dimanche 23 octobre 2011

Dimanche 23/10/11 : La Grangeoise

Après un été pourri, nous avons la chance d'avoir un automne magnifique. J'attendais donc avec impatience ce dimanche pour aller tester mon nouveau vélo sur la Grangeoise. Une rando que j'apprecie avec un parcours toujours sympa et une organisation efficace. Benoit est de sortie au Parc Asterix, mais Olivier est partant de même qu'un autre Olivier qui vient de rejoindre le club. Et samedi soir, je reçois un SMS de Franck. Je file monter la barre de tractage sur le vélo ... Je passe prendre Olivier au Hall à St Michel pile à l'heure. Nous y retrouvons Olivier Pi. et nous prenons donc la direction des Granges le Roi. Arrivée matinale, on grille ADP pour une fois. Franck nous interpelle lorsqu'il nous voit passer à vélo et tout le monde se retrouve aux inscriptions. Franck me trouve bien matinal, remarque surprenante, je me demande bien pourquoi il dit ça :-) . Nous avons la bonne surprise de retrouver Stéphane de retour aux affaires également. J'opte pour le 65k avec les deux Olivier, Franck et Stéphane votent pour le 50. Les parcours sont communs sur les 40 premiers km, nous allons donc pouvoir rouler ensemble. Départ tranquille, il y a un peu de monde mais pas trop, la finale de coupe du monde a clairsemé les rangs des vététistes. Après 3 km, un missile orange et bleu dépasse à droite. C'est Alex d'ADP. Je tombe les vitesses et entreprend de le suivre, une bonne occasion de tester les jambes. On arrive dans la première bosse, on s'accroche derrière nos amis d'ADP. Après un bout de plat, la descente rapide qui suit permet de recoller. Au bout de 5km, je me dis que je tiendrai  pas 65 km à ce rythme mais au moment où je lève le pied, Olivier passe et file derrière ADP. On la joue en mode équipe et Olivier Pi. n'est pas en reste. Je poursuis avec Stéphane pendant que les petits hommes verts harcèlent les adversaires. Je maintiens un rythme constant mais Stéphane appuie sur le champignon dans les derniers km. Franck découvre les talents d'escaladeur d'Olivier, l'homme qui arrive à tenir tête au Benoilator dans son exercice de prédilection. J'arrive donc bon dernier au ravito, mais plein d'espoir pour la suite, espérant avoir incité tout le monde a dépenser son surplus d'énergie. Franck et Alex repartent sur le 50, nous n'essayons pas de les suivre. Stéphane repart pied au plancher suivi d'Olivier Pi, je suis inéluctablement distancé, pourtant je roule bien mais aller plus vite ne serait pas raisonnable. En ce moment, je marche au diesel. Nous arrivons au bout de 30 km au 2ème ravito, juste avant le single de l'autoroute. La France est menée 5-0 par les All Blacks. On repart pour ce passage que j'adore. Le single est bien sec, et les relances et passages en montagnes russes sont un pur bonheur. Je profite de ma connaissance du tracé pour prendre un peu d'avance en relançant judicieusement aux endroits stratégiques. A la sortie du single, les parcours 50 et 64 se séparent. Stéphane vient de crever, nous restons avec lui le temps de la réparation tout en discutant avec les organisateurs puis nous repartons avec les deux Olivier sur le 64 pendant que Stéphane poursuit sur le 50. Le début de cette boucle est très agréable : petits chemins techniques et tournicotant dans tous les sens. Le FS120 est très à l'aise sur ce terrain et sa maniabilité fait merveille. Le balisage est par contre beaucoup plus light. Les flèches et rubalises sont souvent mal placées, du coté opposé au regard et nous allons à plusieurs reprises soit tourner en catastrophe soit faire des petites erreurs de parcours. La seconde partie de la boucle spécifique du 64 est moins intéressante : beaucoup de grands chemins avec toutefois quelques beaux passages. Olivier tente de retirer son coupe vent sans s'arrêter. J'entends soudain un "boum" derrière moi. Petite chute mais qui aura par la suite quelques conséquences. Nous rejoignons le dernier ravito peu après le km 45. Personne ! D'ailleurs nous n'avons pas vu un seul concurrent sur cette partie du parcours. Nous apprenons la courte défaite que l'équipe de France 8-7. Dommage. Nous repartons pour la plus belle partie de la rando . Les 15 derniers kms sont une vraie merveille : descentes fluides entre les arbres, paysages superbes, petits singles techniques et quelques bonnes bosses, tout y est. Une montée impossible se présente. Olivier ne peut passer le petit plateau : fourchette désaxée par la chute. Je tente d'atteindre le sommet, c'est jouable. Hélas, une racine aura raison de mes efforts et je finis à terre n'ayant pas eu le temps de déclipser. Au sommet nous passons quelques minutes à régler le dérailleur avant d'Olivier. Encore une erreur de parcours à la suite, puis un nouveau mur impossible où cette fois c'est Olivier Pi qui finit à terre, même cause, même effet. Une superbe descente sablonneuse se profile sous nos roues. Un grand moment de bonheur avec le vélo qui surfe sur le sable. Je me rends compte que je ressens les mêmes sensations dans ce type de terrain à vélo et lorsque je trace des courbes bien maîtrisées en avion et en particulier avec le J3. Le plaisir du pilotage dans les deux activités. Arrivé en bas, je tourne encore in extremis en découvrant la flèche au dernier moment. Je me retourne et j'observe Olivier ... pédalant dans vide. Il a perdu sa chaîne dans la descente. Aie ! Une grande première dans les incidents mécaniques. On remonte doucement à la recherche de cet indispensable accessoire. Mais arrivés en haut, rien à faire. Olivier se souvient avoir donné un coup de pédale en bas, à priori c'est à ce moment que le maillon a du casser. On redescend doucement ... rien . Je commence à douter sérieusement qu'on retrouve la chaîne. Nouvelle remontée, Olivier se souvient a peu près de l'endroit. "C'était là" me dit-il. Je regarde a mes pieds et miracle que vois-je ? LA CHAINE !! Ouf .... Un coup de maillon rapide plus tard, nous voici repartis. Encore un petit souci de fléchage et nous prenons par erreur le début du parcours à l'envers. Mais cela nous vaut la chance de voir passer un magnifique chevreuil devant nous. Erreur rapidement réparée. La fin de parcours est physique, et nous finissons avec 67km et 970m de D+. Il n'y a plus grand monde à l'arrivée, il est presque 14h avec nos aventures et nos erreurs. Mais nous sommes contents de notre matinée, un beau parcours avec un temps magnifique. Un bon hot dog nous attend et je gagne même ... une casquette à poids au tirage au sort. Benoit, tiens toi bien ! Et nous avons trouvé un nouvel inscrit au club qui va venir élargir la petite communauté des amateurs de raids.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Dimanche passé il y avait la Grangeoise conseillé par Vincent M.

Le beau temps à eu raison de notre fibre patriotique

Pas de brouillard à l'horizon.
-Température extérieure juste ce qu'il faut pour stimuler le pédalage.
-L' accueil top: Placement sur le parking - inscriptions et conseil lors du ravito
-Le balisage irréprochable (impossible de rater aucune flèche et la séparation des différent circuit très bien signalée)
-Le tracé du parcours que nous avons fait était varié, ludique et bien cadencé. La forêt de Dourdan c'est vraiment sympa.
-le ravito & les hot dogs à l'arrivée. r a s. c'était bon et abondant.
-Super ambiance générale malgré le fait que les organisateurs avaient prévu au départ pour 800 participants et qu'il y en a eu que 400.

En résumé : A recommander pour l'an prochain.

Et le top du top pour moi, j'ai gagné une casquette à pois (qui l'eu cru !.... Patrick était m de rire).

Mariette & Patrick