Dernière sortie avant Larchant. Une étude attentive de la météo aviation montre que la pluie risque d'arriver en fin de matinée. Je trace donc un parcours pas trop long afin de rentrer aux voitures à une heure décente et au sec. Peu de volontaires aujourd'hui. Bastien et Xav optent pour une sortie chamois, pendant que les forfaits se multiplient et que Patrick teste le côté obscur de la Force en compagnie des troupes de Dark Franckor. Son objectif de battre le Maître Benoilator en haut des bosses le pousse à toutes les extrémités :-) . Nous apercevons la famille Pedalator à l'entrée de la forêt à notre arrivée et nous nous retrouvons sur le parking avec Olivier que la dernière partie de mon tracé, riche en montées féroces, n'a pas découragé bien au contraire. Départ en direction de l'ouest ce matin, direction la zone du monument Millet-Rousseau. Malgré deux tentatives, je n'arrive pas à passer le tas de cailloux dans la première ascension, ça semble pourtant faisable mais les jambes froides n'aident pas à franchir les obstacles. J'aime bien le passage dans les platières au sommet, du technico ludique qui passe sur le vélo en regardant bien où on met les roues. Nous filons ensuite en direction de Franchard. Le rythme est bon, le groupe homogène. Notre Olipic retrouve la forme et le coup de pédale se fait bien plus incisif que ces dernières semaines. Aujourd'hui, nous serons épargnés par les soucis mécaniques et la sortie va se faire avec un minimum d'arrêts. J'ai un peu abusé de la brioche au petit dej' et il me faudra du temps avant d'avoir faim, j'ai l'estomac un peu lourd ! On prend la route du Sommet dans le Long Boyau, avec la petite descente technique que je prends plaisir à passer de manière bien fluide ce matin. Pas de doute, les cours de chamoiserie ont portés leurs fruits. Le passage qui suit sur des singles entourés de fougères est un de mes préférés d'autant que nous avons la chance d'avoir un beau rayon de soleil, une denrée rare depuis quelques semaines. On remonte sur le Mont Fessas pour prendre le sentier en descente. La fin est un vrai toboggan qui dévale pleine balle, sensations très agréables, nous avons tous le sourire, et encore plus Benoit qui se régale d'avance de la remontée le long de la N7. Nous enchaînons ensuite avec une variante du côte de la Mare aux Liqueurs. Belle descente technique avec une épingle au démarrage puis une dalle au milieu que je passe sans coup férir, le terrain est relativement sec et cela me met en confiance, je prends une belle avance qui me permet de prendre mes petits camarades en photo à l'arrivée.
Nous rejoignons le magic single via Cassepot où je tente une attaque rapidement neutralisée par le Benoilator qui l'avait sentie venir. J'ai tracé quelques coupes dans de grandes allées pour rejoindre la Butte aux Vestiges, mauvaise idée, le terrain est désagréable, labourée par des hordes entières de sangliers, un vrai champ de mines sans compter le passage où il faut grimper à une échelle pour passer une clôture. Nous voici sur l'endroit où on s'acharne depuis 3 semaines. Passera-t-on enfin aujourd'hui ? Je commence la montée doucement pour garder des forces. La première partie est de plus en plus boueuse et ravinée et je m'arrache d'extrême justesse pour passer, mais c'est bon. Voilà l'instant fatidique, la fameuse racine. Les jambes brûlent, j'ai laissé une cartouche dans la partie précédente. Je tente de récupérer sur quelques mètres puis donne tout ce qui reste dans le moteur. Racine passée, le vélo est quasi à l'arrêt et j'embarque dangereusement à droite. Allez !!!! Je me concentre sur mon équilibre, redresse et repart. Je hurle un YES victorieux ! Passé !!! Benoit tentera 2 passages et finira par trouver une nouvelle trajectoire sur la gauche. Olivier se résigne après plusieurs essais, ses roues de 26" limitent son adhérence. Nous aurons moins de chance à Remiremont, malgré un bel acharnement, rien à faire, encore trop humide. C'est parti pour un belle brochette de montées bien raides dans la zone des Longues Vallées, avec la fameuse montée impossible au milieu. Nous passons tout sur le vélo, Olivier n'est pas en reste et ne lâche rien, même si le haut de la montée impossible lui résistera, toujours l'adhérence qui trouve ses limites. Il faut dire qu'on a eu chaud aussi avec Benoit, c'est bien mou et il fallait bien doser l'effort sur les pédales. Nous terminons par une ultime remontée sur le Route Tournante et une jolie descente sur le GR avant de rejoindre les voitures après le traditionnel sprint final sur la Route des Artistes. 45km, 940m de D+, 3h27 de roulage. Olivier est fin prêt pour Larchant, la persévérance a payé une fois de plus !
dimanche 26 janvier 2014
dimanche 19 janvier 2014
Dimanche 19/01/14 : La piste des cent dalles
Toujours pas d'amélioration significative de la météo. Si ça continue, on va souffrir sur le parcours de l'Hivernale. En attendant, nous avons la chance d'avoir Bleau à notre disposition. Bastien nous propose bien une sortie à Larchant mais l'humidité générale nous en dissuade. Pour compenser, je trace un parcours à même de satisfaire tout le monde : des dalles à franchir, des rochers à grimper, des petits singles techniques, quelques passages plus roulants, du sable , 100m de route, et plein de grosses montées suivies de jolies descentes. Le tout sur plus de 50km, bref de quoi faire chauffer les guiboles. Bastien, Benoit, Ludovic, Michel, Olivier, Patrick S. et Patrick G. avec un superbe Bergamont carbone 29" monté en XX1 tout juste finalisé pour ce dernier. Belle machine ! Le temps est encore tout gris et humide, on aimerait vraiment voir le soleil, il nous manque. Bastien nous a donné rendez-vous sur le parking de la N7 car il a monté un plan d'enfer avec une seconde sortie en compagnie d'Alain l'après-midi. Infatigable ! Mais nous ne le trouvons pas au rendez-vous . Appel téléphonique sans succès. Mystère, nous décidons de continuer, le parcours promet d'être long. Départ par les petits sentiers de Cuvier Chatillon, petit moment d'inattention, je butte sur une petite racine, mais je déclipse trop tard et tombe dans le fossé. Pas de bobo, mais en remontant sur le vélo, je réalise que le dérailleur est complètement déréglé. Ah non ! Ca ne vas pas recommencer ? En fait, c'est la gaine qui est sortie de sa butée à l'endroit où elle rentre dans le cadre, ce qui génère une tension excessive. Elle s'est abîmée, il faut sortir les outils pour tout remettre en ordre. Michel est tombé aussi, avec un pshiit étrange auquel on ne prête pas attention sur le moment. Bastien qui était en retard en profite pour nous rejoindre. Nous filons vers la fameuse dalle en haut de Cuvier que Patrick veut absolument passer aujourd'hui . Petit passage ludique qui passe sur le vélo pour la rejoindre, hormis les 10 derniers mètres. Bastien passe, Patrick s'élance et chute en bas, le rocher sur la trajectoire complique les choses. Il remonte, difficilement sur le rocher glissant sous l'oeil de la caméra. Je tente à mon tour, ça passe, le problème c'est bien de tourner avant le rocher sinon la dalle passe en fait sans trop de soucis. Elle est néanmoins très impressionnante vue d'en bas ! Patrick retente et passe aussi. Objectif atteint ! Mais son pneu est dégonflé, séance pompage shadock. On enchaîne sur une grosse marche. C'est à ce moment que Michel réalise que son amortisseur est dégonflé. Et comble de malchance il a oublié sa pompe haute pression qui ne le quitte jamais. Arrivés sur le chemin en bas, on regarde de plus près. Et là, horreur ! La valve de l'amortisseur s'est arrachée. Incroyable malchance car elle est très bien protégée à l'intérieur du cadre. Surement une branche qui a tapé pile dessus. Michel doit se résoudre à rentrer à la voiture, on est désolés pour lui. Petite consolation, avec Patrick G., il a son vélociste avec nous, rendez-vous est donc pris au magasin de Ste Geneviève dès lundi. On en profite pour regonfler une nouvelle fois le pneu de Patrick. 4 km en 50 minutes, on n'est pas arrivés à ce rythme là. Direction l'hippodrome de la Solle avec quelques montées descentes pour y arriver, avant de redescendre sur Fontainebleau par le single le long de la N7. Les vélos filent, la moyenne remonte, mais pas longtemps, on prend le single technique découvert il y a 15 jours qui mène sur la montée infernale qui disperse le peloton. Maintenant, direction le sud de Bleau, en traversant le Long Boyau, puis le Rocher de la Salamandre et le Mont Montrillon avec de rejoindre Bouligny. Avant de rejoindre le Rocher d'Avon, on fait la montée du Mont Chauvet dans l'axe du château de Fontainebleau, une découverte pour Bastien. Redoutable montée. On découvre une belle descente avec une marche en racine au départ. Ca passe aussi, j'aurai réussi toutes les difficultés techniques aujourd'hui, me voilà content. Petit réglage à prévoir de la fourche qui plonge un peu trop à mon gout. Le passage dans le Rocher d'Avon est toujours aussi génial, on fait découvrir à Bastien le passage secret entre les rochers, il faut bien viser, il y a juste la place pour le guidon. Patrick après ses soucis de pneus, commence à avoir des problèmes de dérailleur. Il grogne un peu. C'est vraiment la scoumoune coté mécanique aujourd'hui. Ludovic qui a une contrainte horaire, nous laisse pour rentrer pendant que Bastien, Benoit et Patrick G. font le sprint dans la Butte Montceau. J'ai du mal à suivre, les jambes vont bien mais je manque de souffle, l'humidité ne me réussit pas. Olivier commence à donner quelques signes de fatigue. Bastien qui a rendez-vous avec Alain à la Croix d'Augas nous quitte aussi pendant que nous inaugurons une variante qui nous amène au pied du magic single en contournant Denecourt. Belle partie de manivelles à la suite, Benoit accélère suivi par Patrick dont le dérailleur se fait provisoirement oublier, je reste en retrait, me réservant pour la montée des Vestiges. On butte tous sur la première partie, pourtant la plus facile, mais la pente est de plus en plus ravinée, les trajectoires connues ne passent plus. Je repars quand même avec la satisfaction de passer la marche finale, avec une nouvelle méthode : je passe la roue avant, arrête le vélo, transfère le poids et tire l'arrière, ça marche, youpi ! Moins de chance avec Remiremont, pas moyen de passer la dernière racine, mais ça viendra. On perd Olivier qui est bien fatigué en cette fin de parcours, pendant que les soucis de Patrick avec son dérailleurs prennent une tournure incroyable. Désormais la chaîne passe derrière le galet inférieur. Ca parait impossible, surtout qu'aucun problème évident n'est visible. Patrick enrage. On décide de couper la fin du parcours après avoir retrouvé Olivier. On prend quand même le single en devers, plus sec en cette fin de matinée, mais toujours technique. A la sortie, après avoir regroupé la troupe, Benoit me lance "allez roule!" . Le souffle est revenu avec l'humidité en baisse. Je ne me fais pas prier ! On déboule à pleine vitesse avec Patrick G. qui n'est pas en reste. Benoit passe en me lançant " allez accélères !" . Ce que je fais, on file à plus de 30 km/h. Je connais bien le coin, je sais qu'il y a une montée de 150m un peu plus loin . Le Benoilator va-t-il placer une mortelle accélération dont il a le secret ? Je bloque fourche et amorto, prêt à bondir dans la roue, mais pas d'attaque. Je tente ma chance et déboîte mais voilà Patrick qui en remet une couche avant que Benoit repasse. Ca roule fort dans le groupe de trois. On enquille la descente à bonne vitesse, l'arrière chasse dans deux virages, nous voilà sous le tunnel de la N7, reste l'allée des Artistes pour finir. Je me lance, sans tout donner pour appâter les poursuivants. Benoit passe, mais j'en remet encore, Benoilator dépassé ! Mais c'est sans compter sur le Bergamont et son propriétaire qui passent à leur tour. Je visse à mort pour rester dans la roue et nous voilà au parking. Waouh, ça décrasse :-) . Malgré le parcours raccourci, le GPS indique 53,9 km et 960m de D+ pour 4h17 de roulage. Avec les 4 grosses bosses zappées, on aurait dépassé les 1200m de D+ . A refaire, en entier !
dimanche 12 janvier 2014
Dimanche 12/01/14 : les Rochers de la Brume
Direction la Faisanderie par le single qui serpente en direction du sud. On emprunte quelques centaines de mètres de route, je voulais contourner une zone peu praticable mais j'y suis allé un peu fort, il faudra modifier la trace à cet endroit. Nous remontons ensuite vers les Gorges du Houx par le même chemin que la semaine dernière avec la montée super raide qui fait quelques dégâts, ça passe pour moi, le Cube est maintenant bien réglé et se montre redoutablement efficace aussi bien en montée que dans les passages techniques. J'ai finalement monté la Reba de l'arme fatale N°1 et sa légèreté permet de lever plus facilement l'avant, appréciable pour les franchissements. Nous filons sur le single du sommet pour attaquer les Gorges du Houx. Olivier me précède et nous passons "à zéro", jusqu'au passage final. Olivier tente mais bloque sur les derniers mètres. Ca passe sans encombre pour moi, tout est une question de développement. Seb échoue malgré plusieurs tentatives, pendant que Benoit passe au second essai. Le drapeau de Saint-Michel est toujours là :-) . Direction le Rocher de la Reine, avec un peu de roulant où Benoit appuie sans compter sur les pédales, étirant le peloton qui s'accroche courageusement. J'ai tenté un autre passage pour monter sur le Rocher et l'essai est concluant : nous passons sans poser le pied, trace validée ! Et nous voilà sur le fameux single de rêve. Le terrain est beaucoup plus humide que je que j'imaginais, limite marécageux à certains endroits. Mais les rochers sont secs. Et nous arrivons sur la dalle du jour. Olivier s'élance en tentant de passer sur la droite, pas évident car il faut tourner. Je repère un passage au centre, il faudra tenir la trajectoire car avec le poids sur l'avant, les petits creux à gauche seront infranchissables, et à droite, il y a un trou. Donc c'est simple : on comprime la fourche, on lève la roue puis on se jette en avant pour monter l'arrière. Tentative N°1, je passe trop à gauche et bloque dans un trou. Tentative N°2 réussie , mais la caméra ne tournait pas ! Nouvel essai, cette fois je tombe dans le trou à droite, avant d'enchaîner deux passages réussis youpi ! yes ! waouh ! Petite pause ravito, nous repartons avec encore un beau passage de rocher quelques centaines de mètres plus loin puis c'est la descente, direction les Trois Pignons. Petite séquence roulage où Benoit en remet une couche, puis on monte, pardon, on escalade, le Laris qui Parle pour le super sentier du sommet. La vue est complètement bouchée aujourd'hui mais le plaisir bien présent sur ce passage ultra ludique et technique. Belle descente dans la Canche aux Merciers puis nous prenons le chemin du retour via Arbonne, sur un bon tempo. La remontée vers le Rocher des Sablons va faire des dégâts. Je passe Seb et Olivier dans les premiers hectomètres sablonneux et revient petit à petit sur le Benoilator, petite descente puis c'est la longue montée roulante. Je remonte encore, mais dans le virage raide à droite, accélération de ma cible qui me fait mal aux jambes et aux poumons, rien à faire, je finis sagement. Olivier qui n'a pas beaucoup roulé ces dernières semaines commence à donner des signes de fatigue. Pause ravito et nous prenons la direction de Franchard puis d'Apremont. Il y a une belle suite de bosses qui finit d'achever Olivier. Nous l'attendons, et on termine par une variante du retour Pedalator. Benoit et Olivier filent aux voitures pendant que j'emmène Seb pour la dernière montée impossible, les jambes vont très bien en cette fin de sortie et je passe la difficulté puis le rocher qui m'avait jeté à terre la semaine dernière et nous retrouvons nos camarades sur le parking. Encore une belle sortie de 51,7 km, 870m de D+ et 3h55 de roulage. Il manquait jusque quelques rayons de soleil :-) .
dimanche 5 janvier 2014
Dimanche 05/01/14 : les dix bosses impossibles de Bleau
Seb m'avait commandé un parcours physique pour préparer l'échéance de Larchant qui approche à grand pas. J'ai donc tracé un itinéraire empruntant une bonne partie des montées impossibles que je connais dans la partie nord de la forêt, une bonne dizaine au total reliées par une trace ludique en grande majorité sur des singles. Patrick ayant réclamé "une dalle" pour assouvir sa nouvelle passion, Bastien a mis sa petite touche pour ajouter un passage ... mémorable. Au cours de la semaine, c'est la débandade générale : Seb déclare forfait abattu pour une gastro subite, Bruno garde les enfants, Franck, Marco, Eric et Christophe sont frappés par le virus de la route, rechute traditionnelle du mois de janvier. Xavier et Gio ont prévu du jardinage en mode chamois Nous avons aussi quelques skieurs et enfin ceux qui ont des invités. Bref, c'est finalement un groupe restreint qui se présent à Barbizon le dimanche matin à 8h15 : Bastien, Patrick, alors que je suis accompagné du Benoilator prêt à en découdre pour 2014. Mauvaise surprise, malgré des prévisions météo optimistes, il pleut à notre arrivée. Ca nous mine un peu le moral, mais tous les sites météos sont unamines, y compris la météo aviation : il doit faire beau ce matin ! On y croit dur comme fer, en saluant au passage Xav et Gio qui arrivent en même temps. Le terrain est bien mouillé, ça risque de glisser pas mal. Nous partons en direction de Cuvier Chatillon, pour un remake de ma reco de mercredi, la branche en moins. Je montre à Bastien le chemin que j'ai trouvé dans le dédale de sentiers du départ pour pouvoir passer sans poser le pied. Bien ludique cette mise en train. Ensuite, nous avons la traditionnelle bosse d"échauffement. C'est la 4ème sortie de la semaine pour moi, je n'ai plus l'habitude, les jambes sont un peu faiblardes et Bastien me fait souffrir dans la monté en rythme. On emprunte une nouvelle variante ,avec une petite erreur qui nous fait pousser les vélos pendant quelques mètres avant de rejoindre une belle montée caillouteuse qui passe plus facilement qu'on ne le pensait. Nous filons rejoindre la zone des Longues Vallées pour un enchaînement de 3 montées/descentes bien féroces, 3/3 réussies, ça commence bien et ça fait mal aux jambes. La suivante est un gros challenge, la fameuse montée des Vestiges dans le sens le plus dur. Malgré plusieurs tentatives, aucun de nous ne parviendra à franchir la racine finale aujourd'hui, le terrain glisse trop. Pour couronner le tout, mon dérailleur n'est pas complètement remis de ses aventures de la semaine et les vitesses sautent sur le pignon de 32. En jouant sur la tension du câble je parviens quand même à trouve un réglage correct qui me laissera tranquille pour la suite. Voici le fameux passage Remiremont, même punition. Malgré plusieurs tentatives, presques réussies, on butera tous sur la dernière racine non sans avoir essayé plusieurs trajectoires. Nouvelle séquence de deux bosses bien tendues que tout le monde parvient à passer, mais on est content d'arriver en haut :-) . Petite pause dans le D+ avec la Grotte aux Cristaux, on tente la montée du sentier qu'on prend habituellement en descente, et je mets la pression sur Bastien en passant la marche via une trajectoire longuement méditée, JP 1 - Bastien 0. Nous traversons le massif sur mon single favori, avant de prendre la variante Bastien pour la "dalle". Wouah, pas du tout évidente la dalle en question, mouillée et réception dans les racines glissantes. On déclare forfait alors que Bastien nous épate en passant facile. JP 1 - Bastien 1 . Il repasse une 2ème fois, on s'incline . C'est alors qu'un groupe déboule mené par un gars sur un bel Ellsworth noir. Alors là, les amis, c'est un grand moment de solitude. Il survole la dalle comme s'il s'agissait d'un vulgaire cailloux puis grimpe dans la foulée sur un rocher d'un mètre de haut avec une facilité déconcertante avant de descendre de l'autre coté comme si c'était un sentier tout plat. Misère, on est ridiculisés mais admiratifs. Ellsworth 1 - groupe KHS91 0 . Le gars est par ailleurs super sympa et entreprend de nous donner un cours d'escalade de rochers ! Pomper sur la fourche et tirer fort en accompagnant le mouvement. Facile à dire et facile à faire ... pour lui : il monte sans donner un coup de pédale, incroyable. Bastien tente, sans succès , j'en fait de même mais je n'ose même pas me lancer sur le rocher, trop gros, je bloque dans la tête. Mais maintenant qu'on a vu que c'était possible, il faudra revenir sur le sec. Nous redescendons tant bien que mal, la zone étant pour le moins technique, avant de rejoindre un bout de magic single puis le sentier qui monte à Dénécourt, tout passe sur le vélo dans cette zone technico-ludique. Ensuite, c'est la redescente pour remonter vers la zone de la Crois d'Augas mais avec une boucle qui nous fait descendre jusqu'à Fontainebleau pour remonter par le sentier des Martyrs, très justement nommé. Ca monte, ça monte, et longtemps ! La récompense, c'est les bosses de Xav, j'adore ce coin. Puis nous repartons vers le Mont Ussy, descente technique qui passe bien mieux sur le Cube que sur le Gaea, suspension arrière oblige, et une variante pour remonter, on ne prend pas le "faux plat de Franck" mais plus à gauche avec un beau raidar suivie d'une seconde montée qui attaque les gambettes. Notre Benoilator pourtant peu entraîné en ce moment, ne semble absolument pas souffrir et lutte cote à cote avec Bastien. Enervant ça ! Mes gambettes sont toujours moyennes mais le point rassurant, c'est que ça va plutôt mieux qu'au début, le fond est là. On traverse la N7 après la descente droit dans la pente, pour aller chercher le single du sommet des Gorges du Houx via une variante par une montée ultra raide que je n'ai pas réussi à passer la dernière fois. On perd Patrick qui prend le chemin habituel puis file vers la voiture car il avait une contrainte horaire. Je suis tout content de venir à bout du mur, Bastien perd l'avant, son Trance est un peu haut avec la fourche de 140. Séquence plaisir sur le beau sentier qui serpente en haut avant de rejoindre la mythique montée des Gorges du Houx. Benoit passe facile, Bastien s'arrache et moi .. je cale . Aie aie aie ! Heureusement, Franck n'est pas là . 2ème essai, encore raté. Je persévère, en mettant plus gros derrière et enfin, je peux replanter le drapeau de Saint-Michel, ouf ! Evidemment, mes petits camarades me font remarquer ce moment de doute :-) . On entame une belle boucle, version Patrick retravaillée avec quelques passages bien sympa sur des petits singles dans cette belle zone du Long Boyau et du Mont Aigu. Le terrain est parfaitement sec ici, c'est étonnant mais bien agréable. Bastien se trouve une belle dalle, il y en a pour tout le monde. Ensuite, nouvel enchaînement de bosses dont la redoutable montée des pavés romains. Nous sommes maintenant sur le retour, mais les difficultés ne sont pas finies , avec la variante Pedalator, où Benoit se couche dans le virage. Je parviens à passer, pendant que Bastien se lance dans plusieurs tentatives, toujours gêné par les cabrages. A force de persévérance, ça passe !
Mais ce n'est pas fini : j'ai ajouté une nouvelle montée impossible découverte à 100 m du parking. Je donne tout ce qui me reste et je grimpe sur le vélo . Eh eh :-) . Bastien et Benoit mettent pied à terre dans la zone la plus pentue où l'adhérence est très dure à garder. Passage au milieu des rochers ensuite, je glisse sur un petit rocher mouillé et m'étale, jambière transpercée, décidément je fais marcher le commerce en ce moment. Je retente pour me venger et nous n'avons plus qu'à nous laisser descendre aux voitures. Le GPS affiche 49km, 1205m de D+ et 4h24 de roulage pour 5h40 de sortie au total. Un beau parcours sportif avec une météo bien agréable finalement, mais un peu de terrain sec ne serait pas de refus.
Mais ce n'est pas fini : j'ai ajouté une nouvelle montée impossible découverte à 100 m du parking. Je donne tout ce qui me reste et je grimpe sur le vélo . Eh eh :-) . Bastien et Benoit mettent pied à terre dans la zone la plus pentue où l'adhérence est très dure à garder. Passage au milieu des rochers ensuite, je glisse sur un petit rocher mouillé et m'étale, jambière transpercée, décidément je fais marcher le commerce en ce moment. Je retente pour me venger et nous n'avons plus qu'à nous laisser descendre aux voitures. Le GPS affiche 49km, 1205m de D+ et 4h24 de roulage pour 5h40 de sortie au total. Un beau parcours sportif avec une météo bien agréable finalement, mais un peu de terrain sec ne serait pas de refus.
mercredi 1 janvier 2014
Mercredi 01/01/14 : 1ères aventures !
Malgré une faible pluie, je décide d'aller faire un petit tour à Barbizon cet après-midi , j'ai trop envie de jouer avec le Cube. Arrivée sur place à 14h15, je sors la veste de pluie, il tombe quand même de grosses gouttes. Il y a malgré tout pas mal de monde dans la forêt. Direction Cuvier Chatillon, pour une reconnaissance de quelques passages que je voudrais emprunter dimanche. Je tente de refaire le départ que nous avait montré Bastien. Pas évident de s'y retrouver dans le labyrinthe de chemins, je trouve quand même une trace qui passe -presque- sur le vélo. Je la reprends deux fois pour la mémoriser et pour réussir le passage complet, ça passe, c'est fun, youpi. Montée de la bosse, je ne force pas, les résidus du réveillon se font sentir dans les jambes. Arrivé au sommet, je tente quelques traces "freeride". Je découvre un passage oublié, que je nettoie pour pouvoir l'emprunter sans poser le pied. Un tronc d'arbre au milieu d'un talus sur la zone de départ me pose des soucis, je glisse dessus à chaque fois. A la sixième tentative, je trouve la bonne approche et passe. Deux mètres plus loin, une branche me refait le coup de la semaine dernière, heureusement elle est moins grosse mais la vis de la patte de dérailleur joue cette fois son rôle de fusible. Retour sur le chemin pour la remplacer. Et là, ça se complique. La clef de 4 sur mon multi-outil est complément pourrie, ça ne visse pas ! Un vététiste arrive, on discute, il n'a pas de trousse d'outillage sur lui, habitant à proximité, quand il a un souci, il rentre à pieds ! C'est bien ma chance. Il est admiratif devant le Cube, on discute pneus, pendant que je m'acharne sur cette foutue vis, je tente avec une pince, ça ne donne pas grand chose, le gars reprend son chemin. Je sors la pince coupante et coupe la clef allen qui était arrondie, la rage me donne une force incroyable. Arrivent deux charmantes demoiselles à pieds. Pas d'outils non plus :-) . Elles s'arrêtent pour proposer leur aide, un beau sourire fera l'affaire pour me remonter le moral ( suite censurée ... ) . Finalement, avec ma clef à moitié coupée, j'arrive à visser un peu, suffisant pour tenir la chaîne et rouler jusqu'à la voiture. Je revisse facilement avec un outillage plus sérieux, ouf , mais la fixation du dérailleur est un peu tordue, pas solide ces dérailleurs XT ! Prudemment, je décide d'attendre d'être à la maison pour redresser sans tout casser. J'ai quand même 9 vitesses sur 10, donc l'heure ayant tournée, je décide de partir à la découverte dans les gorges d'Apremont. Et la chance me sourit, je découvre un petit sentier à quelques mètres du départ qui grimpe dans la pente. Je nettoie la trace de branches mal placées ( je deviens méfiant ... ) et tente la montée. C'est de la belle montée impossible/possible. 1er essai raté, je ripe dans la partie la plus raide. Je recommence avec un plus gros développement, et ça passe ! Au sommet, un paysage étonnant, avec des rochers partout et le sol tout retourné par des sangliers. Mais ça passe très bien à vélo en cherchant le bon passage, et après quelques essais, je rejoins un autre beau petit sentier. Voilà une bouclette tip top pour les départs ou les arrivées. Je termine avec le score spectaculaire de 11,2 km en 1h02, mais avec quelques nouvelles variantes sympa pour les prochaines sorties.
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