RDV était pris ce matin à 8h aux inscriptions de la TransSudEssonne, la rando de Boutigny, qui lorsque le terrain est sec comme cette année présente un des parcours les plus sympas parmi les randos du coin. Lever à 6H30, je passe récupérer Benoit à 7H10, direction Boutigny via l'A6. Nous sommes sur place avant 8h ce qui me permet de me garer à 10m de l'arrivée, le top. On laisse d'ailleurs les vélos dans la voiture pour aller s'inscrire. Nous retrouvons Ludovic, Michel G., Jérôme, Jacques et Rolland. Ça commence bien , Saint-Michel est en force aujourd'hui. Pas de trace de nos amis d'ADP, que font-ils ? On prend un café , j'en profite pour passer un petit coup de fil à Franck qui est en train de se garer. Ludovic a une contrainte ce midi, la troupe s'élance et Jérôme me dit qu'il vient de croiser Franck. Je redescends en vitesse aux inscriptions pour dire bonjour et donner RDV au premier ravito. Le train vert à pris de l'avance, c'est donc le couteau entre les dents que j'entame le parcours. Petit bouchon dans le single de départ que j'ai rarement vu aussi sec. Je dépasse pas mal de monde et c'est parti pour l'opération poursuite. Je bénéficie de l'aide d'un petit groupe qui roule fort et je me cale dans leurs roues. Alors que j'entrevois des maillots verts au loin, un passage à niveau se ferme sous mon nez. Grumpf ! Une bonne côte se profile derrière qui me permet de recoller à la troupe. Petite pause dans la roue de Jacques. On arrive dans une partie ludique avec un joli chemin qui tourne dans tous les sens. Une belle descente mais barrée par un gros tronc d'arbre qui était déjà là l'année dernière. Plusieurs stratégies possibles : contournement ou escalade, chacun choisit la technique qu'il préfère. Je vois que Jérôme et Ludo s'échappent devant donc je dépasse Jacques et Roland pour revenir dans la roue de Ludo. Jérôme avance à un bon rythme, manifestement son duathlon de la semaine dernière lui a bien profité. Beaucoup de passages sympa avec de belles grimpettes et des descentes techniques dans le sable. Plus de 20km et toujours pas de ravito, cela commence à faire long avec les efforts du départ. Je laisse Jérôme et Ludovic prendre un peu d'avance lors du passage devant l'habituel Ball Trap. Pluie de plomb garantie. Nous arrivons au premier ravito au bout de 25km. Nous avons dû prendre pas mal d'avance car personne n'arrive derrière. Le ravito est super bien garni, on profite donc des nombreuses victuailles. Michel arrive, la forme revient. Michel, on t'attend au Merrell ( en plus , ça rime ) . Puis quelques minutes plus tard, Jacques Benoit et Rolland nous rejoignent. Ludo et Jérôme sont déjà repartis pour rentrer tôt. Et voici nos amis d'ADP accompagnés de tout une troupe de Chilly Mazarin ainsi qu'Eric au "regard noir". On repart tous ensemble, et le rythme est appuyé. Le terrain bien sec et roulant se prête bien à une bonne partie de manivelles. C'est donc rapidement que nous arrivons au ravito 2 situé au km 35. J'appuie mon vélo contre celui de Benoit qui me fait remarquer en rigolant qu'un bruit d'air s'échappe de ma roue. "Ah , Jean-Pierre nous refait le coup de l'ennui mécanique" s'exclame l'ami Franck. Hum ... c'est crédible . Je me penche sur ma roue, qui semble en pleine forme . Euh, Benoit, tu ne crois pas que ... Et si !!! Une magnifique épine est logée dans le pneu arrière du sieur Benoit qui rigole moins sur le coup. Opération changement de chambre, ça prend du temps, il faut dire que depuis que nous roulons ensemble , Benoit n'avait crevé qu'une fois. Pas habitué le garçon. Franck nous attend, Michel , Jacques et Rolland partent devant en attendant qu'on les rattapent. Nous repartons, avec une bonne grimpette directement derrière le ravito qui fait un peu mal aux jambes à froid. On bifurque sur le parcours 55km alors que le reste de la troupe de Saint-Michel opte pour le 45km. Une magnifique descente technique se profile. Le Koxx vole de virage en virage, c'est un vrai plaisir. Arrive une marche avec quelques rochers, ca ralentit devant. Je freine et regarde distraitement ce qui se passe en dessous. Fatale erreur . Je bute sur un caillou qui provoque un début de déjantage du pneu avant ! La roue se dégonfle d'un coup empêchant le vélo de franchir l'obstacle. Fourche soudain en butée, l'OTB est inévitable. Surpris par ce scénario imprévu, je n'ai pas le réflexe de déclipser et mon mollet droit est bien étiré pendant la chute, sans compter que le tibia gauche se prend un bon coup de pédale au passage. Aie !! Roulé boulé et une vive douleur au mollet qui me fait sauter dans tous les sens sous l'oeil médusé et inquiet du concurrent qui me suivait. Bon au moins, pas besoin d'un secouriste pour savoir que je suis vivant. Leçon de secourisme de Jérôme : si le gars fait des bonds de 2m en hurlant, c'est qu'il est vivant et conscient, donc ne pas intervenir. Benoit m'aide à regonfler, et on repart. Franck prend un peu d'avance qu'il reperd tout de suite en essayant de suivre une flèche qui l'envoie directement au milieu des buissons. J'en profite traitreusement pour prendre la tête dans un grand chemin sablonneux. Quelques centaines de mètre plus loin, Franck me rattrape et me dit que Benoit est resté derrière, nouvelle crevaison. Je ne m'en étais pas rendu compte. Je laisse Franck continuer et fait demi-tour. Je retrouve Benoit un bon km plus loin, arrêté et bien ennuyé : plus de chambre de rechange , et la colle à rustine a séché et est inutilisable . Je sors la mienne . Et là , horreur : même problème . Manifestement, la colle a une durée de vie limitée dans le camel. Heureusement, il me reste une chambre. On répare et nouveau départ après un bon 1/4h d'arrêt. On appuie bien sur les pédales , au point de rater une bifurcation dans une descente. Bon, quand ça ne veut pas rigoler , il faut faire avec. On remonte, et on retrouve le bon chemin. Fin de parcours ludique avec de jolis singles et de belles montées et descentes. Je me rend compte que ma fourche est sous gonflée , car en pilant derrière un autre concurrent dans une descente, elle s'enfonce un peu trop et je lève la roue arrière de 20 bons cms. Fin de parcours avec les deux raidillons traditionnels , qui passent bien mieux sur le sec. Nous voici à l'arrivée avec 60km au compteur et un bon 18,1 km/h de moyenne ( quand on roulait ... ) pour 900m de D+. Une rando très agréable avec un beau soleil sur la fin . Nous croisons Eric, Quentin, Philippe et Michel qui transportent la superbe coupe que nous a rapporté la participation de 14 membres du club. On me fait remarquer que j'ai de la terre plein de visage suite à ma chute, mais pas de bobo autre qu'à l'amour propre. Tout est bien qui finit bien !
Cliquer sur la photo en haut à gauche pour voir l'album de la rando
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