Dernière sortie avant Larchant. Une étude attentive de la météo aviation montre que la pluie risque d'arriver en fin de matinée. Je trace donc un parcours pas trop long afin de rentrer aux voitures à une heure décente et au sec. Peu de volontaires aujourd'hui. Bastien et Xav optent pour une sortie chamois, pendant que les forfaits se multiplient et que Patrick teste le côté obscur de la Force en compagnie des troupes de Dark Franckor. Son objectif de battre le Maître Benoilator en haut des bosses le pousse à toutes les extrémités :-) . Nous apercevons la famille Pedalator à l'entrée de la forêt à notre arrivée et nous nous retrouvons sur le parking avec Olivier que la dernière partie de mon tracé, riche en montées féroces, n'a pas découragé bien au contraire. Départ en direction de l'ouest ce matin, direction la zone du monument Millet-Rousseau. Malgré deux tentatives, je n'arrive pas à passer le tas de cailloux dans la première ascension, ça semble pourtant faisable mais les jambes froides n'aident pas à franchir les obstacles. J'aime bien le passage dans les platières au sommet, du technico ludique qui passe sur le vélo en regardant bien où on met les roues. Nous filons ensuite en direction de Franchard. Le rythme est bon, le groupe homogène. Notre Olipic retrouve la forme et le coup de pédale se fait bien plus incisif que ces dernières semaines. Aujourd'hui, nous serons épargnés par les soucis mécaniques et la sortie va se faire avec un minimum d'arrêts. J'ai un peu abusé de la brioche au petit dej' et il me faudra du temps avant d'avoir faim, j'ai l'estomac un peu lourd ! On prend la route du Sommet dans le Long Boyau, avec la petite descente technique que je prends plaisir à passer de manière bien fluide ce matin. Pas de doute, les cours de chamoiserie ont portés leurs fruits. Le passage qui suit sur des singles entourés de fougères est un de mes préférés d'autant que nous avons la chance d'avoir un beau rayon de soleil, une denrée rare depuis quelques semaines. On remonte sur le Mont Fessas pour prendre le sentier en descente. La fin est un vrai toboggan qui dévale pleine balle, sensations très agréables, nous avons tous le sourire, et encore plus Benoit qui se régale d'avance de la remontée le long de la N7. Nous enchaînons ensuite avec une variante du côte de la Mare aux Liqueurs. Belle descente technique avec une épingle au démarrage puis une dalle au milieu que je passe sans coup férir, le terrain est relativement sec et cela me met en confiance, je prends une belle avance qui me permet de prendre mes petits camarades en photo à l'arrivée.
Nous rejoignons le magic single via Cassepot où je tente une attaque rapidement neutralisée par le Benoilator qui l'avait sentie venir. J'ai tracé quelques coupes dans de grandes allées pour rejoindre la Butte aux Vestiges, mauvaise idée, le terrain est désagréable, labourée par des hordes entières de sangliers, un vrai champ de mines sans compter le passage où il faut grimper à une échelle pour passer une clôture. Nous voici sur l'endroit où on s'acharne depuis 3 semaines. Passera-t-on enfin aujourd'hui ? Je commence la montée doucement pour garder des forces. La première partie est de plus en plus boueuse et ravinée et je m'arrache d'extrême justesse pour passer, mais c'est bon. Voilà l'instant fatidique, la fameuse racine. Les jambes brûlent, j'ai laissé une cartouche dans la partie précédente. Je tente de récupérer sur quelques mètres puis donne tout ce qui reste dans le moteur. Racine passée, le vélo est quasi à l'arrêt et j'embarque dangereusement à droite. Allez !!!! Je me concentre sur mon équilibre, redresse et repart. Je hurle un YES victorieux ! Passé !!! Benoit tentera 2 passages et finira par trouver une nouvelle trajectoire sur la gauche. Olivier se résigne après plusieurs essais, ses roues de 26" limitent son adhérence. Nous aurons moins de chance à Remiremont, malgré un bel acharnement, rien à faire, encore trop humide. C'est parti pour un belle brochette de montées bien raides dans la zone des Longues Vallées, avec la fameuse montée impossible au milieu. Nous passons tout sur le vélo, Olivier n'est pas en reste et ne lâche rien, même si le haut de la montée impossible lui résistera, toujours l'adhérence qui trouve ses limites. Il faut dire qu'on a eu chaud aussi avec Benoit, c'est bien mou et il fallait bien doser l'effort sur les pédales. Nous terminons par une ultime remontée sur le Route Tournante et une jolie descente sur le GR avant de rejoindre les voitures après le traditionnel sprint final sur la Route des Artistes. 45km, 940m de D+, 3h27 de roulage. Olivier est fin prêt pour Larchant, la persévérance a payé une fois de plus !
2 commentaires:
Cela fait maintenant deux semaines que j'explore votre blog et je vous félicite pour sa qualité et la richesse des informations qui y sont inscrites. Moi-même vététiste, je découvre grâce à vous de nouvelles traces à exploiter en forêt.
Alors merci et longue vie à votre blog.
Fred
Bonjour Frederic,
Merci pour ce commentaire très sympa et n'hésitez pas à nous faire signe si nous nous croisons un jour sur les chemins.
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