dimanche 17 avril 2016

Dimanche 17/04/16 : Morigny-Champigny, vallée de la Juine

Beaucoup de monde en congés. Seuls Benoit et Olivier Pa. sont partants pour la rando de Morigny, lieu historique ayant vu grandir notre Benoit; J'avais déjà fait cette rando il y a 4 ans et en gardait un bon souvenir. Le parcours disponible sur le site de l'organisation semble encore mieux cette année avec pas mal de coins sympas. Seule inquiétude, l'état du terrain qui s'annonce quand même un peu gras. Au passage, première sortie avec les roues que j'avais commandé ... début octobre ( c'était le cadeau du père Noël ) , et depuis victimes d'une incroyable série de mésaventures : clavicule cassée pour le monteur, puis sabotage du colis par un postier en colère ayant valu une longue recherche pour remettre la main dessus. Roues retrouvées mais abîmées, retour à la case montage et finalement ... elles sont là . A moi le plaisir de rouler sur des roues ultralight en carbone, avec une jante large comme la mode le veut actuellement. Elles sont superbes, ne pèsent rien, hâte de les tester. N'ayant pas suivi les conseils de Benoit qui contredisait le GPS ( honte à moi ) , nous en sommes quitte pour un petit tour de village, du coup Olivier s'inquiète mais on arrive finalement à 8h20 avec à peine 5 minutes de retard, une broutille :-) . Le parking est transformé en lac, je contourne prudemment par la piste cyclable pour ne pas finir noyé avant le départ. Ca ne nous rassure pas sur le terrain .. On est bien content de retrouver Olivier, voilà l'équipe raid historique des petits hommes verts reconstituées, ça faisait bien longtemps. Inscription pour un tarif très modique de 4€ et c'est parti. Single au bout de 100m, youpi. La trace soigneusement rentrée la veille dans le GPS est introuvable. Mystère absolu. Je m'arrête pour vérifier, mais rien à faire. Grrrr, je repars, Benoit et Olivier m'attendaient 500m plus loin. Cette fois, c'est bien parti, et comme le fléchage est absolument parfait,  la trace était finalement inutile. Est-ce la joie de retrouver Olivier Pa. ? Une nouvelle tactique ? L'attrait des campanules omniprésentes sur le parcours ? Benoit attaque le parcours tambour battant, lui qui n'aime pas partir vite, je ne sais pas quelle mouche le pique aujourd'hui mais on est plein gaz au bout de même pas 1km. Mauvaise nuit pour moi, et comme souvent le matin , je n'arrive pas monter en régime. Du coup, je suis à bloc et je m'accroche comme je peux en priant que le rythme diminue. Olivier pourtant en pleine reprise envoie du lourd et titille Benoit qui en rajoute, ouh là là, je commence à me dire que la matinée va être longue ! Nous filons vers Lardy, le terrain est bien meilleur que prévu malgré quelques zones humides dont une bosse infernale, pas très pentue mais qui nous scotche à mort, j'arrive bien essoufflé en haut, toujours pas moyen de débloquer le turbo. On traverse Lardy et on prend la bosse bien connue qui remonte sur le plateau. Une horreur avec mon 32 dents devant et mes jambes pas très vivaces. Ca n'en finit pas et je cale à 100m du sommet dans la boue, laissant filer mes deux camarades. Je les retrouve rapidement, ils m'attendaient gentiment. Très beau passage derrière avec un single technico-ludique semé d'un tapis de fleurs. Un tas de rondin provoque un bouchon et de grandes théories sur la faisabilité du passage. Reparti en chasse des deux larrons qui ont remis le turbo, je passe plein gaz au grand étonnement de la foule à qui un petit stage à Bleau ferait le plus grand bien. Ravito dans la foulée. Première partie sympa . Nous repartons rapidement, une belle bosse où j'ai du mal au début , me fais violence en haut pour revenir et d'un coup ça se débloque. Le cardio monte enfin, je reviens et bascule dans la belle descente qui suit avec moins de 50m de retard, rapidement comblés le FM056 faisant merveille sur ce single fluide mais sinueux. Les jambes sont revenues, j'attaque un petit coup dans la foulée pour prévenir Benoit que JP est de retour aux affaires. Alternance de roulant/bosses et singles magnifiques couverts de campanules, on file grand train dépassant tout ce qui roule. On se relaie avec Olivier pour titiller Benoit qui ne lâche rien. Soudain, il ralentit au pied d'une bosse nous faisant signe de passer. Méfiant nous sommes :-) . Je préfère en profiter pour récupérer, je ne connais pas ces chemins et si ça se trouve, la bosse est longue. Bien vu, elle est interminable ! Benoit accélère fortement sur une partie moins pentue, je suis , limite mais ça tient, je pourrais même en remettre un peu mais je n'ose pas. L'accélération est fatale à Olivier qui manque encore de foncier. Le ravito se fait attendre, il arrive au km47 soit 27km depuis le précédent, je commençais à avoir faim. On se restaure, Olivier nous rejoint peu après; Reste 15km, c'est reparti. Magnifique fin de parcours avec 80% de singles, vraiment super ludiques. On envoie tout ce qu'on peut avec Benoit pour notre traditionnel affrontement final. Un talus bien raide à descendre, le FM056 vole dans la pente quand je vois Benoit virer sec à droite. Aaaahhhhh , debout sur les freins, rien à faire , je file tout droit , traverse une rubalise et stoppe dans un trou pendant que Benoit manque de mourir de rire. Je repars le couteau entre les dents, relance en danseuse dans tous les virages, bien aidé par la faible inertie des roues,  le moteur tourne bien rond désormais, sensations au top, je refais mon retard et c'est reparti sur un long single à flanc de colline , magnifique. On sort du bois pour le final, 4km de plat et faux plat montant. Je suis à fond absolu dans le roue de Benoit qui donne tout aussi, pas moyen de passer mais qu'est-ce que c'est bon :-) . Arrivée après 64km, 3h43 de roulage , 1300m de D+. Rapport qualité/prix au top pour cette rando qui mérite d'être connue. On s'est régalé !

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