Au début de l'année, nous avions prévu de faire le 100km de la MazarYvette avec Benoit. Entre temps, l'inscription au Merrell Oxygen Challenge imposait de revoir nos ambitions à la baisse pour ne pas griller la machine à 5 jours de l'évènement. C'est donc le 80km qui était au programme ... du moins jusqu'à ce que la météo de la semaine s'avère désastreuse. Finalement, rendez-vous était pris ce matin aux inscriptions pour le 60km avec Ludovic, l'homme qui a lancé l'idée d'aller faire le Raid de 80km au Lioran.Philippe, Michel G. et Stéphane étaient partants pour le 40 km. Je passe chercher Benoit à 7h20. Pas trop motivé, l'ami Benoit, devant la météo pluvieuse, chose qu'il déteste. Entrainement oblige, il se résout quand même à venir. Nous arrivons aux inscriptions vers 8h10. 40km ou 60km ? On opte sur le 60 en se réservant la possibilité de couper sur une des nombreuses boucles du parcours si le terrain est trop collant, c'est que le coin est reputé pour ses chemins impraticables en cas de forte pluie. C'est parti à 8h30. Il pluviote, cela reste supportable et insuffisant pour menacer la protection du Kway. On atteint rapidement la bifurcation du 60km, Philippe, Stéphane et Michel continuent sur le 40. Nous voici sur le parcours commun au 60 et au 100 km avec une bonne montée pour se réchauffer. Malgré le virus attrapé cette semaine et qui m'avait mis à plat jeudi et vendredi, les forces sont revenues. J'accélère dans la montée, mais arrivé en haut, la pluie à fait disparaitre les flèches du balisage peintes au sol. J'hésite : à gauche comme en 2008 ? Benoit et Ludovic m'appellent, le parcours est de l'autre coté. Sur cette première partie, le terrain est roulable : le sol est gras mais pas collant. Le parcours est sympa et bien vallonné. Malheureusement, ce n'est pas aujourd'hui qu'il faut tenter l'exercice de la montée impossible : adhérence très insuffisante, on patine à chaque raidillon qui se termine obligatoirement à pied. D'ailleurs, même à pied, il y a en a qui sont délicats à franchir. Ludovic se demande s'il ne serait pas judicieux de monter les crampons optionnels sur nos chaussures! . Nous commençons tous les trois à rencontrer des soucis de transmission avec des remontées de chaine. Dans mon cas, c'est le plateau milieu qui pose problème. Dès que je force, tout se bloque. Nous arrivons dans un chemin sous des poteaux électriques. Trompés par le balisage d'une ancienne rando ( flèches orange au sol ), nous loupons une rubalise avec Ludovic alors que Benoit ralenti par sa transmission était un peu en arrière. Heureusement, on s'en rend compte assez rapidement. On retrouve le bon chemin et nous retrouvons Benoit au premier ravito après 17km. Pas grand monde. Un seul participant du 100km est passé. On met de l'huile sur les transmissions dans l'espoir de récupérer un fonctionnement correct. Raté pour moi, la première côte m'oblige à mettre pied à terre,la chaine bloque en permanence. Je nettoie du mieux possible la transmission et repart. Je parviens à revenir sur Ludovic et Benoit dans la côte suivante. Nous enchainons sur des singles agréables si ce n'est que c'est Holiday on Ice . Le vélo part en travers à chaque virage, amusant mais pas très efficace. La moyenne n'a rien à voir avec celle de l'année dernière.Nous arrivons alors sur un chemin dans un champ. La vue de tous les vélos arrêtés sur le coté fait craindre qu'on ait affaire au pire ennemi du vététiste: la boue collante de l'Essonne. Une seule technique possible : gros développement et prendre le plus de vitesse possible. Je fonce donc sur le bord du chemin. Je sens la boue qui remonte par le pédalier et vient frotter sur les chaussures. Mais le vélo continue à rouler et je parviens à passer la zone sans mettre pied à terre. Pas glop pour le terrain. Nouvelle zone sympa derrière avec des singles en montagnes russes. Le temps se maintient à peu près, dommage que le terrain ne permette pas de profiter à plein du parcours qui est très bien tracé. Nouvelle zone collante, Benoit juste devant moi, semble monté sur un cheval sauvage. Il enchaine les travers à 90°, rebondit dans les ornières, mais ne se laisse pas désarçonner! Dernier single avant le second ravito. Là , c'est l'horreur : en quelques mètres , le vélo prend 4kg. On sort du single juste en face du ravito après 35km. Le record est pour Ludovic: roues bloquées, elles ont triplé de volume. On repart rapidement après une séance de nettoyage. Au premier virage, je manque de partir droit dans les buissons : plus de freins ! La boue à envahi les étriers et il faut quelques coups de frein pour retrouver un minimum d'efficacité. Je crains que les plaquettes n'aient sérieusement souffert de l'exercice. Vu l'état du terrain et des vélos, de peur de casser la mécanique nos optons pour le parcours 20km afin de revenir au plus vite au point de départ. Nous arrivons donc rapidement à la Ferté, après un 60km raccourci à 40km mais quand même 690m de D+ et 3H de roulage.
Une bonne dernière séance d'entrainement.
Accueil et organisation toujours au top pour cette rando, dommage que la météo ait été aussi peu favorable avec notamment des trombes d'eau cette nuit qui ont transformé les chemins en tranchées digne de Verdun.
Nous dégustons quand même une bonne bière et un hot dog à l'arrivée pendant que nous discutons cinq minutes avec un sympathique lecteur de mon blog.Devant la longueur de la file d'attente au jet d'eau, on décide d'attendre le retour à la maison pour laver les vélos.
Arrivé à la maison, nettoyage de fond en comble et passage des galets de dérailleur au WD40 pour ne pas les retrouver bloqués dans 3 jours.
2 commentaires:
Ouahhhhhhhhhhhhh !!!! En regardant la 1ère photo, j'ai bien des regrets de ne pas être venu... Hi Hi Hi.
Franck
J'avais oublié mon portable, donc pas pu prendre de photos pendant la rando. J'attends celles de Benoit. Là, c'est au retour à la maison, le vélo est presque propre!!
On a pensé à vous en se disant que c'était un terrain qui vous aurait plu :-)
Je viens de changer les plaquettes arrières, complètement bouffées par la boue, il ne restait que le métal.
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