Après la sortie terminée sous la pluie mardi, nous avions prévu de rouler à Lardy ce dimanche sur le parcours 60k des Boucles de la Juine. Franck préfère aller rouler avec Marco qui teste de nouvelles roues carbone, il n'a pas de supers souvenirs du parcours de Lardy. Nous l'avons déjà fait avec Benoit, mais à l'époque où cette rando était organisée en été. Effectivement, quelques zones peuvent être collantes, mais je suis raisonnablement optimiste, l'automne a été plutôt sec jusque là. Je remonte quand même le Toro hivernal à l'arrière et prépare les gardes-boue. Benoit est enrhumé, conséquences de la douche de mardi. De mon coté, j'ai la désagréable surprise en enfilant mes chaussures de constater qu'elles ne sont pas encore sèches. Aie ! Je retourne au garage, pose le casque et me lance à la recherche des chaussures d'hiver. Changement effectué, je retourne en vitesse à la voiture pour aller chercher Benoit. Le GPS nous fait emprunter un itinéraire improbable via la N20 qui nous met en retard, sans compter que nous jardinons un peu à l'arrivée, ne reconnaissant pas les lieux par ce chemin inhabituel. Bref, on arrive aux inscriptions avec 20 bonnes minutes de retard. Au moment de sortir les vélos de la voiture, je découvre avec horreur que j'ai laissé le casque au garage lorsque je suis retourné changer de chaussures. Flute !! ( version censurée ). Une pensée pour Franck à qui cela était déjà arrivé. En ce qui me concerne , c'est une première. Difficile de renoncer au parcours, donc je prends le risque, pas fier de moi . Inscription éclair contre 5€, la moitié de Larchant :-) . Nous rencontrons Gregory, un jeune membre de St Michel avec qui nous n'avons pas encore eu l'occasion de rouler sur une rando. Nous filons sur le parcours. Le départ est agréable, quelques beaux singles tapissés de feuilles mortes nous attendent, séquence plaisir. Le vélo file sur ce tapis multicolore. Je me sens un peu tout nu sans casque, la prudence est donc de rigueur. Mais le tracé est commun à tous les parcours, et du coup, question prudence, nous sommes servis. Le moindre caillou provoque des bouchons. On reste 2 bonnes minutes arrêtés devant une descente que j'imagine vertigineuse. En fait non, juste un petit talus pas si pentu que cela. Nous finissons par dépasser les vététistes moins aguerris non sans qu'un coup de frein de Benoit pour éviter l'un deux dans une descente ne m'ai mis en position limite : roue arrière levée de 40 cm, mais ça se termine bien, ouf. Une petite escouade d'ADP est visible sur les chemins que nous retrouverons au hasard des aléas du parcours. Nous rejoignons le ravito 1 après 20 km et on y retrouve une bande de St Michel avec Stéphane qui fonçait ... pour nous rattraper, nous pensant devant. Nous repartons ensemble. Je me fais réprimander à juste titre par une jolie blonde de Ballancourt, qui me demande si je suis donneur d'organe. Profil bas, l'absence de casque, c'est une erreur, pas une philosophie. Stéphane mène un bon train devant, nous revenons petit à petit avec Benoit. Pas mal de beaux passages encore sur ce tronçon. Le parcours est sympa. Une descente rapide où je laisse mes camarades se détacher ne voulant pas tenter le diable, nous mène jusqu'au ravito 2. C'est la séparation 45/60. Nous repartons sur le 60 avec Benoit pendant que le reste de l'équipe part sur le 45. Après quelques minutes, nous arrivons sur une piste cyclable. Benoit relance dans le virage et la roue arrière glisse sur les feuilles bientôt suivie de son amie la roue avant. La chute inévitable est impressionnante mais heureusement Benoit se relève indemne. La boucle est un peu monotone, hormis un très beau passage sur un chemin tournicotant avec sable et racines. Le terrain est mou, le vent est de plus en plus fort. Les passages à découvert sont physiques. Nous revenons au ravito 2 après 15km effectués en à peine 50 minutes. Nous repartons pour la dernière partie du parcours. Beaucoup de passages dans les champs vent pleine face. Nous progressons avec difficulté et le rhume de Benoit commence à lui peser dans les jambes. Je passe devant pour qu'il puisse récupérer dans ma roue. Nous sommes quasi scotchés par endroit avec des passages à 10km/h où nous avons l'impression d'avoir de la super glue sur les pneus Tout le monde souffre. La partie finale est très belle, avec un beau single un peu humide qui tourne dans tous les sens. Descente finale dans les cailloux, j'y vais encore avec prudence. Et nous finissons par quelques kms encore bien ventés. Arrivée au bout de 63km au compteur et 60 au GPS pour 3h45 de roulage et 900 de D+. Et un bon vin chaud nous attend, miam. Une belle rando rendue physique par les conditions mais avec un terrain encore très acceptable pour la saison, les gardes-boue étaient superflus.
2 commentaires:
BONJOUR
FELICITATION POUR CE RECIT QUI RETRACE FIDELEMENT LA RANDO QUI ETAIT GLOBALEMENT ROULANTE. MAIS VU LA DATE ET LE RISQUE D INTEMPERIE JE L AI TROUVEE TRES SYMPA CAR AVEC DE LA PLUIE CELA AURAIT PU VITE TOURNER A LA GALERE !!!
Ah je vois que la sortie sans casque fait des émules...
Le honteux 1
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