dimanche 27 mai 2018
Quel plaisir de retrouver Bast sur une rando :-) . Du coup, j'arrive en avance (si , si , j'ai des témoins ) . J'en serai quitte pour attendre Bast qui avait choisi l'horaire JP. Le genou va bien même s'il doit encore ménager la machine .
Eric et Franck étaient là aussi tout comme Mary et JM, Mathieu, Vincent et Richard qui a roulé avec nous. Au bout de 30 km et 3 regonflages de son pneu arrière qui fuit, Bast préfère attendre Mary & JM pour ne pas trop forcer.
Richard allume le turbo et comme je le craignais, je souffre derrière car les jambes n'ont pas encore complètement récupéré de la Véloscénie. Je manque de force, ça plafonne dès qu'il faut accélérer fort. comme si j'avais un limiteur de régime . Mais en roulant à 75% ça tient et ça avance quand même correctement . Je me contente donc du 70 pour ne pas forcer avant la Chouffe Classic. Il va falloir retrouver le turbo d'ici là :-) . Pendant que je pense à la bonne tactique pour me préparer cette semaine, tout en suivant la trace sur le GPS, Richard qui était 20 m devant disparaît ! En fait il y avait une bifurcation pour la boucle du 80. Pas de regret, ce n'était pas le jour à en rajouter.
Temps beau et chaud, parcours sympa même si un peu roulant au milieu. Mais en fait ça m'allait très bien :-) . Mêmes sensations qu'avec Eric l'autre jour à Igny : l'impression que le terrain ne rend pas. Surement un effet de la route. D'ailleurs ça allait tout de suite mieux sur le bitume :-)
A l'arrivée, j'attends tout le monde . Je discute avec Vincent et Mathieu, puis Richard arrive et enfin Bast, Mary & JM . Entre temps , j'ai vidé la pompe à bière :-)
lundi 21 mai 2018
Veloscénie : epilogue
La famille Olipaul a la gentillesse de me reconduire à mon hôtel. Au moment de recharger le téléphone, horreur, il n'est pas dans ma poche. La cata !! J'ai un billet électronique pour le lendemain. Coincé ! Pensant l'avoir oublié chez les parents de Ludo, je prends le vélo pour y retourner. Il est 1h du matin. Sans tel je ne peux programmer l'itinéraire dans le GPS. Heureusement j'ai pris les loupiotes pour le vélo. Me voilà en route de mémoire.
Pas évident de nuit dans une ville inconnue. Je finis par me perdre et tourner désespéré dans Donville. Et ça monte !! Je visualise la belle vue depuis la maison des parents de Ludo pour tenter de me repérer. Je vois un panneau hippodrome que je suis. C'est tout en haut sur la corniche. Mais chaque fois que je monte je finis par redescendre... Je suis en mode survie. Il faut que j'y arrive.
Finalement je vois un hôtel allumé. Je demande au gardien un coup de main pour retrouver la rue. Il m'imprime gentiment le plan sur Google Maps . Je suis à 1km. Je retrouve enfin la maison. Plus de 2h du mat. Très gêné je sonne. Le papa de Ludo m'ouvre. On cherche le tel sans succès. Aïe aïe. Comment faire pour le train. Ludo se réveille on cherche le tel partout en vain. Idée : imprimer le billet depuis un PC. La maman de Ludo me prête le sien. Je me connecte sur Gmail et .... Il détecte un PC inconnu et me demande un code de confirmation par ... SMS. Rien à faire, pas moyen de faire sans le téléphone . Oh rage et désespoir. Que faire ? Je me connecte finalement sur le site SNCF et parviens à imprimer le billet. Sauve !! Chaleureux remerciements à l'adorable famille de Ludo.
Me voilà reparti seul dans la nuit. Les éclairages publics sont éteints à cette heure. Aucun souci pour retrouver mon chemin dans Donville. Maintenant je connais par cœur. Mais dans Granville ça se complique. Perdu de chez perdu. Je visite la vieille ville puis le port ! Mû par l'énergie du désespoir je pédale pédale pédale... Enfin des rails je les suis et retrouve la gare . Ouf ! Plus ... que 3 km de ... montée jusqu'à l'hôtel que je rejoins passé 3h. Comment faire pour me réveiller sans tel. Aïe aïe aïe. Ah ouf la télé a une alarme. Je m'endors épuisé. Lever 7h , petit dej. Je demande à tout hasard à l'hôtel s'ils ont trouvé un téléphone. Non... Rien. Et comment je vais rentrer chez moi depuis Montparnasse sans tel pour programmer le GPS ? Ça sent l'errance dans Paris. Bon je finirai bien par trouver la coulée verte en demandant... Je file à la gare et .... miracle Catherine m'attend avec le tel dans la main. Il était tombé dans la voiture.
Yes !!!!!!!! Sauvé !! Tout est bien qui finit bien. Moralité : ne jamais rien lâcher la persévérance paie :-)
Pas évident de nuit dans une ville inconnue. Je finis par me perdre et tourner désespéré dans Donville. Et ça monte !! Je visualise la belle vue depuis la maison des parents de Ludo pour tenter de me repérer. Je vois un panneau hippodrome que je suis. C'est tout en haut sur la corniche. Mais chaque fois que je monte je finis par redescendre... Je suis en mode survie. Il faut que j'y arrive.
Finalement je vois un hôtel allumé. Je demande au gardien un coup de main pour retrouver la rue. Il m'imprime gentiment le plan sur Google Maps . Je suis à 1km. Je retrouve enfin la maison. Plus de 2h du mat. Très gêné je sonne. Le papa de Ludo m'ouvre. On cherche le tel sans succès. Aïe aïe. Comment faire pour le train. Ludo se réveille on cherche le tel partout en vain. Idée : imprimer le billet depuis un PC. La maman de Ludo me prête le sien. Je me connecte sur Gmail et .... Il détecte un PC inconnu et me demande un code de confirmation par ... SMS. Rien à faire, pas moyen de faire sans le téléphone . Oh rage et désespoir. Que faire ? Je me connecte finalement sur le site SNCF et parviens à imprimer le billet. Sauve !! Chaleureux remerciements à l'adorable famille de Ludo.
Me voilà reparti seul dans la nuit. Les éclairages publics sont éteints à cette heure. Aucun souci pour retrouver mon chemin dans Donville. Maintenant je connais par cœur. Mais dans Granville ça se complique. Perdu de chez perdu. Je visite la vieille ville puis le port ! Mû par l'énergie du désespoir je pédale pédale pédale... Enfin des rails je les suis et retrouve la gare . Ouf ! Plus ... que 3 km de ... montée jusqu'à l'hôtel que je rejoins passé 3h. Comment faire pour me réveiller sans tel. Aïe aïe aïe. Ah ouf la télé a une alarme. Je m'endors épuisé. Lever 7h , petit dej. Je demande à tout hasard à l'hôtel s'ils ont trouvé un téléphone. Non... Rien. Et comment je vais rentrer chez moi depuis Montparnasse sans tel pour programmer le GPS ? Ça sent l'errance dans Paris. Bon je finirai bien par trouver la coulée verte en demandant... Je file à la gare et .... miracle Catherine m'attend avec le tel dans la main. Il était tombé dans la voiture.
Yes !!!!!!!! Sauvé !! Tout est bien qui finit bien. Moralité : ne jamais rien lâcher la persévérance paie :-)
Veloscenie etapes 3 et 4
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Après une bonne nuit chez notre hôtesse Rose Mary nous attaquons le petit déjeuner. Encore une fois nous sommes gâtés. Petit déjeuner à l'anglaise. Œufs au plat, bacon, pain et confiture à volonté. Rose Mary, originaire du Yorkshire, plat pays d'Angleterre nous raconte qu'il était même impossible de trouver une pente pour s'entraîner au démarrage en côte chez elle. Lorsque avec son mari elle a décidé d'acheter sa magnifique maison à Bagnoles de l'Orne, elle a pensé découvrir la montagne tellement le contraste était saisissant.
Nous avons rendez-vous avec la famille de Ludo et Olipaul sur les grèves du Mont Saint Michel à 13h pour un pique-nique. 108km à faire il ne faut pas trainer.
On s'arrête devant le lac en centre-ville pour une photo. Un couple d'Anglais qui porte des maillots "Channel to Med" nous prend en photo. Ça monte pas mal au début. Les jambes sont un peu raides, la fin de parcours elle forêt locale qui donne envie de revenir.
Nous arrivons à Domfront. Waouh !!! Une superbe cité médiévale juchée sur une crête et qui domine tout la région. Magnifique ! Grandiose. Que notre France est belle. Que la Normandie est belle. On ne se rend pas compte de la chance que nous avons d'habiter un si beau pays.
Nous repartons avec des images plein les yeux et les appareils photo.
Ca craint pour le pique-nique, on est en retard sur l'horaire. Fin de la partie vallonné. On se retrouve sur une voie verte toute droite qui nous emmène jusqu'à la mer. La moyenne remonte vite. On dépasse dans un nuage de poussière tout ce qui roule. On se relaie avec Ludo et Olipaul. Avec son VTT Travel au guidon de 740 notre OliVTTiste souffre à cette vitesse et décroche un peu par moments.
L'incroyable nombre de barrière protégeant les non moins incroyablement nombreuses intersections facilite le regroupement en cassant notre vitesse.
12h30 on est à la pointe de la Roche Torin pour le pique-nique après avoir établi le nouveau record Strava du parcours.
Accueil incroyable par la famille de Ludo avec le pique-nique du siècle arrosé... au champagne !!
Photos avec le Mont Saint Michel en arrière-plan dans cette endroit superbe. On a pas envie que ça s'arrête.
Charles le beau-frère de Ludo qui est venu de Saumur à vélo nous accompagne pour la dernière étape. Au menu le passage au Mont Saint Michel puis direct Granville ou les parents de Ludo nous attendent pour un barbecue.
Nos sacs sont partis à destination en voiture. Les vélos retrouvent d'un coup tout leur dynamisme.
Belle séance photo devant le Mont. Les vélos n'ont pas le droit d'emprunter la voie d'accès donc on ne peut pas aller toucher le mur.
Nous repartons pour Granville. Il y a un fort vent de face. Du coup je me lance dans un cours de relais, merci les copains d'AAOC. Pas évident d'organiser l'équipe. Si Olipaul, Ludo et Charles comprennent vite le principe, OliVTTiste confond relais et attaques mettant un beau bordel. Je fais mon Marco, en grondant les indisciplinés et la mécanique se met en place. La moyenne monte, je suis content et mes camarades s'amusent à découvrir les joies de la route. Du côté obscur tombes ils sont 😀.
Avec la chaleur et le vent on est vite assoiffés. Arrêt remplissage de gourde dans un café qui se transforme en bière à la terrasse. Ça va mieux !
On repart pour admirer les paysages de bord de mer et une belle bosse où Charles qui a pris confiance attaque. Ah le coquin !!
Allumage du turbo je reviens sur l'échappé avec Olipaul dans ma roue. J'accélère encore mais rien à faire on passe le sommet ensembles. Charles n'a rien lâché et nous rejoint.
Allumage du turbo je reviens sur l'échappé avec Olipaul dans ma roue. J'accélère encore mais rien à faire on passe le sommet ensembles. Charles n'a rien lâché et nous rejoint.
On file sur la destination et on donne tout ce qui reste dans les deux dernières bosses.
Et voilà on y est. Très content et un peu triste que cette fabuleuse aventure se termine déjà.
521km au GPS soit environ 170 km et 7h30 de roulage chaque jour .
Un grand merci à Ludo pour cette géniale idée et l'organisation, aux dieux de la météo pour leur contribution idéale, aux copains pour la super ambiance, à mes gambettes qui ont tenu le choc sans souci .
521km au GPS soit environ 170 km et 7h30 de roulage chaque jour .
Un grand merci à Ludo pour cette géniale idée et l'organisation, aux dieux de la météo pour leur contribution idéale, aux copains pour la super ambiance, à mes gambettes qui ont tenu le choc sans souci .
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