vendredi 30 janvier 2009

Dimanche 01/02/09 : Larchant


Après avoir suivi les discussions sur le forum de Vélo Vert, je m'étais pré-inscrit pour la rando "L'Hivernale" à Larchant dont je gardais un bon souvenir depuis l'année dernière. La pré-inscription obligatoire avait découragé tous mes camarades de club, j'étais donc le seul représentant de Saint-Michel.

Lever difficile ce matin ( bon oui , je sais , c'est habituel ... ) après une nuit un peu agitée, sans doute parce-que j'attendais avec impatience ce rendez-vous. Je pars donc de la maison vers 8h, avec le Prophet dans le coffre. Arrivée à Larchant à 8h45, des bénévoles nous aiguillent sur le parking à l'entrée du joli village de Larchant. Il fait -3°C avec un bon petit vent : glagla. Je sors rapidement le vélo et direction les inscriptions pour retirer ma plaque. Formalité accomplie en 30 secondes, je tire le N°421. Le temps d'accrocher la plaque au guidon et c'est parti. Il y a pas mal de monde au départ, j'appuie donc sur les pédales pour essayer d'en doubler le plus possible dans la première côte afin de disposer du champ libre dans le single en balcon au dessus de la carrière dont j'ai gardé le souvenir. Une deuxième côte et nous voilà à l'entrée du single. Vue magnifique, il faut quand même regarder où on met les roues : c'est étroit, il y a des racines, des arbres , du devers et le vide à droite ! Parcours bien sécurisé avec des barrières mises en place pour éviter de repécher un randonneur 100m plus bas. Le single est bien technique : il tourne dans tous les sens avec des petites bosses parfois bien raides. J'entends de plus en plus distinctement des voix : manifestement, je suis en train de revenir rapidement sur un groupe qui me précède. Et effectivement, au détour d'un chemin, voilà tout un groupe arrêté. Première descente technique. Le sol est super gelé, mais la terre est complètement rapée et on voit des cristaux de glace. Endossant le rôle du super vététiste sans crainte, je passe le groupe , appuie sur la commande de la selle télescopique et j'enquille direct la descente. Whaouuu... ca glisse un maximum ! Aucune adhérence sur cette terre gelée avec mes Nobby Nic. Je vise une zone qui semble plus molle en bas ce qui suffit à reprendre le contrôle du vélo. Un peu refroidi sur ce coup là , il va falloir faire attention. Nous entrons alors dans une zone nouvelle du parcours, avec des montagnes russes super raides. Deux fois sur trois, je dois mettre pied à terre dans les raidillons, la pente est faisable mais rien à faire, le pneu arrière fini toujours par riper sur la terre gelée. Me voici en haut d'un raidillon qui semble faire méditer pas mal de monde. Je baisse la selle et je me lance. Au bout d'1m, le vélo est complètement en travers. La roue avant se prend dans une branche, je lache tout et je m'éjecte ( merci la selle basse) . Mais ça glisse encore plus à pied ! Je finis à plat ventre dans les ronces, sans bobo . Un peu de mal à ressortir la roue avant bien empalée dans la branche, heureusement sans dégâts mécaniques. Je m'applique du mieux possible à tout passer sur le vélo, c'est encore le moyen le plus sûr. Il y a beaucoup de monde dans cette zone et on s'arrête tous les 200m. Du coup, je ne suis plus trop dans le rythme et je bute plusieurs fois sur des obstacles. Grumpf ! Nous sortons de cette zone assez incroyable ( le single le plus technique que je connaisse sur une rando en RP, JR comprise ) . Et nous voilà en haut de la descente des "Blaireaux". Gloups : pente à 30% gelée. Mais ce n'est pas tout : le tout dans un devers à 20% ! Je tente ( de toute façon, mes chaussures ne me permettent pas de passer à pied) . Aie , Aie , Aie , ça ne passe pas . Pas doué avec les devers :-) . La roue avant ne tient pas sur la terre gelée et le vélo part dans la pente. Je passe par dessus le guidon . Bon, au moins, je suis arrêté et passé de l'autre coté du devers. La suite est moins pentue mais le devers continue. Heureusement, le terrain devient sablonneux et l'adhérence revient. Ouf, me voilà en bas. Au détour d'un chemin, nous rentrons sur le terrain de motocross ! Un tour de circuit super ludique avec les virages relevés et on enchaine par une descente géniale, fluide , avec tunnel , virages relevés dans le sable etc .. Génial !! C'était le secteur du "train train fantôme" ( celle-là , je veux bien la refaire 10 fois ) . Pas besoin de freiner, tout passe à fond. Encore quelques chemins plus faciles, une petite montée et me voilà au pied de la descente "Aie Aie Aie Soleil". Genre pente à 30° dans le sable. Il y a une queue infernale, les vélos passant un par un. Au bout de 10 minutes d'attente, je renonce et prend l'échappatoire, il y aura plein d'autres descentes sympas donc inutile de perdre trop de temps, je suis attendu à la maison. Nous voilà sur un tronçon roulant. J'appuie sur les pédales pour dépasser un maximum de monde afin de profiter des prochains singles. On remonte ensuite dans un relief type "Fontainebleau" puis nouvelle descente rapide pour arriver au ravito. Arrivé au milieu de la descente, une sensation bizarre de flottement m'alerte. Il y a un truc qui ne va pas sur le vélo. En arrivant au ravito quelques centaines de mètres plus loin, je constate que le pneu avant est dégonflé. Je regonfle au ravito. Un peu de gruyère, un coca, pain d'épice et on repart. Le pneu à l'air de tenir, le latex a du jouer son rôle. On repart par un petit chemin étroit entre les murs des maisons, il y a juste la place pour le guidon. Une bonne petite côte , les jambes vont bien. Arrivé en haut, la sensation de flou revient . Flute de zut, il va falloir mettre une chambre. Je m'arrête à nouveau, et je constate avec horreur que j'ai oublié en prenant le Prophet au lieu du Koxx, de remplacer ma chambre de rechange par une chambre à petites valves -> Aie ! Je sens la galère se profiler. Je tente de regonfler, repart, mais 200m plus loin le pneu est à plat. En y regardant de plus près, le flanc est déchiré sur 3 cm, le pneu est mort. Il ne me reste plus qu'à compter sur la générosité d'un autre concurrent. Malheureusement, tout le monde semble avoir des chambres à valves Schräder. Après 20 minutes d'arrêt, un vététiste super sympa s'arrête et me donne une chambre adaptée. Sauvé ! Je répare et c'est reparti. Il commence à se faire tard, j'enclenche le turbo. Je reviens rapidement sur le groupe qui m'a dépanné , remerciant une nouvelle fois mon sauveur au passage. On rentre dans la partie montagnes russes du parcours, les montées et descentes s'enchainent. Comme l'année dernière ont remonte par la carrière de sable fin. Vue magnifique, on dirait de la neige. Je me souviens de la descente super glissante qui suivait en 2008. Elle est toujours là , elle s'appelle la "Ch'a Glisse". Grâce au froid, et bien , cha glisse pas tant que cela. Tout le parcours est jalonné de pancartes humoristiques pour nous encourager. Pas de souci pour arriver en bas sain et sauf ( attention à la marche en sable quand même ) . La suite est un enchainement de singles magnifiques, ludiques et techniques ( c'est étroit, il y a des cailloux , des racines et des devers ) . La fin de parcours est nettement plus corsée que l'année dernière : les descentes sont bien raides et glissantes, il faut faire attention de ne pas percuter quelqu'un, car 80% des gens sont à pieds, fatigués et il n'est pas évident de sortir de la trajectoire ( c'est un peu la gravité qui décide ) . Une montée 'impossible' en fait très possible , suivi d'une autre dans la glaise , non référencée mais beaucoup plus dure ! Une dernière descente raide où un vététiste fait un soleil devant moi et nous voici sur le chemin du retour. Arrivée à 13h à Larchant après 44km , 1002m de D+ , 3h30 de roulage . Une petite soupe à l'oignon et je prend le chemin du retour . Bravo aux organisateurs pour ce parcours extraordinaire. Sans compter la petite touche d'humour bien sympathique et un balisage impeccable ( la preuve , je ne me suis pas perdu ! ) . Sans nul doute le parcours le plus technique de la RP. Seul regret : quelques bouchons dans les 10 premiers kms, mais j'aurais dû arriver plus tôt, mea culpa. Un parcours à refaire pendant les beaux jours.

Le profil du parcours : 1000m de D+ pour 44km

Toutes les infos sur le site de Larchant Animation

jeudi 22 janvier 2009

Dimanche 25/01/09 : Fontainebleau


Sortie club prévue ce dimanche à Fontainebleau. Pour l'occasion, j'avais préparé deux parcours de 25 et 40km en essayant de réunir les meilleurs passages découverts avec Benoit ces deux dernières années à Fontainebleau. Au programme, du single , du ludique, du technique et quelques montées/descentes.

Nous arrivons un peu avant 8H30, après avoir récupéré au passage Jérôme qui hésitait au rond point de Barbizon. Nous retrouvons la famille présidentielle sur le parking, déjà à pied d'oeuvre malgré une nuit courte car il se sont couchés tard ( enfin, tôt devrais-je dire ) . Michel et Ludovic arrivent dans la foulée. Nous voilà au complet. Ah non, il manque Stéphane. Où est-il ? On cherche son numéro pour le localiser. Pendant ce temps j'installe le GPS sur le guidon d'Eric avec une petite explication sur le mode d'emploi. Toujours pas de Stéphane à l'horizon. Je vais jeter un oeil sur le parking de la N7 au cas où , entre temps , Eric arrive à le joindre en fait , il nous attendait dans Barbizon ne sachant pas qu'il y avait un parking dans la forêt. On décolle à 9h avec un petit rayon de ciel bleu qui commence à pointer son nez. On part direct sur le petit single qui longe la route, bien labouré par le passage des sangliers. Et nous voici sur le chemin qui monte vers le sommet des Gorges d'Apremont. La pente se durcit progressivement ce qui étire rapidement la troupe des petits hommes verts. Le sol est sec, du coup la plupart des passages techniques passent sur le vélo. Petite erreur de trajectoire quand même, je butte sur un caillou et me couche sur le coté sous les quolibets de Jérome et Michel. On arrive en haut, portage obligatoire pour les 10 derniers mètres dans les rochers. Petit tour dans les platières, ça change de la semaine dernière : ciel bleu magnifique , le top ! Petit pause pour installer des chaufferettes dans les gants de Quentin, il est sensible des mains et est complètement gelé. Nous repartons, direction le single qui descend sur la Faisanderie. On accélère pour profiter de ce passage toujours aussi ludique . Nous voici à Fontainebleau , on traverse la N6 pour remonter sur les hauteurs du Mont Pierreux avec une bonne grimpette à la clef . Ce point marque la séparation des deux parcours. Eric et Quentin continuent sur le 25 et nous partons sur le 40 . On contourne le Mont d'Ussy par la droite pour se diriger en direction du rocher Cassepot et de la tour Denecourt. Passage ludique sur les singles en balcon de cette zone et nous remontons sur la tour Denecourt. Descente technique où Benoit nous fait un tonneau sans bobo, et nous arrivons à la porte de mon single favori. C'est parti pour 10 km de plaisir sur ce superbe sentier qui tourne dans tous les sens. Stéphane commence à avoir un peu mal aux jambes, nous menons donc un train raisonnable. Pas trop de relief dans cette zone, toutefois , les relances permanentes consomment de l'énergie. A la sortie du single , quelques raidillons de succèdent, au grand desespoir de Stéphane. Mais il trouve les ressources pour se hisser en haut de la dernière difficulté du jour qui nous ouvre les portes de la descente du rocher Cuvier Chatillon et nous voilà rapidement sur le parking de la N7 puis à notre point départ où nous retrouvons Eric et Quentin qui ont navigués comme des pros . Au point que tous les promeneurs de la forêt leur ont demandé conseil . Ceci explique les quelques disparitions signalées dans la journée :-) :-) .

Au final , une superbe matinée avec un soleil comme on n'en avait pas vu depuis longtemps et une température qui a finalement été assez clémente après l'arrivée des premiers rayons.

mercredi 21 janvier 2009

vendredi 16 janvier 2009

Dimanche 18/01/09 : Fontainebleau -> le déluge ...



Au vu du temps, seul Fontainebleau pouvait proposer un terrain roulable. J'avais contocté un parcours de 37km empruntant quelques-uns de nos sentiers favoris, donc c'est plein de fougue que nous arrivons à 9h avec Benoit sur le parking de Barbizon. Il n'y a pas foule, pourtant le temps est correct , juste quelques gouttes éparses. On sort les vélos, aie cela se dégrade, de grosses gouttes se mettent à tomber. Heureusement, cela ne dure pas. Nous partons sur un rythme calme, il faut digérer la raclette d'hier soir. Nous nous engageons dans la première côte du jour et deux évènements simultanés se produisent :

  • Une brindille attaque sauvagement ma roue arrière, m'obligeant à mettre pied à terre .
  • Un veritable déluge commence à s'abattre sur nous
On se dit que cela ne va pas durer et nous poursuivons notre route. On rentre sur un joli single, où nous répétons notre erreur de parcours habituelle, il faut dire que la bifurcation est cachée sur des fougères, sans GPS , impossible de savoir qu'un sentier démarre à cet endroit. Nous voici sur le bon parcours, quelques rochers hyper glissants avec la pluie nécessitent des précautions pour passer. Les pneus adhérent bien mieux que les chaussures, donc mieux vaut passer sur le vélo. Il pleut de plus en plus fort. La forêt est superbe mais bon, on commence à douter quand même. Nous remontons par un autre sentier vers le plateau des gorges d'Apremont. Nous y rencontrons quelques difficultés pour trouver le bon chemin. Après quelques hésitations, nous voici dans les platières, je ripe sur rocher, pose le pied à terre qui dérape instannément, vélo couché ce qui déboite le levier de frein avant. Pfuiii.. 2 minutes pour remettre l'os dans son logement, nous décidons de rentrer à la voiture. Malgré les vétements de pluie , chaussures étanches spécial hiver etc ... nous commencons à être bien mouillé par les seaux d'eau que le ciel déverse sur nos têtes. Retour par la route après 8km et roulage, pas glop. On rentre à Savigny où le temps s'est dégagé, un rayon de soleil apparait. Pas de chance aujourd'hui.

samedi 10 janvier 2009

Dimanche 11/01/09 : Rallye d'Hiver à Versailles , Tip Top avec la neige !


Au programme de ce dimanche, le Rallye d'Hiver au départ de Versailles. Malgré le froid, nous sommes nombreux puisque Jérome, Ludovic et Michel sont de sortie ainsi que Franck, Marco et "Pépé"' d'ADP . Manquerait-il quelqu'un ? Eh oui, Benoit est exceptionnellement forfait, épuisé par un samedi consacré à la plomberie. Pas grand monde aux inscriptions ce matin, il faut dire qu'il fait -7°C. Nous partons vers 8h35, une petite côte pour se réchauffer et nous nous retrouvons sur un chemin tout blanc. Génial ! Moi qui ait toujours rêvé de faire du vélo sur la neige , je suis comblé, moral au beau fixe, du coup , les jambes tournent toutes seules. Le début du parcours est en fait quasi identique à celui que nous avons fait la semaine dernière , sauf que nous sommes en sens inverse. Nous traversons l'A86 par la passerelle puis une belle côte dans le Bois de l'Homme Mort, longue mais pas très raide. J'appuie sur les pédales, et en l'absence de Benoit, cela me permet de monter en tête. Un petit tour dans le Bois du Loup Pendu où Jérome glisse et manque de tomber dans un trou de 3m , puis nous descendons sur Bièvres pour remonter dans la forêt de Verrières par le chemin qui passe devant l'étang. J'ai du mal à reconnaitre les endroits où nous passons dans la forêt, la neige modifie le paysage. Nous serpentons sur quelques singles, un régal avec les pneus qui crissent sur la neige. L'adhérence est bonne, pas de glace, au point que l'épaisseur de neige freine parfois un peu la progression. Marco n'est pas trop en forme ce matin, nos amis d'ADP font donc un peu l'élastique. Nous redescendons sur Igny où se situe le premier ravito que nous apercevons au dernier moment. Un bon coup de frein de Ludovic, je fais de même et j'entends un "scrouiiiitttchhh.... " derrière moi . C'est Michel qui a tout bloqué et percute ma roue arrière nous envoyant au tapis sous les yeux ravis de l'équipe du ravito qui a enfin du spectacle. Courageux nos ravitailleurs , car rester immobile par -7°C n'a rien d'évident. Mention très bien au ravito, il y a de tout et même des boissons chaudes. Voici Franck suivi par le reste de la troupe d'ADP. On repart dans Igny avec une belle montée pour rejoindre les bois communaux. Nous nous retrouvons sur un chemin bien défoncé par le passage de chevaux, je regrette de ne pas avoir pris le Prophet, cela tape dur. Chemin plus roulant derrière, je dépasse deux vététistes mais avec un doute car je ne vois plus ni pancartes ni rubalises. Au bout d'un km, on se rend à l'évidence, on a du rater qqch. Demi-tour, et effectivement, de retour dans le bois, nous constatons notre erreur, en fait , le panneau de bifurcation a été déplacé et n'était pas visible dans l'autre sens. Jérome le remet en place. Passage plus roulant ou deux hommes en bleu nous dépassent , poursuivis par Marco qui s'est refait une santé et discute avec un des quidams. Allumage du turbo en mode " à la poursuite des hommes bleus". Ça roule vite, mais les jambes répondent et j'arrive à suivre sans souci.Effet bénéfique des séances sur mon nouveau home trainer virtuel. Je commence donc à méditer une attaque de la mort qui tue. Arrivés à Vauhallan, se profile le GR . Mes adversaires s'écartent à l'extérieur, je plonge à la corde en appuyant violemment sur les pédales. Manœuvre réussie, je les dépasse. Toutefois, un truc bizarre attire mon attention : est-il bien normal que le vélo soit à coté de moi et que mon regard soit au niveau du pédalier de mes concurrents? Il faut se rendre à l'évidence : l'intérieur du virage était une plaque de glace vive et je me suis étalé comme un crêpe avec 10m de glissade à la clef. Voilà ce qu'on doit appeler dans le jargon cycliste "se mettre à plat ventre pour gagner la course". Pas de bobo, mais dans la chute, la chaine a déraillé et s'est coincée entre les manivelles et le grand plateau. 2 minutes pour tout remettre en place, au passage, la troupe m'a rattrapé puis dépassé. Je repars en mode turbo, et j'arrive à recoller au peloton qu'au bout de quelques kms, c'est qu'ils avancent, les rascals . Nous empruntons une descente assez raide,déjà vue sur la Jovacienne pour rejoindre les Loges en Josas où se situe le second ravito. Mode piano dans la descente car ça glisse quand même un chouia. Second ravito encore mieux que le précédent , car une bonne soupe bien chaude nous attend, très agréable, bravo aux organisateurs. Au passage , il faut signaler que tous les camels ont gelé dès le départ, il faut donc compter sur les ravitos pour boire. Etonnant d'ailleurs car il ne fait pas plus froid que dimanche dernier où nous n'avions pas eu ce souci. Quelques photos, une petite pâte de fruit en plus de la soupe et c'est reparti. On arrive sur la partie la plus sympa du parcours en rejoignant la forêt de Versailles. De beaux singles et quelques beaux raidillons qui sont un challenge vue l'adhérence. Le premier passe malgré les doutes d'un vététiste que nous avions rejoint qui me dit " même pas dans tes rêves". Dans les rêves , je ne sais pas , mais dans la réalité , ça passe ! Quelques chemins roulants où on rallume le turbo ce qui allonge la troupe, puis après avoir traversé la D938, un nouveau raidillon délicat , car le départ est à angle droit et ne permet pas de prendre de l'élan. Malgré plusieurs tentatives, rien à faire , il faut en monter la moitié à pied. Ludovic arrive presque jusqu'en haut. Cela valait le coup car il y a un beau chemin en montages russes derrière pris à bonne vitesse , puis une descente bien damée qui nous ramène à Versailles et voici l'arrivée que nous rejoignons avec Ludovic bientôt suivis par le reste de la troupe.

Au final, un vrai moment de plaisir dans la neige malgré le froid qui s'est fait moins vif au fur et à mesure de la sortie. Organisation excellente des ravitos, quelques petits soucis de balisage et quelques liaisons sur route qui pourraient être évitées mais un grand bravo dans l'ensemble. En grand amateur des paysages blancs en montagne, le moral était au top aujourd'hui et les jambes étaient dans les mêmes dispositions.

47km (avec notre petite erreur ) , 2h46 de roulage et 750m de D+ au GPS à l'arrivée.

vendredi 2 janvier 2009

Dimanche 04/01/09 : Igny-Jouy-Meudon-Verrières


Pour ce dimanche, j'avais tracé un parcours qui emprunte quelques passages sympas dans les forêts de Verrières, Jouy, Versailles, Meudon et Clamart.

Rendez-vous était pris à 8h30 sur le parking de la mairie d'Igny avec Benoit, Ludovic et Michel.

A l'arrivée sur le parking, nous retrouvons nos compères qui restent prudemment enfermés dans leur voiture, il faut dire qu'il fait -7°C ce matin ! .

Michel sort du coffre le cadeau du Père Noël : un magnifique Trek EX9 tout neuf, qui remplace le Giant qui lui a été volé à la Bacotte. Le vélo est superbe, gris avec une touche dorée matérialisée par les freins Avid Elixir, les serrages de roue et les bagues de rehausse de la potence. C'est la première sortie du vélo .

Petite séance de mécanique pour moi, j'échange la roue arrière par une autre roue que je suis retourné chercher en découvrant au moment de récupérer Benoit que mon pneu arrière était à plat, encore cette #%##$! de roue arrière qui déconne.

Départ à 8h40, le tuyau du camel est gelé à 8h41 bien que j'ai monté la gaine de protection qui ne semble pas très efficace.

Nous traversons la voie de chemin de fer par le passage souterrain et nous montons vers la forêt de Verrières. Petite côte puis on rentre dans la forêt où la pente devient très raide. Je me concentre pour essayer de monter sur le vélo ce passage que je n'ai encore jamais réussi à passer. Et miracle, avec le terrain bien ferme de ce matin, ca passe. Je m'arrête en haut du passage pour prendre quelques photos, Michel est en tête avec son Trek qui semble être un excellent grimpeur. La montée se poursuit, c'est dur mais moins raide que le début. Arrivés en haut, nous sommes en température, c'était l'objectif. Nous redescendons pour prendre le chemin en montagnes russes qui longe la N118. Mauvaise surprise, à la troisième bosse, ma chaine casse net, un maillon s'est ouvert. Décidément, les dieux de la mécanique ne sont pas avec moi. Réparation rapide grâce à un maillon du même nom , c'est reparti. Nous passons le long de l'étang de Bièvres complètement gelé, traversée de Bièvres et on remonte par un petit chemin plutôt physique, surtout pour Michel dont le petit plateau ne veut pas passer, petit ajustement de réglage à faire sur le vélo tout neuf. Nous croisons une troupe de castors jovaciens en haut de la bosse, dont un en short, bigre, pas frileux le garçon. Nous serpentons alors dans le Bois du Loup Pendu puis le Bois de l'Homme Mort. Les passages sont sympa, le soleil magnifique , belle vue , il manque juste quelques degrés mais rien de catastrophique si ce n'est qu'il faut boire toutes les 2 minutes pour éviter que l'eau gèle dans le tuyau du camel. On traverse l'A86 pour rentrer dans la forêt de Vélizy, petite pause ravito . Nous entamons alors une belle boucle , alternant de bonnes montées et des descentes sympas. Il y a pas mal de monde dans la forêt malgré le froid, nous croisons de nombreux représentants de la gente canine (pensée pour Franck qui aurait apprécié :-) ) Petite frayeur dans une descente où je me retrouve avec les deux roues bloquées sur le verglas et le vélo qui devient légèrement incontrôlable sur quelques mètres avant de retrouver un sol plus ferme. La légende du plateau de Vélizy et son micro-climat glaciaire se confirme, le sol est tout blanc sur les chemins et il faut y aller doucement avec les freins. Nous rejoignons bientôt un de mes terrains de jeu préférés en entrant dans la forêt de Meudon. Une super côte avec des marches et nous sommes à nouveau sur le plateau. On retraverse la N118 pour prendre la piste de descente locale où Michel nous fait une démonstration de saut avec son Trek. Il faut shunter une partie de la dernière boucle car l'heure tourne, on remonte et on traverse Clamart, direction la forêt de Verrières et le chemin de retour. Une belle descente sur Igny et nous voici de retour au point de départ après 40,1km , 2h47 de roulage et 874m de D+.

Une belle balade à retenir et à refaire sur le parcours complet de 54km et ses 1200m de D+ ( avec une boucle supplémentaire dans le Bois de Clamart et une seconde dans la forêt de Verrières )

Vendredi 02/01/09 : premiers kms de l'année


Au lever ce matin, je découvre un magnifique sol tout blanc dehors. Je ne résiste pas à la tentation de rouler sur ce joli tapis malgré un froid bien présent. Petite ballade à Saulx, c'est un vrai plaisir de rouler dans ce beau paysage avec un sol rendu bien ferme par le gel.

J'ai découvert à l'occasion de cette sortie pourquoi mon pneu arrière me jouait des tours depuis une semaine : le latex qui permet de réaliser le montage en "notubes" avait ... gelé perdant donc ses propriétés. Petit moment de solitude, car sur un choc sur un caillou, le pneu a perdu toute sa pression. Etant parti en équipement light ( juste le bidon et le petit camel avec les outils ), je me rend compte que j'ai oublié la chambre de rechange. Remettre en pression un pneu en montage notube avec juste une mini pompe et un challenge que seule l'énergie du désespoir m'a permis de réussir. J'étais plus essoufflé d'avoir pompé que d'avoir roulé !

25,6km en 1h32 .