Météo peu favorable ce week-end. Néanmoins la rando des 2 vallées était inscrite à mon programme de longue date pour terminer l'entrainement avant la JR. Peu d'infos sur cette rando que je n'avais jamais faite mais j'avais trouvé un petit CR favorable sur l'édition de 2007 qui évoquait un parcours avec un dénivelé intéressant. SMS de Benoit ce matin, étant en vacances cette semaine qui s'annonce très belle en terme de météo, il manque de motivation pour aller affronter la boue. Décidemment, Franck et Marco ont dû contaminer Benoit. Il va falloir que je le surveille , à ce train là , on risque de le retrouver sur la route :-) :-) . Le temps est bien couvert mais pas de pluie ce matin. Je mets le vélo dans la voiture et direction le parking d'Auchan à Bretigny. Peu de monde à l'arrivée. Je retrouve Philippe sur le parking ainsi qu'un autre membre du club. Et Michel G. nous attend aux inscriptions. On s'inscrit sur le 68km, pas question de mollir ! Départ tranquille sur route et chemins roulants pendant 9km. Le terrain est gras mais rien de catastrophique, le sol bien sec a bien absorbé la pluie. D'autant que l'herbe a poussé et qu'il est souvent possible de rouler dans l'herbe au centre des chemins. On quitte le parcours commun pour aller sur le parcours spécifique 50/68km. Nous voici sur un chemin connu qu'emprunte la rando de la Norville. Montée dans le bois puis un beau single qui glisse quand même pas mal. Premier raidillon, voilà que je suis victime de chain suck. Je m'arrête suivi par Michel qui a le même souci. Un petit coup d'huile résoud le pb de Michel mais pas le mien, en fait c'est une dent du plateau intermédiaire qui est HS. Ce sera donc 22 ou 44 pour aujourd'hui. On repart, les chemins sont ludiques. Un raidillon avec quelques racines. Une charmante demoiselle éprouve quelques difficultés. Michel , fasciné, s'arrête en oubliant de declipser les pédales et nous fait une chute au ralenti sans bobo. Dans la foulée, la fixation de mon garde boue avant se fait la malle. Le garde boue fera toute la rando dans le camel. Arrivé au km 15, Michel reconnait l'approche du ravito. Déjà ? Eh non, on tourne à droite sur une montée magnifique, le sol est couvert de clochettes bleues. Ca monte fort, donc je m'occupe de monter plutôt que de prendre une photo. Une descente délicate suit, le terrain est très glissant dans la glaise. Et zoup, remontée, encore plus raide. On se croirait à la JR ! Puis une descente rapide nous emmène cette fois au ravito. Mention très bien pour les organisateurs, il y même des sandwichs aux rillettes et ... du coca. Miam ( c'est mon péché mignon, le coca aux ravitos) . On repart en passant sous la voie ferrée au niveau de la gare de Lardy puis direction le bois de Lardy où nous découvront un itinéraire que je ne connaissais pas. Très jolis singles, je prends beaucoup de plaisir avec mon vélo, j'ai l'impression de faire corps avec la machine. Quelques belles bosses dont un grand classique des randos du coin avec cailloux et rondins. Elle est déjà dure sur le sec , mais là, avec les cailloux mouillés, rien à faire, ca ripe et il faut monter quelques mètres à pied. La descente derrière est très chaude : rondins et glaise, l'avant du vélo montre une volonté manifeste de n'en faire qu'à sa tête. On y va donc prudemment. Nous empruntons alors des chemins inconnus et très ludiques : singles, et quelques cotes redoutables avec pas mal de cailloux qui compliquent les choses. Nous arrivons finalement enchantés au ravito 2 situé au km 35. Il n'y a quasiment personne sur le parcours. On rejoint un vététiste très sympa de la Norville avec qui nous allons faire le reste de la rando. Petit single pour repartir du ravito ( félicitations pour le nombre de singles sur le parcours ) . On rentre alors dans une zone déjà vue sur la rando de Lardy avec un single technique en montagnes russes. Quelques portions plus roulantes et nous arrivons au ravito 3 situé au km 47. Accueil très sympa de l'organisation. Il y a plein de sandwichs, comme je commence à avoir faim, je leur fait un sort. Très agréable de manger du salé, cela change de l'habitude. Nous reprenons la route avec notre compagnon de la Norville. Parcours toujours aussi sympa. Michel glisse dans une ornière en descente mais sans bobo, le chemin est encaissé et il finit contre le bord du sentier. Encore un super chemin qui tournicote en faux plat descendant, je suis aux anges. Les jambes tournent toutes seules, je roulerais bien comme cela toute la journée. D'autant que le soleil commence à faire son apparition. Nous voici à nouveau à la gare de Lardy. Et ... plus de balisage. Heureusement, Michel se souvient du parcours de l'année précédente. Nous prenons un chemin à gauche qui nous emmène sur une montée bien physique. Deux gars de l'organisation qui viennent de fermer le ravito sont avec nous. L'un d'entre eux possède le jumeau de mon Prophet et me passe avec un "au revoir, bonne journée". Grmppfffff ! Allumage du turbo, je me mets en danseuse et comble rapidement l'écart. Je prépare un dépassement et la phrase qui va avec lorsque mon plateau intermédiaire me rappelle qu'il a une dent en moins et la chaine déraille. Me voici contraint de laisser partir ma cible. Petite descente dans le sable puis ... à nouveau plus de rubalises. Je fais demi tour, retrouve Michel et le vététiste de la Norville qui connait le coin. On prend une montée sur la droite ( il restait un piquet sans pancarte ) sur la foi des traces et de la connaissance du coin de notre partenaire du jour. Arrivé en haut, pas de rubalise. On y va au jugé et finalement, on en retrouve une. On continue alors sur le chemin, mais l'absence de marquage aux intersections ne nous inspire rien qui vaille. Et il faut se rendre à l'évidence : le parcours a été débalisé ! Nous apprendrons à l'arrivée que l'équipe de motards en charge du débalisage a oublié que quelques courageux s'étaient lancés sur les grands parcours malgré la météo. C'est malin ! Il ne reste qu'une solution : je sors le GPS du sac pour l'installer sur le guidon ce qui nous permet de retrouver rapidement la trace du départ que nous prenons à l'envers. Nous prenons donc le chemin de Bretigny avec les mêmes 10km roulants qu'à l'aller. Nous arrivons finalement à bon port avec 64km au GPS, nous avons manqué une boucle qui allait vers Torfou mais impossible à trouver sans fléchage. L'organisateur est inquiet pour les participants restants et renvoie les motos récupérer ceux qui n'ont pas la chance d'avoir un GPS. Super ravito encore à l'arrivée. Au final un très beau parcours et une bonne surprise. On pardonnera aux organisateurs ce débalisage un peu rapide, il faut dire que le faible nombre de participants à dû semer le trouble. Dans tous les cas, une rando méconnue qui mériterait une bien meilleure participation car le parcours était remarquable. Au final, 64 km, 900m de D+ , pour 4h04 de roulage en mode "recup" après les séances de rythme de jeudi et vendredi.L'effet magique se confirme. J'ai pu passer à pleine vitesse sur des chemins semés de caillasses sans être particulièrement secoué. Assez bluffant d'ailleurs, cela secoue moins que le Prophet en mode ProPedal fermé. Dommage qu'il faille aller travailler demain, j'aurais bien roulé toute la semaine, rien que pour le plaisir !
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