Où rouler ce dimanche. Igny me tente bien, mais quelques portions humides à Saulx me font craindre pour le passage le long de la N118. Xavier organise un parcours à Milly, mais j'ai besoin de foncier en prévision du 100km de la JR. Finalement, nous optons avec Benoit pour un remake de la "Claude Varoquier". Une rando dont il garde un excellent souvenir et avec un parcours qui alterne montagnes russes et parties roulantes, un bon entraînement en perspective. Les mails fusent en fin de soirée en provenance de St Michel. Il y a pas moins de quatre parcours possibles ! Ludovic, enfin de retour sur les chemins opte pour notre proposition, avec un départ pour lui depuis Nainville au lieu de St Fargeau pour raccourcir un peu l'itinéraire. Pour une reprise, on ne peut pas lui en vouloir, il n'a pas choisi le plus facile. Ceci dit, il a la capacité étonnante de retrouver un excellent niveau au bout de 2 ou 3 sorties seulement. Changement d'heure dans la nuit, pas glop, réveil difficile dimanche matin. Je parviens quand même à m'extirper du lit et passe chercher Benoit. Première grosse sortie avec son Canyon et première sortie en tubeless. Bref, c'est un jour historique. Il fait un froid polaire, en ouvrant la porte du garage, je suis gelé et je remonte troquer la veste d'hiver contre le blouson polaire du club que je vais très bien supporter pendant tout le parcours. Les premiers kms sont roulants, on a froid aux mains avec le petit vent glacial. Nous rejoignons bientôt la forêt des Grands Avaux, paysages magnifiques et sentiers ultra ludiques. Les deux 29" filent dans les singles avec beaucoup de fluidité, nous sommes aux anges. On récupère Ludo à Nainville et on attaque la partie physique du parcours. Les bosses bien raides s'enchaînent. Une fois réveillé, je me sens en forme, les jambes répondent au quart de tour. Dans une partie pentue, Benoit me défie "allez attaque!" . Ni une ni deux, je pousse fort sur les pédales et le vélo bondit en avant laissant (provisoirement) sur place mes camarades. Voilà qui est excellent pour le moral. Evidemment, le Benoilator ne l'entend pas de cette oreille et s'applique dans les pentes suivantes à éviter la reproduction du scénario. Ludovic souffre un peu derrière mais s'en sort très bien pour une reprise. La descente du GPS passe sans encombre, le terrain est super sec à part quelques zones humides. Nous sommes en confiance sur les vélos et Benoit apprécie de plus en plus sa nouvelle monture, découvrant la stabilité exceptionnelle du vélo et ses capacités de franchissement. Nous arrivons au bois de Videlles après la première grande boucle. Ludovic décide de couper un peu avant la partie de montagnes russes. Nous repartons avec Benoit et pour la première fois de ma carrière de vététiste, je viens à bout de la dernière partie de la première montée qui n'est donc plus impossible. Dommage qu'une petite erreur de trajectoire m'ait obligé à poser un pied à terre dans un pierrier, la prochaine fois, le passage "à zéro" est envisageable. Nous voilà partie pour une séquence de montées/descentes bien pentues. On passe à l'endroit où Olipic avait cassé sa patte de dérailleur puis je manque une bifurcation, emporté par une descente trop jouissive pour avoir envie de regarder le GPS :-) . Me voilà quitte pour quelques mètres de D+ supplémentaire et courir après l'homme en bleu qui cavale dans la montée devant. Le soleil brille, malgré le froid ça fait vraiment plaisir de voir cette belle lumière. Quel plaisir de rouler par un si beau temps, on en profite et les jambes tournent bien. Benoit vient à bout de la montée du coté du Saut du Postillon, et en tentant une autre trajectoire, je butte contre une racine qui m'expédie à terre. Pas de mal, mais le choc provoque l'arrêt du GPS et je mets 3 bonnes minutes à tout remettre en place. Benoit revient voir ce qui se passe, on en profite pour une petite pause casse-croûte. Dans la descente suivante bien vertigineuse, je me lance dans une ligne directe "à la Xavier". Il reste encore un peu de travail pour faire comme lui, et je descends prudemment à pied une grosse marche qui ne m'inspirait pas plus que cela. On repart en direction des Grands Avaux, derniers passages difficiles. Puis c'est le retour sur le plat, la forêt est superbe avec les rayons de soleil sur les feuilles mortes. On file à bonne allure, en direction des bords de l'Ecole. Je prends la tête, je me sens vraiment bien, le vélo vole sur le sentier avançant sans effort apparent. Benoit se demande si je n'ai pas changé d'idole, passant de JP Stéphan à Lance Armstrong. Et bien non, nourriture 100% bio :-) . Nous sommes de retour à la voiture après 5h de sortie et 4h15 de roulage pour 64,5 km au GPS.
dimanche 31 mars 2013
samedi 30 mars 2013
Samedi 30/03/13 : Saulx
Le nouveau Canyon 29" de Benoit |
dimanche 24 mars 2013
Dimanche 24/03/13 : Barbizon
Benoit et son légendaire Lapierre authentique |
Semaine à marquer d'une pierre noire avec une invraisemblable série de soucis personnels et professionnels. Le moral est atteint et pendant la semaine, je me verrai bien arrêter le vélo, l'avion et partir faire le tour de monde dans un canot pneumatique. Heureusement, les idées noires finissent par céder du terrain et je me décide à rouler dimanche. Bastien me fait un peu peur en proposant un parcours de 58km, je l'encourage à prévoir quelques chose de plus cool, et donc ... il me sort un truc de 6h et 64km !! Sacré Bastien, surement l'effet de son 29" qui vient d'entrer dans le garage ( maintenant bien rempli ) , sur ce coup là, je me demande si je ne devrais pas demander des royalties aux fabricants de vélo pour avoir converti un nombre croissant de mes petits camarades. Il y a aussi la JR à préparer. La météo de samedi s'annonçant correcte, le moral remonte encore d'un cran lorsque j'ai la certitude que je vais pouvoir sortir mon bel avion jaune du hangar. Du coup, je réfléchis à un parcours "raisonnable", avec du D+ mais aussi du ludique plus roulant pour une reprise en douceur. Je prépare donc un circuit de 56km et 1000m de D+ à Barbizon. Mais avec un temps de parcours de l'ordre de 4h qui est plus compatible avec mon emploi du temps de dimanche. Marco, Christophe, Patrick et Benoit répondent à l'appel. Rendez-vous prévu à Barbizon à 8h15. Dimanche matin, je pars en retard, je n'avais pas trop eu le temps de m'occuper du vélo samedi et je découvre qu'il y a un peu de mécanique à faire en le descendant du pied d'atelier. Me voilà chez Benoit et là , je tombe en arrêt devant ... un superbe Canyon 29" tout neuf dans le garage ! Waouh, ça c'est un évènement marquant !! Le vélo sort du carton, donc le Lapierre authentique sera encore de sortie aujourd'hui, le temps de finir les réglages et d'acheter les quelques accessoires indispensables comme un maillon rapide et des chambres de secours. Le temps de discuter on part en retard. Patrick nous appelle, il ne se sent pas bien et fait demi-tour vers la maison. On arrive à 8h25 sur place, Bastien et Alain nous disent que Marco et Christophe sont déjà partis, zut, je n'avais pas leur téléphone pour les prévenir. Nous sortons les vélos et c'est parti pour notre sortie du jour. Le terrain est plus humide que je ne pensais, il a du pleuvoir cette nuit. Malgré tout, la première montée impossible en haut d'Apremont passe sur le vélo, ça commence bien. On redescend vers le rocher Cuvier-Chatillon où je parviens à garder la roue de Benoit dans la montée. Le ski dans les bosses a bien développé la puissance, il reste à travailler le rythme. On enchaîne une boucle "JR" dans les Longues Vallées en jouant au yoyo sur les pentes et en se payant deux montées impossibles à la suite. Ca passe toujours sur le vélo, yes ! Le single en devers en super glissant, il faut regarder où on met les roues. Maintenant l'objectif, c'est la montée des Vestiges dans le sens le plus dur. Ayant observé deux vététistes réussir l'ascension récemment, je change de technique en montant en force sur un développement plus grand pour passer les obstacles sur l'élan. Et ça marche ! Me voilà en haut, avec les pulsations au taquet mais la banane jusqu'aux oreilles. Petite pause ravito. On repart pour tenter Remiremont en montée, ça passe presque mais la dernière racine est de trop. Puis nous redescendons pour rattraper le magic single qu'on avale à grande vitesse. Je peine sur le 36 avec Benoit qui appuie comme un malade sur le 42. On revient vers la Grotte aux Cristaux pour ensuite tenter une variante qui nous fait prendre une descente caillouteuse pour longer l'hippodrome de la Solle du coté opposé à l'habitude. Petite pause et on prend la montée impossible de Xavier. Celle-là, je crains qu'elle ne reste longtemps impossible, trop de rochers au milieu. Descente par le single sur Fontainebleau, séquence plaisir ! Puis on remonte par le single de l'autre côté, bien sympa aussi. Le passage "sangliers" cher à Bastien fait grogner Benoit secoué comme un prunier sur son Lapierre suspendu par une cale en bois :-) . Un petit tour dans les Gorges de Franchard et c'est le retour vers Apremont. Dans une ligne droite où notre Benoilator tente de franchir le mur du son, je dois m'arrêter quelques secondes pris d'un point de côté terrible ! Ca passe, et nous voilà repartis pour finir par l'itinéraire Pedalator dont j'adore le coté ludique. Le GPS indique finalement 59km pour 3h58 de roulage et 940m de D+. Super sortie et je suis bien content de voir que les jambes sont toujours là, l'objectif JR reste accessible en ajoutant quelques bons entraînements supplémentaires d'ici là.
dimanche 17 mars 2013
Dimanche 17/03/13 : Barbizon
Retour du ski tardif samedi soir. J'ai envie d'une bonne nuit pour récupérer, donc je prévois une sortie solo avec lever à 8h pendant que les mails fusent de tous les côtés avec des propositions de parcours parmi la petite bande des furieux du VTT. Je me réveille plutôt en bonne forme après une bonne nuit. Le temps de m'équiper, j'ouvre la porte du garage et découvre un temps bien humide mais pas de pluie. Direction Barbizon, j'ai prévu une variante du parcours qui a couté une blessure à l'épaule à Benoit en Juillet dernier. Les parkings sont pleins quand j'arrive sur place vers 9h30. Départ par Apremont avec pour objectif de venir enfin à bout de la montée impossible locale. Après 3 essais en changeant les trajectoires, je parviens enfin à franchir la marche rocheuse au milieu qui me bloquait à chaque fois :-) . Me voilà content ! Je continue pour revenir vers le Rocher Cuvier Chatillon. Un groupe de vététistes fait la course dans la montée de la bosse. Je sème un froid en dépassant tranquillement toute la bande, ça aussi, j'aime bien, voilà une sortie placée sous de bons auspices. Je descend vers les Longues Vallées, histoire de monter la difficulté locale, qui passe sans souci. Me voilà sur le single en devers avec des racines bien mouillées, méfiance mais tout passe sur le vélo, y compris le passage le long des gros rochers que je franchis pour la première fois sans poser le pied. Merci à mon fils qui ayant manifesté un intérêt immodéré pour les pistes ultra raides équipées de bosses de plus de 2m pendant le séjour au ski a obligé son père à réviser le placement du regard pour arriver à suivre. Et ça marche très bien aussi pour le VTT ! Du coup, le sourire est bien présent pour la suite. Je viens aussi à bout de la petite montée raide avant la descente ADP que je dévale sous l'oeil goguenard de trois randonneurs pédestres pariant sur ma chute. Raté pour eux :-) . Montée aux Vestiges et ensuite je me régale sur le magic single. Les forestiers ont déboisé fortement la zone, le paysage est méconnaissable par endroits. Je termine par le passage technique dans les rochers avant de revenir sur le parcours de Patrick à l'envers tout en passant à l'endroit où s'entraîne immuablement le karateka du dimanche depuis des années. Je passe dans la zone où l'arbre jeta Benoit à terre, mais plus rien au sol désormais. Retour via l'hippodrome de la Solle puis la Grotte aux Cristaux et ses jolis singles avant de filer vers le parking de la N7 puis Barbizon. Au final, 38km en 2h33 de roulage et 600m de D+ .
dimanche 3 mars 2013
Dimanche 03/03/13 : Barbizon
C'est la première semaine de vacances en région parisienne. Benoit et Bastien sont partis dévaler les pentes enneigées. Olipic accompagné par une belle troupe du SLC opte pour une sortie organisée par Stéphane en forêt de Melun. De mon coté, j'ai envie de continuer la préparation de la JR avec un parcours plus physique, je trace donc une boucle de 50km et 1000m de D+ à Fontainebleau. Patrick et une délégation d'AOOC sont partants. On se retrouve à 8h15 sur le parking. Il y a le 2ème Patrick, qui tient le magasin Bouticycle de Sainte Geneviève et Marco qui attend Bruno, lequel a eu une panne de réveil. Christophe malade a préféré rebrousser chemin, espérons qu'il rétablira vite. Finalement, Marco nous conseille de partir, l'ami Bruno n'arrivera pas avant 20 minutes et nous ne voulons pas rentrer trop tard. Je constate que ma fourche s'est dégonflée, heureusement Patrick a une pompe haute pression. Je ne me souviens plus des réglages et gonfle au feeling à 100 psi après essai. Par chance je viens de trouver la pression idéale, le vélo va se montrer super efficace dans les descentes qui tabassent aujourd'hui, chic , réglage parfait trouvé ! Nous voilà donc partis à trois. Je monte la bosse d'échauffement en tête, profitant de l'absence du Benoilator et de Bastien. Je discute XX1 avec Patrick profitant de ses compétences professionnelles. Il compte en monter un sur son beau Merlin et me confirme qu'il faut bien changer le corps de cassette qui est spécifique. Ce qui suppose que le fabricant des roues dispose de la pièce, il semble que beaucoup aient déjà fait le nécessaire. On constate soudain la disparition de l'autre Patrick ! Suite à un saut de chaîne il nous a perdu de vue et ensuite pris la mauvaise trace. On fait demi-tour et on le récupère. Direction la montée impossible des Longues Vallées. Bilan : 29" :1 , 26" : 0 . Nous rejoignons ensuite la zone de la Grotte aux Cristaux pour une boucle en 8 pas évident à suivre au GPS, les traces se frôlent d'un peu trop près. On se tape quelques belles grimpettes dont une franchement impossible à vélo et quelques hésitations aux intersections nécessitant une lecture attentive du GPS. On trouve malgré tout le bon parcours et après une incursion sur le magic single, nous prenons la direction de Fontainebleau via le Rocher Cassepot. Le soleil brille maintenant de tous ses feux, c'est un vrai plaisir de rouler par ce temps sur un sol bien sec. Je me sens vraiment bien aujourd'hui, les bosses passent sur la plaque en danseuse ce qui me permet d'étirer à chaque fois notre petit groupe. La montée des Gorges du Houx est bien ravinée avec la météo pluvieuse de cet hiver. Je bute sur une racine au sommet et finit le nez dans le bruyère, immortalisé par la caméra. Mes compères n'auront heureusement pas plus de succès sauvant donc le drapeau de St Michel. Avec nos hésitations et quelques arrêts pour régler de petits soucis techniques, l'heure a tourné. Les Patrick ne veulent pas rentrer trop tard et moi non plus, la météo m'incitant à aller faire une petite balade en J3 l'après-midi. On décide de shunter la boucle de la Vallée Close pour rentrer directement mais en gardant la boucle de Pedalator à la fin. On arrive aux voitures à 12h20 après 43km et 3h de roulage pour 750m de D+. Une belle sortie avec un temps magnifique !
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