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dimanche 26 septembre 2010
Dimanche 26/09/10 : Les Virades de l'Espoir
Comme chaque année, j'avais prévu pour ce dimanche de participer aux Virades de l'Espoir à St Remy les Chevreuse. Une épreuve au parcours toujours sympa et en plus on roule pour la bonne cause. Un petit coup d'oeil la veille sur la météo annonce du soleil pour la matinée mais un temps bien frais le matin. Je décide de passer au maillot à manche longues + coupe-vent et j'emmène les jambières au cas où. Bien m'en a pris, 4°C à l'arrivée, glagla. Je regrette de ne pas avoir pris les gants de mi-saison. Je retrouve Ludo aux inscriptions, bientôt rejoint par Olivier puis par notre warrior Michel H. ... qui sort tout juste du boulot ! On croise Franck et Christophe dans l'aire de départ mais à peine aperçus et ils disparaissent comme par magie. On retrouvera une 2ème délégation plus imposante d'ADP quelques minutes plus tard. Départ vers 8h30, on finit congelés en bas de la première descente avant de rejoindre la forêt. Départ classique par la montée en lacets. La première partie du parcours est bien agréable avec quelques jolis singles dont la vallée de Chevreuse a le secret. Quoique depuis la Ballancourtoise et le Bon St Arnoult, on devient exigeants. Donc beau parcours mais classé en 3ème position des dernières randos seulement. La pluie a laissé quelques traces et par endroits, on passe dans des chemins boueux. Dans une opération de contournement, une racine anodine mais précédée d'un trou que je n'avais pas vu bloque ma roue avant. Superbe OTB au ralenti, je joue à saute mouton avec le vélo et m'en tire sans dommages à part quelques instants pour redresser le guidon qui a un peu tourné dans l'affaire. On arrive au premier ravito après 18km. Il y a pas mal d'avions dans le coin, proximité de Toussus oblige. Mais je n'entends aucun bang supersonique signalant la présence de Marco. Ravitos bien fournis comme d'habitude, on retrouve ADP qui repart devant nous. Petite montée impossible sur ce tronçon, je l'ai déjà passée mais là le sommet glaiseux et humide a raison de l'adhérence de ma roue arrière. Nous rejoignons les Vaux de Cernay où nous revenons sur ADP dans le single. Quelques petites bosses et singles et nous arrivons au ravito 2 situé au km 32. Petite pause et c'est parti pour un final bien connu dans le bois de Meridon. Ludo et Olivier prennent le large, nous faisons route avec Michel. Une pensée pour Benoit dans le chemin dit " de l'homme en jaune". On dépasse ADP en panne mécanique dans la montée raide avant de redescendre sur Choisel. On remonte le long du parc du Château de Breteuil et on effectue une dernière boucle avant le retour sur St Remy après 3h35 de roulage et 51km bien agréables. Il est 12h15, un petit sandwich et retour à la maison .
dimanche 19 septembre 2010
Dimanche 19/09/10 : de l'Yvette à l'Orge
Au programme de ce dimanche, la toujours excellentissime rando de l'Yvette à l'Orge. Depuis leur premier essai l'année dernière, les enfants se sont convertis au VTT grâce à ce parcours idéal conjuguant terrain ludique et difficulté accessible. Il était donc prévu de longue date de participer à cette nouvelle édition. J'avais été faire un petit tour sur le parcours hier histoire d'en profiter en mode sportif, terrain bien sec et forêt de Saulx à nouveau débarrassée des arbres qui encombraient plusieurs de mes singles favoris, voilà une bonne nouvelle. Nous arrivons avec Nicolas et Julie vers 9h20 aux inscriptions. On y retrouve Ludo et son fils et une famille d'amis qui s'essaye à la randonnée. Départ très tranquille, Nico distance tout le monde dans le 1er km tout excité à l'idée de rouler ce matin. Le départ le long de l'Yvette est très agréable, le temps est magnifique, impossible de faire mieux. Ludo et son fils partent devant sur le parking de la gare de Balizy, ils sont sur le 35. Nous attendons un peu nos amis avec Nico puis nous devons nous résoudre à les laisser continuer à leur rythme, sous peine de ne pas avoir le temps de faire le parcours 23km sur lequel nous sommes inscrits. Cette année Nico franchit sans problème toutes les difficultés. Julie roule avec une amie, elles se débrouillent toutes les deux comme des championnes. Julie ne mettra pas une fois pied à terre dans les ascensions du jour, bravo ! Elle explique ensuite à sa copine que son père est un grand malade qui l'oblige depuis toute petite à monter des côtes infernales :-) . Nous arrivons au ravito situé à l'endroit habituel, l'ambiance est très conviviale et les enfants font un sort aux gâteaux. Il est temps de prendre le chemin du retour, nous avons des invités le midi. On repart par le joli single habituel avec une variante sympa pour cette année. Je suis content de passer par là, depuis plusieurs mois, ces passages étaient impraticables avec des arbres en travers partout. Quelques petites zones techniques mettent de l'animation dans la troupe mais la discipline règne, les enfants suivent mes indications pour anticiper les obstacles et passer sur le vélo . Une voix connue interpelle St Michel. Voilà Marco qui passe suivi par un maillot du VCBS. Tiens, me dis-je, où est Franck ? On continue, quelques instants plus tard, c'est tout une meute d'ADP qui passe, mais toujours pas de Franck. Ca me démange de prendre les roues, attendez un peu que les enfants aient quelques années de plus et vous allez voir ! Après avoir un peu virevolté dans les singles de la forêt de Saulx, on redescend par mon endroit préféré, on passe le petit talus sur le vélo, bien joué les gamins. Nous voilà de retour à Ballainvilliers. Dans la célèbre descente "de la brindille", sur la piste cyclable, alors que nous menons un bon train familial à 25 km/h, j'entends un concurrent qui se rapproche et semble décidé à nous envoyer au tapis en hurlant " à droite, à droite" . Je médite sur l'incivisme de certains participants, et j'envisage des représailles féroces, visualisant comment je vais projeter ce chauffard dans le champ à côté. Et devinez qui s'approche ? L'ami Franck !!! Là pour le coup, je suis tombé dans le panneau. Un vrai talent de comédien ce Franck. On papote, il prétend s'être fait distancer par ses coéquipiers suite à une méforme passagère. Nous avons même droit à une photo de famille par un vrai pro de la photo VTT. Merci Franck. Je le laisse partir, et nous rejoingnons tranquillement l'arrivée via le bois des Templiers puis les bords de l'Yvette. Remise de diplôme traditionnelle, ça fait toujours aussi plaisir et au passage, St Michel monte sur la 3ème marche du challenge du club le plus représenté pendant qu'ADP nous nargue avec la coupe du gagnant. Au final, un super moment de plaisir en famille dans une rando toujours aussi superbement organisée. Merci au club de l'Yvette qui contribue sans nul doute à faire naître des vocations, un bien bel exemple à suivre.
dimanche 12 septembre 2010
Dimanche 12/09/10 : Le Bon St Arnoult, version grand cru !
Le Bon Saint Arnoult n'est pas une rando ordinaire pour moi . C'est en effet sur ce terrain que j'ai participé à ma première épreuve organisée il y a quelques années. J'y retourne donc avec plaisir tous les ans, bien que le cru 2009 ait été un peu décevant, moins doté en singles que les années précédentes. J'arrive à 8H10, pas grand monde. Je croise Marco que je salue depuis la voiture, il ne me reconnait pas, il faut dire qu'un 5008 rouge a remplacé le Picasso gris. Il file vers le départ, et disparait. Personne de St Michel aux inscriptions, un concurrent dénommé Laurent me demande de saluer Philippe L. de sa part, ce qui est fait via le blog. Ludo arrive à 8h20 suivi de Stéphane à 8h25 accompagné de Joaquim, un ami à lui très sympa. On part vers 8h40 sur le 55km. Le début du parcours est identique à l'année dernière, mais très vite, cela change. Nous allons passer 80% du temps sur des singles magnifiques, entre bruyères, fougères, rochers et autres paysages divers et variés. C'est incroyable comme notre région est riche en diversité. Le manque de sommeil se fait sentir, les jambes ne sont pas très vaillantes. Ludo imprime un rythme infernal, cet homme n'est pas construit comme le commun des mortels, une rando d'entrainement et il tient une forme d'enfer. Joaquim n'est pas en reste, je m'accroche derrière Stéphane qui s'éloigne lui aussi petit à petit. Rien à faire, donc je prends mon rythme, je fais quelques photos et je laisse chauffer la machine. La pluie fait son apparition, de plus en plus en fort. Heureusement, entre les bosses bien pentues qui réchauffent et la forêt assez dense, ce n'est pas trop gênant. Arrivée au premier ravito après 18km d'un parcours ludique, technique et physique : belles bosses bien raides à répétition sur un terrain sablonneux, ça use le vététiste. Je retrouve tout le monde qui m'attendait, on se restaure et c'est reparti. La pluie empire. Le tracé reste dans le même esprit, et encore une fois, je ne peux éviter de me faire décrocher même si les sensations sont meilleures. Pas grave, je profite de ce superbe parcours et je me fais plaisir. Petit à petit, les jambes se réveillent stimulées par les singles sinueux et ultra ludiques. Je commence à revenir sur les concurrents qui m'avaient dépassés, le moral s'en trouve ragaillardi et le rythme augmente. Arrivée au 2ème ravito après 37km de plaisir, le sourire jusqu'aux oreilles. Une nouvelle fois le petit groupe est reconstitué. La pluie a cessé et le soleil revient timidement pour cette dernière étape. Cette fois, j'arrive à accrocher le train. Je remonte petit à petit sur Ludo et une montée presque impossible qui décourage tout le monde me permet de passer en tête en grimpant sur le vélo malgré les 10 dernier mètres sur le fil du rasoir, YEEEEEEEESSSSSSSSSS ! Celle là, elle était costaud. Stéphane décroche un peu, je tente de garder la roue de Ludo le plus longtemps possible. Joaquim revient me passe, je m'accroche, repasse, puis il finit par prendre quelques dizaines de mètres d'avances. Les 10 derniers kms sont plus roulants mais toujours très agréables et nous arrivons finalement à 12h10 après 52km, 3h19 de roulage et 1015 m de D+. Un cru sensationnel avec un parcours magnifique, ludique mais aussi physique, à refaire cet hiver puisqu'il est composé à 80% de portions sablonneuses ( si , si , couché les mauvaises langues ! ) . Bravo aux organisateurs et mention particulière à la merguez à l'arrivée.
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Samedi 11/09/10 : la Nuit de l'Orge version club
Notre président avait proposé une soirée club ce samedi, histoire de finir les bouteilles de Bourgueil ramenées de la Pente et Côte. Au menu Bourgueil et pizzas et ensuite, remake de la Nuit de l'Orge pour que tout le monde puisse profiter du parcours. Hélas, semaine difficile et soucis personnels m'avaient conduit à renoncer à la soirée. Sauf que le destin est parfois capricieux. Ma fille Julie qui est rentrée en seconde version Arts Appliqués a une nouvelle copine de classe. Et devinez qui c'est ? Alycia, la fille de notre président. Et si ! Donc vendredi soir en rentrant à la maison, ultimatum incontournable : il FAUT aller à la soirée. Le samedi était déjà chargé, il se transforme en course contre la montre. C'est qu'il faut trouver rapidement de quoi équiper les vélos des enfants pour rouler en sécurité la nuit. Je fonce à Decathlon, puis séance montage et vérification des vélos pendant que je mets en charge mon kit d'éclairage nocturne. Madame préfère rester à la maison, donc nous partons vers 19h avec Julie et Nicolas direction la piscine de St Michel. Je suis un peu lessivé ... Mais à peine arrivés, le miracle opère, à moins que ce ne soit l'apero ... En tout cas, cela fait plaisir de retrouver tous les copains et notamment Jérome qu'on n'a pas beaucoup vu depuis qu'il préparait le triathlon "IronMan" d'Embrun. Il a réussi son objectif, ce fut dur, mais la satisfaction est à la hauteur de l'effort. Respect. Je tente de motiver un maximum de monde pour la rando du Bon St Arnoult le lendemain. Ludo et Stéphane sont partants, Michel a des soucis de vélo et Jérome et Rolland semblent avoir une préférence pour Maisse. Jérome ira jusqu'à évoquer un motif fallacieux de tarif de la rando ( 5€ faut pas pousser ), le fantôme de Benoit rigole. Après un repas vite expédié, nous partons à 45(!) sur le parcours de la Nuit de l'Orge. Les enfants sont aux anges et tout contents de rouler de nuit. Au bout d'1km, une crevaison de ... Julie. La première depuis qu'elle fait du vélo, pas de chance. Et là, je découvre que la roue arrière est fixée par un écrou de 15 et non une attache rapide. Oups ! Heureusement, on arrive à réparer la chambre sans la sortir complétement avec une rustine. C'est reparti, mais quelques mètres plus loin c'est Olivier qui crève. Nouvelle réparation, la mécanique nous laissera désormais tranquille. Pas évident de gérer un peloton aussi nombreux, les arrêts sont fréquents et la moyenne inavouable. Mais le plaisir est là et nous rentrons vers minuit enchantés à la maison.
dimanche 5 septembre 2010
Dimanche 05/09/10 : La Verte Ballancourtoise
La Verte Ballancourtoise était programmée pour ce dimanche. Une des plus belles randos du coin, à ne pas manquer, d'autant que Tarla, un des organisateurs, m'avait laissé une invitation sur le blog. Benoit toujours HS après une entorse du genou récoltée pendant un match de foot ( le coach n'est pas content ! ) , je me préparais à affronter seul une meute déchainée d'ADP. Message de Franck mercredi, il vient de constater que son Epic a un gros souci : le filetage a disparu sur les roulements du pédalier et même sur le boitier de pédalier. Incroyable. Pas de chance et ce sera donc le mulet qui sera de sortie dimanche. Entre temps, St Michel se réveille après un long été et Ludo, Michel G. et Michel H. sont partants ainsi que Philippe. De mon coté, la mécanique pose aussi quelques soucis. Le frein avant du HIHM3 manifeste de gros signes de fatigue, le levier ne revient plus, problème connu sur les freins Formula. Je tente un nettoyage du piston, sans effet . Finalement, alors que je cherche un site internet où commander un kit piston de rechange, je tombe sur un frein avant identique et soldé pour à peine plus cher que le piston, donc je l'achète. Je le reçois samedi, monté en cinq minutes, et voilà à nouveau un freinage parfait. Je décide de changer aussi le pneu arrière. J'y passe 2 heures, pas toujours facile le montage au latex. Après m'être escrimé en vain sur le compresseur, je monte finalement le pneu avec une chambre pour clipser les tringles, je le laisse une heure comme ça et ensuite le montage latex sera un jeu d'enfant. Voilà le Race King 2.2 en place. Petit tour le soir avec Nicolas pour roder les plaquettes neuves et vérifier que tout est ok.
Après une bonne nuit, j'arrive à 8h à Ballancourt. Je me gare juste à coté de la troupe ADP, je dois klaxonner pour que ne pas écraser Franck perdu dans de profondes pensées. Je retrouve Michel H. aux inscriptions et Michel G. accompagné de Ludo nous rejoint peu après. Départ groupé avec ADP, Franck et Marco sont là. Le rythme est tranquille, le départ est sur un single et ça bouchonne pas mal. On s'échauffe donc tranquillement. Petit à petit, on arrive à dépasser les concurrents plus lents, le rythme augmente. Je profite des bouchons pour mener la troupe, m'attendant d'un moment à l'autre à voir passer le train orange et bleu. Les chemins s'élargissent, voilà Marco qui passe en tête et j'entends Franck venir à mon niveau. Me voilà cerné, mais pas longtemps, ça appuie fort sur les pédales et j'ai du mal à suivre. Michel H. et Ludo sont juste derrière. Après avoir forcé sur le faux plat, la bosse qui suit est fatale, les verts laissent partir les orange et bleu. Mais les dieux de la mécanique frappent une nouvelle fois. Problème de dérailleur pour Patrick, Franck stoppe, nous passons, persuadés que la panne est mineure et qu'ils nous rattraperont ( en fait , le dérailleur était cassé ) . Quelques kms plus loin, une première descente technique bien signalée, presque tout le monde met pied à terre, nous passons sans souci, rien de bien terrible. Je vois Marco arrêté sur le coté, et j'en conclus qu'il attend Franck. En fait, il venait de faire une grosse chute, on le retrouvera à l'arrivée avec un genou qui a doublé de volume, il fera finalement demi-tour. Un missile orange et bleu passe à ce moment, en cuissard long, mais là encore, on le retrouve peu après victime d'une crevaison. Michel G. qui a bifurqué sur le 37 est arrêté aussi, dérailleur HS. Il nos crie de continuer, situation sous contrôle. Le parcours fait des dégâts mécaniques aujourd'hui. Ludo et Michel accélèrent et prennent quelque mètres d'avance. Nous sommes partis sur le 64 km, je ne tiens pas à trop forcer donc je conserve mon rythme et les garde en vue. Je rejoins Michel peu après le sommet d'une bosse bien raide, mais je ne vois plus Ludo. Je n'y comprends rien, car il était juste devant. Mystère. On ne le reverra pas de la matinée, manifestement, nous avons loupé une bifurcation sur 60km sans que cela nous inquiète puisque nous étions sur un chemin bien balisé. C'est le risque sur les parcours en trèfle comme celui d'aujourd'hui. On continue avec Michel, qui disparait à son tour ( petite erreur d'aiguillage dans une descente ). Je me retrouve tout seul et perplexe devant ces disparitions à répétition. Seraient-ce des extra-terrestres qui enlèvent les petits hommes verts de St Michel ? Deuxième source de perplexité : mon GPS affiche déjà 30km et pas la moindre trace de ravito. Il y a quelque chose qui cloche... Mais le parcours est absolument magnifique, alternant singles, montées et descentes techniques, passages dans les rochers, la bruyère et le tout sous le soleil. Sans aucun doute un des plus beaux tracés de la région parisienne. Le parcours est aussi physique, avec une série de montées/descentes dignes de la JR sur ce tronçon. Je commence à avoir faim et je cuis sous le coupe-vent que j'avais prévu d'enlever au ravito qui n'arrive pas.
Encore une montée difficile dans un chemin semé de gros cailloux, je suis bien content d'arriver en haut. Et qui vois-je arriver d'un autre chemin ? Michel ! Mais que fait-il là ? On continue et là on sent qu'il y a définitivement un problème : on ne voit plus de pancarte "63". On se résigne à suivre le 52 et après presque 35km, on arrive enfin au ravito.
En regardant la carte, on comprend notre erreur, nous avons raté une bifurcation du 52/63 il y a bien longtemps. Tant pis, on se console avec le gâteau de semoule aux raisins ( miam ), d'autant plus délicieux que je suis affamé. On repart pour une fin de parcours toujours aussi sympa. Singles techniques, bosses bien raides et une descente d'anthologie avec le fameux passage des rondins, passé à pied, les rondins bougeaient bien et la pente était plus impressionnante que sur les photos et la vidéo du forum de Vélo Vert. Nous rejoignons finalement l'arrivée après 3h15 de roulage, presque 1000m de D+ ( 820 au GPS ) et 46km. Un peu déçu de notre erreur mais pas trop car le parcours était au top et on a quand même dépensé pas mal de calories. On retrouve Marco boitant à l'arrivée, accompagné de Christophe. Coupe du club le plus représenté pour ADP, surement pas loin devant St Michel car Eric arrive avec sa petit troupe, nous étions au moins 10 sur le parcours. Michel reste attendre Ludo qui nous cherchait depuis 2heures, il sera le seul à avoir finalement fait le parcours prévu !
Au final une rando vraiment bien organisée, un tracé tip top, le meilleur gâteau de semoule de l'histoire du VTT, bref bravo au club de Ballancourt récompensé par 1091 participants. La prochaine fois, je laisse le GPS en mode cartographique pour éviter les erreurs stupides, pourtant le balisage était nickel, toujours pas compris comment on a fait.
Après une bonne nuit, j'arrive à 8h à Ballancourt. Je me gare juste à coté de la troupe ADP, je dois klaxonner pour que ne pas écraser Franck perdu dans de profondes pensées. Je retrouve Michel H. aux inscriptions et Michel G. accompagné de Ludo nous rejoint peu après. Départ groupé avec ADP, Franck et Marco sont là. Le rythme est tranquille, le départ est sur un single et ça bouchonne pas mal. On s'échauffe donc tranquillement. Petit à petit, on arrive à dépasser les concurrents plus lents, le rythme augmente. Je profite des bouchons pour mener la troupe, m'attendant d'un moment à l'autre à voir passer le train orange et bleu. Les chemins s'élargissent, voilà Marco qui passe en tête et j'entends Franck venir à mon niveau. Me voilà cerné, mais pas longtemps, ça appuie fort sur les pédales et j'ai du mal à suivre. Michel H. et Ludo sont juste derrière. Après avoir forcé sur le faux plat, la bosse qui suit est fatale, les verts laissent partir les orange et bleu. Mais les dieux de la mécanique frappent une nouvelle fois. Problème de dérailleur pour Patrick, Franck stoppe, nous passons, persuadés que la panne est mineure et qu'ils nous rattraperont ( en fait , le dérailleur était cassé ) . Quelques kms plus loin, une première descente technique bien signalée, presque tout le monde met pied à terre, nous passons sans souci, rien de bien terrible. Je vois Marco arrêté sur le coté, et j'en conclus qu'il attend Franck. En fait, il venait de faire une grosse chute, on le retrouvera à l'arrivée avec un genou qui a doublé de volume, il fera finalement demi-tour. Un missile orange et bleu passe à ce moment, en cuissard long, mais là encore, on le retrouve peu après victime d'une crevaison. Michel G. qui a bifurqué sur le 37 est arrêté aussi, dérailleur HS. Il nos crie de continuer, situation sous contrôle. Le parcours fait des dégâts mécaniques aujourd'hui. Ludo et Michel accélèrent et prennent quelque mètres d'avance. Nous sommes partis sur le 64 km, je ne tiens pas à trop forcer donc je conserve mon rythme et les garde en vue. Je rejoins Michel peu après le sommet d'une bosse bien raide, mais je ne vois plus Ludo. Je n'y comprends rien, car il était juste devant. Mystère. On ne le reverra pas de la matinée, manifestement, nous avons loupé une bifurcation sur 60km sans que cela nous inquiète puisque nous étions sur un chemin bien balisé. C'est le risque sur les parcours en trèfle comme celui d'aujourd'hui. On continue avec Michel, qui disparait à son tour ( petite erreur d'aiguillage dans une descente ). Je me retrouve tout seul et perplexe devant ces disparitions à répétition. Seraient-ce des extra-terrestres qui enlèvent les petits hommes verts de St Michel ? Deuxième source de perplexité : mon GPS affiche déjà 30km et pas la moindre trace de ravito. Il y a quelque chose qui cloche... Mais le parcours est absolument magnifique, alternant singles, montées et descentes techniques, passages dans les rochers, la bruyère et le tout sous le soleil. Sans aucun doute un des plus beaux tracés de la région parisienne. Le parcours est aussi physique, avec une série de montées/descentes dignes de la JR sur ce tronçon. Je commence à avoir faim et je cuis sous le coupe-vent que j'avais prévu d'enlever au ravito qui n'arrive pas.
Encore une montée difficile dans un chemin semé de gros cailloux, je suis bien content d'arriver en haut. Et qui vois-je arriver d'un autre chemin ? Michel ! Mais que fait-il là ? On continue et là on sent qu'il y a définitivement un problème : on ne voit plus de pancarte "63". On se résigne à suivre le 52 et après presque 35km, on arrive enfin au ravito.
En regardant la carte, on comprend notre erreur, nous avons raté une bifurcation du 52/63 il y a bien longtemps. Tant pis, on se console avec le gâteau de semoule aux raisins ( miam ), d'autant plus délicieux que je suis affamé. On repart pour une fin de parcours toujours aussi sympa. Singles techniques, bosses bien raides et une descente d'anthologie avec le fameux passage des rondins, passé à pied, les rondins bougeaient bien et la pente était plus impressionnante que sur les photos et la vidéo du forum de Vélo Vert. Nous rejoignons finalement l'arrivée après 3h15 de roulage, presque 1000m de D+ ( 820 au GPS ) et 46km. Un peu déçu de notre erreur mais pas trop car le parcours était au top et on a quand même dépensé pas mal de calories. On retrouve Marco boitant à l'arrivée, accompagné de Christophe. Coupe du club le plus représenté pour ADP, surement pas loin devant St Michel car Eric arrive avec sa petit troupe, nous étions au moins 10 sur le parcours. Michel reste attendre Ludo qui nous cherchait depuis 2heures, il sera le seul à avoir finalement fait le parcours prévu !
Au final une rando vraiment bien organisée, un tracé tip top, le meilleur gâteau de semoule de l'histoire du VTT, bref bravo au club de Ballancourt récompensé par 1091 participants. La prochaine fois, je laisse le GPS en mode cartographique pour éviter les erreurs stupides, pourtant le balisage était nickel, toujours pas compris comment on a fait.
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