dimanche 19 janvier 2014
Dimanche 19/01/14 : La piste des cent dalles
Toujours pas d'amélioration significative de la météo. Si ça continue, on va souffrir sur le parcours de l'Hivernale. En attendant, nous avons la chance d'avoir Bleau à notre disposition. Bastien nous propose bien une sortie à Larchant mais l'humidité générale nous en dissuade. Pour compenser, je trace un parcours à même de satisfaire tout le monde : des dalles à franchir, des rochers à grimper, des petits singles techniques, quelques passages plus roulants, du sable , 100m de route, et plein de grosses montées suivies de jolies descentes. Le tout sur plus de 50km, bref de quoi faire chauffer les guiboles. Bastien, Benoit, Ludovic, Michel, Olivier, Patrick S. et Patrick G. avec un superbe Bergamont carbone 29" monté en XX1 tout juste finalisé pour ce dernier. Belle machine ! Le temps est encore tout gris et humide, on aimerait vraiment voir le soleil, il nous manque. Bastien nous a donné rendez-vous sur le parking de la N7 car il a monté un plan d'enfer avec une seconde sortie en compagnie d'Alain l'après-midi. Infatigable ! Mais nous ne le trouvons pas au rendez-vous . Appel téléphonique sans succès. Mystère, nous décidons de continuer, le parcours promet d'être long. Départ par les petits sentiers de Cuvier Chatillon, petit moment d'inattention, je butte sur une petite racine, mais je déclipse trop tard et tombe dans le fossé. Pas de bobo, mais en remontant sur le vélo, je réalise que le dérailleur est complètement déréglé. Ah non ! Ca ne vas pas recommencer ? En fait, c'est la gaine qui est sortie de sa butée à l'endroit où elle rentre dans le cadre, ce qui génère une tension excessive. Elle s'est abîmée, il faut sortir les outils pour tout remettre en ordre. Michel est tombé aussi, avec un pshiit étrange auquel on ne prête pas attention sur le moment. Bastien qui était en retard en profite pour nous rejoindre. Nous filons vers la fameuse dalle en haut de Cuvier que Patrick veut absolument passer aujourd'hui . Petit passage ludique qui passe sur le vélo pour la rejoindre, hormis les 10 derniers mètres. Bastien passe, Patrick s'élance et chute en bas, le rocher sur la trajectoire complique les choses. Il remonte, difficilement sur le rocher glissant sous l'oeil de la caméra. Je tente à mon tour, ça passe, le problème c'est bien de tourner avant le rocher sinon la dalle passe en fait sans trop de soucis. Elle est néanmoins très impressionnante vue d'en bas ! Patrick retente et passe aussi. Objectif atteint ! Mais son pneu est dégonflé, séance pompage shadock. On enchaîne sur une grosse marche. C'est à ce moment que Michel réalise que son amortisseur est dégonflé. Et comble de malchance il a oublié sa pompe haute pression qui ne le quitte jamais. Arrivés sur le chemin en bas, on regarde de plus près. Et là, horreur ! La valve de l'amortisseur s'est arrachée. Incroyable malchance car elle est très bien protégée à l'intérieur du cadre. Surement une branche qui a tapé pile dessus. Michel doit se résoudre à rentrer à la voiture, on est désolés pour lui. Petite consolation, avec Patrick G., il a son vélociste avec nous, rendez-vous est donc pris au magasin de Ste Geneviève dès lundi. On en profite pour regonfler une nouvelle fois le pneu de Patrick. 4 km en 50 minutes, on n'est pas arrivés à ce rythme là. Direction l'hippodrome de la Solle avec quelques montées descentes pour y arriver, avant de redescendre sur Fontainebleau par le single le long de la N7. Les vélos filent, la moyenne remonte, mais pas longtemps, on prend le single technique découvert il y a 15 jours qui mène sur la montée infernale qui disperse le peloton. Maintenant, direction le sud de Bleau, en traversant le Long Boyau, puis le Rocher de la Salamandre et le Mont Montrillon avec de rejoindre Bouligny. Avant de rejoindre le Rocher d'Avon, on fait la montée du Mont Chauvet dans l'axe du château de Fontainebleau, une découverte pour Bastien. Redoutable montée. On découvre une belle descente avec une marche en racine au départ. Ca passe aussi, j'aurai réussi toutes les difficultés techniques aujourd'hui, me voilà content. Petit réglage à prévoir de la fourche qui plonge un peu trop à mon gout. Le passage dans le Rocher d'Avon est toujours aussi génial, on fait découvrir à Bastien le passage secret entre les rochers, il faut bien viser, il y a juste la place pour le guidon. Patrick après ses soucis de pneus, commence à avoir des problèmes de dérailleur. Il grogne un peu. C'est vraiment la scoumoune coté mécanique aujourd'hui. Ludovic qui a une contrainte horaire, nous laisse pour rentrer pendant que Bastien, Benoit et Patrick G. font le sprint dans la Butte Montceau. J'ai du mal à suivre, les jambes vont bien mais je manque de souffle, l'humidité ne me réussit pas. Olivier commence à donner quelques signes de fatigue. Bastien qui a rendez-vous avec Alain à la Croix d'Augas nous quitte aussi pendant que nous inaugurons une variante qui nous amène au pied du magic single en contournant Denecourt. Belle partie de manivelles à la suite, Benoit accélère suivi par Patrick dont le dérailleur se fait provisoirement oublier, je reste en retrait, me réservant pour la montée des Vestiges. On butte tous sur la première partie, pourtant la plus facile, mais la pente est de plus en plus ravinée, les trajectoires connues ne passent plus. Je repars quand même avec la satisfaction de passer la marche finale, avec une nouvelle méthode : je passe la roue avant, arrête le vélo, transfère le poids et tire l'arrière, ça marche, youpi ! Moins de chance avec Remiremont, pas moyen de passer la dernière racine, mais ça viendra. On perd Olivier qui est bien fatigué en cette fin de parcours, pendant que les soucis de Patrick avec son dérailleurs prennent une tournure incroyable. Désormais la chaîne passe derrière le galet inférieur. Ca parait impossible, surtout qu'aucun problème évident n'est visible. Patrick enrage. On décide de couper la fin du parcours après avoir retrouvé Olivier. On prend quand même le single en devers, plus sec en cette fin de matinée, mais toujours technique. A la sortie, après avoir regroupé la troupe, Benoit me lance "allez roule!" . Le souffle est revenu avec l'humidité en baisse. Je ne me fais pas prier ! On déboule à pleine vitesse avec Patrick G. qui n'est pas en reste. Benoit passe en me lançant " allez accélères !" . Ce que je fais, on file à plus de 30 km/h. Je connais bien le coin, je sais qu'il y a une montée de 150m un peu plus loin . Le Benoilator va-t-il placer une mortelle accélération dont il a le secret ? Je bloque fourche et amorto, prêt à bondir dans la roue, mais pas d'attaque. Je tente ma chance et déboîte mais voilà Patrick qui en remet une couche avant que Benoit repasse. Ca roule fort dans le groupe de trois. On enquille la descente à bonne vitesse, l'arrière chasse dans deux virages, nous voilà sous le tunnel de la N7, reste l'allée des Artistes pour finir. Je me lance, sans tout donner pour appâter les poursuivants. Benoit passe, mais j'en remet encore, Benoilator dépassé ! Mais c'est sans compter sur le Bergamont et son propriétaire qui passent à leur tour. Je visse à mort pour rester dans la roue et nous voilà au parking. Waouh, ça décrasse :-) . Malgré le parcours raccourci, le GPS indique 53,9 km et 960m de D+ pour 4h17 de roulage. Avec les 4 grosses bosses zappées, on aurait dépassé les 1200m de D+ . A refaire, en entier !
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3 commentaires:
Salut les fous du guidon !
Vous avez bien arsouillé sur la fin on dirait ;-) Toujours se méfier du JP qui garde précieusement ses plus belles cartouches pour la fin ...
Bien belle trace qu'il faudra refaire en entier. Merci JP :-)
Yo les amis
dommage pour l'emballage final, saloperie de dérailleur.
Après démontage et control, la chaine à un maillon légérement tordu et le galet est completement bouffé par le frottement mais la chape n'est pas tordu et la vis de sécu intacte et le dérailleur fonctionne nikel, je comprend rien ?!!!!!!
Pat
Merci pour la vidéo JP, c'est nickel je vis le VTT par procuration :)
Je vois aussi que vous êtes de plus en plus fous.
Biizzzz"""
Franck
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