dimanche 12 décembre 2010

Dimanche 12/12/10 : Barbizon

Nous avions des invités à la maison pour ce dimanche 12 décembre. Retour impératif à 12h. Plutôt que la Gâtinaise prévue ce week-end, j'opte pour un parcours maison plus facile à maitriser d'un point de vue timing. Je prépare donc une version "light" d'un parcours réalisé avec Franck et qui présente l'avantage d'enchainer single sur single tout en étant réalisable en moins de 2h30. Je fais suivre la proposition à Franck et Benoit. Franck en profite pour me renvoyer une version améliorée, notre apprenti égaré dans la forêt avec son GPS il y a deux ans est désormais devenu un maitre traceur. Benoit hésite un peu, au vu du déroulement des événements de la semaine dernière, je m'emploie à le rassurer : cette fois le terrain est bien connu, pas de mauvaise surprise à attendre. On se donne rendez-vous à 8h30 sur le parking de Barbizon. Euh ... non en fait Franck a rameuté sa troupe à 8h45. Voilà une bonne excuse toute trouvée pour me lever un peu plus tard et cela reste jouable en terme de timing. Au vu des participants, je me méfie pour le choix du vélo. Petite vérification du KHS, je trouve les pédales bien dures à tourner sur le pied d'atelier. Je démonte et constate que le roulement gauche du pédalier est bloqué. Je comprends mieux pourquoi je n'arrivais pas à accélérer dimanche dernier! Je démonte les ZTR pour les mettre sur le Prophet. Je passe chercher Benoit aux alentours de 8h. Une voiture rouge nous double sur l'autoroute, avec un beau Canyon blanc sur le porte-vélo. On reconnait immédiatement Franck et Patrick. Arrivée sur le parking avec quelques minutes de retard. Le temps de sortir les vélos, il est 8h45. Il manque un ADP à l'appel, petit souci de coordination. On part devant avec Benoit pour cause de timing à respecter. Benoit découvre le début de parcours où on enchaine quelques beaux singles qu'il ne connaissait pas dans les Gorges d'Apremont. On enchaine avec des beaux passages assez techniques autour du Rocher Cuvier Chatillon avant de se lancer sur un de mes sentiers préférés dans la zone des Longues Vallées. Le dévers qui caractérise ce passage est encore plus délicat qu'à l'habitude avec les racines mouillées qui ont vite fait de faire décrocher les roues. Sans compter le final, innovation proposée par Franck qui nous emmène dans un passage redoutable avec des racines énormes. Un passage en dévers avec une racine anodine au milieu manque de m'expédier quelques mètres plus bas, les 2 roues dérapent en même temps. Oups. On finit quand même vivants et on se lance dans la belle descente qui nous amène dans le passage "Remiremont". Lequel nous expédie dans la redoutable bosse qui mène à la Table du Grand Maitre. Pause casse-croûte en haut, on discute avec tout un groupe de vététistes qui arrive par l'autre coté mais en poussant les vélos. Ensuite, c'est le "magic single", beaucoup plus roulant malgré quelques zones assez "molles". Et soudain, nous entendons un bruit infernal, une sorte de TGV orange et bleu lancé à pleine vitesse qui déboule en slalomant au milieu des arbres. C'est Franck et toute sa troupe qui revient le nez dans le guidon. Au point que la première racine sur le parcours provoque une belle ruade de son vélo. Nous cheminons ensemble pendant quelques kms, avant de bifurquer pour reprendre la direction de la voiture avec Benoit. Dans notre enthousiasme, nous reprenons en fait ... le parcours l'envers. Alerté par les croisements de trace sur le GPS, on réalise rapidement notre erreur et on fait demi-tour. Option "coupe" pour le reste du parcours car cela va faire juste pour les délais. On zappe donc à regret quelques beaux passages. Pour autant l'itinéraire n'est pas désagréable et on repère quelques beaux singles dans le zone du Rocher Cassepot qu'il faudra revenir essayer. Dans la montée redoutable qui mène à la N6, Benoit, fort des exercices de musculation réalisé pour son genou enclenche le turbo. Tel un missile , il revient sur plusieurs vététistes médusés qui avaient à l'origine quelques centaines de mètres d'avance. Je fais de mon mieux, écoutant au passage les commentaires des cyclistes dépassés qui se demandent si l'homme vert sur le vélo noir était bien humain. Il sont rassurés en voyant passer le second, écarlate et au bord de l'asphyxie mais qui s'accroche du mieux possible dans la roue. Benoit me confiera plus tard que son plus gros problème, c'est que la jambe gauche a maintenant du mal à suivre la droite qui bénéficie de deux mois de musculation intensive. Arghl :-) . On vise au plus court, et plutôt que de prendre le parcours de Patrick à l'envers, on déboule à fond sur la voie romaine. Séance castagnettes ! Puis on file à fond de plaque sur la grande allée qui nous ramène au parking avec au final 33km bien agréables en 2h30.

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