samedi 28 mars 2009

Dimanche 29/03/09 : la Cernaysienne


Lever un peu difficile ce matin avec le changement d'heure. Au moment de mettre le vélo dans la voiture, c'est avec surprise que je découvre que les portes sont collées aux joints par le gel. Brrrr, il ne fait pas chaud ce matin. Je passe chercher Benoit et direction Cernay la Ville où nous arrivons vers 8h30. Il y a pas mal de monde, on tourne un peu pour trouver une place. Nous apercevons Ludovic, Michel H. et Michel G. qui arrivent en même temps que nous. On se retrouve aux inscriptions où nous nous acquittons de 4€ , tarif licencié . En échange on nous donne un bracelet vert censé matérialiser notre participation à la rando officielle. On part sans tarder car il fait un petit -1°C . Je regrette d'avoir pris les gants de mi-saison, j'ai froid aux mains d'autant qu'ils sont encore humides après le lavage du vélo la veille. On entame par une descente glissante, le terrain est un peu gras. Nous arrivons au café des Cascades, cela nous rappelle la semaine dernière sauf qu'on est dans le sens inverse. Nous entamons enfin la première montée, cela fait du bien pour se réchauffer. Un nombre impressionnant de concurrents marche déjà, pourtant cela ne monte pas bien fort. Le terrain est toujours un peu mou , rien de catastrophique à ce stade. La montée devient plus raide, il faut garder de la vitesse pour ne pas patiner. Cette première partie de parcours va s'avérer très ludique avec des montées/descentes sympa et techniques. Michel tient un bon rythme devant, je reste donc dans sa roue. Une petite descente suivie d'une traversée de ruisseau et se profile une montée très raide. Est-ce faisable ? Tout le monde est à pied. Un concurrent explique à son collègue que là, c'est clairement infaisable. Exactement ce qu'il faut pour ma motivation. Bec de selle, je suis quasi debout le nez dans le guidon mais l'adhérence est excellente et le vélo monte. Petit moment de satisfaction devant l'air médusé de ceux que je dépasse , la pente s'adoucit c'est gagné. Nous rattrapons tout un club en jaune, Michel accélère et dépasse juste avant l'entrée d'un single. Je n'ai pas le réflexe de suivre, erreur fatale, je me retrouve coincé pendant 5 bonnes minutes derrière la troupe. Je finis par passer et j'appuie férocement sur les pédales pour rejoindre Michel. Le voilà . On se demande où est passé Benoit . La réponse ne se fait pas attendre, le voilà qui arrive . Le terrain devient plus roulant, on fonce à plus de 25 km/h jusqu'au premier ravito que nous atteignons au bout de 20km. On a du prendre les organisateurs par surprise car il n'y a rien à manger. Heureusement, les victuailles arrivent peu après. Michel G. et Ludovic arrivent. Il fait bien meilleur désormais et le soleil brille. Les organisateurs nous expliquent que la suite du parcours est plus roulante. Hum ... on en reparlera ! Nous repartons direction la forêt de Clairefontaine sur de grandes allées et un terrain gras. Soudain on tourne à gauche et on se retrouve sur un grand chemin avec cette fois de la boue épaisse. La progression est difficile. Sur ce terrain, le Race King en 2.2 n'est pas le pneu idéal bien qu'il ne s'en sorte pas trop mal. J'arrive à avancer mais la dépense d'énergie est importante. Benoit passe à gauche et prend inexorablement de l'avance suivi par Michel. Je n'aurais pas du lui revendre mes Ignitor! On traverse une route pour prendre un single sympa mais bondé de monde. Le terrain un peu technique et je perds pas mal de temps car les concurrents qui me précédent butent sur chaque obstacle. Un bout de route, Ludovic me rattrape puis me dépasse dans le tronçon suivant qui nous rejoue le coup du chemin super boueux où les roues s'enfoncent de 5 cm . Mais ce n'est rien à coté de la tourbière qui suit. Je lutte pour ne pas poser pied à terre au risque d'enfoncer les chaussures dans 10cm d'eau. Cela passe de justesse. Pfuiiii ... dur dur ce terrain. On se refait un 2ème tronçon dans le même style puis un bout de route. Je mets le nez dans le guidon pour refaire mon retard lorsque j'entends crier "Jean-Pierre" sur le coté. En fait , j'étais en train de passer à coté du 2ème ravito. Celui-là est bien fourni. Les vélos sont dans un triste état. Un peu de nettoyage du dérailleur car les vitesses sautent de plus en plus. Les organisateurs annoncent que le plus dur est passé. Effectivement, nous repartons en direction des Vaux de Cernay ce qui permet de retrouver un terrain plus praticable bien que toujours bien gras. Michel H. est victime d'une ornière en dépassant un concurrent et chute sur le coté sans bobo. Nous avançons tous roue dans roue à un bon rythme. Quelques côtes plus marquées matérialisent le retour en vallée de Chevreuse. Ludovic sans doute mal réveillé au départ tient maintenant une forme du tonnerre. On s'accroche dans sa roue mais il finira par nous prendre 100m dans la dernière descente ultra glissante où je manque de tomber et récupère le vélo par miracle après avoir perdu l'avant. Nous arrivons à Cernay pour midi après 2h52 de roulage et un petit 600 de D+ . Une rando à plusieurs visages : ludique , puis roulant , puis très collant , bref , toutes les facettes du VTT.

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