dimanche 31 mars 2013

Dimanche 31/03/13 : remake "Claude Varoquier"

Où rouler ce dimanche. Igny me tente bien, mais quelques portions humides à Saulx me font craindre pour le passage le long de la N118. Xavier organise un parcours à Milly, mais j'ai besoin de foncier en prévision du 100km de la JR. Finalement, nous optons avec Benoit pour un remake de la "Claude Varoquier". Une rando dont il garde un excellent souvenir et avec un parcours qui alterne montagnes russes et parties roulantes, un bon entraînement en perspective. Les mails fusent en fin de soirée en provenance de St Michel. Il y a pas moins de quatre parcours possibles ! Ludovic, enfin de retour sur les chemins opte pour notre proposition, avec un départ pour lui depuis Nainville au lieu de St Fargeau pour raccourcir un peu l'itinéraire. Pour une reprise, on ne peut pas lui en vouloir, il n'a pas choisi le plus facile. Ceci dit, il a la capacité étonnante de retrouver un excellent niveau au bout de 2 ou 3 sorties seulement. Changement d'heure dans la nuit, pas glop, réveil difficile dimanche matin. Je parviens quand même à m'extirper du lit et passe chercher Benoit. Première grosse sortie avec son Canyon et première sortie en tubeless. Bref, c'est un jour historique. Il fait un froid polaire, en ouvrant la porte du garage, je suis gelé et je remonte troquer la veste d'hiver contre le blouson polaire du club que je vais très bien supporter pendant tout le parcours. Les premiers kms sont roulants, on a froid aux mains avec le petit vent glacial. Nous rejoignons bientôt la forêt des Grands Avaux, paysages magnifiques et sentiers ultra ludiques. Les deux 29" filent dans les singles avec beaucoup de fluidité, nous sommes aux anges. On récupère Ludo à Nainville et on attaque la partie physique du parcours. Les bosses bien raides s'enchaînent. Une fois réveillé, je me sens en forme, les jambes répondent au quart de tour. Dans une partie pentue, Benoit me défie "allez attaque!" . Ni une ni deux, je pousse fort sur les pédales et le vélo bondit en avant laissant (provisoirement) sur place mes camarades. Voilà qui est excellent pour le moral. Evidemment, le Benoilator ne l'entend pas de cette oreille et s'applique dans les pentes suivantes à éviter la reproduction du scénario. Ludovic souffre un peu derrière mais s'en sort très bien pour une reprise. La descente du GPS passe sans encombre, le terrain est super sec à part quelques zones humides. Nous sommes en confiance sur les vélos et Benoit apprécie de plus en plus sa nouvelle monture, découvrant la stabilité exceptionnelle du vélo et ses capacités de franchissement. Nous arrivons au bois de Videlles après la première grande boucle. Ludovic décide de couper un peu avant la partie de montagnes russes. Nous repartons avec Benoit et pour la première fois de ma carrière de vététiste, je viens à bout de la dernière partie de la première montée qui n'est donc plus impossible. Dommage qu'une petite erreur de trajectoire m'ait obligé à poser un pied à terre dans un pierrier, la prochaine fois, le passage "à zéro" est envisageable. Nous voilà partie pour une séquence de montées/descentes bien pentues. On passe à l'endroit où Olipic avait cassé sa patte de dérailleur puis je manque une bifurcation, emporté par une descente trop jouissive pour avoir envie de regarder le GPS :-) . Me voilà quitte pour quelques mètres de D+ supplémentaire et courir après l'homme en bleu qui cavale dans la montée devant. Le soleil brille, malgré le froid ça fait vraiment plaisir de voir cette belle lumière. Quel plaisir de rouler par un si beau temps, on en profite et les jambes tournent bien. Benoit vient à bout de la montée du coté du Saut du Postillon, et en tentant une autre trajectoire, je butte contre une racine qui m'expédie à terre. Pas de mal, mais le choc provoque l'arrêt du GPS et je mets 3 bonnes minutes à tout remettre en place. Benoit revient voir ce qui se passe, on en profite pour une petite pause casse-croûte. Dans la descente suivante bien vertigineuse, je me lance dans une ligne directe "à la Xavier". Il reste encore un peu de travail pour faire comme lui, et je descends prudemment à pied une grosse marche qui ne m'inspirait pas plus que cela. On repart en direction des Grands Avaux, derniers passages difficiles. Puis c'est le retour sur le plat, la forêt est superbe avec les rayons de soleil sur les feuilles mortes. On file à bonne allure, en direction des bords de l'Ecole. Je prends la tête, je me sens vraiment bien, le vélo vole sur le sentier avançant sans effort apparent. Benoit se demande si je n'ai pas changé d'idole, passant de JP Stéphan à Lance Armstrong. Et bien non, nourriture 100% bio :-) . Nous sommes de retour à la voiture après 5h de sortie et 4h15 de roulage pour 64,5 km au GPS.

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