dimanche 27 mai 2012

Dimanche 27/05/12 : La Norville 91km

La semaine derniėre nous avions envisagé le grand parcours de La Norville pour poursuivre notre prėparation en vue de la Granit. Avec le beau temps et la chaleur enfin de retour, plus rien ne pouvait nous empêcher de nous lancer pour plus de 90km dans la campagne Essonnoise. Rendez-vous fixé à 7h15 aux inscriptions. Olipic alias le Guerrier dėcide même de venir à vėlo depuis Saint-Michel ! Nous nous retrouvons à l'heure prévue aprés un réveil matinal. Inscription rapide contre la modique somme de 5€. L'organisation nous fait remarquer que nous n'avons pas signé notre licence, c'est très mal parait-il. Ouh là ! On obtient notre plaque malgré tout et nous voilà sur les chemins. Un autre Olivier ami de Bastien nous accompagne au guidon d'un vieux Décathlon d'époque qui porte le poids des ans et ... des kilos. La première partie du parcours est sans surprise et plutôt roulante mais le beau soleil matinal rend chaque coup de pédale trės agrėable. Je roule avec Bastien pendant que Benoit chauffe la machine en compagnie d'Olipic. 1er ravito est atteint en ... 45 minutes au bout de 17 km avec une moyenne impressionnante sans forcer pour autant. Bien que roulant on ne s'ennuie pas avec des beaux passages en singles. Bastien attend son ami tombé dans les orties après un tout droit en descente, pendant que nous repartons avec Benoit et Olipic. Nous prenons du plaisir sur le vėlo avec de plus en plus de beaux passages. Les jambes du Benoilator sont de retour, et Olipic tient lui-aussi un bon rythme. Dans la première bosse raide du jour qui nėcessite de passer le 22 devant, ma chaîne se bloque entre les deux plateaux  ! Du jamais vu, il y a un souci suite au changement de la transmission. Il faudra revoir tout ça au calme à la maison. J'ai du mal à la décoincer mais finis par y parvenir. Bastien revient sur nous suite à cet ėpisode. Nous arrivons bientôt au ravito 2 au km 38. On y salue Alex d'ADP qui roule sur le 70 avec un collėgue. Nous voila lancés sur le 3ème tronçon. Bastien appuie avec dėtermination sur les pédales et prend quelques dizaines de mėtres d'avance. Alors que nous entrons dans un chemin en herbe, nous le voyons arrêté. Que se passe-t-il ? De l'herbe s'est prise dans le galet inférieur du dérailleur qui est bloqué. L'herbe est rentrée dans les roulements , Bastien démonte. Intérieurement, je me dis qu'il ne faudrait pas que la vis tombe dans l'herbe. Et ... elle tombe . La situation se corse. Heureusement, personne pour voir Saint-Michel en difficulté mécanique. Je me dis qu'il va falloir ajouter une vis de fixation de galet dans la trousse d'urgence.En attendant, on est tous les trois à quatre pattes et on cherche. Après quelques minutes d'angoisse, je localise la vis, ouf ! On remonte, et on repart. Olipic a pris le large. On fonce nez dans le guidon, et nous dévalons plein gaz une belle descente. Arrivés en bas, tiens, c'est étrange, pas de rubalises. C'était une ruse de Bastien pour augmenter le D+ jugé insuffisant du parcours . Et donc, on remonte sur un bon km pour trouver la bifurcation pile au sommet. Arghl! Tout cela permet à notre autre Olivier de nous rejoindre et nous roulons quelques kms de concert avant que plusieurs bosses consécutives ne le fassent décrocher à nouveau. Nous sommes dans le bois de Malabri, avec ses jolis paysages et ses singles ludiques. On arrive au ravito 3 au km 58, juste après qu'Olipic qui se demandait où on était passé soit reparti après nous avoir laissé un message. Pas grand chose à manger, je tape dans mes barres de réserve, pendant que l'organisation nous promet côte de boeuf et masseuses à l'arrivée. On n'y croit pas vraiment , à tord ! Après quelques petites bosses, nous nous retrouvons dans les champs sur un terrain bien sec. Le compteur affiche parfois plus de 30km/h, ça avoine sec dans notre trio. A ce rythme, nous fondons sur Olipic que nous rattrapons à mi-parcours dans une belle bosse. On repart tambour battant, mais le ravito 4 se fait attendre. Benoit a un petit coup de moins bien, il paye la séance de manivelles débridées. Nous arrivons au ravito 4 au km 80, on se dit qu'on est presque arrivés. Ah ben non en fait, il reste 17km. Le parcours faisait 97km ! Fichtre. On repart donc, après avoir discuté avec un concurrent tout habillé de bleu. On le rattrape et nous roulons ensemble. Dans la première côte raide,pendant que l'homme en bleu attaque ... Benoit , je passe le petit plateau et crac, rebelote, la chaîne se recoince entre les deux derniers plateaux. Elle est bien bloquée et je passe un bon bout de temps à la remettre d'aplomb. Je repars et ... ça recommence. Raaaaaaaaahhhhhhhhhh  ! Re-réparation, je décide de neutraliser le petit plateau jusqu'à l'arrivée. Je file le couteau entre les dents dans l'espoir de rejoindre mes camarades. J'avais gardé quelques réserves pour l'affrontement final ... Je reviens rapidement sur l'homme en bleu qui a comme prévu accusé le coup après une attaque risquée. Du coup j'y crois et je redouble d'efforts, montant tout sur la plaque. Ou presque parce-que bien qu'on nous ai annoncé une unique bosse, il y a en une 2ème qui me donne du fil à retordre sur le 32. Devant moi, un concurrent épuise tombe sans raison apparente, juste de la fatigue. Je l'encourage et reprends le sprint. Les 10 derniers kms sont roulants, le compteur affiche 30km/h, je double de nombreux concurrents mais comme je le craignais, pas de maillot vert ni de maillot noir en vue. Je rejoins Bastien et Benoit à l'arrivée, après 98,2km avec notre petit détour, et 5h01 de roulage pour 1412m de D+. 19,6 km/h de moyenne sur presque 100km, je suis très satisfait de ce résultat encourageant. Olipic arrive quelques minutes plus tard et ne résiste pas au charmes des masseuses, parce-qu'elles étaient bien là à l'arrivée !! Le parcours était très agréable, alternant parties rapides et singles sans jamais être ennuyeux et avec quelques magnifiques passages. Bravo aux organisateurs.


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