dimanche 23 septembre 2012

Dimanche 23/09/12 : Le Grand Huit Cellois

Petite hésitation ce week-end entre Breuillet que nous ne connaissons pas et le Grand Huit Cellois, jamais faite non plus mais qui tourne du côté de Marly et ses belles bosses. Bastien, Patrick, Marco et Eric sont partants, voilà une belle équipe. On se donne RDV à 8h15 aux inscriptions. A notre arrivée sur place, nous découvrons avec Benoit des hordes entières de vététistes partout autour de nous. Pourtant il n'est que 8h10, je n'ai jamais vu autant de monde. Je comprends mieux pourquoi les organisateurs proposaient une pré-inscription par internet. Il nous faut pas mal de temps pour trouver une place et nous arrivons aux inscriptions vers 8h25 après avoir retrouvé Bastien. Marco, Eric, Patrick et Alex sont déjà inscrits, devant la queue interminable à laquelle nous devons faire face, ils décident de partir devant. "Vous nous rattraperez !" . Hum, voilà une idée bien ambitieuse. Mais Bastien nous a sorti son arme secrète, un magnifique Scott Spark carbone de moins de 10kg flambant neuf. Il prend l'idée au sérieux et démarre pied au plancher dans la première côte juste après le départ. Heureusement, de mon côté j'ai troqué le Kern contre le BeOne, vraiment trop lourd à tirer dans les côtes raides, le Kern. Sans compter que les suspensions souples ont tendance à envoyer le vélo dans tous les sens ce qui consomme de l'énergie pour le tenir droit dans les montées impossibles. Le BeOne, c'est le jour et la nuit. J'avais oublié à quel point ce vélo était efficace. Collé au sol dans les montées et près à bondir à la moindre pression sur les pédales. J'arrive tant bien que mal à suivre Bastien pendant les 10 premiers kms pendant que Benoit qui n'aime pas les départs trop rapides chauffe doucement derrière. Il y a un monde incroyable sur les sentiers, et il est parfois difficile de dépasser. Bastien finit par prendre de l'avance, je baisse légèrement de rythme pour attendre Benoit. Le parcours est nettement moins intéressant que la semaine dernière, mais quelques passages ludiques permettent de ne pas s'ennuyer. Je rejoins finalement le ravito 1 où toute la troupe des furieux attendait. Bastien qui a envie de tester son nouveau jouet repart avec eux pendant que nous grignotons quelques victuailles avec Benoit. Nous reprenons à notre tour le chemin de la forêt. Cette boucle est très roulante sur les premiers km, puis nous attaquons des endroits connus. La bosse raide où j'avais perdu le contact la semaine dernière passe avec une facilité déconcertante, le BeOne se joue de la pente et des obstacles. Les jambes vont bien aujourd'hui et j'attends la fin du parcours pour voir si Bastien tiendra le même rythme tout du long. Je retrouve l'endroit où j'ai raté une bifurcation la semaine dernière. Cette fois je ne lâche pas la roue de Benoit ! Heureusement que j'ai reconstitué la trace du parcours à partir de la carte pour la rentrer sur le GPS. Le fléchage laisse pas mal à désirer à plusieurs endroits et nous sommes bien contents d'avoir le tracé sous les yeux pour retrouver le bon chemin. Nous serons même contraints à un arrêt de quelques minutes pour bien nous orienter près être revenus à notre point de départ lors d'une boucle censer nous amener sur le chemin du ravito 2. On enchaîne sur une partie plus physique avec la bosse la plus raide du parcours qui nous ramène sur le bon chemin où nous avons le plaisir de retrouver Pierre qui roulait dans le coin en habitant des lieux. Il nous accompagne jusqu'au ravito 2 situé au km 46, avec son Lapierre doté d'un cadre tout neuf après échange sous garantie. Bastien nous attendait nous repartons ensemble. Je tente quelques accélérations profitant de la réactivité du BeOne. Ca s'accroche derrière mais sans essayer d'en remettre une couche. Eh eh :-) . Nous dépassons plusieurs monocycles, séquence admiration pour ces virtuoses de l'équilibre. Pas évider de les passer car leur trajectoire est assez imprévisible. Pierre nous laisse pour repartir dans sa forêt, je tente une nouvelle accélération pour le plaisir. Bastien manque de perdre sa selle juste avant l'arrivée, petits aléas d'un vélo neuf mais rien de grave. Contre toute attente, Benoit ne gagne pas le vélo au tirage au sort, nous reprenons le chemin des voitures avec le même nombre de vélos qu'au départ, après 61,5 km et 3h10 de roulage pour 850m de D+ au GPS.


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