mercredi 28 mars 2012
Mercredi 28/03/12 : Verrières
Petit stop à Verrières en rentrant du boulot à 19h30. Cela me laisse une heure avant la nuit. J'ai fait un peu de mécanique sur le vélo : démontage et révision de la tige de selle télescopique qui avait du mal à se déclencher après avoir trouvé une vidéo expliquant le mode d'emploi. Changement de la patte de dérailleur ( la mise en place de la roue était anormalement difficile), resserrage du disque arrière. Test concluant, tout fonctionne parfaitement. Je rentre à la voiture à la nuit tombée, il est presque 21h. Belle balade par ce beau temps. Et mes amis chevreuils continuent à venir me dire bonjour.
dimanche 25 mars 2012
Dimanche 25/03/12 : la "Bastien"
Nous sommes toujours lancés dans la préparation de la Granit Montana. Les 3000m de D+ annoncés et la difficulté générale de l'épreuve nous motivent pour l'entraînement. Bastien me propose au cours de la semaine un parcours qu'il a concocté sur ses terres, Verrières, Clamart, Meudon ... La boucle est alléchante et le D+ annoncé est de plus de 1200m pour 58km. Beaucoup de travail toute la semaine, je n'ai pas le temps de réfléchir à des alternatives, donc j'accepte avec beaucoup de plaisir la proposition de Bastien. Entre temps, je reçois un gros colis avec à l'intérieur un cadre de Sunn Kern. Je craignais que la réparation du FS120 prenne du temps et je m'étais mis à parcourir les petites annonces ce qui m'avait amené à contacter le propriétaire du cadre. Il faut dire que je rêve depuis longtemps de ce vélo. Avec la disparition de la marque, les cadres sont à des prix très très attractifs. Finalement je reçois le bras du FS120 mais le proprio baisse le prix du cadre et du coup, je le prends. Me voilà parti pour démonter le FS120 et monter le Kern. J'y passe toute la soirée de vendredi, c'est un cadre très particulier dans sa cinématique avec des passages de gaines assez complexes et un fixation peu ordinaire du dérailleur avant. Samedi matin, test du vélo avec Nico. Tout fonctionne bien, on passe devant chez Benoit et là , crac, pneu avant à plat. Pas moyen de regonfler, ça fuit de tous les côtés. Malédiction. Je passe tout le début d'après-midi à essayer de réparer, même en changeant de pneu, c'est pareil. En fait, le fond de jante s'est abîmé et n'est plus étanche. Rien à faire, je mets les roues XT en attendant, il faut que je commande un fond de jante Notubes. Benoit envisage d'aller au point de départ à Igny à vélo puis se ravise avec le changement d'heure. Je rentre tard de la soirée vol de nuit à Persan, mais super content, avec une belle autorisation VDN dans mon carnet de vol. Couché à 2h du mat, le réveil est difficile à 6h45. Je passe chercher Benoit et nous retrouvons Bastien à 8h ( pensée pour Franck :-) ) sur le parking de la mairie à Igny. Un Picasso ressemblant à celui d'Olivier est là, mais personne ... Où est-il ? Je découvre un SMS d'Olivier , il est ... parti devant, craignant de ne pas aller assez vite. Il est fou cet homme là ! L'important c'est d'abord le plaisir de rouler ensemble ! A peine partis, un clonc clonc bizarre à l'arrière. Scrogneugneu ! Pourtant tout était nickel. En fait rien de grave, c'est le disque centerlock qui est un peu desserré, on continue. Nous rencontrons des chevreuils dans la forêt de Verrières, décidément, il y en a plein ici. Bastien nous fait passer par de beaux endroits avec de belles descentes et de belles bosses, le ton du parcours est donné. Je suis étonné du rendement du Kern. Pourtant plus lourd que le FS120, la suspension très particulière le pousse en avant lorsque cela monte. Sensation agréable, et ça monte très bien. J'arrive sans trop de mal à suivre mes deux féroces compagnons. Nous montons à Bièvres dans le bois du Loup Pendu par un chemin bien connu. Puis on file sur Jouy avant de rejoindre la forêt de Versailles. La température bien fraîche au départ monte rapidement. Petite pause au km 17 pour un petit ravito et essayer de resserrer le disque. Impossible sans la douille. On repart, Olivier nous envoie un SMS, il est 6 km devant. On aura du mal à le rattraper, mais on avance sur un bon tempo. On s'amuse sur les singles à bosses de Meudon et soudain, voilà Olivier ! Il a 34km , nous 28 ... cherchez l'erreur . En fait il est parti sur le parcours à l'envers. C'est un coup de chance de l'avoir retrouvé. Nous repartons ensemble et pour Olivier, il va refaire le parcours en sens inverse. A partir de ce point, on rentre dans une belle partie de montagnes russes. Bastien a exploité toutes les possibilités du coin et on enchaîne descentes raides et montées casses-pattes. Benoit et Bastien se tirent la bourre dans une longue montée assez roulante. Je tente de suivre et à ma grande surprise, j'y arrive ! Moral au top au sommet. Arrive la montée impossible de Bastien, et nous en venons à bout avec Benoit. Yes ! Les jambes vont super bien, je m'amuse énormément avec le vélo à la fois précis et super joueur. Olivier souffre un peu dans les côtes et nous finissons mystérieusement par le perdre. Encore du D+ puis retour par Verrières et le single du haut de la forêt. Plus d'eau dans le camel. Benoit me dépanne gentiment mais il est bientôt à sec aussi. Heureusement Bastien avait pris des réserves, on s'entraide, merci à lui parce-qu'il fait vraiment chaud maintenant. Arrivés à Verrières, on fonce à Mach 2, le terrain est bien sec. Super séquence de pilotage. Il faut rester attentif, c'est étroit et on rase les arbres de près. Nous arrivons finalement au point de départ avec pour moi 63,5km au GPS, 1200m de D+ sur le GPS, 1350 selon Sportracks et 4h15 de roulage. Olivier nous attendait. Super sortie sous un magnifique soleil, la vie est belle !
jeudi 22 mars 2012
Jeudi 22/03/12 : Verrières
Je profite d'une dispo en fin d'après-midi pour refaire un tour de la forêt de Verrières. Un parcours qui se fait à une moyenne proche de la Granit Montana avec un profil difficile. Départ à 18h30, la fin de journée est propice à voir des animaux sauvages. Je bats mon record toutes catégories avec de très nombreux chevreuils, un vrai plaisir de voir ces bêtes magnifiques. Le parcours est beaucoup plus confortable avec le FS120. Je reviens à la voiture à la nuit tombée avec 1h20 de roulage pour 16km, mais je me suis super bien amusé.
dimanche 18 mars 2012
Dimanche 18/03/12 : la Caroline
Jeudi, je reçois un bras arrière neuf pour le FS120, envoyé en express par RCZ Bike Shop, bravo pour la rapidité du SAV. Je remonte le vélo vendredi soir afin de pouvoir l'essayer samedi. Tout fonctionne parfaitement. J'en profite pour tester le mode guidage du nouveau GPS, simple et efficace, c'est ce que je voulais. Nous déjeunons dimanche chez des amis à Bois d'Arcy, j'ai prévu d'y aller à vélo, c'est une tradition lorsque nous allons là-bas. En prévision de la Granit Montana, j'ai rallongé le parcours avec plusieurs boucles au départ en forêt de Saulx et en exploitant ensuite les parties ludiques de la forêt de Versailles. Départ de la maison vers 8h20, j'ai promis d'être à destination à 12h30. Départ tranquille, je suis à moitié réveillé et les sensations ne sont pas extraordinaires. Je rejoins Saulx par mon itinéraire habituel, et je décide de monter en haut du rocher via le chemin que nous prenons habituellement en descente. Jamais testé dans ce sens. Hormis un arbre couché qui m'oblige à poser pied à terre, ça passe sans problème. Je redescend par un petit chemin droit dans la pente, quel bonheur que retrouver le FS120 dans les descentes. Je remonte aussi sec par le chemin suivant, il va falloir bouffer du D+ avant le mois de Juin ! Deux promeneurs me souhaitent bon courage dans cette mission jugée impossible, mais je connais ce chemin, et il est tout à fait montable. Et hop, on redescend encore et on remonte par le suivant. Puis je prend le petit single le long de la carrière pour descendre la montée impossible, évidemment ça passe beaucoup mieux dans ce sens. Le vélo est super réactif, je m'amuse à sauter au-dessus des obstacles.Je remonte une dernière fois pour prendre ma petite descente favorite puis direction l'étang de Villebon avant de remonter vers Palaiseau le long de l'Yvette. La montée après la gare a été aménagée. La pente est toujours là mais c'est plus facile et il y a maintenant une rampe pour poussettes le long des escaliers dont plus de problème pour tout monter à vélo. Direction Saclay. Après une petite partie dans les bois du coté d'Igny où je finis dans un buisson de chardons, c'est 10km de champs avalés à bonne allure. Les jambes ont chauffé et les sensations sont bonnes. Je file à 25/30 km/h. Je rejoins Jouy pour retrouver une zone plus vallonnée, je viens à bout sans difficulté d'une bosse qui m'avait tué lors d'une rando en début d'année. Pas de doute, la forme est en progrès. Après Buc, je me retrouve derrière un petit peloton de vététistes dans une belle montée. Je suis impressionné par les vélos au top et les mollets affutés. J'essaie quand même de suivre. Me voilà dans les roues, bon et bien c'est pas si dur. Un petit frisson me parcourt l'échine. Allez, J'ATTAQUE ! J'accélère au maximum et passe tout le groupe. Je me sens super bien et je maintiens le rythme jusqu'en haut, plus personne derrière, yes ! Comme la semaine dernière, c'est dans les 10 derniers kms que je me sens le mieux. Heureusement parce-qu'il commence à pleuvoir. Je fonce donc dans la forêt de Versailles sur le chemin des muletiers. De vraies montagnes russes. Je réussis à passer une partie super raide, ça me motive encore plus. Rond point de l'Epi d'Or, je suis à quelques centaines de mètres de mon aéroclub mais pas le temps de faire un détour. Je longe l'A86 puis rejoint la forêt de Bois d'Arcy pour les derniers kms super ludiques dans ce vrai nid à singles, il y en a partout ! Arrivée chez Caroline à 12h29 juste au moment où Catherine arrive en voiture, mission accomplie. Place au meilleur ravito du monde chez notre cuisinière 4 étoiles :-) . Régime "Benoit" pour ce midi. 61km en 3h38 et 950m de D+.
mercredi 14 mars 2012
Mercredi 14/03/12 : Verrières
Hier soir, annulation d'une réunion qui était prévue en fin d'après-midi. Au vu des prévisions météo, je décide de bloquer le créneau dans mon agenda et j'emmène le BeOne dans la voiture ce matin. Objectif : poursuivre l'entraînement en vue des prochaines échéances. J'arrive vers 17h30 à Verrières. J'ai prévu de faire le tour de la forêt par le single qui l'entoure. C'est un terrain ludique, technique et physique. Pour corser le parcours, je vais essayer de faire du yoyo sur le coté qui longe la 118 en remontant plusieurs fois sur le plateau. Le temps de mettre la roue en place et de lancer le GPS, me voilà parti. Cuissard court de sortie, il fait 19° au thermomètre ! J'aime beaucoup ce parcours, ça change de Cerny. J'évite le chemin élargi le long de la 118 et j'emprunte les singles plus haut qui montent et descendent bien raide. Dans un coin isolé, je tombe sur un couple de chevreuils. Ils ne sont pas effrayés par mon arrivée ! Pour la première fois, j'arrive à prendre une photo. Voilà une belle journée. Je tente toutes les montées impossibles, mais deux s'avèrent au-dessus de mes forces. Dont évidemment la fameuse le long du fort avant le circuit de BMX. La suite du parcours est toujours aussi ludique mais moins difficile, fini les montées raides. Le terrain est bien sec, le vélo file tout seul, je me régale. J'ai remis les roues XT équipées avec le Race King 2.2 à l'arrière gonflé à 1,5 bar. Le gros volume du pneu change complétement le comportement du BeOne bien plus confortable ainsi. Le tour fait 15km, alors j'enchaîne sur un second que je ne fais qu'à moitié la nuit approche. Retour par les grandes allées. Une belle sortie bien agréable.
dimanche 11 mars 2012
Dimanche 11/03/12 : Cerny
Plus que 3 mois avant la Granit Montana ! Faut pas mollir .... On opte donc pour le 70km de la rando de Cerny ce dimanche. Je garde un bon souvenir de ce parcours qui comporte un dénivelé sympathique. Benoit et Bastien sont partants. Ludovic préfère le 55km pour retrouver le rythme. Et Olivier décide de partir ... à 7h30, histoire de prendre de l'avance. Le GPS de la voiture nous fait faire un petit détour, on arrive avec cinq minutes de retard aux inscriptions. Le temps de remplir le petit papier et de donner 5 euros, nous voilà sur le vélo. Départ à 8h15. Bastien imprime d'entrée un bon rythme. Heureusement, la forme est toujours là et j'arrive tant bien que mal à rester dans les roues des deux monstres qui me précédent. Le terrain est assez caillouteux et le cadre hyper rigide du BeOne me gratifie de jolis coups de raquettes. Je perds du terrain dans les descentes où je suis secoué dans tous les sens, et à ma grande surprise, j'arrive à en combler une partie ... dans les montées ! Voilà qui est excellent pour mon moral. On arrive au premier ravito après 22km et presque 20km/h de moyenne. Benoit crève quelques centaines de mètres avant, nous l'attendons le temps qu'il répare en discutant avec deux connaissances d'ADP. Je demande des nouvelles de Franck, et j'apprends que comme souvent à cette époque de l'année, il est tombé du mauvais coté de la Force et se consacre désormais au coté noir, encore appelé "la Route". Triste nouvelle, mais l'esprit du Jedi finira bien par triompher! Nous repartons, toujours sur un bon rythme. Je souffre dans les passages techniques, décidément, j'ai bien repris l'habitude du tout suspendu et j'ai du mal à revenir au semi-rigide. Mais, le BeOne a d'autres atouts, comme son incroyable faculté à bondir en avant au moindre coup de pédale et au final, je m'amuse bien. Je butte dans une racine mal négociée et en forçant pour déclipser, je me fais une contracture au mollet. Je reste coincé plus d'une minute sans pouvoir bouger puis ça passe. Ouf ! Benoit et Bastien m'attendaient quelques centaines de mètres plus loin. Nous arrivons au second ravito au km 45. Je découvre un SMS d'Olivier parti à 7h34 qui nous défie de le rattraper. Hum, faut pas pousser, ça va faire juste. Pas grand chose à manger au ravito, c'est le seul petit bémol sur une organisation par ailleurs excellente avec des signaleurs à tous les carrefours, ce n'est pas si courant. Le parcours est sympa et vallonné mais manque quand même cruellement de singles, surtout comparé à la semaine dernière. Cela nous permet de maintenir une moyenne élevée. Les côtes sont bien présentes, parfois longues mais jamais très raides. Nous voilà au dernier ravito au km 60. On y retrouve deux nouveaux inscrits de St Michel, ils sont sur le 45 et ont vu Olivier qui ne serait plus qu'à 1/4h devant. On devrait donc le voir à l'arrivée. Bastien trouve un nouveau volontaire pour la Granit en discutant au ravito. Benoit m'annonce qu'il a mal aux jambes, mais croyez moi, ça ne se voit pas trop à sa manière de pédaler. De mon côté, à ma grande surprise, les jambes vont encore bien. Du coup, une idée germe dans ma tête ... Le dernier tronçon est abordé sur un rythme très dynamique. Benoit prend la tête et fonce, je m'accroche derrière. Heureusement qu'il est fatigué ! On rattrape rapidement nos collègues de St Michel partis devant, et on aborde une énième bosse. Je suis calé dans la roue de Bastien qui mouline. Tiens tiens ... Devant, Benoit n'accélère pas. Le terrain est bien ferme à cet endroit et le BeOne a un rendement de folie sur ce type de sol. Bon, eh bien c'est le moment ou jamais ! Je descend deux pignons et j'attaque franchement. Bastien ne réagit pas et Benoit est surpris. Le terrain est assez roulant, j'appuie autant que possible. Aie, ça monte de plus en plus, mais j'ai de l'avance. Je ralentis un peu pour ne pas me mettre dans le rouge et j'en remets une couche dans la dernière partie. Passage du sommet en tête ! Le temps s'arrête. Je me vois sur le podium olympique, avec une charmante hôtesse qui me remet le maillot. Bon, c'est pas tout, mais c'est pas gagné, faut pas arrêter de pédaler ! On arrive sur le plat, j'ai comme le sentiment d'une présence derrière. J'accélère encore une fois mais pas assez ! Un Benoilator surmotivé se pointe à gauche et repasse devant. On finit les 4 derniers km à fond absolu, plus de 35 km/h au compteur. L'arrière du vélo saute sur le chemin, il va falloir remettre le bon pneu à l'arrière. J'ai beau appuyer, pas moyen de combler les 100m d'avance de Benoit. Mais ce n'est pas grave, ça fait longtemps que je n'ai pas eu ces sensations et je profite de ces instants avec la banane jusqu'aux oreilles. A l'arrivée, mon nouveau GPS Holux 260 acheté pour une bouchée de pain sur ebay affiche 69,5 km, 1050m de D+ et 17,7 km/h de moyenne. On retrouve effectivement Olivier qui vient de finir son hot dog et s'en retourne chez lui.
dimanche 4 mars 2012
Dimanche 04/03/12 : Nainville by Xavier , tiptop !
Vendredi, un mail de Xavier qui propose un parcours tracé par ses soins du côté de Nainville les Roches. Je connais le potentiel du coin où nous avons déjà roulé, je n'hésite donc pas et saute sur la proposition. Il se trouve que nous avons une réunion du club vendredi soir, plusieurs volontaires se manifestent pour participer à la sortie : Michel H., Stéphane, Olivier P. et Roland hésite. Je fais suivre les infos, Eric notre président fait un peu de pub et Ludovic et Jérôme viennent renforcer l'escouade de Saint Michel. Il ne manque que Benoit au ski pour reconstituer la belle équipe de la Transvolcanique. Et justement, après un petit SMS envoyé à tout hasard, la réponse arrive : Benoit est de retour, un peu fatigué du voyage ( hum ... heureusement :-) ) mais partant quand même. Génial ! Ca fait vraiment plaisir de voir notre petite équipe raid reconstituée, cela faisait longtemps. Ca me file une pèche d'enfer après une semaine fertile en catastrophes diverses. Nous arrivons à 8h20 sur le parking après Auvervaux à l'intersection de la D948 et de la D75. Il y a deux parkings en fait et Jérôme arrivé à 7h50 nous attendait avec inquiétude. Xavier est finalement venu tout seul mais lutter à 9 contre 1 avec St Michel ne lui fait pas peur! D'ailleurs il n'a peur de rien notre Xavier :-) . Nous voilà partis. Environ 500m après le départ, on grimpe déjà une bosse à 30% ! L'esprit du parcours est annoncé. Ca grogne un peu dans le peloton, et c'est avec un immense plaisir qu'on retrouve la voix de Roland qui ne manque jamais de commenter ses impressions. Il soupçonne un guet-apens à l'égard de ses soi-disant vieilles jambes que beaucoup de vététistes doivent quand même envier. Après la rupture du bras du FS120 ( déjà reparti en SAV ) , j'ai ressorti le BeOne carbone. J'avais oublié à quel point ce cadre était léger et redoutablement réactif. Les premières ascensions sont un plaisir, le cadre me pousse en avant, un vrai bonheur. Malheureusement, j'ai un gros souci avec le frein arrière qui est devenu complètement mou et nécessite une purge que je n'ai pas eu le temps de faire. Je vais le payer quelques kms plus loin. Le parcours est magnifique : 90% de singles tournicotants dans un pays de montagnes russes. Absolument magnifique mais très physique aussi. Nous arrivons dans une descente en devers que je connais bien. J'y vais prudemment sous les moqueries de Jérome ( vais l'emmener à Fontainebleau celui-là ! ), le frein arrière est quasi inexistant, c'est un vrai problème car je dois trop freiner de l'avant ce qui verrouille la fourche. Et le passage à un semi-rigide en 100mm change pas mal les sensations par rapport aux 130mm de la Revelation du FS120. Et arrive ce qui devait arriver : je bute dans une pierre, l'OTB n'est pas loin, je me jette sur le coté, récupéré ouf ... Oui, mais le guidon a tourné, le GPS aussi et ils se sont rencontrés. Résultat desastreux : ecran LCD explosé. Quand ça ne veut pas rigoler ... Bon, ce GPS était maudit, tant pis, je ne vais pas me gâcher le plaisir de cette super sortie, donc je zappe la question et on repart de plus belle. Nous avons droit un peu plus loin à une rupture de chaine pour Jérôme, dépanné par Olivier. Il choisit un endroit idéal avec un point de vue magnifique. Chute à proscrire, le gap de 5m décourage même Xavier qui ne tente pas la descente.
22km en 2h30, voilà un parcours idéal pour préparer la Granit Montana ! Nous sommes proches de Ballancourt, on croise de nombreux maillot rouges sur le terrain, nous reconnaissons quelques têtes connues avec Benoit :-) . Les jambes tournent à merveille et bien que secoué dans les zones techniques, je prends beaucoup de plaisir avec le BeOne. Je m'amuse à remonter tout le peloton à plusieurs reprises, à l'exception d'un grand type en bleu sur un Lapierre de collection qui fait de la résistance :-). Je tente quelques attaques pour exploiter les jambes du jour mais il est coriace, le Benoilator et les tentatives échouent. On se lance à sa poursuite avec Jérôme, notre triathlète de choc. Après avoir contourné Mondeville, on emprunte une partie de parcours mythique du coin, avec la série de montées/descentes du côté de Videlles. Roland souffre un peu dans cette zone qui est franchement physique. Jérôme nous fait une grosse chute, mais plus de peur que de mal et il n'avait pas de GPS sur le vélo. On en profite pour récupérer en haut des bosses. La fin de parcours est un peu plus facile, comprendre que la pente passe de 30% à 20%, bref, c'est presque plat ! Roland retrouve ses jambes de vingt ans et ne lâche plus le groupe de tête. On a tous la banane jusqu'aux oreilles. Arrivée au bout de 47km au compteur, 960m de D+ selon Sportracks ( ben oui, écran cassé mais le GPS marche toujours pour enregistrer le parcours) et 3h44 de roulage. Un immense merci à Xavier pour ce parcours cinq étoiles à garder dans les "must" de la région.
22km en 2h30, voilà un parcours idéal pour préparer la Granit Montana ! Nous sommes proches de Ballancourt, on croise de nombreux maillot rouges sur le terrain, nous reconnaissons quelques têtes connues avec Benoit :-) . Les jambes tournent à merveille et bien que secoué dans les zones techniques, je prends beaucoup de plaisir avec le BeOne. Je m'amuse à remonter tout le peloton à plusieurs reprises, à l'exception d'un grand type en bleu sur un Lapierre de collection qui fait de la résistance :-). Je tente quelques attaques pour exploiter les jambes du jour mais il est coriace, le Benoilator et les tentatives échouent. On se lance à sa poursuite avec Jérôme, notre triathlète de choc. Après avoir contourné Mondeville, on emprunte une partie de parcours mythique du coin, avec la série de montées/descentes du côté de Videlles. Roland souffre un peu dans cette zone qui est franchement physique. Jérôme nous fait une grosse chute, mais plus de peur que de mal et il n'avait pas de GPS sur le vélo. On en profite pour récupérer en haut des bosses. La fin de parcours est un peu plus facile, comprendre que la pente passe de 30% à 20%, bref, c'est presque plat ! Roland retrouve ses jambes de vingt ans et ne lâche plus le groupe de tête. On a tous la banane jusqu'aux oreilles. Arrivée au bout de 47km au compteur, 960m de D+ selon Sportracks ( ben oui, écran cassé mais le GPS marche toujours pour enregistrer le parcours) et 3h44 de roulage. Un immense merci à Xavier pour ce parcours cinq étoiles à garder dans les "must" de la région.
samedi 3 mars 2012
Jeudi 01/03/12 : Marly
Au retour du ski, j'envoie mon inscription pour la JR et la Granit Montana sur le parcours "Ultime" de 76km. Une course qui s'annonce magnifique mais redoutable par sa difficulté physique. Je me dis donc qu'il est temps de revoir le programme d'entraînement en conséquence. Je profite du calme relatif au travail du fait de la période de congés pour prendre 1/2 journée jeudi après-midi. Un petit tour de J3 pour profiter du retour de la chaleur afin de ne pas perdre la main sur mon avion favori et ensuite je file à Marly pour un remake de l'Escapade du Petit Prince. Objectif : enchaîner les bosses et venir à bout de la fameuse montée impossible qui me résiste dans cette forêt. Il est 14h30 au départ, il fait vraiment bon et du coup j'ai trop chaud avec le cuissard long. Je récupère l'itinéraire de départ en partant du parking au bord de la forêt de Saint Germain à quelques centaines de mètres du Pôle Tertiaire PSA. Après quelques kms je rejoins Marly par le lycée agricole et me voilà dans le vif du sujet. Les jambes vont bien et je me fais plaisir dans les relances. Je préfère de loin la chaleur au grand froid ! Le terrain est relativement sec hormis 2 ou 3 passages franchement gadouilleux. Le rendement reste correct dans l'ensemble. Je retrouve avec plaisir la première partie du parcours tout en montagnes russes. Dans une descente, je ressens comme un léger flou dans le comportement du vélo que je mets sur le compte du terrain un peu gras. Voilà la fameuse montée. Première tentative ratée par faute d'un bout de bois qui fait riper la roue. Je redescends, et recommence. Et cette fois, victoire !! Je parviens au sommet, avec le moteur dans la zone rouge mais ça passe. Youpi :-) . Je retrouve la zone du ravitaillement où Pierre nous avais mystérieusement dépassé sans qu'on le voit. Petit ravito maison et je repars. Le plaisir de l'effort efface les traces d'un début de semaine très tendu suite aux annonces d'alliance avec GM. J'ai envie de relancer en permanence et lors d'une accélération un bruit bizarre se fait entendre à l'arrière. Je m'arrête pensant à une branche. Mais je ne trouve rien. Je repars et ça recommence en pire, car le pédalage devient presque impossible. Que se passe-t-il ? Après plusieurs minutes d'inspection du vélo, je découvre avec horreur l'origine du problème. La base arrière droite s'est coupée en deux, à quelques centimètres de la patte de dérailleur. Catastrophe ! Je pousse le vélo jusqu'au sommet et réfléchit à un moyen de consolider afin de pouvoir au moins rouler. En l'état, la roue arrière qui n'est plus tenue que d'un coté frotte et se bloque contre la base au moindre coup de pédale. Un vététiste sympa s'arrête et nous essayons plusieurs solutions sans résultat. Finalement, en désaxant la roue, je peux rouler à condition que le terrain soit parfaitement plat. Me voilà reparti par la route, mais je n'ai pas encore eu le temps de remettre la cartographie dans le Sportiva et ne connaissant pas bien le coin, je me trompe de route. Finalement je vais galérer plus de 2 heures pour rentrer. Avec des passages où le vélo se bloque. Je retrouve la voiture en pleine nuit à 19h30. Soyons positif, me voilà entraîné pour les séquences galères :-) . Je prends les dégâts en photo et envoi un mail au SAV à 22h qui me répond à ... 22h10 ! Voilà qui me remonte le moral. Bras démonté et envoyé samedi matin, à suivre. Quand même 700m de D+ au GPS, la journée n'est pas complètement négative et puis j'ai réussi un de mes plus beaux atterrissages avec le J3 !
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