Encore de la pluie lundi soir, donc Barbizon semble le terrain idéal pour rouler ce matin. Après 4 jours d'entraînement, je ne veux pas trop forcer et je trace un parcours de 38km empruntant mes singles favoris. Environ 3h de roulage, ce sera parfait. Et la météo annonce du beau temps ainsi que le retour de Benoit du ski. Ludovic et Benoit répondent à l'appel, c'est le team "Merrell" qui se reforme pour l'occasion. RDV prévu à 8h15 à Barbizon où Franck annonce une arrivée en force de la bande d'AADOPCBS ( soit la somme d'ADP+AAOC et VCBS). Mardi matin, mauvaise surprise, nuages bas et bruine. Zut ... Je revérifie la météo qui annonce pourtant toujours du soleil, allez on y croit. Le parking est noir de monde à notre arrivée, effectivement Franck est venu en force ! Pour compliquer l'affaire, tout le monde ne porte pas son maillot officiel mais notre oeil d'aigle ne s'y laisse pas tromper et on reconnait tout le monde quand même. Ca fait plaisir de les voir. Marco a un petite mine, il sort d'une pneumonie ! Ils ont quand même prévus un grand parcours de 50k, remake de notre sortie du 15 avril, le passage impossible en moins. Nous allons donc tourner en sens opposé, on se croisera surement à un moment donné. Après avoir dit bonjour à tout le monde nous partons. J'aime bien le départ sur le single dans les pins. On arrive sur la bosse qui nous mène vers le single. Je débute l'ascension en tête en essayant d'imprimer un bon rythme pour calmer les ardeurs du Benoilator. Peine perdue, il attaque. Je tente de suivre, compte-tour bloqué au maxi. Je perds quelques mètres mais je ne suis pas mécontent du résultat. Nous entamons la partie ludique. Avec l'humidité, le passage sur le single en devers nécessite beaucoup d'attention. J'ai une confiance moyenne dans l'adhérence du pneu avant qui semble guetter le moment opportun pour riper mais finalement ça passe. Le soleil fait rapidement son apparition, comme d'habitude les paysages sont magnifiques dans cette forêt. Les jambes répondent au quart de tour et je prends un plaisir énorme en pilotant le VTT. Après la bosse raide qui suit le passage Remiremont, nous voilà sur le magic single. Le sol est presque sec et bien ferme, il y a du rendement. Je me retrouve en tête, et je sens des picotements dans les cuisses. J'accélère , le FS120 bondit et le compteur affiche un résultat très encourageant. Pendant quelques kms cela sera du bonheur total, trop bien !
Sur une partie plate, Benoit me suggère de passer la plaque. Tiens , et bien on va voir. Séquence attaque à plus de 40km/h. Eh eh me dis-je. Ah non aaargghl , le voilà qui passe à gauche. Mais comment il fait ? Ludovic s'accroche bien derrière en revenant au train dès que le rythme se calme. Et c'est reparti pour les singles. On revient vers Fontainebleau avec le fameux faux plat montant. Je me laisse un peu décrocher derrière pour tenter le coup de l'attaque surprise. Manque de bol, Benoit attaque à ce moment là. Je donne tout ce que j'ai pour revenir. 100m, 50m, 20m , 10m ... pfuiii, là je peux pas aller plus vite. Je siffle l'appel du sanglier dans l'espoir qu'une bête féroce vienne ralentir le fuyard, mais ça ne marche pas, je viens mourir ( au figuré hein ! ) sur les talons de notre grimpeur invincible. Le mal aux jambes disparaît rapidement, c'est super bon signe ça. On traverse la N7 pour remonter de l'autre côté. Single, puis voilà les Gorges de Houx. Séquence mission impossible. Euh ben non, en fait on passe tous facile. Trois drapeaux de St Michel au sommet, on banalise l'exploit. Retour par le chemin habituel via les Gorges d'Apremont. On file un bon train et arrivés à la voiture, le compteur affiche 39km pour 2h26 de roulage à plus de 16 km/h. Jamais on n'avait roulé aussi vite sur ce terrain, pour une sortie "cool", ça donne confiance pour la Granit à venir.
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