En vue du premier grand rendez-vous annuel que constitue la Jean Racine, les prévisions météo étaient le grand sujet d'inquiétude de la semaine. En effet, tous les sites, unanimes, prévoyaient un dimanche pourri avec déluge possible à la clef. C'est donc habillé en scaphandrier cycliste que je quitte la maison à 6h30 ce matin sous une petite pluie. Chaussures étanches en gore tex, cuissard long waterproof, et K-Way. Tenue toute noire qui cache le beau vert du maillot de Saint-Michel. Pas de chance après une si belle semaine. Je récupère Benoit, j'ai monté le porte vélo extérieur pour pouvoir ramener les tas de boue que seront nos belles montures à l'arrivée. Nous arrivons sur place à 7h20. Les parkings sont déjà presque complets. On se gare sur notre parking habituel. Nous avons déjà les plaques que j'ai récupéré la veille en plus de mon tee-shirt offert aux premiers inscrits. Coup de fil de Michel, nous nous retrouvons au carrefour après l'espace Jean Racine. Michel est accompagné d'Olivier et d'un de ses copains : Pascal. Lequel s'avère redoutable, grimpant les premières difficultés sur des développements énormes. Nous le perdrons bientôt de vue, on ne joue pas dans la même catégorie. Première descente : mon garde boue se fait encore la malle, comme la semaine dernière. Décidément , la fixation n'est pas au point. Je le ramasse , et 1km plus loin, je perds cette fois la tétine du camel. Ca commence bien ! J'en profite pour enlever le K-Way. Ah oui, c'est la nouvelle fondamentale de ce début de parcours : il ne fait pas mauvais du tout . Le ciel est à peine couvert et le temps semble se découvrir. Et zoup, me voici de nouveau membre de la tribu des hommes verts , les belles couleurs de Saint-Michel sont de nouveau au grand jour. Malgré le départ à 7H30, soit l'ouverture du parcours, il y a du monde sur ces premiers kms. Il faut se faufiler dans les premières difficultés où beaucoup mettent déjà pied à terre. Sachant que nous sommes sur le parcours spécifique longue distance, ils ne sont pas arrivés !. Nous rentrons bientôt dans les magnifiques singles en montagnes russes dont la JR a le secret. Le vélo monte, descend, tourne, virevolte. C'est un vrai plaisir, d'autant que pour l'instant, le menu est plus light que l'année dernière. Les montées sont moins raides, donc les jambes souffrent moins. Nous voici au premier ravito au bout de 21km et un peu moins de 500m de D+ . On se restaure. Je tente de régler l'étrier arrière car mon frein fait un bruit diabolique. Rien n'y fera et je fais fuir à moi tout seul tous les faisans et les écureuils de Corée qui pullulent dans cette forêt. Le D+ plus faible du premier tronçon laisse augurer d'une suite plus corsée. Nous repartons et nous voici cette fois dans la mythique zone des fougères de la vallée de Chevreuse. Le sol est tapissé de clochettes, et nous montons et descendons au milieu des fougères. Je m'arrête prendre une photo. Le terrain est bien sec mais aussi bien raide. Nous allons alterner pendant 15km montées et descentes bien pentues. Le vélo marche à merveille et j'arrive à tout franchir sur la selle dont plusieurs passages qui m'avaient résisté les années précédentes. A l'exception d'un raidard infranchissable peuplé d'énormes racines où je teste le mode portage en vue du Merrell. Les jambes commencent à durcir à force de grimper des raidillons à plus de 30%, d'autant que l'enchainement est ininterrompu. Pas un seul mètre de plat. Mieux vaut laisser le 22 enclenché même dans les descentes sous peine de rester bloqué en bas, car la remontée est immédiate et raide. Comme toujours sur la JR, je finis par me demander quand ces montagnes russes très physiques vont s'arrêter. Mais il faut appuyer fort sur les pédales , car tous ceux qui m'ont suivi dans une descente veulent m'étrangler pour leur avoir vrillé les tympans avec mon couinement de frein insupportable. Et nous arrivons au ravito 2 après 36km. Ouf, un peu de répit. Nous attendons Michel qui arrive un peu entamé. Après avoir profité des abricots , raisins secs et pain d'épice, nous reprenons le parcours. C'est plus facile avec des difficultés plus espacées mais toujours de beaux passages et quelques descentes techniques dont une avec une grosse marche où nous sommes pris en photo. Et nous arrivons à la bifurcation des parcours 55 et 70km. Olivier et Michel nous quittent et nous continuons avec Benoit sur le 70. Première partie de la boucle plutôt roulante, la moyenne remonte. A peine le temps de dire que c'est moins intéressant et les montagnes russes reprennent. A ce moment, deux évènements simultanés : un craquement bizarre et systématique se fait jour dans la transmission sans que j'arrive à en trouver la cause. Et soudainement, le turbo casse net et les jambes se font dures. Benoit s'envole devant, je me mets à mouliner pour récupérer. J'en profite aussi pour me perdre lors de la traversée d'un haras, pas beaucoup de balises à cette endroit. Finalement, j'arrive au ravito 3 tenu par de charmantes demoiselles et avec saucisson et fromage à disposition. Je me jette sur la nourriture ( plus de forces pour les demoiselles ... ) et avale force rondelles de saucisson et fromage plus quelques gels énergétiques. Remplissage du camel et on repart. Il fait de plus en plus beau, maintenant, le soleil est même de la partie. Prévisions complètement à coté de la plaque ! J'ai toujours du mal à suivre Benoit qui finit inexorablement par me distancer dès que cela monte un peu. Il m'attend gentiment, il ne se lasse pas d'écouter la douce mélodie de mon disque arrière, et nous arrivons à Saint Remy, mais ce n'est pas l'arrivée, on prend juste de l'élan pour monter à la Madeleine ! J'enclenche prudemment le 22 dès le bas, et Benoit disparait déjà. Ma transmission émet des craquements de plus en plus sinistres, je crains pour la chaine. Une petite montée suivie de la descente bien connue des escaliers et nous voici dans la terrible montée de la Madeleine. Vais-je pouvoir monter sur le vélo ? Premiers lacets, ça passe. Voici la mi-pente. Et là, sensation étrange, petit picotement dans les jambes, le turbo se répare miraculeusement. J'accélère progressivement pour finir la montée à pleine vitesse en dépassant tous ceux qui étaient passés dans le bas, ça tourne de nouveau tout seul. J'ai donc probablement dû mal m'alimenter dans la première partie du parcours. Je passe le 44 en haut dans l'espoir de revenir sur Benoit . Je finis par l'apercevoir dans une côte que je monte du coup en danseuse pour tenter de revenir. Malheureusement, le balisage est plutôt light à cet endroit je me retrouve sur le parcours du 20km , à l'envers . Je prends conscience de mon erreur en voyant une petite fille et son père me croiser dans l'autre sens. Demi-tour, nouvelle erreur de parcours , je rate la dernière descente avec plusieurs concurrents. On finit par la retrouver, super descente, roulante avec des virages relevés. Excellent. Et nous voilà dans les rues de Saint Remy pour une arrivée au bout de 68,6 km , 1603 m de D+ et 5h03 de roulage . Un super parcours, sous un soleil inespéré, avec des organisateurs qui ont fait l'effort de ne pas nous faire passer aux mêmes endroits qu'en 2008. Bravo et merci pour ces centaines de singles ludiques. Mais qu'est-ce que c'était dur ! Un petit bémol pour le balisage, un peu light par endroit cette année mais c'était annoncé par les organisateurs.
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dimanche 26 avril 2009
mercredi 22 avril 2009
Mercredi 22/04/09 : Saint Germain en Laye
Ce soir, une sortie avec des collègues était au programme. Pierre et Thierry nous avaient concocté un parcours en forêt de Saint Germain. Pas de dénivelé au programme mais du single très ludique. Rendez-vous était pris à l'entrée de la forêt à 18h30. Bruno et Pascal sont aussi de la partie. Pascal étrenne pour l'occasion un beau Rockrider 9.1 tout neuf. De mon coté, c'est la première sortie des ZTR Olympic , montées la veille. L'étanchéité n'est pas encore parfaite comme toujours avec le montage au latex. J'oublie de regonfler avant le départ et je sentirai un léger flou à l'arrière dans les singles, normal, après vérification à l'arrivée , le pneu était à 1bar . J'arrive bon dernier sur le parking, je me dépêche donc de sortir le vélo et de me changer et nous partons. Thierry et Pierre impriment d'entrée un bon rythme. Le 44 dents sera au programme pendant toute la sortie et je me surprendrai plusieurs fois à vérifier qu'il est bien enclenché, le sol sec permettant de rouler à bonne vitesse au point que quelques dents supplémentaires n'auraient pas été de trop. Après quelques petits chemins en amuse gueule, nous voici sur un single de 4 km qui tourne dans tous les sens. Un vrai régal ! Thierry n'est pas facile à suivre sur ce terrain et il faut appuyer serieusement sur les pédales. Deux groupes se forment, Bruno et Pascal étant un peu en retrait mais restant néanmoins au contact. Pascal applique une technique toute particulière dans les singles, en coupant régulièrement à travers les buissons :-) . Nous faisons le tour de l'étang du Corra , on prend un petit chemin étroit sur lequel j'invente une nouvelle figure. Je m'arrête derrière Thierry mais je pose le pied dans un trou et dégringole dans le fossé qui est ... rempli d'orties. Aie ! Ca réchauffe les mollets qui sont écarlates. Nous repartons, et Thierry me signale une montée "impossible" sur le côté. Je ne résiste pas à la tentation . Première tentative ratée, il y a du sable à mi pente et je patine, développement trop petit. Je retente sur le 22x28 et cette fois ca passe ( il faut dire qu'avec un bar à l'arrière, le Race King est une vraie ventouse ) . La montée résistera vaillamment aux tentatives de mes camarades :-) . Nous regagnons les voitures avec un petit faux plat sablonneux comme dessert. Au final , 26,5 km en 1h17 de roulage pour 130m de D+ . Une sortie bien agréable par un temps superbe et avec un terrain enfin sec, pourvu que cela dure jusqu'à la JR dimanche !
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vendredi 17 avril 2009
Dimanche 19/04/09 : Les 2 vallées à Bretigny
Météo peu favorable ce week-end. Néanmoins la rando des 2 vallées était inscrite à mon programme de longue date pour terminer l'entrainement avant la JR. Peu d'infos sur cette rando que je n'avais jamais faite mais j'avais trouvé un petit CR favorable sur l'édition de 2007 qui évoquait un parcours avec un dénivelé intéressant. SMS de Benoit ce matin, étant en vacances cette semaine qui s'annonce très belle en terme de météo, il manque de motivation pour aller affronter la boue. Décidemment, Franck et Marco ont dû contaminer Benoit. Il va falloir que je le surveille , à ce train là , on risque de le retrouver sur la route :-) :-) . Le temps est bien couvert mais pas de pluie ce matin. Je mets le vélo dans la voiture et direction le parking d'Auchan à Bretigny. Peu de monde à l'arrivée. Je retrouve Philippe sur le parking ainsi qu'un autre membre du club. Et Michel G. nous attend aux inscriptions. On s'inscrit sur le 68km, pas question de mollir ! Départ tranquille sur route et chemins roulants pendant 9km. Le terrain est gras mais rien de catastrophique, le sol bien sec a bien absorbé la pluie. D'autant que l'herbe a poussé et qu'il est souvent possible de rouler dans l'herbe au centre des chemins. On quitte le parcours commun pour aller sur le parcours spécifique 50/68km. Nous voici sur un chemin connu qu'emprunte la rando de la Norville. Montée dans le bois puis un beau single qui glisse quand même pas mal. Premier raidillon, voilà que je suis victime de chain suck. Je m'arrête suivi par Michel qui a le même souci. Un petit coup d'huile résoud le pb de Michel mais pas le mien, en fait c'est une dent du plateau intermédiaire qui est HS. Ce sera donc 22 ou 44 pour aujourd'hui. On repart, les chemins sont ludiques. Un raidillon avec quelques racines. Une charmante demoiselle éprouve quelques difficultés. Michel , fasciné, s'arrête en oubliant de declipser les pédales et nous fait une chute au ralenti sans bobo. Dans la foulée, la fixation de mon garde boue avant se fait la malle. Le garde boue fera toute la rando dans le camel. Arrivé au km 15, Michel reconnait l'approche du ravito. Déjà ? Eh non, on tourne à droite sur une montée magnifique, le sol est couvert de clochettes bleues. Ca monte fort, donc je m'occupe de monter plutôt que de prendre une photo. Une descente délicate suit, le terrain est très glissant dans la glaise. Et zoup, remontée, encore plus raide. On se croirait à la JR ! Puis une descente rapide nous emmène cette fois au ravito. Mention très bien pour les organisateurs, il y même des sandwichs aux rillettes et ... du coca. Miam ( c'est mon péché mignon, le coca aux ravitos) . On repart en passant sous la voie ferrée au niveau de la gare de Lardy puis direction le bois de Lardy où nous découvront un itinéraire que je ne connaissais pas. Très jolis singles, je prends beaucoup de plaisir avec mon vélo, j'ai l'impression de faire corps avec la machine. Quelques belles bosses dont un grand classique des randos du coin avec cailloux et rondins. Elle est déjà dure sur le sec , mais là, avec les cailloux mouillés, rien à faire, ca ripe et il faut monter quelques mètres à pied. La descente derrière est très chaude : rondins et glaise, l'avant du vélo montre une volonté manifeste de n'en faire qu'à sa tête. On y va donc prudemment. Nous empruntons alors des chemins inconnus et très ludiques : singles, et quelques cotes redoutables avec pas mal de cailloux qui compliquent les choses. Nous arrivons finalement enchantés au ravito 2 situé au km 35. Il n'y a quasiment personne sur le parcours. On rejoint un vététiste très sympa de la Norville avec qui nous allons faire le reste de la rando. Petit single pour repartir du ravito ( félicitations pour le nombre de singles sur le parcours ) . On rentre alors dans une zone déjà vue sur la rando de Lardy avec un single technique en montagnes russes. Quelques portions plus roulantes et nous arrivons au ravito 3 situé au km 47. Accueil très sympa de l'organisation. Il y a plein de sandwichs, comme je commence à avoir faim, je leur fait un sort. Très agréable de manger du salé, cela change de l'habitude. Nous reprenons la route avec notre compagnon de la Norville. Parcours toujours aussi sympa. Michel glisse dans une ornière en descente mais sans bobo, le chemin est encaissé et il finit contre le bord du sentier. Encore un super chemin qui tournicote en faux plat descendant, je suis aux anges. Les jambes tournent toutes seules, je roulerais bien comme cela toute la journée. D'autant que le soleil commence à faire son apparition. Nous voici à nouveau à la gare de Lardy. Et ... plus de balisage. Heureusement, Michel se souvient du parcours de l'année précédente. Nous prenons un chemin à gauche qui nous emmène sur une montée bien physique. Deux gars de l'organisation qui viennent de fermer le ravito sont avec nous. L'un d'entre eux possède le jumeau de mon Prophet et me passe avec un "au revoir, bonne journée". Grmppfffff ! Allumage du turbo, je me mets en danseuse et comble rapidement l'écart. Je prépare un dépassement et la phrase qui va avec lorsque mon plateau intermédiaire me rappelle qu'il a une dent en moins et la chaine déraille. Me voici contraint de laisser partir ma cible. Petite descente dans le sable puis ... à nouveau plus de rubalises. Je fais demi tour, retrouve Michel et le vététiste de la Norville qui connait le coin. On prend une montée sur la droite ( il restait un piquet sans pancarte ) sur la foi des traces et de la connaissance du coin de notre partenaire du jour. Arrivé en haut, pas de rubalise. On y va au jugé et finalement, on en retrouve une. On continue alors sur le chemin, mais l'absence de marquage aux intersections ne nous inspire rien qui vaille. Et il faut se rendre à l'évidence : le parcours a été débalisé ! Nous apprendrons à l'arrivée que l'équipe de motards en charge du débalisage a oublié que quelques courageux s'étaient lancés sur les grands parcours malgré la météo. C'est malin ! Il ne reste qu'une solution : je sors le GPS du sac pour l'installer sur le guidon ce qui nous permet de retrouver rapidement la trace du départ que nous prenons à l'envers. Nous prenons donc le chemin de Bretigny avec les mêmes 10km roulants qu'à l'aller. Nous arrivons finalement à bon port avec 64km au GPS, nous avons manqué une boucle qui allait vers Torfou mais impossible à trouver sans fléchage. L'organisateur est inquiet pour les participants restants et renvoie les motos récupérer ceux qui n'ont pas la chance d'avoir un GPS. Super ravito encore à l'arrivée. Au final un très beau parcours et une bonne surprise. On pardonnera aux organisateurs ce débalisage un peu rapide, il faut dire que le faible nombre de participants à dû semer le trouble. Dans tous les cas, une rando méconnue qui mériterait une bien meilleure participation car le parcours était remarquable. Au final, 64 km, 900m de D+ , pour 4h04 de roulage en mode "recup" après les séances de rythme de jeudi et vendredi.L'effet magique se confirme. J'ai pu passer à pleine vitesse sur des chemins semés de caillasses sans être particulièrement secoué. Assez bluffant d'ailleurs, cela secoue moins que le Prophet en mode ProPedal fermé. Dommage qu'il faille aller travailler demain, j'aurais bien roulé toute la semaine, rien que pour le plaisir !
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Vendredi 17/04/09 : Savigny-Saulx-Nozay
Poursuite de l'entrainement en vue de la JR et du Merrell Oxygen Challenge en profitant du temps printanier et de ces deux jours de congès. Direction Saulx puis Nozay via le Bois de la Turaude puis le Bois de Saint Eloi et ses singles parsemés de jolies clochettes. La forêt est magnifique et couverte de fleurs. Le Hilight est toujours aussi agréable à piloter, en particulier sur les singles qui tournicotent car la maniabilité est nettement au dessus de mes autres vélos. Je teste quelques montées impossibles qui passent sans souci et sans avoir à abuser du bec du selle. Réglages de la transmission à affiner, je déraille plusieurs fois vers l'extérieur du grand plateau, problème de réglage de la butée. 42km et 550m de D+ pour cette sortie réalisée en 2h04, c'est la première fois que je dépasse le 20km/h de moyenne sur ce parcours.
jeudi 16 avril 2009
Jeudi 16/04/09 : l'effet magique !
Les quelques mois d'utilisation de mon Koxx AirTT m'ont fait reprendre gout au rendement d'un semi-rigide. Pour autant, le confort bien qu'acceptable était en net retrait par rapport au Prophet. Pour remplacer le Koxx, j'ai donc décidé de réaliser un vieux rêve: m'offrir un vélo avec un cadre en Titane, ce fameux métal magique censé procurer confort et rendement hors norme grâce à ses propriétés élastiques. Sans compter qu'un tel vélo est inaltérable et qu'un simple coup de chiffon rend le cadre neuf après chaque sortie. Grâce à la lecture du forum JulMTB, j'ai découvert l'existence d'un cadre fabriqué en Chine, copie conforme de grandes marques pour lequel ce fabriquant construit des cadres. Les critiques étaient excellentes et le prix défiant toute concurrence . J'ai donc passé commande, après avoir réalisé une étude posturale pour choisir un cadre adapté à ma taille. Ce matin, à ma grande surprise, un papier de la poste m'annonçait l'arrivée du cadre après une petite semaine d'attente. Pas mal , vu la distance. Je me précipite à la poste, et passe la matinée à monter le vélo avec l'aide de mon fils Nicolas. En début d'après-midi, le Hilight HM3 est prêt pour sa première sortie. Nous allons faire quelques courses en famille et à 17h, c'est enfin le moment tant attendu du baptême. Quelques tours de roue dans la rue suivi d'un arrêt pour régler la fourchette du dérailleur avant et c'est parti, direction Saulx. Le vélo est une véritable plume. Il faut dire que j'ai aussi fait l'acquisition sur Ebay d'une fourche Manitou R7 Super Absolute pour une bouchée de pain. Moins de 1500g sur la balance pour la fourche, le vélo est sous les 10kg , sans ses roues ZTR Olympic qui sont encore en assemblage chez JPRacingBike. Dès les premiers tours de roue, je constate que la réputation des cadres titane est fondée. Le cadre filtre incroyablement bien les vibrations et les sensations sont plus proches d'un tout suspendu que d'un semi-rigide. Les relances sont extraordinaires, à tel point que cela donne envie de relancer tout le temps. Me voici dans le chemin qui mène à Saulx. Je passe volontairement dans les parties les plus défoncées : pas besoin de se lever de la selle. Arrivée dans le forêt, le terrain est quasi sec. J'accélère, les côtes passent sans souci. Première descente, l'équilibre du vélo est remarquable. Je me sens plus en confiance qu'avec tous les VTT que j'ai possédé à ce jour. Le cadre est pile poil adapté à ma taille et cela se ressent dans l'équilibre général du vélo qui se révèle parfait. Je teste une des montées très raides, pas de cabrage, et l'élasticité du cadre semble propulser le vélo vers l'avant. Moral au top, j'appuie férocement sur les pédales pour profiter des sensations extraordinaires d'accélération. Un petit coup d'oeil à la montre, il est l'heure de rentrer. Je passe sur la plaque que je ne quitterai plus jusqu'à l'arrivée. Retour full speed sur Savigny. Je monte la côte de Gravigny sur le 44x16. Retour à la maison après 1h21 et 26,5km de roulage pour 336m de D+ et 19,5km/h de moyenne sans avoir forcé. Vivement demain !
samedi 11 avril 2009
Dimanche 12/04/09 : Rallye de la Tour
Grosse pluie pendant la nuit. C'est avec une petite inquiétude que j'ouvre les volets ce matin, malgré des prévisions plutôt optimistes de la météo pour la matinée. Il tombe encore quelques gouttes. Le terrain risque d'être gras du coté de Linas et dans la forêt de la Roche Turpin. D'ailleurs, le téléphone sonne. C'est Franck qui retombe du mauvais coté de la force et m'annonce qu'il se rabat sur la route en prévision d'un terrain impraticable. J'ai monté les roues du Koxx sur le Prophet avec le Race King derrière. Il me traverse l'idée de remettre les autres roues avec les Nobby Nic mais j'y renonce, pariant que le temps sec des 15 derniers jours aura permis au sol d'absorber le plus gros de la pluie nocturne. Je prends quand même les gardes boues. Et c'est parti direction Montlhery, pas besoin d'aller chercher Benoit. En prévision du Merrell, Benoit nous la joue longue distance aujourd'hui avec un aller-retour à vélo en plus des 66km du parcours. Arrivée peu avant 8h au COSOM de Linas. Pas grand monde . Franck et Marco arrivent en même temps mais pas avec les bons vélos ! Je retrouve Gilles et Philippe aux inscriptions. Inscription ultra-rapide puisque le site du club proposait de télécharger à l'avance le bulletin ce qui évite de faire la queue pour attraper un stylo. Excellente idée qui devrait faire école. On attend Benoit qui arrive vers 8h15 après être parti un peu plus tard que prévu pour cause de dure journée de labeur samedi. Philippe et Gilles partent devant sur le 40. Surprise, voici Olivier qui arrive. Cela fait plaisir de le voir, on n'a pas si souvent l'occasion de rouler ensemble. Nous l'attendons pendant qu'il porte son bulletin pré-rempli. Départ vers 8h25 sur le 66km. Avec Benoit et Olivier, cela fait une belle équipe, cela va rouler ce matin. Direction la Tour. On y monte par le même chemin que celui emprunté lors de la Nuit de l'Orge. Nous voici en haut, on redescend droit dans la pente. Une volée de marches puis un chemin bien raide qui fait des dégâts avec pas mal de chutes. J'apprécie le Prophet et sa salle télescopique pour l'occasion. Je rattrape Philippe et Gilles en bas de la descente. Voilà un départ qui met tout de suite dans le bain. On traverse la N20 pour remonter dans les bois de l'autre coté. J'ai démonté cette semaine la Gravity Dropper pour la nettoyer. La cale de butée du système télescopique est mal réglée ce qui provoque des déclenchements intempestifs du système dans la montée. Au bout de la troisième fois, cela devient agaçant. Je m'arrête pour régler la cale. C'est reparti et cette fois, le système fonctionne parfaitement. On rentre dans les bois au dessus de Linas. Le terrain est bien gras avec la pluie de la nuit. Rien de catastrophique car le sol reste dur en dessous mais ça glisse bien et comme il y a pas mal de devers, il faut faire attention à la trajectoire de la roue avant en particulier. Les chemins sont très ludiques, ca tournicote, monte, descend. A ma grande surprise, le Race King s'en tire très bien et seule une montée raide dans la glaise me fera trouver sur 5m les limites d'adhérence de l'arrière. On prend la direction de la forêt de la Roche Turpin. Va-t-on se noyer dans les ornières? Pas du tout, elles sont sèches ! Le terrain devient plus roulant ce qui fait remonter la moyenne à un petit 13,5km/h avant d'arriver au premier ravito situé au km15. Petite pause, et on repart sur un terrain cette fois sablonneux. On serpente sur de beaux singles pendant que le soleil fait son apparition. A l'amorce d'une descente, je sens un flou à l'arrière. Se pourrait-il que ? Hélas oui, crevaison à la grande joie de Benoit qui constate rassuré que les choses reprennent leur cours normal. Changement rapide de chambre en bas de la descente et nous repartons. Le terrain est bien sec et roulant, les kms défilent plus rapidement sur un terrain qui alterne allées et singles. Le soleil aidant, les jambes répondent de mieux en mieux. Le vélo file à bonne vitesse et je prends un peu d'avance. Benoit et Olivier reviennent juste avant le ravito en bas d'une descente pavée qui secoue bien malgré les suspensions. Nous voici au ravito 2 au bout de 30km. On y rencontre le président du club organisteur qui nous parle du mail qu'il a reçu de Daniel, l'informant qu'étant mort lors de la dernière édition de la rando, il préfère ne pas participer cette année. Pourtant, la rando est cette fois le week-end de Pâques ... :-) . Petit coup d'huile sur la chaine avant de prendre le chemin de la boucle qui nous emmène vers Bruyères le Chatel et Saint Cheron. Temps magnifique, beaux paysages. C'est un plaisir de rouler aujourd'hui. On continue d'alterner chemins et singles, avec de beaux passages dans les bois sur un terrain typé Fontainebleau à dominante sablonneuse mais qui rend très bien sous les roues. Turbo enclenché à plein régime, le Prophet continue de filer bon train et la moyenne remonte régulièrement. C'est un de ces jours où les jambes semblent insensibles à la fatigue. Je relance en danseuse dans tous les virages. Arrivée au ravito 3 ( au même endroit que le ravito 1 ) . Je grignote un peu de pain d'épices en attendant Benoit et Olivier qui arrivent quelques minutes plus tard. C'est parti pour la boucle finale qui nous ramène au point de départ. On évite le redoutable chemin qui monte sous la ligne haute tension mais on prend néanmoins le chemin bordé de miradors qui se révèle grassouillet à souhait. Cela reste tout à fait roulable, à l'exception d'une montée dans la glaise où l'adhérence est quasi nulle. Retour le long de la N104, on passe sous le tunnel à Marcoussis avant d'enquiller le chemin roulant qui nous ramène sur Montlhery au bout de 64km effectués en 3h54 de roulage et 900m de D+.
Une rando très agréable avec un parcours varié, un temps superbe et des jambes qui pétaient le feu ce matin.
Franck et Marco, si vous lisez ce CR , vos craintes n'étaient pas justifiées .
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Franck et Marco, si vous lisez ce CR , vos craintes n'étaient pas justifiées .
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Samedi 11/04/09 : Savigny-Saulx-Morsang
Petit tour cette après-midi pour profiter du temps printanier et vérifier les réglages du Prophet qui reprend du service, le AirTT est en SAV chez Koxx. Les jambes tournaient toutes seules. 21km en 56minutes pour 180m de D+ .
lundi 6 avril 2009
Lundi 06/04/09 : cadre fissuré
samedi 4 avril 2009
Dimanche 05/04/09 : Boutigny - Trans Sud Essonne
RDV était pris ce matin à 8h aux inscriptions de la TransSudEssonne, la rando de Boutigny, qui lorsque le terrain est sec comme cette année présente un des parcours les plus sympas parmi les randos du coin. Lever à 6H30, je passe récupérer Benoit à 7H10, direction Boutigny via l'A6. Nous sommes sur place avant 8h ce qui me permet de me garer à 10m de l'arrivée, le top. On laisse d'ailleurs les vélos dans la voiture pour aller s'inscrire. Nous retrouvons Ludovic, Michel G., Jérôme, Jacques et Rolland. Ça commence bien , Saint-Michel est en force aujourd'hui. Pas de trace de nos amis d'ADP, que font-ils ? On prend un café , j'en profite pour passer un petit coup de fil à Franck qui est en train de se garer. Ludovic a une contrainte ce midi, la troupe s'élance et Jérôme me dit qu'il vient de croiser Franck. Je redescends en vitesse aux inscriptions pour dire bonjour et donner RDV au premier ravito. Le train vert à pris de l'avance, c'est donc le couteau entre les dents que j'entame le parcours. Petit bouchon dans le single de départ que j'ai rarement vu aussi sec. Je dépasse pas mal de monde et c'est parti pour l'opération poursuite. Je bénéficie de l'aide d'un petit groupe qui roule fort et je me cale dans leurs roues. Alors que j'entrevois des maillots verts au loin, un passage à niveau se ferme sous mon nez. Grumpf ! Une bonne côte se profile derrière qui me permet de recoller à la troupe. Petite pause dans la roue de Jacques. On arrive dans une partie ludique avec un joli chemin qui tourne dans tous les sens. Une belle descente mais barrée par un gros tronc d'arbre qui était déjà là l'année dernière. Plusieurs stratégies possibles : contournement ou escalade, chacun choisit la technique qu'il préfère. Je vois que Jérôme et Ludo s'échappent devant donc je dépasse Jacques et Roland pour revenir dans la roue de Ludo. Jérôme avance à un bon rythme, manifestement son duathlon de la semaine dernière lui a bien profité. Beaucoup de passages sympa avec de belles grimpettes et des descentes techniques dans le sable. Plus de 20km et toujours pas de ravito, cela commence à faire long avec les efforts du départ. Je laisse Jérôme et Ludovic prendre un peu d'avance lors du passage devant l'habituel Ball Trap. Pluie de plomb garantie. Nous arrivons au premier ravito au bout de 25km. Nous avons dû prendre pas mal d'avance car personne n'arrive derrière. Le ravito est super bien garni, on profite donc des nombreuses victuailles. Michel arrive, la forme revient. Michel, on t'attend au Merrell ( en plus , ça rime ) . Puis quelques minutes plus tard, Jacques Benoit et Rolland nous rejoignent. Ludo et Jérôme sont déjà repartis pour rentrer tôt. Et voici nos amis d'ADP accompagnés de tout une troupe de Chilly Mazarin ainsi qu'Eric au "regard noir". On repart tous ensemble, et le rythme est appuyé. Le terrain bien sec et roulant se prête bien à une bonne partie de manivelles. C'est donc rapidement que nous arrivons au ravito 2 situé au km 35. J'appuie mon vélo contre celui de Benoit qui me fait remarquer en rigolant qu'un bruit d'air s'échappe de ma roue. "Ah , Jean-Pierre nous refait le coup de l'ennui mécanique" s'exclame l'ami Franck. Hum ... c'est crédible . Je me penche sur ma roue, qui semble en pleine forme . Euh, Benoit, tu ne crois pas que ... Et si !!! Une magnifique épine est logée dans le pneu arrière du sieur Benoit qui rigole moins sur le coup. Opération changement de chambre, ça prend du temps, il faut dire que depuis que nous roulons ensemble , Benoit n'avait crevé qu'une fois. Pas habitué le garçon. Franck nous attend, Michel , Jacques et Rolland partent devant en attendant qu'on les rattapent. Nous repartons, avec une bonne grimpette directement derrière le ravito qui fait un peu mal aux jambes à froid. On bifurque sur le parcours 55km alors que le reste de la troupe de Saint-Michel opte pour le 45km. Une magnifique descente technique se profile. Le Koxx vole de virage en virage, c'est un vrai plaisir. Arrive une marche avec quelques rochers, ca ralentit devant. Je freine et regarde distraitement ce qui se passe en dessous. Fatale erreur . Je bute sur un caillou qui provoque un début de déjantage du pneu avant ! La roue se dégonfle d'un coup empêchant le vélo de franchir l'obstacle. Fourche soudain en butée, l'OTB est inévitable. Surpris par ce scénario imprévu, je n'ai pas le réflexe de déclipser et mon mollet droit est bien étiré pendant la chute, sans compter que le tibia gauche se prend un bon coup de pédale au passage. Aie !! Roulé boulé et une vive douleur au mollet qui me fait sauter dans tous les sens sous l'oeil médusé et inquiet du concurrent qui me suivait. Bon au moins, pas besoin d'un secouriste pour savoir que je suis vivant. Leçon de secourisme de Jérôme : si le gars fait des bonds de 2m en hurlant, c'est qu'il est vivant et conscient, donc ne pas intervenir. Benoit m'aide à regonfler, et on repart. Franck prend un peu d'avance qu'il reperd tout de suite en essayant de suivre une flèche qui l'envoie directement au milieu des buissons. J'en profite traitreusement pour prendre la tête dans un grand chemin sablonneux. Quelques centaines de mètre plus loin, Franck me rattrape et me dit que Benoit est resté derrière, nouvelle crevaison. Je ne m'en étais pas rendu compte. Je laisse Franck continuer et fait demi-tour. Je retrouve Benoit un bon km plus loin, arrêté et bien ennuyé : plus de chambre de rechange , et la colle à rustine a séché et est inutilisable . Je sors la mienne . Et là , horreur : même problème . Manifestement, la colle a une durée de vie limitée dans le camel. Heureusement, il me reste une chambre. On répare et nouveau départ après un bon 1/4h d'arrêt. On appuie bien sur les pédales , au point de rater une bifurcation dans une descente. Bon, quand ça ne veut pas rigoler , il faut faire avec. On remonte, et on retrouve le bon chemin. Fin de parcours ludique avec de jolis singles et de belles montées et descentes. Je me rend compte que ma fourche est sous gonflée , car en pilant derrière un autre concurrent dans une descente, elle s'enfonce un peu trop et je lève la roue arrière de 20 bons cms. Fin de parcours avec les deux raidillons traditionnels , qui passent bien mieux sur le sec. Nous voici à l'arrivée avec 60km au compteur et un bon 18,1 km/h de moyenne ( quand on roulait ... ) pour 900m de D+. Une rando très agréable avec un beau soleil sur la fin . Nous croisons Eric, Quentin, Philippe et Michel qui transportent la superbe coupe que nous a rapporté la participation de 14 membres du club. On me fait remarquer que j'ai de la terre plein de visage suite à ma chute, mais pas de bobo autre qu'à l'amour propre. Tout est bien qui finit bien !
Cliquer sur la photo en haut à gauche pour voir l'album de la rando
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Samedi 04/04/09 : Saint-Michel
Permanence spéciale du club aujourd'hui . Une démonstration de secourisme était prévue par Jérôme. Il faut dire que l'arrêt cardiaque de Daniel il y a un an tout juste, miraculeusement sauvé par une secouriste qui passait pile au bon moment nous a tous marqués. Qu'aurait-on fait si cela lui était arrivé dans les bois avec juste nous pour le secourir ? Démonstration très pédagogique de Jérôme en espérant que nous n'aurons jamais à la mettre en pratique. Au passage, aller et retour en vélo depuis Savigny ce qui permet d'ajouter 30km au compteur en prévision du Merrell Oxygen Challenge .
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