dimanche 26 octobre 2008
Dimanche 26/10/08 : La Grangeoise
Changement d'heure ce week-end, voilà qui tombe bien pour pouvoir se lever tôt sans effort en prévision de la Grangeoise. Le test des lentilles jetables en remplacement du clip optique pour mes lunettes de protection ayant été positif le week-end dernier, je me dirige vers la salle de bains pour mettre les lentilles. Pas bien réveillé , cela me prendra un bon quart d'heure, du coup je me retrouve un peu à la bourre . Petit déjeuner et je mets le vélo dans la voiture pour passer chercher Benoit avec 10 bonnes minutes de retard. Un peu de monde sur l'autoroute pour les départs en vacances mais nous arrivons quand même à peu près à l'heure prévue aux Granges le Roi . Un bénévole nous trouve une magnifique place en retirant exprès pour nous un panneau qui était planté dans l'herbe. Sympa ! Nous retrouvons Philippe L. et Michel H . Michel est venu directement de son travail pour faire la rando avec son mulet collector de 1998 à fourche Fournales suite au vol de son vélo à la Bacotte. Respect à lui ! Michel G. et Gilles L passent devant nous en voiture et nous les retrouvons ainsi que Stéphane aux inscriptions. Cela fait 7 petits hommes verts . On discute un peu pneus avec Michel , je lui vante mes Nobby Nic mais il me dit qu'il les trouve fragiles et préfère les Explorer. Hum... la suite lui donnera raison . Nous partons tous ensemble, Michel , Benoit et moi sur le 65km . La première partie de parcours est assez vallonnée mais avec moins de petits singles que l'année dernière . Nous arrivons au 1er ravito au bout de 17 km , ravito bien fourni et avec pas mal de monde, il faut se frayer un chemin jusqu'à la table. Nous repartons rapidement, parcours un peu plus roulant . Je fais un petit excès d'optimisme en voulant dépasser un concurrent plus lent , le chemin étant plus étroit que prévu je dois couper dans les ronces pour ne pas le géner. Erreur sans doute fatale car quelques minutes plus tard, Benoit me signale que mon pneu arrière semble dégonflé . Arrêt, regonflage, je fais confiance au latex pour remédier au problème . C'est reparti mais après un petit pont, je sens l'arrière très flou . Damned , encore dégonflé . Je regonfle, rejoint par Michel et Benoit qui ont fait demi-tour ne me voyant plus derrière eux . Ce pneu commence à me miner le moral. On repart une nouvelle fois, pour emprunter un chemin à travers champ qui m'avait bien fait souffir lors de la rando des Roys en Mars ( rando super boueuse ) . Cette fois, le terrain rend bien mieux mais le chemin secoue bien surtout pour les semi-rigides ( n'est-ce pas Michel ? ) . Un petit bout de route , on tourne à droite dans un chemin , et flute de zut, ca bouge encore derrière . Il faut se rendre à l'évidence, le latex semble inéfficace. Arrêt pour mise en place d'une chambre, au passage je me rends compte qu'il ne restait presque plus de latex. Etonnant, j'en avais remis il y a un mois, surement un effet de la crevaison ( réparé automatiquement celle là ) à Choisel . On rejoint l'A6 pour prendre le celèbre single de l'autoroute. Toujours aussi sympa , surtout quand c'est sec. On enquille le single à fond, pour arriver au ravito 2 à la sortie au km 32. Petite pause, une photo au passage et on repart . Cette partie de la rando va s'avérer très très roulante, on fonce à 27/28 km/h sur des allées rectilignes. On arrive donc rapidement au ravito 3 situé au km 50. Cette fois on revient en forêt de Dourdan pour le passage le plus difficile mais le plus ludique de la rando . Jolis singles et descentes avec virages relevés se succédent, avec de belles montées , dont une bien raide au km 57 . La forêt est magnifique dans ses couleurs d'automne et les velos filent en silence et en toute fluidite. Voilà tout ce que j'aime dans le VTT. On dépasse des concurrents en monocyles ! Bravo à ces courageux , il faut le faire . Encore un joli single en montagnes russes, une dernière côte ou je sens la cuisse droite à la limite de la crampe et c'est l'arrivée aux Granges le Roi après 61,9 km à 18,2 km/h de moyenne , 3h23 de roulage et 1050 m de D+ . Nous avions l'impression que le dénivelé était inférieur, surement du fait que les côtes n'étaient pas très raides. Une rando bien agréable, manquait juste le soleil au départ. De retour à la maison, je démonte la roue arrière pour retirer la chambre, je nettoie le pneu pour enlever le latex séché et remet une dose de 60 ml. Un petit coup de compresseur pour reclipser et je découvre alors l'origine de la crevaison : le flanc du pneu est griffé, et laisse passer l'air. Cette fois, le latex rebouche le tout en quelques secondes, problème réglé.
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