Eric, the famous president of St Michel, m'avait suggéré une sortie club à Fontainebleau pendant la semaine. Aussitôt dit, aussitôt fait, vu la météo prévue, ça s'annonce bien. Je prépare deux parcours, une version "roule doucement le vent dans le dos et le sanglier devant" et une version "guerrier même pas peur des sangliers". Xavier est partant aussi, cela lui donnera l'occasion de rencontrer Michel dont il avait retrouvé le Kway. A 8h30, le parking de Barbizon est couvert de petits hommes verts. Ca fait plaisir à voir. Il y a des revenants comme Jérôme mais aussi quelques petits nouveaux, bref, le top. On est une bonne quinzaine. Eric se pointe avec une coupe du trophée de l'Essonne que nous avons gagnée ( la coupe hein, pas le trophée ) avec Ludovic. Whaouh. Le grand Philippe nous immortalise en photo. Nous voici parti sur la trace des sangliers. Il y a d'énormes trous partout, mais les petites bêtes resteront invisibles devant cette invasion de martiens. Cette fois, on fait bien attention de prendre le single de droite. Arrivé au pied de la montée, on attend un peu, problème mécanique pour le second Benoit qui nous rejoint bientôt accompagné justement du Benoit-mécano en version originale. L'ascension étire la troupe et me donne l'occasion de prendre quelques belles photos. On y trouve même un intrus déguisé en gangster. Nous prenons la direction de Franchard, il fait beau, mais froid, quelques soucis de camels gelés se manifestent. Séparation des parcours avec une boucle dans les gorges de Franchard pour le parcours long, tirée d'une trace de Franck. Connaissant la légendaire aversion de nos amis d'ADP pour les portages je suis confiant. Et bien, euh ... hum... à tort ! Début sympa en single avec des passages chauds qui nous valent quelques chutes pendant que Xavier dévale tout avec aisance. Mais la suite se corse. Montée raide avec des marches en bois, point de vue magnifique au sommet mais à pieds. On continue en alternant portage et roulage. Heureusement, Benoit n'a plus trop mal au genou, donc il ne m'étrangle pas. Retour sur le parcours classique, tout le monde apprécie la montée du Mont Aigu. La descente nous parait plus facile que la semaine dernière. Les bandes velcro de la fixation de mon GPS rendent l'âme. Il se retrouve à l'envers en permanence, pas glop. Je m'arrête plusieurs fois pour tout refixer mais ça ne tient pas 30s. Heureusement Xavier me dépannera d'un collier rislan, merci ! Super mécano ce Xavier, il est digne de St Michel. Et on retrouve tout le monde au pied de la montée vers le single qui mène à la Faisanderie. Petite pause ravito-photos. On repart, le rythme augmente. Le médecin de Benoit lui a dit de ne pas trop forcer en roulant d'ici au printemps. Il applique à la lettre, il ne roule pas, il vole ... Nous voici sur la montée impossible. Je suis bien décidé à la réussir, ayant une autre trajectoire en tête. Et ça passe, tout comme pour Olivier qui se félicite de son 34 dents. Yes ! On traverse la N7 , puis on redescend vers l'hippodrome de la Solle. Dans la montée qui précède l'accès à notre single favori, je me laisse légèrement décrocher volontairement. Et lorsque je vois Benoit et Xavier confiants devant, je lâche les chevaux. Le BeOne bondit, c'est un régal. Je reviens comme une balle, et me voyant dépasser Benoit avec 15 km/h de mieux, j'écrase les pédales de toutes mes forces. La roue arrière ripe d'un coup sur un cailloux, le vélo se met à l'équerre et je passe par dessus le guidon ! Une grande première, l'OTB en montée ! Je m'écrase au sol, boum ! Plus de peur que de mal, je repars sous les encouragements avec quelques douleurs un peu partout. En bas de la descente, une ornière gelée et re-boum. Là, je suis calmé pour cinq minutes... Nous arrivons à la montée vers la table du Grand Maître. Je me fais passer de tous les cotés par mes petits camarades déchaînés qui s'attaquent à la pente. Rira bien qui rira le dernier ... Mode montée impossible "on", j'observe les téméraires qui s'éparpillent dans la pente et calent un par un. Je ripe à un mètre du sommet dommage, mais je suis content quand même. On se restaure cinq minutes et nous repartons pour la partie finale. Notre super single est méconnaissable dans sa première partie, transformée en champ de mines par un engin forestier. Puis nous retrouvons les pierres, racines et le devers qui caractérise ce beau passage ludique et technique. Michel G. commence à donner des signes de fatigue pour cause d'abus de couette le dimanche depuis quelques semaines. Mais il termine courageusement et nous nous retrouvons à 12h30 sur le parking. Une très belle sortie avec un beau groupe homogène. De retour à la maison, je découvrirai quelques beaux hématomes et un gros oeuf de pigeon au dessus du genou.
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