dimanche 11 mars 2012

Dimanche 11/03/12 : Cerny

Plus que 3 mois avant la Granit Montana ! Faut pas mollir .... On opte donc pour le 70km de la rando de Cerny ce dimanche. Je garde un bon souvenir de ce parcours qui comporte un dénivelé sympathique. Benoit et Bastien sont partants. Ludovic préfère le 55km pour retrouver le rythme. Et Olivier décide de partir ... à 7h30, histoire de prendre de l'avance. Le GPS de la voiture nous fait faire un petit détour, on arrive avec cinq minutes de retard aux inscriptions. Le temps de remplir le petit papier et de donner 5 euros, nous voilà sur le vélo. Départ à 8h15. Bastien imprime d'entrée un bon rythme. Heureusement, la forme est toujours là et j'arrive tant bien que mal à rester dans les roues des deux monstres qui me précédent. Le terrain est assez caillouteux et le cadre hyper rigide du BeOne me gratifie de jolis coups de raquettes. Je perds du terrain dans les descentes où je suis secoué dans tous les sens, et à ma grande surprise, j'arrive à en combler une partie ... dans les montées ! Voilà qui est excellent pour mon moral. On arrive au premier ravito après 22km et presque 20km/h de moyenne. Benoit crève quelques centaines de mètres avant, nous l'attendons le temps qu'il répare en discutant avec deux connaissances d'ADP. Je demande des nouvelles de Franck, et j'apprends que comme souvent à cette époque de l'année, il est tombé du mauvais coté de la Force et se consacre désormais au coté noir, encore appelé "la Route". Triste nouvelle, mais l'esprit du Jedi finira bien par triompher! Nous repartons, toujours sur un bon rythme. Je souffre dans les passages techniques, décidément, j'ai bien repris l'habitude du tout suspendu et j'ai du mal à revenir au semi-rigide. Mais, le BeOne a d'autres atouts, comme son incroyable faculté à bondir en avant au moindre coup de pédale et au final, je m'amuse bien.  Je butte dans une racine mal négociée et en forçant pour déclipser, je me fais une contracture au mollet. Je reste coincé plus d'une minute sans pouvoir bouger puis ça passe. Ouf ! Benoit et Bastien m'attendaient quelques centaines de mètres plus loin. Nous arrivons au second ravito au km 45. Je découvre un SMS d'Olivier parti à 7h34 qui nous défie de le rattraper. Hum, faut pas pousser, ça va faire juste. Pas grand chose à manger au ravito, c'est le seul petit bémol sur une organisation par ailleurs excellente avec des signaleurs à tous les carrefours, ce n'est pas si courant. Le parcours est sympa et vallonné mais manque quand même cruellement de singles, surtout comparé à la semaine dernière. Cela nous permet de maintenir une moyenne élevée. Les côtes sont bien présentes, parfois longues mais jamais très raides. Nous voilà au dernier ravito au km 60. On y retrouve deux nouveaux inscrits de St Michel, ils sont sur le 45 et ont vu Olivier qui ne serait plus qu'à 1/4h devant. On devrait donc le voir à l'arrivée. Bastien trouve un nouveau volontaire pour la Granit en discutant au ravito. Benoit m'annonce qu'il a mal aux jambes, mais croyez moi, ça ne se voit pas trop à sa manière de pédaler. De mon côté, à ma grande surprise, les jambes vont encore bien. Du coup, une idée germe dans ma tête ... Le dernier tronçon est abordé sur un rythme très dynamique. Benoit prend la tête et fonce, je m'accroche derrière. Heureusement qu'il est fatigué ! On rattrape rapidement nos collègues de St Michel partis devant, et on aborde une énième bosse. Je suis calé dans la roue de Bastien qui mouline. Tiens tiens ... Devant, Benoit n'accélère pas. Le terrain est bien ferme à cet endroit et le BeOne a un rendement de folie sur ce type de sol. Bon, eh bien c'est le moment ou jamais ! Je descend deux pignons et j'attaque franchement. Bastien ne réagit pas et Benoit est surpris. Le terrain est assez roulant, j'appuie autant que possible. Aie, ça monte de plus en plus, mais j'ai de l'avance. Je ralentis un peu pour ne pas me mettre dans le rouge et j'en remets une couche dans la dernière partie. Passage du sommet en tête ! Le temps s'arrête. Je me vois sur le podium olympique, avec une charmante hôtesse qui me remet le maillot. Bon, c'est pas tout, mais c'est pas gagné, faut pas arrêter de pédaler ! On arrive sur le plat, j'ai comme le sentiment d'une présence derrière. J'accélère encore une fois mais pas assez ! Un Benoilator surmotivé se pointe à gauche et repasse devant. On finit les 4 derniers km à fond absolu, plus de 35 km/h au compteur. L'arrière du vélo saute sur le chemin, il va falloir remettre le bon pneu à l'arrière. J'ai beau appuyer, pas moyen de combler les 100m d'avance de Benoit. Mais ce n'est pas grave, ça fait longtemps que je n'ai pas eu ces sensations et je profite de ces instants avec la banane jusqu'aux oreilles. A l'arrivée, mon nouveau GPS Holux 260 acheté pour une bouchée de pain sur ebay affiche 69,5 km, 1050m de D+ et 17,7 km/h de moyenne. On retrouve effectivement Olivier qui vient de finir son hot dog et s'en retourne chez lui.


3 commentaires:

Anonyme a dit…

BRAVO Jean-Pierre le magnifique !

Anonyme a dit…

Effectivement JP, peu de single, beaucoup de chemins agricoles. Un beau tracé tout de même. Le terre était trés collante, mes Toros avaient du mal à s'en dêbarasser. Pour ma par 14,1km/h de moyenne. Manque de sucre. Sur le dernier ravito, rien à manger! J'ai pu règler ce manque par un verre moitié sirop moitié eau. Cette petite potion magique m'a redonné mes jambes pour mettre le turbo, et finir avec un sourire plein de moucherons! OlivPic.

khs91 a dit…

Règle d'or sur les parcours raid : toujours avoir quelques barres de céréales sur soi . Il arrive souvent que les ravitos soient dévalisés par les participants des petits parcours, c'est du vécu :-) .