dimanche 25 novembre 2012

Dimanche 25/11/12 : Barbizon-Trois Pignons

Ça passait, presque ...
Enfin un dimanche sans pluie. Pour profiter du terrain qui s'annonce impeccable, je réfléchis à un parcours ludique, passant par le fameux single que Patrick a adopté et reprenant la boucle que j'ai trouvée bien sympa lors de la Milliacoise. Et on en profitera pour passer par la bosse loupée au départ il y a 15 jours. Bastien me propose un parcours de son cru, juste quelques minutes trop tard, j'ai déjà lancé les invitations, ce sera pour une prochaine fois. D'ailleurs heureusement qu'on n'a pas pris cette option, j'aurais souffert, on verra plus loin pourquoi. Dimanche dernier, j'avais entendu un petit bruit à l'arrière à la fin de la rando. Samedi après-midi, je fais une séance de mécanique sur le vélo pour regarder ce qui se passe. J'en profite pour enlever le Beaver à l'arrière, Fontainebleau est au programme pour quelques semaines et je préfère avoir un pneu plus large, mieux adapté à ce terrain. Je monte donc un Maxxis Ikon 2.2. J'ai du mal à faire prendre le pneu en tubeless et il me faut une heure d'efforts au compresseur pour y arriver. L'origine du bruit est identifiée, les plaquettes étaient mortes après les sorties dans la boue et le sable mouillé. Je les change, tout comme à l'avant. Heureusement que j'ai loupé l'Escapade du Petit Prince, je n'aurais pas été au bout. Essai du vélo concluant après centrage des étriers. Je rentre au garage et décide de gonfler l'Ikon à bloc pour bien le faire adhérer à la jante. Et zoup, 5 bars au compresseur. Au moment où je déconnecte l'embout de gonflage une formidable déflagration me fait tomber à la renverse pendant que le vélo fait un salto ! Wouahhh ! Je pense que le compresseur a explosé avant de voir que c'est le pneu qui a déjanté. C'est la panique dans la maison. Mon fils descend voir et trouve son père tout blanc avec les cheveux dressés sur la tête collés par le latex qui s'est vaporisé sur moi. Je n'entends plus rien tellement le bruit a été assourdissant. J'explique ce qui vient de se passer pour rassurer tout le monde. Quelle émotion. Sagement je monte le pneu avec une chambre, ça ira bien comme ça pour demain. Il est temps de commander les ZTR pour remplacer les DT Swiss d'origine par vraiment adaptées au tubeless. Bastien, OliPic, Phillipe B., Franck, Patrick, Michel H. et Bruno sont partants pour le lendemain. Une belle équipe, toujours sans Benoit dont la blessure au bras met du temps à guérir. Un seul être vous manque ... Nous nous retrouvons à 8h15 tapantes sur le parking après avoir croisé la famille Pedalator qui établissait ses quartiers à l'entrée de la forêt. Bruno et Franck nous expliquent que Marco a remplacé son Scalpel par un Epic Marathon. On a hâte de le voir. Bastien observe un 29" "noname" monté en single speed tout rigide pour un poids de moins de 7kg. De son coté, il nous a sorti une selle uniquement constituée d'une fine lame de carbone. Gloups, ça a pas l'air confortable ce truc. Nous voilà partis après que Franck ait failli mourir de rire lorsque je lui raconte mes aventures de la veille. Cette fois nous ne loupons pas la fameuse montée qui passe avec le 29" hormis une petite erreur de trajectoire au début. J'ai tracé un itinéraire nouveau pour rejoindre la zone du Rocher de Milly. Philippe fait un vol plané après que sa pédale ait heurté une souche cachée au milieu des feuilles. Cette partie nous permet de découvrir un nouveau single sympa et un second que Franck a rajouté sur la trace avec une descente technique à la clef dont un des rochers entraîne une cabriole d'Olipic . Il faut dire qu'il glissait drôlement ce rocher et je passe de justesse avec un beau travers. Direction le single de rêve que certains vont découvrir pour la première fois. Nous nous échappons en tête avec Patrick. Cet endroit est vraiment super ludique, chaque obstacle semble avoir été dessiné pour être juste franchissable, c'est un jeu à chaque coup de pédale, génial. Si la vitesse est faible, il n'en va pa de même de la dépense d'énergie. Tout le corps est sollicité pour faire évoluer le vélo dans cet espace magique. Je passe pour la première fois un gros rocher un peu incliné grâce aux encouragements de Patrick. Trop bien ! Le second rocher du même genre est nettement plus gros. On tente plusieurs trajectoires sans succès bien que cela semble accessible. Olipic y va franchement mais retombe en marche arrière. Même pas peur . Petit arrêt technique pour détordre une dent du pédalier de Philippe, la zone est agressive pour les transmissions. Patrick plie aussi une dent. Le pédalier de 36 du Canyon est bien adapté pour éviter ces soucis. On enchaîne sur la boucle coté Milly qui s'avère toujours aussi sympa. Un mix de roulant, de singles, de bosses et de passages techniques. Bruno profite d'une pause pour nous faire une démonstration de réglage d'amortisseur sur son Spark 10. Un petit coup de brindille, et zoup pression ajustée. Enfin ... presque. Nouvel arrêt ... pour regonfler grâce à la pompe magique de Michel qui fait à la fois haute pression et gonflage des pneus. Je souffre dans les bouts droits dans le sable, j'ai du mal à prendre de la vitesse et je tire la langue en queue de peloton. Je me dis que les jambes ne sont pas là aujourd'hui, pourtant ça beaucoup mieux dès que le terrain tourne ou monte. On repasse coté Fontainebleau. De beaux passages mais aussi quelques lignes droites que je trouve épuisantes. Dans une montée bien technique, Michel crève. Pendant qu'il répare, on regarde avec Bastien ma roue avant qui émettait un petit bruit. Pour une cause inconnue, l'étrier s'est décentré et la roue fait à peine 1/2 tour lorsqu'on la lance. Voilà pourquoi j'avais du mal à haute vitesse ! Etrier réglé, ça va tout de suite mieux !! On rattrape le groupe après la réparation de Michel. Les derniers kms sont vraiment ludiques avec de beaux passages techniques et plusieurs bosses redoutables empruntées à Patrick. Le peloton s'étire, je navigue en 3ème position derrière nos deux leader du jour, Bastien et Bruno qui ne ratent jamais une occasion de mettre le feu dans le peloton. Retour aux voitures après 47km, 670m de D+, 3h25 de roulage. Un beau parcours complet avec tous les types de terrain, à garder dans les archives. Patrick a le genou en sang, il a coupé sur les derniers kms et s'est pris une grosse chute en descente. Espérons que le genou sera guéri pour la semaine prochaine. Quant à Bastien, eh bien, il a un peu mal au postérieur avec sa lame de carbone en guise de selle :-) .

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bien belle trace encore JP :-)
Un grand merci, et une petite pensée pour Benoît qui nous manque tous beaucoup. Courage Benoît, le retour n'en sera que meilleur.
Bast