d'attente la voiture décide que la farce a assez duré et libère le cable toute seule. Ouf ! 

- Nb : chers lecteurs , le redacteur de ce compte-rendu travaillant pour une marque concurrente , les détails de cette affaire resteront confidentiels 😂 - 

Pendant ce temps nous avons emménagé avec Eric, Stephane Q  , Olivier et Nicolas dans un joli gîte avec garage , parfait pour l'occasion. 

Soirée resto au Grain de Sel en centre ville 



Un bon mais court dodo plus tard, lever 6h pour la première épreuve , la VQR Gravel Ultra 






Pas de classement ( en théorie ) sur cette épreuve. On se retrouve en première ligne, interviewés par l'organisation. Ambiance cool et super sympa, soleil magnifique et température idéale, la journée s'annonce magnifique. 

Franck n'est pas avec nous, il participe à l'épreuve 60 km avec Catherine et Sandrine . 




On commence par une longue bosse, d'abord sur la route puis rapidement sur des chemins assez larges mais bien caillouteux. J'apprécie plus que fortement ma potence suspendue Vecnum qui pour à peine 100g de plus sur le vélo, change complétement le confort en filtrant très efficacement les chocs . Un peu de pub méritée pour le fabricant allemand 😀. Les jambes vont bien, ça monte tout seul et malgré les presques 500m de D+, la moyenne est de plus de 15 km/h au sommet. Les paysage sont somptueux, lacs , falaises, rivières, aucun doute que je reviendrai dans ce coin idéal pour des vacances mais aussi top pour le vélo. Ludique , un peu physique mais rien d'extrême non plus. 






Peu après le sommet, alors que nous roulons dans un chemin, je me retrouve soudain avec la manivelle gauche attachée à la chaussure mais plus au vélo 😢 . Pas la première fois que cela m'arrive mais justement j'avais pris soin de bien serrer l'écrou central et les vis sur le coté. Je me dis que j'ai surement perdu l'écrou et ça va être galère pour le week-end ... Heureusement, encore plus etonnant , l'écrou est toujours en place. Problème j'ai perdu l'entretoise qui permet d'espacer la manivelle de la base qui a une forme particulière sur le Graxx2. Du coup en remontant , j'ai le capteur de puissance qui frotte un peu sur la protection de la base qui finira usinée. Bon bref, je repars, ça va le faire. Arrêt photo avec les copains. 

On se félicite du terrain sec malgré les pluies des derniers mois. 

Un peu trop vite , au bout d'un passage herbeux, on rentre dans les sous-bois, l'entrée est grassouillette. Mais ce que nous prenons pour une zone localisée reflète l'état des sentiers dans tout le parcours forestier. Soit environ 30 km ! 😉 . 

Pour ceux qui comme moi ont parié sur une monte de pneus roulants sur la foi de Komoot annonçant presque 60% de section bitumées ont tout faux. Mention speciale à Nicolas en Overide Hutchinson, pneus semi slicks.  En fait il doit y avoir moins de 30% de route , le reste se divisant en sections de vrai gravel sur des pistes blanches bien agréables et en sections VTT rendues techniques par le sol gras. 




Mon vélo est une petite vachette sauvage tentant tous les 10m de me desarconner par une ruade. La roue arrière a une envie irresistible de faire des calins à sa copine de l'avant. Heureusement, le passé de vététiste permet de rester - la plupart du temps - sur le vélo , mais deux ou trois glissades me mettront toutefois au sol en douceur. 

Nous découvrons le lac de Vouglans, une vraie merveille et le sentier qui en fait le tour est vraiment superbe. Sec il aurait été parfait. 

Tant bien que mal nous restons groupés, on a voté d'y aller en sans forcer pour cause de plat de resistance le lendemain. 




Un peu avant le ravito , dans une descente, mon disque avant se met soudain à faire un gros bruit. Alors que je jette un oeil pour voir si la roue est bien serrée, le velo se met soudain en travers et je fonce dans un buisson après que la roue avant ... se soit décrochée!!! 😱😱😱😱 . Fixation sans doute dessérrée lors de la glissade précédente. Miraculeusement , pas de dégat sur le vélo ni le cyliste. Une aventure mécanique de plus à ajouter à ma liste ! 


Ravito bien doté à mi-parcours et bienvenu pour refaire les niveaux, il commence à faire bien chaud au soleil. 

Marco goûte un peu à tout. Dans le tas,il y devait y avoir un truc puissant que je n'ai pas testé hélas 😂 . A peine sur la route derrière le ravito, le voilà qui accélère, le GPS indique plus de 40 km/h, on reprend tout ce qui roule. Au bout de 10 km à ce rythme endiablé , je me dis que je vais le payer cher le lendemain et je laisse filer, retrouvant Nicolas qui a fait de même. 



Au hasard de quelques passages où on cherche le bon chemin, on finit par tous se regrouper.  Belle photo au col de Percée. 









Après une belle descente sur une piste blanche, nous rentrons sur la voie vert PLM et ses fameux tunnels. 
Faux plat descendant , c'est un vrai bonheur les vélos filent sans effort . A l'exception de 200m où nous sommes detournés de la voie verte pour prendre un single ultra glissant , seule faute de gout du traceur. 





Alors que nous pensons descendre jusqu'à Lons, le parcours fait une petite boucle dans la ville pour prendre une montée à 20% histoire de fournir un dernier effort ! 

Nous arrivons tous avec la banane pour une bière ( merci Franck ! ) et un bon repas sur le site de l'épreuve, le Juraparc de Lons. 

Soirée fabuleuse le soir chez Patrick et Aline, des amis adorables de Ludo qui nous accueillent de manière absolument incroyable . Un grand moment de convivialité comme on les aime ! Merci encore à eux ! 



On se couche à une heure raisonnable , pour un reveil à nouveau à 6h pour la cyclo route . 





Ambiance très différente du Gravel de la veille : il y a 10 fois plus de concurrents, plus de 1200 pour notre seul parcours ! Ambaince course, avec des pros et des grands noms ( Laurent Jalabert ) en première ligne. Cette fois par d'interview pour nous 😂 . On a dit qu'on roulerait tous ensembles , mais avec 1200 cyclistes habillés du même maillot, ça s'annonce compliqué de se reconnaitre ! 






8h , la meute est lancée . Ca part à toute vitesse devant . 

Bien qu'ayant ménagé les gambettes la veille , le départ est difficile dans la première côte qui se decompose en deux parties mais avec 460m de D+ enchainés pour commencer. Pour une raison inexpliquable , le vélo bien réglé et testé la veille au soir est complétement déréglé , pas moyen de descendre sur le petit plateau. Le pourcentage est trop elevé pour rester sur la plaque, je suis obligé de m'arréter pour dérailler la chaine à la main.  Grrrrr 😡. 

Je manque de forces dans cette montée, pas fatigué maiis les watts ne montent pas et je vois les copains disparaitre. Du moins, j'imagine, car très difficile de reconnaitre qui est qui, vu qu'on a tous le même maillot "Vache qui Rit". Une fois au sommet, je n'ose pas repasser sur la plaque pour ne pas être obligé de m'arrêter une fois de plus . Mais rapidement , je réalise que ça va être très compliqué de suivre mon groupe dans la descente sur le petit plateau. Ca roule vite ! . Je mouline comme un malade, ça ne suffit pas à coller au peloton. 

Je remets la plaque, ça va beaucoup mieux, et je passe les petites bosses en force. Au passage ça me fait du bien de forcer et petit à petit les jambes et le cardio se débloquent.  Il est plus tout jeune le JP , plus diesel que Formule 1 😀. 

On croise un peloton ... de vraies vaches qui ne rient pas en sens inverse :-) . Suprenant, mais il y a plus de vaches que de vélos dans cette région mais les signaleurs et les motos gèrent le croisement des deux pelotons, tout se passe bien, aucune perte à déplorer dans les vaches à vélo et les vaches à pattes. 

L'organisation est au top, avec un nombre invraisemblable de signaleurs et de motos pour nous encadrer. Génial ! 

Bosse raide avant le premier ravito, trop dur sur la plaque,  tant pis, je voulais attendre le ravito mais je m'arrête pour régler le dérailleur. Je vois du coup passer des copains que je pensais devant. 

Vélo réglé avec un tour sur la vis de butée, le petit plateau passe enfin. Sabotage ! Enqête en cours 😀. Vu la liste considérable de bosses sur le parcours je me sens soulagé. Arrêt éclair au ravito 1 , juste pour remplir la gourde et je repars sans avoir vu personne ( enfin à part 1000 maillots Vache qui Rit) .

 Dans la bosse suivante, je me fais doubler par les motos et le groupe de tête du parcours moyen. Impressionnant la vitesse des gars , ils nous déposent immédiatement impossible d'accrocher une roue ! .

Pas de photos aujourd'hui , pas le temps, il faut s'employer pour rester dans un bon groupe. 
 
Je me sens de mieux de mieux et je profite de l'épreuve et des paysages superbes , passant d'un groupe à l'autre car les groupes sympa volent malheureusement en éclat à chaque bosse. 

Bon signe, ils disparaissent plutôt derrière moi que devant désormais. Petite pluie fine en mileu de matinée. Rien de bien génant mais je suis inquiet pour la suite , je n'ai pas pris de vêtement de pluie au vu de la météo favorable. Heureusement ça ne dure pas et bientôt la chaleur de le soleil reviennent. 

Ravito 2 au km 67 après la plus longe montée du parcours ( presque 6 km / 295m de D+) , arrêt bidon et miam, le ravito est super bien garni. Je retrouve Stephane. 

Direction le ravito 3 au km 127 avec une ribambelle de bosses à gravir mais moins longues (2/3 km ) donc on peut mettre plus de watts.

Pas vraiment le temps de s'ennuyer. Les jambes sont complétement revenues et j'accélère le train progressivement, j'ai retrouvé ma puissance normale dans les montées ça aide. 

Soudain, au détour d'un virage dans une descente je vois Franck sur le bas coté et un vélo à l'envers, je les avais perdu depuis le départ ( Franck, Sam, Ludo , Marco ) et avec sa forme du moment je n'esperais pas le revoir.  

On est en descente, avec la vitesse pas le temps de voir qui est là . Je continue me disant qu'il me rattraperont.  Avant d'arriver au ravito, il faut passer la côte de Monetay. Pas la plus longue mais de loin la plus raide du parcours avec plusieurs passages au-dessus de 10% . On la monte ensemble avec Stephane à un bon train. Dernier ravito , arrêt court pour grignoter et refaire les niveaux, il commence à faire bien chaud. 


Sam est là aussi et m'explique que Marco à fait un tout droit dans une rivière 😱😱😱😱 et que Ludo a crevé , d'où l'arrêt. Mais tout le monde est reparti et sain et sauf. 




Dernier relai vers l'arrivée , profil descendant et vent dans le dos , la moyenne remonte avec un dernier tronçon bouclé à fond à plus de 34 km/h de moyenne.  Autant j'étais à la ramasse au départ autant je me sens super bien dans cette partie doublant des concurrents par dizaines, ce qui a un petit coté grisant et me booste bien. Pas de doute maintenant pour moi plus c'est long, mieux c'est. 

Arrivée à 14h26 , 797ème et ... premier des copains par le jeu des aléas mécaniques de la journée et des tentatives de pêche à la truite improvisées, à ma grande surprise vu les sensations initiales. Super week-end avec des belles épreuves dans un coin vraiment magnique et top pour vélo. A refaire ! 😀




2 commentaires:

Olivier H a dit…

BRAVO !

Benjamin a dit…

Merci Jean Pierre pour le récit de vos aventures, c'est palpitant !!!
T'es soucis mécaniques sont très étranges 😁