Pas de rando intéressante au programme de ce 28 Avril. Xavier nous propose une option en vallée de Chevreuse et une autre du coté de Nainville. Ayant une contrainte horaire, je sponsorise la seconde, avec un départ matinal si possible. Bastien ne se le fait pas dire deux fois et propose un départ à 7h15 ! Xavier doit rentrer tôt aussi, donc l'horaire est validé, le réveil va être dur ! La contrainte horaire disparait dans la semaine, mais trop tard, le sort est jeté :-) Pas de Benoit avec nous hélas. Après une seconde visite chez le médecin, c'est une entorse cervicale qui est diagnostiquée avec minerve pendant 10 jours. Vraiment pas de chance mais bon, rien de cassé c'est l'essentiel. La météo nous inquiète un peu, Patrick envisage l'option "Bleau" , qui semble en effet une alternative possible s'il pleut. Mais je reste optimiste. Samedi, la météo aviation est bien plus positive que les différents sites météo et c'est elle qui a raison. Quelques gouttes tombent l'après-midi mais rien qui puisse vraiment mouiller le terrain. Pour dimanche, la pluie est prévue en fin de matinée, on devrait passer entre les gouttes. La liste des participants est bien fournie : Xavier bien sûr, Bastien, Alain, OliVTTiste, Olivier Pa., Sergio , Bruno qui fait une infidélité à la route, Sebastien notre nouvelle recrue, et Patrick qui bien qu'affolé par l'horaire n'a pas résisté à l'appel des singles, une belle équipe ! Tout le monde se retrouve à 7h15 sur le parking. Mal réveillé, j'ai oublié le GPSphone à la maison sur le chargeur, il faudra suivre le groupe aujourd'hui. Xavier est venu son Giant, le Yeti est provisoirement HS suite la rupture du bras arrière. Départ par l'habituelle bosse qui fait mal à froid. D'autant qu'un changement de pédalier me fait tirer plus gros aujourd'hui avec un 24X38 à l'avant. Pas moyen de dévisser le petit plateau malgré plusieurs tentatives et force dégrippant. Et donc impossible de passer en 22x36. Je vais y penser plus d'une fois sur ce terrain difficile, mais ça passera partout malgré tout, de quoi travailler les cuisses ! Xavier nous a tracé un super parcours. Oublié le scénario de cauchemar sous la pluie cet hiver. Cette fois ce sont des chemins bien secs parsemés de jolies fleurs qui nous attendent. Et nous allons passer dans des petits singles que je ne connaissais pas, certains rappelant furieusement le paysage de la Granit. Quelques gouttes au début du parcours mais rien de gênant et ça se calme rapidement avec même quelques rayons de soleil. On se régale. La "descente du GPS" incite à la méfiance, Xavier la dévale sans se poser de questions, suivi par Sebastien qui montre une grande sureté technique dans ce passage. Le reste de la troupe pose prudemment pied à terre malgré une tentative courageuse de Bruno qui finit suspendu au cadre de son vélo avec les pédales encore attachées :-) . OliVTTiste nous fait un remake de chute de Benoit en heurtant un rocher avec sa pédale, heureusement à basse vitesse, il se relève avec le sourire, pas de bobo ... du moins en apparence. Nous arrivons à la descente où nous avions coupé le groupe en deux cet hiver. OliVTTiste file devant, on le rappelle à grands cris et on prend le fameux single de Xavier. On aurait eu tord de s'en priver, c'est magnifique. Dans un petit coup de cul, un grand crac, la chaîne de Bruno vient de lâcher. St Michel dépannage était juste derrière, on répare avec un maillon rapide, ce qui permet à Bastien et Alain de nous rejoindre, ils étaient partis en retard car Alain est arrivé à la bourre. Ce passage est absolument génial, j'adore ! Ca monte, ca descend et en haut, c'est un sentier super tournicotant entre les arbres mais vraiment sympa à rouler. Patrick tient la forme ce matin et place régulièrement des accélérations fulgurantes, dopé par son beau Canyon SLX carbone. On fait une boucle magnifique sur les hauteurs de Ballancourt et curieusement on y croise plein de gars en rouge sur des VTT :-) . En remontant du fond de la Fosse aux Dames, Bruno recasse sa chaîne ! Nouveau maillon rapide, mais il décide prudemment de rentrer par la route. Pourtant un examen attentif de la transmission ne montre pas de problème évident. Mystère. Pendant qu'on répare, OliVTTiste regarde soudain son petit doigt de la main gauche ... il fait un angle de 30° avec les autres ! Arghll ! Le plus étonnant et qu'il ne sent rien du tout, même en tirant dessus pour le remettre à sa place, sans succès d'ailleurs. Pendant ce temps, nous admirons le peu banal pneu arrière Velociraptor de Sergio. Un vrai pneu de tracteur avec des crampons à tout arracher. Le tout monté sur une roue Jurassic Park, issue du Lapierre authentique de Benoit qui lui a prêté ses anciennes routes suite à la casse de la roue arrière de Sergio la semaine précédente. On s'attend à voir surgir un tyrannosaure d'un instant à l'autre, mais finalement non, ouf ... Nous repartons, les dieux de la mécanique sont un peu fâchés avec nous aujourd'hui.
Nous prenons la direction de la célèbre boucle dans le bois de Videlles et ses montées féroces à répétition. Dans une descente, un pshitt à l'arrière, pas le temps de dire ouf et le pneu est à plat. Impossible de regonfler à la main, je dois mettre une chambre. L'heure ayant tourné avec nos arrêts, Xavier propose de shunter une boucle et la première montée au grand désespoir de Bastien qui décide de la prendre quand même et de nous rattraper ensuite. On ne le reverra ... qu'à l'arrivée, suite à un bris de chaîne l'ayant conduit à finalement reprendre le parcours derrière nous. Nous voilà à Videlles, on enchaîne le D+ . Je maudis le 24 mais il suffit quand même à tout monter sur le vélo, du moins quand c'est possible. Sebastien fait montre d'un volonté sans faille pour s'accrocher dans les montées pendant que Xavier saute partout, chaque cailloux est une occasion de le faire, il finira avec 50m de D+ en plus que nous :-) . On remonte en haut du Saut du Postillon par le passage le plus difficile où j'avais chuté avec Benoit. Cette fois, tout le monde passe sans encombre après avoir bien bataillé pour rester sur le vélo dans les passages défoncés au milieu de la pente. C'est ensuite le retour vers Nainville avec la dernière montée dans le bois de Padoles. Olivier Pa. se bat avec sa selle télescopique qui descend toute seule. "On peut se lâcher c'est la dernière" nous dit Xavier qui s'envole devant. On s'accroche derrière avec Alain et Patrick. Je reste en queue de peloton et voyant Xavier ralentir, j'accélère pour déborder tout le monde. A 10m du sommet, je ricane de mon coup mais soudain, revenu de nulle part, Patrick déboule en puissance et passe ! Ah ben mince ! Et il tire Xav dans sa roue. On file tous les quatre sur le plateau avant d'attendre le retour de la troupe et de revenir sur Nainville après une belle matinée de VTT sur un parcours vraiment sublime, à refaire ! Merci Xavier :-) . Bastien nous rejoint finalement alors qu'on discute sur le parking. 42 km pour 3h30 de roulage, 5h au total avec les arrêts et 950m de D+ .
dimanche 28 avril 2013
mercredi 24 avril 2013
dimanche 21 avril 2013
Dimanche 21/04/13 : la Mazaryvette
Une semaine de beau temps, et le terrain a bien séché depuis nos aventures de la JR. J'attends donc avec impatience la Mazaryvette, une de mes randos préférées en Ile de France. Nous avons la chance d'avoir un de mes lecteurs, Sebastien, qui se propose de rouler avec nous. Toujours sympa de rencontrer de nouveaux passionnés, on se donne rendez-vous à 7h45 aux inscriptions. Pas trop de candidats pour le 82km à part Benoit et Bastien. En cours de semaine, contrainte imprévue avec des invités le midi. Je décide de me rabattre sur le 64 pour assurer l'horaire. Benoit a finalement aussi du monde à la maison, donc nous faisons cause commune. Pour la seconde fois en deux semaines, j'arrive pile à l'heure prévue, 6h55, pour aller le chercher. Nous partons en direction de la Ferté Alais et du côté de Mennecy nous nous retrouvons derrière la voiture de .. Bastien. Nous nous garons sur le traditionnel parking Aldi où nous avons la bonne surprise de retrouver Michel H. qui attend Ludovic. On discute un peu, arrivée aux inscriptions avec 5 minutes de retard, je ne trouve pas Sebastien qui m'a envoyé un SMS quelques minutes plus tôt. En fait il nous croyait déjà parti. Nous nous lançons sur le parcours un peu avant 8h. La première bosse fait mal aux jambes à froid, bien raide et caillouteuse. Je bute sur un gros tas de cailloux que Benoit franchit par la force conjuguée de ses mollets et des roues de 29". Je repars vite à sa poursuite et arrive un brin essoufflé au sommet. Les jambes sont encore un peu raides de la JR, mais le temps magnifique bien que frais donne le sourire et je profite de ce beau terrain bien sec qui renvoie bien l'énergie, quelle sensation agréable. J'ai une pensée pour notre ami "lebleu" qui m'avait un peu reproché d'avoir trouvé une édition boueuse. Cette année, c'est sec, c'est top, c'est génial :-) . On file à bonne allure sur les beaux singles de ce début de parcours, Bastien est avec nous, cela faisait longtemps que nous n'avions pas vraiment roulé ensemble et ça fait plaisir également. Plusieurs belles bosses font monter le compteur de D+ et chauffer la machine. Les jambes vont de mieux en mieux. Nous roulons de concert jusqu'au premier ravito qui arrive au km 17. Déjà pas loin de 500m de D+, une boucle type JR mais avec la boue en moins. Nous avons le plaisir d'y retrouver Sebastien, qui trompé par les photos du blog, confond un peu JP & Benoit. Au point de se demander pourquoi nous avons interverti les plaques :-) . En fait, ce sont les bonshommes qu'il faut intervertir ! Nous voilà donc à quatre. Sebastien qui s'inquiète de suivre le rythme, nous inquiète pour la raison strictement inverse. Il envoie sec et on appuie bien sur les pédales aussi. Les km défilent. Bastien commence à avoir quelques fourmis dans les jambes et part devant. Nous restons donc à trois, plusieurs beaux singles aussi sur cette partie avec des enfilades bien sympa en descente, je me régale. Les joints de la fourche ont surement souffert de la boue de la JR et je me rend rapidement compte qu'elle est un peu dégonflée ce qui me pose quelques soucis dans les descentes qui tabassent. L'avant plonge de trop et déséquilibre le vélo, je reste donc prudent. Dans la descente la plus rapide, je me fais distancer d'une centaine de mètres sur la partie caillouteuse. Le terrain redevient plus propre sur la fin, je pédale comme un fou pour rejoindre Benoit et Sebastien. Et alors qu'un virage me cache la vue quelques secondes, je découvre un vététiste à terre 100m devant en travers du chemin. Une chute, le pauvre me dis-je. En arrivant à sa hauteur, je me rends compte qu'il est très mal et j'ai un choc en réalisant que c'est Benoit. Il se tord de douleur sous son vélo, le chariot de selle est complétement vrillé par la chute, ça donne une idée de la violence du choc, à plus de 45km/h. Je n'ai jamais vu Benoit dans cet état, heureusement, il se relève péniblement mais avec une violente douleur à l'omoplate gauche. On reste avec lui un bon 1/4h sur le bord du chemin avant qu'il ne puisse marcher jusqu'à la route. Il insiste pour qu'on continue pendant qu'il rentre par la piste cyclable. Situation délicate, je ne sais pas trop quoi faire. Benoit remonte sur son vélo et s'éloigne, ça semble aller à peu près, nous repartons avec Sebastien. Nous sommes au km 30, soit a peu près la moitié du parcours. Le coeur n'y est plus trop, mais la motivation est bien là pour ne pas trainer sur le parcours. On retrouve rapidement un bon rythme, et nous arrivons au ravito 2 au km 35, situé au cimetière de Vayres. Un occasion de saluer "lebleu". Bastien a filé depuis longtemps, on se restaure rapidement, quoique l'arrivée d'un plat de saucisson attire mon attention :-) . Et qui vois-je arriver ? Bastien !! Alors là, j'y comprends rien, il y a une 2ème boucle qui revient à cet endroit ??. Bastien ne comprend pas non plus, il nous attendait sur le parcours en haut d'une bosse où une jeune femme prenait des photos. Mais où donc regardait-il pour ne pas nous avoir vu passer ? Mystère :-) . Nous voilà donc à nouveau réunis, nous partons devant, pour cause d'horaire contraint et de Benoit à l'arrivée. Mais Bastien ne revient pas sur nous, il roule en fait avec des copains du Plessis qu'il a retrouvé au ravito. On mène toujours bon train avec Sebastien et on arrive donc rapidement au ravito 3 situé à peine 10km plus loin.
Pause éclair, on retrouve Christian et Stéphane avec son Zazkar 29" tout neuf. Bastien renonce finalement au 82 pour pouvoir rouler avec nous. Les jambes ont bien chauffé, plus de traces de la JR, je me sens vraiment bien sur cette fin de parcours. On trace donc à un bon rythme, notre ami Sebastien continuant d'envoyer du lourd. On passe à quelques endroits avec des pentes bien raides où je me souviens avoir été plus d'une fois scotché par le terrain glissant. Aujourd'hui, ça passe le yeux fermés. Les différents parcours se rejoignent petit à petit, il y a donc beaucoup de trafic sur cette fin de rando. Cela pose quelques soucis dans les singles de la fin qui sont super ludiques mais où on se retrouve un peu bloqués. Rien de bien gênant, on en profite pour souffler un peu. Puis on file en mode turbo vers l'arrivée où nous retrouvons le reste de St Michel, avec Ludovic, Roland, Jacques et Michel. On ne s'attarde pas, Benoit est rentré à la voiture, tout le monde vient prendre des nouvelles. Il n'a pas bonne mine, la douleur est bien présente, le passage aux urgences s'impose pour une radio. Je le laisse au soins de sa famille , mais heureusement les résultats des examens de l'après-midi seront encourageants, gros choc musculaire, à priori, rien de cassé. Benoit, on t'attend avec impatience sur les chemins, sur un 29" tout beau équipé d'une nouvelle selle ! Et Sebastien, on compte sur toi pour les futurs raids, ce fut un plaisir de rouler en ta compagnie. Allez, une petite Granit ? Je suis surpris de lire 1050m de D+ sur le GPS à l'arrivée, avec ce beau temps et les parties roulantes pour récupérer, il est - presque - passé inaperçu. 3h25 de roulage pour 60,1km au GPS. Belle rando avec un mélange de roulant et de D+ bien agréable sur ce terrain pour faire enfin rouler un peu le vélo. Super organisation, comme d'habitude.
Pause éclair, on retrouve Christian et Stéphane avec son Zazkar 29" tout neuf. Bastien renonce finalement au 82 pour pouvoir rouler avec nous. Les jambes ont bien chauffé, plus de traces de la JR, je me sens vraiment bien sur cette fin de parcours. On trace donc à un bon rythme, notre ami Sebastien continuant d'envoyer du lourd. On passe à quelques endroits avec des pentes bien raides où je me souviens avoir été plus d'une fois scotché par le terrain glissant. Aujourd'hui, ça passe le yeux fermés. Les différents parcours se rejoignent petit à petit, il y a donc beaucoup de trafic sur cette fin de rando. Cela pose quelques soucis dans les singles de la fin qui sont super ludiques mais où on se retrouve un peu bloqués. Rien de bien gênant, on en profite pour souffler un peu. Puis on file en mode turbo vers l'arrivée où nous retrouvons le reste de St Michel, avec Ludovic, Roland, Jacques et Michel. On ne s'attarde pas, Benoit est rentré à la voiture, tout le monde vient prendre des nouvelles. Il n'a pas bonne mine, la douleur est bien présente, le passage aux urgences s'impose pour une radio. Je le laisse au soins de sa famille , mais heureusement les résultats des examens de l'après-midi seront encourageants, gros choc musculaire, à priori, rien de cassé. Benoit, on t'attend avec impatience sur les chemins, sur un 29" tout beau équipé d'une nouvelle selle ! Et Sebastien, on compte sur toi pour les futurs raids, ce fut un plaisir de rouler en ta compagnie. Allez, une petite Granit ? Je suis surpris de lire 1050m de D+ sur le GPS à l'arrivée, avec ce beau temps et les parties roulantes pour récupérer, il est - presque - passé inaperçu. 3h25 de roulage pour 60,1km au GPS. Belle rando avec un mélange de roulant et de D+ bien agréable sur ce terrain pour faire enfin rouler un peu le vélo. Super organisation, comme d'habitude.
dimanche 14 avril 2013
Dimanche 14/4/13 : la Jean Racine
2ème grand rendez-vous de l'année après l'Hivernale, le 100 km de la Jean Racine. Bastien, Xavier, Benoit, Olipic et son nouveau Trance tout neuf, Marco, Christophe et Eric sont partants. Bastien décide d'avancer son départ, il a l'opportunité de rouler avec un personnage du VTT, wwwFabien himself. Je vais chercher les plaques la veille, je retrouve Bastien au salon. Mauvaise nouvelle, il pleut, après les averses de la semaine, ça risque d'être un peu gras au vu de l'état du terrain la semaine dernière à Cernay. En fait, on est quand même loin d'imaginer ce qui nous attend ! J'ai monté mon ancien Rocket Ron avant sur la roue arrière pour l'occasion, histoire d'avoir un pneu confortable et avec de l'accroche. Je reçois la veille un GPS Holux avec l'option ANT+ qui me servira désormais de compteur. Le départ est prévu à 7h, lever matinal à 5h20 et je vais chercher Benoit à 6h21 pour 6h20 annoncés. Du coup, il vérifie qui arrive avant d'ouvrir, devant cette ponctualité inhabituelle de ma part. Nous filons en direction de St Remy où nous trouvons facilement une place sur le parking de l'espace Jean Racine. Olivier se gare à coté de nous et nous retrouvons Eric, Marco et Christophe à qui je donne leurs plaques. Nous sommes fin prêts, départ à 7h15 direction les singles ! Etonnant de se retrouver tout à coup en cuissard et maillot court, on n'avait plus l'habitude. Il fait bon et j'ai déjà trop chaud avec le coupe vent en haut de la première bosse. Nos trois amis ont pris la poudre d'escampette. Nous roulons tranquillement avec Benoit et Olivier. C'est un raid 100km, il faut ménager la monture. Pensée pour Bastien qui doit appuyer sur les pédales pour suivre son lièvre. Rapidement, il faut se rendre à l'évidence. Le terrain est gras, très gras, très très gras, incroyablement gras, on croirait qu'une averse tropicale s'est abattue sur le parcours : marécages, torrents dans les montées et descentes, de la boue partout, heureusement liquide. Ca glisse, ça freine, mais ça ne colle pas, c'est déjà ça. La combinaison 29" et Rocket Ron fait merveille sur ce terrain. Tout passe sur le vélo, je fais de mon mieux pour économiser l'énergie sur ce parcours hostile. La moyenne n'est pas fameuse, largement inférieure aux prévisions. Même sur le plat, il n'est pas évident de dépasser franchement le 12km/h. Je me prépare à une longue journée ! On tourne plus ou moins sur la boucle qui constituait la fin du 100km l'année dernière. On retrouve avec plaisir le beau passage sur l'acqueduc après le premier ravito situé au km 19. Bonne surprise, on retrouve un homme vert, Christian qui s'est lancé sur le 70km. Nous allons faire un bon bout de chemin ensembles. La suspension exposée du Trance pose quelques soucis à Olivier avec de belles accumulations de boue.
De mon côté, une petite crevaison m'oblige à trois arrêts, le latex a du mal à reboucher. Après l'acqueduc, nous attaquons un passage de folie : un long chemin de 2 km ravagé par les engins forestiers. La terre jaune colle, c'est l'hécatombe, des vélos scotchés dans tous les coins. Profitant de la taille de mes roues, je tente le tout pour le tout en roulant dans les traces inondées des engins. La hauteur de la roue m'évite de tremper dans l'eau. Et ça marche ! A cet endroit, ça éclabousse bien mais ça roule. Je remonte un nombre incalculable de vélos, distançant pour l'occasion mes petits camarades. Un pensée pour Xav qui devait rejoindre Bastien au km 30, il a donc quasi commencé par ce passage. Le terrain s'améliore un peu par la suite, quelques beaux passages bien sympa en montées et descente. Un sentier aménagé en piste de descente nous conduit au ravito 2. "Les vélos à gauche, le ravito à droite" ! Un signaleur fait le tri car l'endroit est un peu encaissé et le chemin débouche droit au milieu, un peu dangereux quand même. Benoit et Christian arrivent peu après, suivi à distance par Olipic qui a quelques soucis de transmission après une chute dans un bourbier. De la terre est rentrée dans un shifter. Nous repartons pour une belle grimpette. Au milieu se situe la bifurcation pour le 70, nous voilà réduits à trois unités. Le terrain redevient limite praticable, c'est usant cette boue, on se dit que ça n'en finira jamais.Olivier lâche un peu prise, je roule avec Benoit. Les jambes vont bien et on attaque le début des Vaux de Cernay. Au pied d'une grosse montée, Benoit me dit que le pneu arrière semble dégonflé. Je me sens bien, pas envie de m’arrêter, ça attendra bien le ravito. Mais hélas, en arrivant au sommet, je butte sur une pierre et la roue arrière déjante, le pneu déclipse. Pas moyen de reclipser à la pompe à main, je dois mettre une chambre. Quelques minutes d'arrêt. En repartant, j'ai d'un coup mal aux jambes. Benoit s'éloigne petit à petit. Dans une bosse raide sont les Vaux ont le secret, je sens soudain comme une boule se former en bas de la cuisse. Le temps de ralentir, toute la cuisse gauche tétanise. Aie ! Je me laisse tomber sur le côté, il faut 2 à 3 minutes pour que je puisse détendre la jambe. Je fais quelques étirements et boit autant que possible. Mais ça recommence à la bosse suivante, mode pedibus obligatoire. Sauf que ça tétanise aussi à pieds ! Me voilà mal parti. Je marche un peu, tourne les jambes sur une partie moins difficile, mais il n'y en a pas beaucoup à cet endroit. Ce passage pourtant magnifique sur un terrain enfin sec est un petit calvaire. J'aurais du reglonfler le pneu tout de suite, l'arrêt ne m'a vraiment pas fait de bien. La sortie de Vaux est infernale : une pente hyper boueuse et molle, impossible à rouler. Je rejoins tant bien que mal le ravito 3. Benoit me dit "il y a du saucisson" . Du salé , c'est ça qui me faut. Un plateau rempli de saucisson, de cornichons et de fromage. Miam. Je me goinfre comme un mort de faim, que je suis d'ailleurs ! Je m'hydrate, mange aussi une banane. Le retour de la chaleur à laquelle nos organismes ne sont plus habitués n'a pas du arranger les choses. Je me sens mieux. Pas de traces de Bastien et Xav, pas plus d'Olipic. Vu l'alerte précédente, je décide de prendre le 80, Benoit hésite entre le 80 et le 100. De toute façon, le parcours est commun, nous repartons de concert, je manque de me planter dans le fossé plein d'eau à la sortie du ravito. Le terrain est à nouveau très boueux dans cette zone, à croire que le parcours à été tracé en visant les endroits les plus humides. Dans une descente qui se termine en marécage de boue, je butte sur une pierre et m'étale à moitié dans la boue, ma pédale droite est bloquée, plus moyen de déclipser. Je repars rapidement pour ne pas perdre Benoit qui est à quelques dizaines de mètres devant. Et voilà la bifurcation. Benoit part sur le 100, je file sur le 80, ça fait déjà 8h qu'on est partis et je sens que je suis limite, pas envie de finir à l'agonie. Je roule avec un autre concurrent sympa, on grimpe ensemble quelques bosses encore bien copieuses. Puis je reconnais les abords de Chevreuse. Devant le panneau "facile parking ou retour par la montée de la Madeleine", j'hésite une fraction de seconde, mais impossible de faire une JR sans la Madeleine. Je monte doucement mais surement, bien content de franchir le sommet. La descente finale est une nouveauté, sympa, et en plus je vois enfin quelques fleurs bleues, un incontournable de la JR. Arrivée à 16h08 après 7h30 de roulage pour 8h57 de temps total, 83km et 1950m de D+ au GPS. Olivier arrive peu après, rentré par la route avec la transmission bloquée sur le 44. Puis Benoit arrive à 16h45. On discute en buvant une bière sous le beau soleil qui devrait arriver à sécher le terrain. Jamais je n'avais autant souffert sur une JR ! Mais contrairement à beaucoup de participants, je suis content de ma journée . Le vélo a été bluffant et je me suis bien amusé dans les passages boueux. Et les descentes bien glissantes m'ont montré qu'avec le 29", je passais sans difficulté, un vrai rail ! Reste les crampes, c'est la troisième fois que ça m'arrive, toujours sur la JR, sans doute la répétition des côtes raides. Pas de nouvelles de Bastien. Finalement, je reçois un SMS, ils ont finit le 100 à 17h avec Xav. Je ne résiste pas à la tentation de lui faire croire qu'on est arrivé largement avant eux :-) . Sauf que c'est bien le cas pour Benoit, curieux donc qu'on ne les ait jamais vus sur le parcours. Ceci dit : un gars tout marron avec un vélo marron, c'est difficile à reconnaître :-) . Retour à la maison bien fatigué. Je dépose Benoit chez lui, il me propose une bonne bière pression qui est un vrai bonheur par cette chaleur.Arrivé à la maison, passage du vélo et du pilote au jet, madame refusant catégoriquement toute entrée dans la maison à un tas de boue sur pattes :-) .
De mon côté, une petite crevaison m'oblige à trois arrêts, le latex a du mal à reboucher. Après l'acqueduc, nous attaquons un passage de folie : un long chemin de 2 km ravagé par les engins forestiers. La terre jaune colle, c'est l'hécatombe, des vélos scotchés dans tous les coins. Profitant de la taille de mes roues, je tente le tout pour le tout en roulant dans les traces inondées des engins. La hauteur de la roue m'évite de tremper dans l'eau. Et ça marche ! A cet endroit, ça éclabousse bien mais ça roule. Je remonte un nombre incalculable de vélos, distançant pour l'occasion mes petits camarades. Un pensée pour Xav qui devait rejoindre Bastien au km 30, il a donc quasi commencé par ce passage. Le terrain s'améliore un peu par la suite, quelques beaux passages bien sympa en montées et descente. Un sentier aménagé en piste de descente nous conduit au ravito 2. "Les vélos à gauche, le ravito à droite" ! Un signaleur fait le tri car l'endroit est un peu encaissé et le chemin débouche droit au milieu, un peu dangereux quand même. Benoit et Christian arrivent peu après, suivi à distance par Olipic qui a quelques soucis de transmission après une chute dans un bourbier. De la terre est rentrée dans un shifter. Nous repartons pour une belle grimpette. Au milieu se situe la bifurcation pour le 70, nous voilà réduits à trois unités. Le terrain redevient limite praticable, c'est usant cette boue, on se dit que ça n'en finira jamais.Olivier lâche un peu prise, je roule avec Benoit. Les jambes vont bien et on attaque le début des Vaux de Cernay. Au pied d'une grosse montée, Benoit me dit que le pneu arrière semble dégonflé. Je me sens bien, pas envie de m’arrêter, ça attendra bien le ravito. Mais hélas, en arrivant au sommet, je butte sur une pierre et la roue arrière déjante, le pneu déclipse. Pas moyen de reclipser à la pompe à main, je dois mettre une chambre. Quelques minutes d'arrêt. En repartant, j'ai d'un coup mal aux jambes. Benoit s'éloigne petit à petit. Dans une bosse raide sont les Vaux ont le secret, je sens soudain comme une boule se former en bas de la cuisse. Le temps de ralentir, toute la cuisse gauche tétanise. Aie ! Je me laisse tomber sur le côté, il faut 2 à 3 minutes pour que je puisse détendre la jambe. Je fais quelques étirements et boit autant que possible. Mais ça recommence à la bosse suivante, mode pedibus obligatoire. Sauf que ça tétanise aussi à pieds ! Me voilà mal parti. Je marche un peu, tourne les jambes sur une partie moins difficile, mais il n'y en a pas beaucoup à cet endroit. Ce passage pourtant magnifique sur un terrain enfin sec est un petit calvaire. J'aurais du reglonfler le pneu tout de suite, l'arrêt ne m'a vraiment pas fait de bien. La sortie de Vaux est infernale : une pente hyper boueuse et molle, impossible à rouler. Je rejoins tant bien que mal le ravito 3. Benoit me dit "il y a du saucisson" . Du salé , c'est ça qui me faut. Un plateau rempli de saucisson, de cornichons et de fromage. Miam. Je me goinfre comme un mort de faim, que je suis d'ailleurs ! Je m'hydrate, mange aussi une banane. Le retour de la chaleur à laquelle nos organismes ne sont plus habitués n'a pas du arranger les choses. Je me sens mieux. Pas de traces de Bastien et Xav, pas plus d'Olipic. Vu l'alerte précédente, je décide de prendre le 80, Benoit hésite entre le 80 et le 100. De toute façon, le parcours est commun, nous repartons de concert, je manque de me planter dans le fossé plein d'eau à la sortie du ravito. Le terrain est à nouveau très boueux dans cette zone, à croire que le parcours à été tracé en visant les endroits les plus humides. Dans une descente qui se termine en marécage de boue, je butte sur une pierre et m'étale à moitié dans la boue, ma pédale droite est bloquée, plus moyen de déclipser. Je repars rapidement pour ne pas perdre Benoit qui est à quelques dizaines de mètres devant. Et voilà la bifurcation. Benoit part sur le 100, je file sur le 80, ça fait déjà 8h qu'on est partis et je sens que je suis limite, pas envie de finir à l'agonie. Je roule avec un autre concurrent sympa, on grimpe ensemble quelques bosses encore bien copieuses. Puis je reconnais les abords de Chevreuse. Devant le panneau "facile parking ou retour par la montée de la Madeleine", j'hésite une fraction de seconde, mais impossible de faire une JR sans la Madeleine. Je monte doucement mais surement, bien content de franchir le sommet. La descente finale est une nouveauté, sympa, et en plus je vois enfin quelques fleurs bleues, un incontournable de la JR. Arrivée à 16h08 après 7h30 de roulage pour 8h57 de temps total, 83km et 1950m de D+ au GPS. Olivier arrive peu après, rentré par la route avec la transmission bloquée sur le 44. Puis Benoit arrive à 16h45. On discute en buvant une bière sous le beau soleil qui devrait arriver à sécher le terrain. Jamais je n'avais autant souffert sur une JR ! Mais contrairement à beaucoup de participants, je suis content de ma journée . Le vélo a été bluffant et je me suis bien amusé dans les passages boueux. Et les descentes bien glissantes m'ont montré qu'avec le 29", je passais sans difficulté, un vrai rail ! Reste les crampes, c'est la troisième fois que ça m'arrive, toujours sur la JR, sans doute la répétition des côtes raides. Pas de nouvelles de Bastien. Finalement, je reçois un SMS, ils ont finit le 100 à 17h avec Xav. Je ne résiste pas à la tentation de lui faire croire qu'on est arrivé largement avant eux :-) . Sauf que c'est bien le cas pour Benoit, curieux donc qu'on ne les ait jamais vus sur le parcours. Ceci dit : un gars tout marron avec un vélo marron, c'est difficile à reconnaître :-) . Retour à la maison bien fatigué. Je dépose Benoit chez lui, il me propose une bonne bière pression qui est un vrai bonheur par cette chaleur.Arrivé à la maison, passage du vélo et du pilote au jet, madame refusant catégoriquement toute entrée dans la maison à un tas de boue sur pattes :-) .
dimanche 7 avril 2013
Dimanche 07/04/13 : La Cernaysienne
Après réussi à nous inscrire in extremis pour avoir oublié de noter qu'il fallait le faire à l'avance, nous voilà ce dimanche matin à la Cernaysienne pour un 58km qui annonce 1500m de D+. Merci à JMRleZen pour sa compréhension :-) Mal réveillé, j'oublie mes lunettes, demi-tour pour aller les chercher , on tombe sur la brocante de Savigny qui complique le trajet. Nous arrivons avec 20 minutes de retard, j'ai d'ailleurs oublié mes lunettes une seconde fois dans la voiture. Ca commence mal et ça va continuer. On prend le départ avec Benoit, Patrick et Bastien. Le terrain est bien plus humide que je ne l'imaginais. Les bourbiers sont nombreux mais liquides. Toujours pas réveillé , j'ai du mal à accélérer le rythme. Je me retrouve derrière, mais les jambes s'améliorent au fur et à mesure que le temps passe. Première partie difficile avec des pentes raides. Benoit épate la galerie en franchissant un mur incroyable, plus rien ne l'arrête en 29". Je passe presque mais je pose pied à terre avant le sommet de peur de griller les jambes pas trop vaillantes. Premier ravito au bout de 15km, je retrouve tout le monde. Ca va nettement mieux en repartant, le soleil commence à chauffer, le parcours est ludique. Benoit se lance sans hésitation dans des descentes qui l'auraient fait hésiter il y a encore quelques jours, et ça passe nickel, le 29" fait son travail. Je suis amusé de voir un 26" devant moi glisser dans tous les sens pendant que je suis tranquillement sur un rail. On roule ensemble avec Benoit, Patrick surmotivé par son nouveau 29" carbone a pris un peu d'avance avec Bastien. Je rate un virage dans une descente, je perds quelques dizaines de mètres mais garde Benoit en vue. Les vibrations provoquent un big sur le GPS , le mode enregistrement se déconnecte et l'écran s'éteint. Au détour d'une longue ligne droite, je le perds, sans trop comprendre pourquoi. En fait, je viens de rater une bifurcation et par malchance, le chemin débouche sur le parcours aller que je refais une seconde fois avant de réaliser mon erreur ! Si l'écran du GPS était resté allumé, j'aurais immédiatement réalisé le problème. Mais là, il me faut du temps avant de reconnaître un endroit où nous étions déjà passés. Trop loin pour tenter de reprendre la trace, je fais demi-tour et revient vers l'arrivée en suivant le GPS que j'ai remis en marche. Je suis dégouté, les jambes allaient de mieux en mieux et je comptais bien faire le coup du finisher. Il faut dire que le balisage était vraiment ultra light, pas de chance . Je termine avec 45km et 1100m de D+ malgré tout. L'état du terrain laisse présager une JR très difficile, surtout que de la pluie est annoncée en début de semaine. Le point positif c'est que j'aurai le temps de laver le vélo, et déguster un délicieux sandwich au cornichons, et même un 2ème, trop bon. Alors que j'arrive à 12h05, le reste de la troupe me rejoint à plus de 13h30. Ils ont l'air un peu fatigués, finalement, la malchance m'a peut-être permis d'économiser des forces utiles pour la semaine prochaine. 100km dans la boue, c'est pas gagné d'avance.
jeudi 4 avril 2013
Jeudi 04/04/13 : Saint-Germain
Sortie à Saint-Germain après le boulot pour continuer la préparation de la JR. Thierry qui devait m'accompagner est contraint de déclarer forfait suite à une gastro. Je perds mon guide local mais j'ai la trace GPS du parcours effectué ... en 2009. La trace est un peu décalée, je l'avais capturée avec mon ancien Garmin. Du coup, j'ai du mal à trouver quelques départs de single surtout avec les élagages multiples qui font que les sentiers sont peu visibles, recouverts de copeaux de bois. Je jardine un peu. Mais je finis par repérer le bon chemin et surtout le super single de plusieurs kms. La Canyon file à 30km/h, c'est fluide et je suis surpris par la maniabilité à cette vitesse, meilleure que j'attendais. 32 km et 1h42 de roulage pour une sortie bien agréable malgré une petite pluie pas vraiment gênante.
lundi 1 avril 2013
Lundi 01/04/13 : Saulx
3ème sortie en trois jours pour cette phase d'entraînement spécial JR. Profitant du beau temps et malgré le froid toujours présent, nous retournons à Saulx pour un petit parcours de 28km. Le sol a encore séché et le terrain rend bien hormis quelques rares zones encore humides. Benoit commence à prendre confiance dans sa nouvelle monture, il faut dire que je ne lui laisse pas trop le choix en empruntant quelques passages bien techniques. Rien de tel pour découvrir les possibilités du vélo et ça marche ! On se régale à virevolter sur les singles. La sortie d'hier à donné des ailes à Benoit pendant que de mon côté les jambes manquent un peu d'explosivité. Je passe les bosses en puissance sur de gros développements espérant ainsi maintenir une vitesse suffisante. Mais le sprinter des cimes me plante toujours une accélération fulgurante dans les derniers mètres. Chers camarades de jeu, lisez bien ce CR, vous voilà prévenus ! Une pensée pour Olivier et Roland dans la descente raide qui sans neige ne pose vraiment pas de problèmes. Retour après 1h48 de roulage et 420m de D+.
Inscription à :
Articles (Atom)