dimanche 16 février 2014

Dimanche 16/02/14 : Les Trois Pignons

Le beau temps est annoncé pour ce dimanche. J'en profite pour dessiner un parcours au départ de Milly la Forêt qui exploite les richesses du magnifique massif des Trois Pignons. Il y a de nombreux passages nouveaux que je n'ai jamais testés, récupérés sur une trace trouvée sur internet. Ma traditionnelle invitation du samedi fait un bide complet : pas un seul volontaire identifié, entre les routiers, les blessés et les skieurs, la troupe est décimée. Un pensée pour Pat qui souffre d'une pubalgie, et qu'on espère rapidement revoir parmi nous.  Pressentant la difficulté du parcours et un peu refroidi par la vidéo de Cedric Gracia pour tenter tout seul une sortie aussi technique, je décide finalement d'aller rouler à Barbizon ... et de retarder le réveil. Alors que je me prépare tranquillement, un "bip" retentit sur mon téléphone. "Hello JP j'arrive!" me dit Olivier . Youpi me dis-je tout en prévenant Olivier que j'avais changé mes plans. Un petit coup de fil et on décide finalement de rester sur le parcours initial, j'arrive au parking à 8h40. Mon "GPSPhone" est sur le vélo, renvoyé par la poste par le vététiste qui l'a retrouvé la semaine dernière. Un immense merci à lui ! Quelques minutes plus tard, nous sommes en route, avec un beau ciel bleu qui fait du bien au moral. Malgré les pluies répétées de cet hiver, nous aurons eu de la chance le dimanche. Le parcours se révèle immédiatement ludique. Plusieurs boucles autour de Coquibus nous emmènent vers des points de vues extraordinaires sur des sentiers techniques et magnifiques. Les platières sont encore très humides avec de véritables mares qui sont suffisamment profondes pour mouiller les chaussures. Quelques belles montées nous échauffent rapidement avec une mention spéciale à l'ascension des Cotes de Courances, que je finis en crachant mes poumons, une sacrée trouvaille que je ne connaissais pas. Le 30x42 s'avère bien adapté à ce genre de parcours et me permet de monter les passages les plus raides. On continue les boucles, autour de Nid d'Aigle puis du Rocher aux Voleurs. Le coin est vraiment superbe avec des paysages à couper le souffle, des passages techniques avec plein de dalles, dont certaines où il faudra revenir pour les passer. Mais on s'en sort bien dans l'ensemble, les stages chamois ont bien portés leurs fruits et nous arrivons à passer la presque totalité des endroits techniques sur le vélo. Plusieurs descentes nous régalent avec de très beaux enchaînements, la banane est de sortie sur nos visages. Petite transition plus roulante pour aller rejoindre le Rocher des Sablons par un itinéraire différent de celui que nous prenons habituellement et qui nous mène en haut de la montée impossible que nous allons cette fois descendre. La montée jusqu'au sommet nous use les jambes, c'est raide et cassant mais ça passe. Nous voilà maintenant en position de tenter la descente. On étudie scientifiquement la trajectoire, les rochers sont secs, ça aide pour la confiance. Il y a deux dalles consécutives à passer. Je tente en premier, waouh ! Une fois dans la pente, plus possible de réfléchir, ça descend vite et ça glisse quand même, donc impossible de s'arrêter. Mais le Cube répond fidèlement aux ordres de son pilote et j'arrive en bas sans encombres avec un petit pic d'adrénaline. Olivier descend à son tour sous l'oeil de la caméra, passage impeccable.Prochaine étape , le Rocher de la Reine . Nous croisons toute une équipe ADP avec qui nous tapons une petite discute. Alex est équipé du même pignon OneUp de 42 que moi,  la mode est lancée :-) . Nous prenons ma variante "no foot" qui fonctionne bien pour rejoindre le haut du Rocher. Le terrain est encore une fois bien mouillé ici, il y a de grosses mares à contourner. Nous voilà au fameux rocher. Je tente, ça passe du premier coup, pendant qu'Olivier réussit aussi son passage sous l'oeil de la caméra ! On aura plus de mal sur le rocher suivant , celui qui fait une cuvette au milieu et je dois m'y reprendre à trois fois pour passer. Nous rejoignons ensuite la Gorge aux Chats pour enchaîner sur le Laris qui Parle puis la Canche aux Merciers. J'adore ce passage, malgré la séance d'escalade incontournable pour rejoindre le sommet. Le retour en contournant au sud le Bois de la Charmes comporte quelques passages vraiment difficiles qui nécessitent de pousser un peu. Un peu de route puis le Chemin de Rumant constituent l'épisode roulant du jour qui dure quelques kms. Olivier entreprend d'essayer de me décrocher en profitant de son 44 devant pendant que je mouline sur le 30. Mais je m'accroche tant bien que mal, impressionné par le bonhomme vert devant qui envoie comme Hulk lorsqu'il est de mauvaise humeur. Je tire la langue, profitant des petits passages en faux plat montant pour combler l'écart. Mais la partie finale est plus difficile, ça remonte et soudain, je reviens comme une balle pour passer Olivier qui commence à payer ses efforts. Ouf ! Je commençais à douter. Virage à droite et ça remonte fort pour rejoindre les platières de la Roche Feuillue. Mon poursuivant a un peu lâché prise payant son long rush précédent. Regroupement au sommet, nous découvrons ensemble cette zone que nous ne connaissions pas. La fatigue se fait un peu sentir et on hésite sur la dernière dalle qu'on passe finalement à pieds mais qui doit passer sans trop de soucis. Nous redescendons avant de remonter un peu pour rejoindre Coquibus et prendre le chemin du retour . De retour aux voitures, le GPS affiche 1080m de D+, 56,5 km et 4h34 de roulage. Une magnifique sortie, qui mérite les cinq étoiles. A refaire avec tout le monde !


3 commentaires:

bast92 a dit…

Ça donne envie tout ça !
On dirait qu'il y a plein de nouveautés. J'ai hâte que tu nous fasses découvrir tout ça.
Pour moi reprise du VTT dimanche en 15.
A+

Unknown a dit…

Si je peux me permettre. Vos liens vers les fichiers GPX ne fonctionnement pas.
Encore merci pour le blog

fred

khs91 a dit…

Les liens fonctionnent. Pour enregistrer le fichier sur le PC faire un clic droit et "enregistrer le lien sous".