dimanche 2 juin 2019

27/05/19 au 01/06/19 : Periple Gravel en Normandie avec Ludo , OliVTTiste et OliPa

Arme Fatale Route et Gravel 01
Notre voyage Gravel 2018 Paris-Granville via la Véloscénie et le Mont Saint-Michel nous avait laissé un excellent souvenir. On s'était donc promis une nouvelle escapade en 2019. Plusieurs parcours ont été évoqués durant l'année, et finalement la proposition de Ludo d'un Paris-Dieppe-Cherbourg-Granville a remporté les suffrages.


L'expérience de 2018 avec mon Fuji Jari. m'avait convaincu d'une chose : l'intérêt des freins à disque sur un vélo route/gravel. Du coup, j'ai eu envie de me monter un vélo de route à disque, tout en choississant un cadre qui soit aussi capable de supporter des roues gravel voire VTT. Histoire d'avoir plusieurs vélos juste en changeant de roues. Fuji revendu à Florian, un jeune voyageur plein de projets.

Après étude attentive du dossier, j'opte finalement pour un cadre Dengfu CX535 ( marque chinoise bien connue des lecteurs de ce blog  ) , solide, léger (1,1 kg) , compatible avec les disques Shimano flatmount et capable de supporter des pneus jusqu'à 2.1 . J'y ajoute une paire de roues aéro de mon fournisseur Wheelsfar ( chinois mais homologué UCI ) et me voilà avec l'Arme Fatale Route et Gravel N°1 , made by KHS91.

Le vélo va rouler quelques milliers de km en configuration route avant que je commence les tests gravel en mars. Test plus que concluant, le cadre ne renie pas ses origine cyclocross et est à la fois réactif et très maniable en tout terrain. J'atomise toutes mes perfs VTT sur Strava sur les terrains qui s'y prêtent ( pas trop cassants ) A vrai dire, il est plus convainquant en gravel que sur route où il s'avère agréable mais pas aussi réactif que souhaité ( AFR 02 à venir :-) )

La préparation d'un voyage Gravel est importante. Nous pouvons compter sur notre expérience de 2018. A mon grand désespoir, Ludo et nos deux Oliv, sans doute motivés par les récits de la French Divide  de David décident de se lancer dans le mode 100% autonome avec tente et bivouac . Encore un peu et on va finir en Bivi la nuit sous un préau dans la pluie et le vent.  Oulala .... ça me tente moyennement cette affaire ayant gardé un très bon souvenir des gîtes où nous nous étions arrêtés l'année passée. J'aime bien concilier sport et plaisir moi ! Nous choissons la semaine de l'Ascension pour notre péride, du 27 Mai au 1er Juin .

Heureusement, Ludo nous fait une préparation aux petits oignons, avec un document word très détaillé décrivant le parcours et les étapes. Qu'à cela ne tienne, je me lance dans l'étude précise des arrivées et réserve sur AirBnB un bon lit douillet pour les étapes. Petit retour d'expérience pour 2020 : penser à regarder le profil altimétrique du chemin menant au gîte :-) . J'ai trouvé le moyen de réserver à Etretat en haut d'une côte de 5 km , un vrai bonheur quand on rentre du resto à minuit le soir ! Mais la qualité de l'accueil à l'arrivée était telle que je reprendrai la même adresse si on revient à Etretat.

En 2018 , en plus de la sacoche de cadre et de la sacoche de selle, j'avais une sacoche avant rigide, très pratique, mais qui alourdissait désagréablement la direction en tout terrain. J'opte donc pour un sac souple de marque Zefal, beaucoup plus léger avec juste un système de fixation à sangles. Et petite trouvaille qui s'est avérée très pratique, une lampe arrière avec télécommande au guidon, faisant à la fois feu arrière, sonnette ( pratique elle a servi de nombreuses fois ! ) et alarme , en plus de l'indispensable antivol. Cela permettra d'éviter la tentative de vol de mon vélo par Fidji, le chat de la propriétaire du gîte à Granville,  qui a eu la peur de sa vie féline en tentant de sauter sur le vélo :-) :-)

Autre optimisation, l'acquisition d'un GPS Sigma Rox 12, qui dispose en standard de toute la cartographie mondiale et fonctionne de manière autonome : recalcul automatique des trajets , sans avoir besoin du téléphone. Synchro en WIFI. Histoire d'éviter le syndrome du téléphone égaré en 2018 qui m'avait valu 3h à tourner en rond dans Granville. Le Rox a aussi un affichage hautement configurable, permettant de mixer l'affichage des données et le suivi de trace, très pratique.

Feu arrière/alarme/sonnette validé , avec en plus 50 heures d'autonomie

A l'approche de notre date de départ et après de nombreux échanges de mails pour optimiser le parcours, le jour du départ approche et c'est à ce moment que je me souviens que j'avais  obtenu il y a 6 mois un stage pour mon fils commençant le 27 Mai . Aie Aie ! Une petite étude rapide me montre que je peux intercepter la troupe le 28 à midi à St Valery, en prenant le train à St Lazare jusqu'à Yvetot. 

Le début de stage se passe bien pour Nicolas et c'est donc le coeur léger et impatient que je prépare un départ matinal direction Saint-Lazare. Alors que nous avions eu un temps magnifique ( et le vent dans le dos ! ) en 2018, la météo est cette fois pessimiste avec pas mal de pluie prévue au moins le mardi et mercredi, sans parler du vent. 

J'achète de nouvelles surchaussures en Gore Tex en plus de mon équipement habituel et je prends mon poncho Vaude pour assurer à 100% . Avec quand même un doute sur l'association : vent de face fort + poncho . Ca sent l'effet parachute ... J'ai passé la semaine précédente le vélo en config full gravel, à savoir remplacé le pédalier Ultégra 52x36 par un pédalier "maison" 46x30. Réglage validé par une petite sortie, c'est nickel. 

6h mardi 28, je suis debout, impatient de partir. Le train est à 8h52 , j'ai le temps . 6h50, départ effectif, directin Juvisy et les quais de Seine pour rentrer dans Paris. Il fait froid, la veste Gore Tex au -dessus de la tenue SLC + manchette + jambières n'est pas de trop ..  Pour remonter sur Villeneuve, le prends une bosse à 15%, passage sur le 30 dents. Arrivé en haut : impossible de remettre le 46, la manettte ne bouge pas. Je fulmine, comment est-ce possible ,j'ai tout testé et validé ! Arrêt réglage, rien à faire, bon, tant pis, on va aller jusqu'à la gare comme ça, mais je suis enervé. 

Une fois sur les quais, il y a des travaux partout et je dois trouver plusieurs fois des itinéraires de secours. Le Rox12 montre son efficacité en recalculant à chaque fois une solution en un éclair, mais je joue de malchance : deux fois, je tombe sur des rues bloquées, encore des travaux ! Et je constate avec horreur de j'ai perdu mes surchaussures neuves, sans doute mal fixées sur le filet de la sachoche arrière. 

J'accélère le rythme, ça va finir par être juste alors que j'avais 30 minutes de marge. Déboule dans Paris, des travaux partout encore ! Puis un vrai déluge me tombe dessus. 



J'arrive à Saint-Lazare en catastrophe, 8h45 !! Heureusement, l'appli Oui SNCF m'affiche le quai de départ, j'attrape le vélo ( merci les 6kg en moins sans le matériel de camping) grimpe les escaliers quatre à quatre et saute dans le train à 2 min près. Ouf !!!

La tenue Gore Tex a joué son rôle, pas mouillé malgré le déluge. Je surveille l'avancée des copains sur le tracker GPS et évidemment, je suis en train de foncer vers eux à 160 km/h avec le train, comblant rapidement l'écart de distance.

A Yvetot, je fais une escale à InterSport pour racheter des surchaussures, en prévision de la pluie annoncée dès la fin de matinée. Mais finalement, je rejoins Saint Valery en Caux sans une goutte, par un joli parcours ( merci Komoot, l'appli de tracé automatique) alternant petites routes et chemins dans les champs et les bois .



34 km plus tard, je suis à Saint Valery guettant l'arrivée de Ludo et des deux Olivier .







Nous voilà bientôt attablés pour un bon déjeuner et surtout une bonne bière !


Nous repartons et tout de suite, on comprend ce qui nous attend toute l'après-midi: une alternance de bosses très pentues, souvent à plus de 20% , et quand il n'y a plus de bosses, on a droit à 50km/h de vent pleine face. Dur dur ! OliPa , équipé d'un guidon de triathlète nous fait quelques lignes droites impresionnantes à plus de 30 km/h . Je reste sagement dans la route pendant qu'OliVTTiste souffre avec son VTT et la postion haute. Heureusement qu'on n'a pas besoin des ponchos , on ferait de la marche arrière.

Petite pause traditionnelle de nos sorties gravel : OliVTTiste a crevé à l'approche de la centrale nucléaire de Saint-Valery :-) . On décide avec Ludo et OliPa de se cotiser l'année prochaine pour lui offrir de vrais pneus.



L'arrivée à Fécamp justifie tous nos efforts, c'est magnifique !!



Vous ne revez pas , les bâteaux sont stockés en hauteur  
Palais Benedictine 
On visite Fecamp et notamment le Palais Benedictine , qui héberge la distillerie du même nom. La météo a décidé de nous sourire, le ciel est maintenant bien bleu, par contre, le vent ne se calme pas. La sortie de Fecamp est terrible : ça monte à 25% pendant plusieurs centaines de mètres. Ludo souffre avec son 42x42, et j'apprécie mon 30x34.

On arrive finalement à Etretat vers 19h . Belle récompense .




Je file au gîte pendant que les copains installent leur tente. Aie ! Je découvre que j'ai choisi le point culminant de la Normandie au bout de 5km de montée. Mais l'accueil de Jean et Régine efface l'effort, un plaisir de faire la connaissance de ce couple très sympathique.

La redescente en ville est bien plus facile, avec un excellent dîner dans un vieux manoir , la Salamandre .








Super petit déjeuner servi par Régine le lendemain matin, moi j'aime les gîtes !


Nous voilà donc repartis, direction Port en Bessin, via le Havre .

Evidemment, ça monte d'enfer pour repartir de Port en Bessin, puis nous rentrons dans un beau single VTT en descente. Avec les Gravels, ça passe, mais ça secoue. Tellement que Ludo perd sa batterie. On perd pas mal de temps à remonter à pieds pour la retrouver, en vain.

Escale à la Fnac du Havre pour en racheter une . Pas le choix, car on arrive tard le soir et en camping, pas facile de recharger l'attirail électronique.





Et à la sortie du Havre,  la chance n'est toujours pas avec nous ; le pont suspendu est levé pour le passage d'un bateau. Je me fais rappeler à l'ordre en passant les barrières à pieds pour prendre une photo. Et une 2ème bateau arrive, on commence à se dire qu'on va rester coincés un bout de temps. Heureusement au bout de 15 minutes, on trouve un autre pont. Direction cette fois, le pont de Normandie. Petit passage vent dans le dos, on file à 35 km/h sur la piste cyclable.

La montée du Pont de Normandie n'est pas agréable, piste étroite et non protégée des voitures, ça revient à rouler sur la bande d'arrêt d'urgence d'une autoroute, en moins large. Pas top !




On décide de déjeuner à Honfleur dans un snack pour gagner du temps car on est très en retard avec l'épisode batterie + pont . Bonne idée, le snack ne paie pas de mine mais le choix est énorme et le déjeuner excellent !


ballade sur les quais du port 


Terrain plus plat l'après-midi et on voit les premiers préparatifs du 75ème anniversaire du Débarquement . Les routes sont pleines de véhicules militaires d'époque .  Beaucoup de vent encore, les derniers kms vers Port en Bessin seront difficiles, Ludo et les deux Oliviers sont fatigués. Je tire le groupe en position aérodynamique. Il bruine légèrement, mais ça se maintient heureusement. Ce n'est quand même pas une partie de plaisir, d'autant que quelques bosses sévères nous attendent sur les 10 derniers kms.

Mer d'huile




On décide de dîner dès notre arrivée, avant d'aller au gîte/camping. Il est 20h30, on a peur de ne plus rien trouver à manger. Le hasard nous amène dans le meilleur restaurant de la ville, classé au Gault et Millau. Excellent rapport qualité/prix et super repas qui nous permet de refaire des forces. Le gîte est cette fois plus facile d'accès ( c'est presque plat ) mais très difficile à trouver : il y a deux adresses identiques ( Daminy et route de Daminy ) à 200m d'intervalle et il fait nuit...

Comme il est 22h30, je suis les directives reçues par mail " rentrez dans la maison, les clefs de votre studio seront sur la table du salon" . Je gare le vélo, et me glisse par la porte fenêtre. C'est à ce moment qu'un hurlement me pétrifie "Chéri !!! Il y a un type dans le salon !!!" . Une fois remis de nos émotions, et ayant eu la chance que personne n'était armé, la dame m'emmène gentiment 200m plus loin au bon endroit . Ouf ! . Ici c'est l'option "gîte autonome" : je ne verrai personne et ne ferai pas la connaissance de mes hôtes. Il faut dire que l'heure est tardive. Le studio est notamment équipé d'un séchoir, petite lessive des affaires de vélo et tout est sec le lendemain matin ( message subliminal pour amateur de camping humide :-) )

Après une bonne nuit, je découvre en ouvrant les volets qu'il pleut légèrement. Aie ! Bon, pas assez pour justifier le poncho. Je rejoins les copains au café du port pour un petit déj tous ensemble . Il ne pleut plus à la sortie :-)



Nous partons en direction des plages du débarquement. Les premiers kms sont marqués par le record de pente du parcours avec 26% au départ de Port en Bessin. Ouaaahh ça pique !! C'est la signature locale, les agglomérations sont nichées dans des valleuses formant un creux dans les falaises. Comme le dit Ludo, en vélo de route sans bagage, il y a de quoi se faire des sorties toniques. En Gravel c'est surtout ... physique. Arrivé en haut, plus personne n'a froid !

Nous arrivons rapidement à Omaha Beach


On a entendu un "cling" dans la descente vers la mer, tout le monde cherche si on perdu quelque-chose, en tout cas, la batterie de Ludo est toujours là cette fois, mais finalement c'est un rayon de la roue arrière de Ludo qui a cassé. On est jeudi, c'est férié, pas le bon jour. Heureusement, la roue tiendra le choc jusqu'à la fin du voyage malgé un léger voile. Moralité : ajouter un ou deux rayons de rechange dans l'arsenal de voyage, ça ne pèse pas lourd et ça peut sauver d'un abandon prématuré.

La suite de la matinée est orientée VTT avec de nombreux passages en sentiers côtiers très sympas même si je m'inquiéte pour la roue de Ludo car les cailloux sont nombreux et ça secoue fort. Par un miracle comme il en arrive peu, malgré les conditions favorables avec des silex partout, aucune crevaison d'Oliv, juste quelques pauses regonflages banales :-). Le tubeless arrière ne voulant définitivement pas retrouver son étanchéité on finira par mettre une chambre. Oliv qui a mis des pneus de VTT en 2.10 très light ( ceci explique celà ...  ) est avantagé sur ces sentiers parfois sablonneux. Avec nos pneus Michelin Power Gravel en 35 ( 0 crevaisons sur les 3 paires de Ludo, JP et Olipa ) , on s'enfonce dans le sable et on est vite scotchés contrairement à Oliv. Il avance impertublement pendant qu'on se bat avec nos guidons pour garder la roue avant droite. La moyenne s'en ressent !





A l'approche de Carentan, la moyenne remonte, on est dans les marais sur des petites routes ou pistes cyclables, plus de vent, on dépasse facilement les 30 km/h, le roulage est agréable et le temps de plus en plus bleu et chaud. Joli passage en longeant le canal de Carentan à la mer qui permet d'avoir un port de plaisance bien protégé dans les terres.

Carentan, idéal pour l'hivernage, même les Vikings approuvent :-) 

Arrivée pour le déjeuner dans un autre haut lieu du Débarquement : Utah Beach







Nous repartons pour une magnifique après-midi, direction Barfleur par les petites routes et les sentiers. Il fait beau, les jambes vont bien, le plaisir est bien présent et la roue de Ludo tient toujours avec un rayon en moins. Plus de soucis de regonflage pour Oliv après mise en place d'une chambre à air dans le pneu.
Barfleur, lumières superbes



Devant le phare de Gatteville, le plus haut de France

Il ne nous reste plus qu'à rejoindre Cherbourg. Il se fait tard, on décide de prendre une route plus directe. 30 km encore vent de face sur une route en montagnes russes, ça tire un peu les jambes. Unique incident mécanique du séjour pour l'AFR01,  dans une dernière bosse, ma chaine se coince entre les deux plateaux. J'ai du mal à la ressortir. Un examen du vélo à l'arrivée montre que j'ai perdu une vis cheminée du pédalier et que les trois autres sont désserées. Surement les vibrations dans les sentiers cotiers caillouteux du matin. Je resserre tout de mon mieux, trois vis sur quatre devraient suffire. 

Arrivée à Cherbourg à 19h30. Je file vers le gîte pendant que le reste de l'équipe va au camping situé près de la Cité de la Mer. Mon GPS me calcule un itinéraire au plus court pas du tout idéal : 2 km de montée à 10% !!! Pour tout redescendre et arriver chez Dominique, une dame très gentille . Pendant que tout le monde plante sa tente, je m'installe dans la mienne , une suite famiale super confortable -) 


Je suis à 500m des quais et des restos, top , une adresse à garder . On se retrouve pour le dîner dans un "Pub Burger" où tout est fait de manière artisanale . Dégustation de bière , assiette de charchuterie et de fromages, burger maison géant






Le port de Cherbourg la nuit est superbe en sortant du resto


Le lendemain, nous avons rendez-vous pour diner chez les parents de Ludo à Granville. On décide de raccourcir un peu le trajet pour ne pas arriver trop tard.

La sortie de Cherbourg est bien costaud : 180m de D+ direct ! Ca réchauffe, pas besoin de veste ni de manchettes ce matin. Ma chaîne se recoince en bas de la montée, il est temps d'arriver . On hésite à s'arrêter au Décathlon en haut pour racheter une vis, mais je n'aurai plus de souci en faisant attention de bien anticiper les changements de plateau.

Belle photo au sommet où on domine toute la vallée


On découvre par hasard une voie verte avec un panneau "Mont Saint-Michel" . On décide de la prendre, mais OliVTTiste est lancé comme un missile et ne nous entends pas. Je me lance à sa poursuite et le ramène non sans avoir parcouru 2km à fond pour rattraper le fuyard. Riche idée cette voie verte : très jolie, déserte et les vélos filent à bonne allure.


Pause déjeuner à Lessay à la pizzeria "le Chalet" . Super accueil et pizza délicieuses



Il ne nous reste que 60 km . Ca discute un peu sur la bonne trace à suivre . OliVTTiste n'aime pas être en dehors de sa trace GPS, j'ai confiance dans mon Rox12 et sa fonction de calcul automatique. Au final le grand gagnant est Ludo car on passe à Créances, cité de ses grands parents. Oliv nous fait une chute sur la piste cyclable, il n'avait pas vu le rebord du trottoir. J'entends un gros bruit juste derrière moi, heureusement, plus de peur que de mal et juste une petite plaie sous le genou.  On repart sur la trace d'origine, très ludique qui nous fait zigzaguer sur les petites routes. Le vent est enfin favorable, on file à belle allure , parfois proche de 40 km/h. Les sensations sont excellentes, je sens de la force dans les jambes et me retient pour rester sur un rythme raisonnable.

On approche, plus que 46 km 




Nous voilà au bord de l'océan avec Granville en vue .


C'est l'arrivée chez les parents de Ludo .

Toute l'équipe à l'arrivée dans le jardin des partents de Ludo

Diner de gala où on se régale de fruits de mer et d'un barbecue tout en profitant d'une discussion passionnante avec la famille de Ludo. Un peu de nostalgie de voir ce magnifique voyage déjà fini. Les jambes allaient bien, j'aurais bien enchainé sur le tour de France. Il était quand même temps d'arriver pour OliVTTiste, victime d'une grosse tendinite au talon.


Coucher de soleil sur l'océan
Cette année j'avais trouvé un gîte à 1km de la maison des parents de Ludo donc pas d'errance nocturne à la recherche de mon smartphone et de mon hôtel.

Un petit café à la gare en attendant les deux Olivier puis retour en train et un dernier petit parcours à vélo pour rejoindre la maison en prenant la Voie Vert depuis Montparnasse





Fin de l'aventure, vivement la prochaine ! Merci à Ludo pour l'organisation, à OliVTTiste pour le fignolage des tracés , à tous pour la super ambiance dans notre petit groupe de raideurs SLC VTT. Encore plein de souvenirs. Et super content de mon arme fatale qui s'est révélée performante et confortable comme attendu. Le principe du chargement du vélo était aussi bien optimisé, charge bien répartie, avec un vélo stable et efficace. L'absence de matériel de camping limitait le poids total vélo+bagages à un peu plus de 13kg , avec les deux gourdes pleines.

660 km au total pour ce périple, 190 de plus pour les copains avec la première étape à laquelle je n'ai pas pu participer.

2 commentaires:

David a dit…

Super périple, avec une dose d'aventure, des déboires mécaniques (sinon ça serait pas digne de toi !) et surtout des bons moments entre copains et des bonnes bouffes : bravo à vous, ça fait très envie (surtout toutes ces belles découvertes culinaires, mention spéciale pour la pizza aux frites !).
A bientôt !

khs91 a dit…

On a eu une pensée pour toi en passant devant les boulangeries :-) . Bonne route sur la BTR !