lundi 21 mai 2018

Veloscénie : epilogue

La famille Olipaul a la gentillesse de me reconduire à mon hôtel. Au moment de recharger le téléphone, horreur, il n'est pas dans ma poche. La cata !! J'ai un billet électronique pour le lendemain. Coincé ! Pensant l'avoir oublié chez les parents de Ludo, je prends le vélo pour y retourner. Il est 1h du matin. Sans tel je ne peux programmer l'itinéraire dans le GPS. Heureusement j'ai pris les loupiotes pour le vélo. Me voilà en route de mémoire.

Pas évident de nuit dans une ville inconnue. Je finis par me perdre et tourner désespéré dans Donville. Et ça monte !! Je visualise la belle vue depuis la maison des parents de Ludo pour tenter de me repérer. Je vois un panneau hippodrome que je suis. C'est tout en haut sur la corniche. Mais chaque fois que je monte je finis par redescendre... Je suis en mode survie. Il faut que j'y arrive.

Finalement je vois un hôtel allumé. Je demande au gardien un coup de main pour retrouver la rue. Il m'imprime gentiment le plan sur Google Maps . Je suis à 1km. Je retrouve enfin la maison. Plus de 2h du mat. Très gêné je sonne. Le papa de Ludo m'ouvre. On cherche le tel sans succès. Aïe aïe. Comment faire pour le train. Ludo se réveille on cherche le tel partout en vain. Idée : imprimer le billet depuis un PC. La maman de Ludo me prête le sien. Je me connecte sur Gmail et .... Il détecte un PC inconnu et me demande un code de confirmation par ... SMS. Rien à faire, pas moyen de faire sans le téléphone . Oh rage et désespoir. Que faire ? Je me connecte finalement sur le site SNCF et parviens à imprimer le billet. Sauve !! Chaleureux remerciements à l'adorable famille de Ludo.

Me voilà reparti seul dans la nuit. Les éclairages publics sont éteints à cette heure. Aucun souci pour retrouver mon chemin dans Donville. Maintenant je connais par cœur. Mais dans Granville ça se complique. Perdu de chez perdu. Je visite la vieille ville puis le port ! Mû par l'énergie du désespoir je pédale pédale pédale... Enfin des rails je les suis et retrouve la gare . Ouf ! Plus ... que 3 km de ... montée jusqu'à l'hôtel que je rejoins passé 3h. Comment faire pour me réveiller sans tel. Aïe aïe aïe. Ah ouf la télé a une alarme. Je m'endors épuisé. Lever 7h , petit dej. Je demande à tout hasard à l'hôtel s'ils ont trouvé un téléphone. Non... Rien. Et comment je vais rentrer chez moi depuis Montparnasse sans tel pour programmer le GPS ? Ça sent l'errance dans Paris. Bon je finirai bien par trouver la coulée verte en demandant... Je file à la gare et .... miracle Catherine m'attend avec le tel dans la main. Il était tombé dans la voiture.

Yes !!!!!!!! Sauvé !! Tout est bien qui finit bien. Moralité : ne jamais rien lâcher la persévérance paie :-)

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