jeudi 10 août 2017

Mercredi 09/08/17 : les Trois Couronnes et le coup de la pompe




Lors de la dernière sortie avec Pat et Benoit, j'avais entendu un "bling bling" comme si j'avais perdu quelque-chose sur le vélo . Mais je n'avais rien vu de manquant et donc conclut que j'avais du rouler sur un objet métallique. 

Mais revenons au sujet du jour . Météo pourrie prévue et constatée pour les deux jours à venir .  
Pas trop grave car en contre-partie, il y a de grosses vagues , et la pluie n'est pas gênante dans l'eau avec les combis . Belles séances de body board avec mon fils. 

Malgré tout, ce matin, espoir d'éclaircies sur le site Météociel, j'ai trop envie d'aller grimper "les Trois Couronnes" un des cols légendaire locaux. 

Nico a une contrainte : il a trouvé une copine en colo et elle passe la journée à Hendaye avec ses parents. Donc permission de sortie pour le fiston, il faut que je sois à la maison à midi pour aller le conduire au bord de mer. 

Lever matinal à 7h30, 8h je suis sur le vélo , 8h01 , il tombe le déluge du sièce, les caniveaux débordent ... -> je retourne me coucher , tant pis pour le vélo. 

Changement de plan , comme je suis tout seul l'après-midi, j'irai d'abord faire du body board dans les grosses vagues puis vélo ( tenace le JP quand il y a une idée en tête ) 
Plan exécuté à la perfection, à 17h30 je suis sur le vélo direction les Trois Couronnes avec 8 km de montée pour un sommet à un peu plus de 500m d'altitude .

Le temps semble tenir , je prends quand même un déluge de 5 min , mais comme c'est en pleine montée, je n'ai pas froid et j'ai pris le kway dans la poche au cas où . 
J'atomise mon score de l'année dernière , 30 min pour la montée au lieu de 36 min , super content . Cette ascension est particulière car si le pourcentage moyen annoncé est de 4%, il y a plusieurs rampes à 10% avec deux descentes intercalées. Au final, je la trouve nettement plus difficile que le Jaizkibel qui annonce pourtant 6% de moyenne mais avec des pentes plus régulières. 

Je pose le vélo dans un talus pour prendre une photo au sommet.  
Je sais pas bien sur quoi je l'ai posé , mais le résultat est évident "pshiiiiiiit" 
Ah mais pas possible, je suis passé en tubeless et le préventif ? 
Je m'approche, bouge la roue et me prend un geyser de latex dans la figure, pneu déchiré sur 2 cm latéralement. 
Aaarghh . 
Et Nico qui est au resto avec sa copine, pas sur qu'il ait assez d'argent, s'il m'appelle je suis dans la merde !
Vite , la chambre à air de secours. 
Je sors la roue, démonte le pneu d'une main experte , vérifie qu'il n'y a rien de coupant dedans. 
Je sors la chambre, méfiance avec les pneus route : pas beaucoup de place là dedans, on a vite fait de pincer la chambre au montage, donc ne pas oublier de la gonfler. 
Je sors la pompe . 
Et .... 
Et là .... 
AAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!!!
La cata ! 
Il manque la poignée de la pompe. 
Voilà le truc qui a fait bling bling l'autre jour. Il ne reste que la tige et le pas de vis pour la poignée.  
Elle s'est dévissée avec les vibrations. 
Je tente de gonfler avec la tige , mais rien à faire, pas assez de prise. 
Putain de foutu bordel de pompe de merde
Fucking pump ! 
La galère ... 
A ce moment, je suis surpris de ne pas avoir un appel de Nico "Papa suis au resto pas assez de sous" . 
Au point où j'en suis. 
Je visualise mon fils dans la panier à salade avec sa copine, aie aie aie, mauvais plan. 
Bon , l'endroit est prisé des cyclistes, donc on pourrait espérer de l'aide
Sauf ... que je suis le seul taré à faire du vélo par 14°C sous des trombes d'eau , donc pas la moindre roue à l'horizon 
Reste 17km pour rentrer. 
Même pas de réseau pour appeler un taxi, et par dessus le marché, je cause pas espagnol. 
Seule solution ; rouler sur la jante . 
Mais ... si la montée n'est pas très pentue, la descente vers Irun est à 15% avec des passages à 20% 
Dans le raide, je sens ma dernière heure arrivée. 
La route est mouillée, plusieurs fois la roue avant part en sucette . 
Je me vautre , je me vautre , je me vautre ... 
Ah non, rattrapé , merci le VTT :-) , d'un coup de guidon réflexe et après avoir passé 10m à faire frotter les cales des chaussures sur le bitume. 
Finalement, j'arrive en bas avec des crampes aux mains à force de serrer les freins . 
Sur le plat, étonnamment, le tubeless à plat mais bien clipsé roule presque bien . 
Je finis par rentrer à la maison sans trop de mal à 20 km/h . 
Nico n'a pas appelé , ouf 
Tout est bien qui fini bien . 
Bien enervé , à peine à la maison, je saute sur la pompe à pied et met la chambre
Et je pompe , pompe, pompe , 8 bars pour que ça crève pas . 
Et soudain : BOOOOUUUUMM 
La chambre explose dans un bruit assourdissant 
Le retour de l'ETA au Pays Basque ? 
Non JP qui répare sa roue .... 
Me reste plus qu'à passer à Decat demain . 
Bon , j'ai quand même grimpé mes Trous Couronnes, objectif atteint !
2h15 de roulage pour 42km et 800m de D+

Edit : après avoir acheté trois chambres ( on n'est jamais trop prudent ) à Decat , j'ai trouvé pourquoi la chambre avait explosé : pas pincée , mais il y avait une autre déchirure près de la tringle du pneu et la chambre ressortait passé trois bars. Rustine dans le pneu en attendant et autre pneu commandé car celui-là semble avoir bien souffert, sans que la cause de ces déchirures (buisson épineux sur le talus ?? ) ne soit bien claire. 

2 commentaires:

Pédalator a dit…

De l'herbe placée dans le pneu ça dépanne toujours en faisant un peu de volume. en vélo de route il y a moins de place que dans un pneu VTT, mais tu peux rouler sans trop couper ton pneu.

khs91 a dit…

Bonne idée Jean-Marc, je connaissais le truc mais sur le coup je n'y ai pas pensé, j'étais en mode "route" dans ma tête et c'est un truc de vététiste ça :-)