dimanche 17 janvier 2010

Dimanche 17/01/10 : Le Beau Mollet à Velizy


Petite hésitation pour ce dimanche au vu de la météo pour le moins pluvieuse de samedi. Le Beau Mollet à Velizy avec de la boue ou une rando maison à Fontainebleau ? Je prépare un petit parcours sympa pour Fontainebleau, mais je reçois un mail de Benoit qui semble bien motivé pour le Beau Mollet. Philippe L. est partant aussi. Je pose donc les gardes-boue sur le Hilight. Exceptionnellement, on opte pour le 35km pour cause de contrainte horaire. Il faut rentrer tôt à la maison. Henri, un collègue de PSA nouvellement converti aux joies du VTT est aussi partant avec son club. Et effectivement, on retrouve tout ce beau monde à 8h15 aux inscriptions. J'ai du mal à trouver Henri sur le parking et la réciproque se vérifie : entre le costume et la tenue cycliste prêt à affronter un terrain boueux, l'apparence n'est pas la même! Nous partons vers 8h30, sur un rythme tranquille. Pas de côte féroce dans les premiers km, je ne peux donc pas appliquer ma méthode d'échauffement favorite :-) . Première petite bosse, la transmission toute neuve de Benoit émet des craquements sinistres, petit souci de réglage. Philippe franchit la difficulté en tête, bien content de devancer le maitre Benoit dans son exercice de prédilection. Le groupe se reconstitue au sommet. J'ai les jambes qui démangent un peu en voyant quelques concurrents passer à gauche. Et finalement, je craque, et rallume le turbo. Je me retourne au bout de quelques centaines de mètres, et je vois Benoit qui revient à toute vitesse, alerté par Philippe sur ma tentative de fuite. Le rythme change nettement, compte-tour à la limite de la zone rouge, on fonce sur les chemins qui sont quand même bien grassouillets et collants, ce qui nécessite à la fois de la cuisse et de l'attention pour maintenir le vélo sur la bonne trajectoire. Un mur nous résiste pour 2m, gênés par les concurrents à pied. Dans l'ensemble, l'adhérence reste correcte, la boue est liquide et les crampons des pneus arrivent à jouer leur rôle. Arrive un faux plat redoutable, la pente n'est pas très importante mais le terrain ne rend pas et l'ascension est interminable. Puis nous arrivons au premier ravito au bout de 12km. Ravito bien fourni, on bavarde un peu avec Benoit tout en nettoyant les transmissions. Quelques minutes plus tard, on retrouve Henri légérement entamé ( ah ce faux plat ! ) puis Philippe. Nous repartons avec Benoit pour une 2ème partie de parcours tout à fait agréable. On emprunte un single bien glissant le long de la nationale que nous ne connaissions pas puis pn découvre un passage sous l'A86 qui remplace la passerelle disparue récemment. Le vététiste devant moi est en grande difficulté dans les virages serrés qu'il passe pied à terre tout en appuyant comme un malade sur les pédales sur le plat. J'en conclus qu'il s'agit d'un routier égaré sur un terrain inhabituel. Le passage dans les bois de Jouy puis de Velizy est assez physique. Mauvaise nouvelle pour moi, le Benoilator est de retour et atomise tout le monde dans les bosses. Impossible de le suivre, je m'emploie donc à limiter les dégats en éviter de faire exploser le moteur. Les sentiers sont bien choisis, beaucoup de singles, bravo pour le tracé. Montées et descentes s'enchainent, avec comme feu d'artifice final, l'enchainement de deux des montées les plus raides du coin. On se croirait à la Jean Racine! . Malheureusement, arrivé au sommet, c'est fini : on rentre sur Vélizy par les grandes allées et nous arrivons vers 11h après 2h de roulage, 28 km ( où étaient les 35 ? ) et 580m de D+. Malgré tout, un parcours très agréable et ludique avec de jolis passages.

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