dimanche 5 octobre 2008

Dimanche 05/10/08 : La Bellifontaine


Au vu du mauvais temps annoncé ce dimanche, j'opte finalement pour la Bellifontaine à la place de la Plaisiroise. La météo est en effet plus optimiste pour la région de Fontainebleau et le sable est une assurance contre la boue. Évidemment, avec les contraintes imposées par l'ONF aux randonnées dans la forêt de Fontainebleau, je sais qu'il ne faut pas s'attendre à rouler sur des singles. J'ai déjà fait cette épreuve il y a 3 ans, mais j'avoue ne pas avoir trop de souvenirs du parcours. Benoit est forfait pour cause de traitement anti-inflammatoire, quant à mon copain Hervé, il soigne ses dents. Rendez-vous est pris sur place avec Jérome ( normal, il ne peut pas rater la Belli-Fontaine :-) ) , Philippe E. et Rolland. Arrivé sur place à 8h15, je retrouve Jérome et Philippe. Pas de Rolland, une séance de mécanique sur son vélo a mal tourné, vélo HS. Il fait frais ce matin, les habits longs sont de retour. Nous partons vers 8h30 sur le parcours 55km, non sans avoir regardé attentivement autour de nous à la recherche du vélo dérobé à Michel à la Bacotte, sans succès. Le parcours arrive rapidement sur de grandes allées sablonneuses. Du sable, nous allons en bouffer tout le parcours. Je ne me souviens pas d'avoir fait une autre rando dans cette forêt avec autant de sable : au moins 70% du parcours ! D'autant qu'il n'a pas beaucoup plu dans le coin, le sable est donc bien mou et le rendement pas au top. Néanmoins, comme le dénivelé est modeste, la moyenne est assez élevée. Nous arrivons donc rapidement au 1er ravito au km 12. Philippe invente un nouveau jeu : le parcours à handicap. Ma mission est de repartir des ravitos avec 2 minutes de retard et de rattraper Jérome et Philippe. Ma foi, vu la monotonie du parcours, je me prête volontiers au jeu. Quelques kms plus loin, la jonction s'effectue, j'ai suivi un groupe qui roulait fort et qui m'a rapidement ramené sur mes camarades. Un petit passage sur une route goudronnée où nous faisons une petite pointe à 40km/h, cela fait du bien de sentir du terrain dur sous les pneus. Tout cela nous mène au 2ème ravito vers le km 25, en bas de la classique descente sablonneuse empruntée ( dans un sens ou dans l'autre ) par de nombreuses randos du coin. Petit pause, et on repart ( enfin , pour ma part , 2 minutes plus tard ) . Encore du sable ... . Dans une ligne droite , quelques km plus loin, j'apercois deux points verts. Je mets le turbo nez dans le guidon et ... je me trompe à un embranchement, prenant légérement trop à droite à un carrefour en étoile. Je me rend compte rapidement du problème, car il n'y a plus de traces dans le sable. Demi-tour . Bon, ca ne va pas être facile de revenir cette fois. Heureusement, un groupe de trois vététistes du club d'Ormoy me rattrape, menant grand train. Je me mets dans les roues, ca avionne bien . Nous revenons rapidement sur Jérome et Philippe. Jérome met le turbo aussi et nous fonçons à cinq jusqu'au 3ème ravito au km 37. Jérome et Philippe optent pour le 45km pendant que je continue sur le 55 km , toujours avec les trois compères d'Ormoy. A la faveur d'une côte en sable mou, le groupe se disloque. Je me retrouve seul derrière le "leader" de la troupe, armé de son Scott Scale carbone. Je le suis jusqu'au km 47 où il accélère et me distance progressivement. Je tente de m'accrocher et reviens dans une côte un peu plus raide ( enfin, ca passe largement sur le 32 dents quand même ) . Mais au moment où nous rattrapons un autre concurrent, ce dernier se met soudain à zigzaguer puis s'étale juste devant moi. Le temps de vérifier que tout va bien, mon lièvre a filé, inutile d'essayer de le rattraper, ca va un peu vite pour moi. Le final est plus roulant, et j'arrive peu avant midi au stade de la Faisanderie. J'attends 1/4h le tirage au sort du GPS, mais sans succès, c'est un gars du COSEG qui le gagne. Au final 54km en 3h02 de roulage pour 590m de D+, une rando sans surprise, plutôt monotone mais bien organisée.

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