dimanche 2 février 2014

Dimanche 02/02/14 : l'Hivernale

Pour ne pas faire mentir la tradition, nous avions programmé l'Hivernale à Larchant comme premier rendez-vous de la saison. La météo pourrie de ce mois de janvier laisse présager des conditions difficiles. Pas beaucoup de volontaires : Bastien, Alain, Patrick, Olivier, Sebastien, Stéphane, Xavier et Giovanni. Forfait de dernière minute de Patrick, il n'aime pas la boue et souffre d'un début de pubalgie, espérons que cela disparaîtra rapidement. Benoit, qui n'aime pas cette rando, a opté pour un entraînement en rythme en direction de Verrières. Il va finir sur la route à ce train là :-) . Un peu inquiet du terrain, je décide de monter les anciennes roues pour ne pas risquer d'abîmer les Asterion, avec un Maxxis Beaver devant et un Michelin Wild Mud à l'arrière. Une monte qui se révélera excellente avec un vélo contrôlable même dans les pires descentes glissantes. Et, n'ayant peur de rien, je décide d'étrenner mon montage "1x10" sur cette petite rando du dimanche :-) . Pour l'occasion, plateau Wolftooth 26 dents devant avec cassette 11x42 à l'arrière, en montant le pignon de 42 derrière le 36 après avoir viré le 17 dents, comme le prévoit le montage en vigueur chez tous les fabricants de cette solution qui se multiplient de jour en jour. Nous nous retrouvons vers 8h10 aux inscriptions, il y a du monde, malgré l'état du terrain. Bastien et Alain sont déjà partis avec JM et Mary. Nous nous élançons vers 8h35, comme d'habitude, après une première montée on est tout de suite dans le vif du sujet, ça tournicote dans tous les sens avec des montées/descentes bien raides. Je sens immédiatement la différence depuis l'année dernière, nos entraînements à Bleau ont portés leur fruits, ça passe sans inquiétude dans les endroits techniques. Le parcours a un peu changé, on ne prendra pas la descente bien raide avec les matelas sur les arbres cette année, en échange nouvelle variante du coté de Bonnevault avec vue sur la carrière. Nous arrivons ensuite dans le fameux secteurs des Gondonnières, un mythe local, avec le départ qui serpente en balcon en surplomb de la carrière, il y a du gaz, concentration nécessaire. Ma roue avant sort du sentier et je me couche sous l'oeil de la caméra de Stéphane. Pas trop de monde devant, nous pouvons donc bien négocier ce passage ludique avec ses talus bien raides où il faut arriver lancé pour grimper au sommet, surtout avec le terrain bien gras, mais ça passe. Le passage expert de la descente des Blaireaux est fermé cette année, trop dangereux, mais le passage "normal" nous donne quand même bien du fil à retordre avec le devers "savonnette". On se lance sur le vélo dans la dernière partie avec Stéphane, c'est chaud mais ça passe. Un peu plus loin, dans une autre descente en devers bien glissante, Olivier nous montre que son prénom n'est pas choisi par hasard. Il passe de longues secondes enlacé avec un arbre qui lui avait fait de l'oeil. A ma grande surprise, les pneus grippent parfaitement dans ce passage que je négocie sans problème sur le vélo. Impossible de grimper "la Joie de Miche" avec ce terrain, ce sera pedibus pour tous. Un peu plus loin, une nouvelle descente "expert". Stéphane et Olivier préfèrent contourner, je tente. Le grip est excellent, c'est du sable, mais il y a des épingles redoutables que je n'arriverai pas à passer sur le vélo. Ca semble faisable, il faudra revenir s'entraîner. Nouveau passage pas du tout facile et nouveau, avant d'arriver à la mythique "Aie Aie Aie". Moi qui attendait une montée tranquille, je dois puiser dans mes réserves pour m'arracher sur des passages bien raides dans une vraie jungle. Et nous voilà au sommet de la "Aie Aie Aie". Xavier et Gio qu'on pensait devant me rejoignent. Il y a du monde, je dois attendre un peu pour descendre. Pas de chute, mais de beaux zigzags enregistrés par la caméra ! Nous sommes au km 17, premier ravito. Nous repartons tous ensemble, ou presque, Olivier ayant pris la poudre d'escampette avec Stéphane. Je vais rechercher nos chamois et nous regroupons tout le monde, mais il vont rapidement disparaître sur cette partie roulante. Stéphane enquille bien sur ce tronçon, et nous roulons tous les trois de concert. On arrive alors dans un de mes passages favoris, une sorte de canyon où on monte et descend sur les côtés. Voyant un tronc, Olivier se jette à nouveau dessus. Nous détournons pudiquement le regard :-) . La suite est physique : ça tourne, ça monte, ça descend, sans répit. Impossible de récupérer. Je viens à bout d'une montée infernale sur le vélo, mais elle va me coûter cher, je me retrouve avec un point de côté dont je n'arriverai pas vraiment à me débarrasser avant la fin du parcours. Je prends un peu d'avance sur un passage technique, Stéphane fait l'effort pour revenir juste avant le passage "Houdini". Il est un peu cuit pendant les minutes qui suivent, mais le ravito 2 n'est pas loin. On ne tente pas le "Gap Majeur" au profit de l'itinéraire bis, déjà bien salé ! Un peu entamé à cet endroit, je n'ose pas passer la descente avec une marche sur le vélo que Seb que nous retrouvons au ravito 2, 100m plus loin nous explique avoir franchi. Bravo ! Le ciel est magnifiquement bleu, un temps printanier qui nous accompagne depuis le début . Au point que j'ai plus que chaud avec la veste d'hiver. Nous repartons groupés, avec une descente technique pour commencer. Nous attaquons la dernière partie, la plus physique. Des montées bien grasses et des passages tout aussi glissants sur les crêtes après la carrière. Stéphane tombe pile au même endroit que moi l'année dernière dans une descente en glaise. Le Beaver avant continue de faire merveille et pas de souci pour moi . Seb accélère à ce moment, suivi par Stéphane, j'ai du mal à suivre, le point de côté est revenu et me gène dans les montées. La fin du parcours dans la forêt de la Commanderie est toujours aussi difficile. Quelques nouvelles variantes, je retrouve la descente pentue et glissante dont j'avais gardé le souvenir. Tout le monde est à pieds, je tente, le contrôle est bon, je prends confiance et me lâche bien. Grand sourire sous le casque, et paf, je perds l'avant et fini le nez par terre. Une seconde d'inattention se paie cash ici . Nous finissions par la traditionnelle dernière boucle en tournant à droite après le parking alors qu'on pense être arrivé. Olivier revient de nulle part, je remets du gaz pour tenir le diable vert déchaîné en cette fin de parcours. C'est l'arrivée après une dernière descente, on retrouve tout le monde avec Bastien et Alain. Alain a roulé sur le Trance 29 de Bast qui lui a permis de faire souffrir tout le monde. Soupe à l'oignon, vin chaud, bière, sandwich, une bonne petite collation, une dernière photo et retour maison après 4h32 de roulage, 46,7km, 1207m de D+. Encore une belle édition, usante par l'état du terrain mais tout à fait praticable quand même. Aucun souci avec le vélo, la nouvelle transmission a parfaitement bien fonctionné, la chaine est parfaitement tenue par la denture "XX1 like" du plateau.


Fichier gpx non publié ( passages privés sur le parcours ) 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bravo les gars

je suis contents de voir que notre entrainement porte ces fruits.
Par contre JP tu nous dis rien sur le fonctionnement de ta nouvelle transmission "Approuved or not" ?

Pat
PS :sortie sur route, ou je confirme ils nous manqueny du rythme. et ce soir j'ai les adducteurs très douloureux... fait ch......