dimanche 16 mars 2014

Dimanche 16/03/14 : Cerny

Pendant que les chamois optent pour une sortie ultra technique à Bleau, nous choisissons la rando Val d'Essonne à Cerny, un classique de la région dont je garde de bons souvenirs. Benoit, Patrick, Stéphane sont partants pour le 70km pendant qu'une belle équipe de St Michel se lance sur le 50 et que nous avons le plaisir de croiser Roland et Jacques sur le parking.  Seb est HS, grippé. Même tenue que la semaine dernière au départ, la météo s'annonce ensoleillée et chaude, et il faut pouvoir enlever des couches en cours de route. Nous partons vers 8h15, les premiers kms sont identiques aux années précédentes. La suite est moins connue mais aussi bien plus roulante que je ne l'imaginais. Nous arrivons au premier ravito au km 15 en largement moins d'une heure. L'endroit est désert et la table particulièrement bien fournie, il y a même du saucisson, mauvais pour mon régime mais excellent pour le moral :-) . On ne s'attarde pas et nous repartons rapidement. C'est le bon terme, parce-que la moyenne est très inhabituelle après plusieurs mois à faire de la technique à 10km/h à Bleau ! Mon monoplateau de 30 dents est vraiment limite sur un parcours pareil et je suis à fond en permanence en cadence de pédalage avec le compteur qui dépasse régulièrement les 30 km/h. Le terrain est sec, le rendement excellent, pas le moindre single à se mettre sous la dent, pas une racine et encore moins de rochers. J'ai les cuisses en feu et je me dis que j'aurais du prendre l'AF1 équipée d'un 42x28 qui me serait bien utile pour suivre Stéphane qui envoie du lourd depuis le début. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, nous voilà au ravito 2 situé à 30km du départ. Nous avons rejoint le parcours commun, il y a plus de monde. Plus de 20km/h de moyenne au GPS. Ravito rapide, et nous voilà repartis pour une séance de manivelles. J'ai mal aux jambes à force de mouliner et à la faveur d'un single ( enfin ! ) où ça bouchonne un peu, je me fais distancer par mes petits camarades. Pas grave, j'en profite pour couper un peu le turbo et laisser refroidir la machine, mon objectif c'est de faire les 20 derniers kms à fond et je me dis qu'ils font payer leurs efforts :-) . Je retrouve rapidement Benoit et Patrick, ils aident Roland qu'ils ont retrouvé sur le parcours à réparer une crevaison. Nous voilà à nouveau ensemble, sauf Stéphane parti à l'avant. Benoit et Patrick reprennent un gros rythme, je suis à quelques encablures, toujours un peu mal aux gambettes, je rêve d'un gros plateau :-) . Petit à petit, je retrouve un bon rythme et j'appuie à nouveau bien fort pour rejoindre l'avant-garde. Malheureusement, à force de foncer le nez dans le guidon, je loupe une bifurcation à droite dans une descente rapide ( le panneau n'était pas visible sur la trajectoire ) , manque de me prendre un 4x4 qui remontait dans les bois, puis il me semble reconnaître un passage. Un coup d'oeil sur le GPS, zut, je suis en train de refaire la boucle, demi-tour, je remonte toute la pente et voit la bonne trace qui me mène au ravito où m'attend Benoit. Je vire les jambières et les manches de la veste. Me voilà en tenue estivale, il fait beau, chaud,  il manque juste des singles . La dernière partie est sympa sur les premiers kms, avec quelques beaux passages. Un panneau "prudence, descente" . Je baisse la selle télescopique et me prépare à montrer les progrès techniques de l'hiver. Peine perdue, on se demande pourquoi le panneau est là, juste une descente banale et pas spécialement pentue, bizarre. Nous arrivons sur la partie finale, on file grand train depuis le ravito mais j'en rajoute une couche, les jambes sont complètement revenues. Benoit accuse un peu le coup derrière, vais-je décrocher le Benoilator ? Je relance à fond dans les virages, nous rejoignons un gars avec un vélo titane et des roues dorées. Il enclenche le turbo, ça avoine fort. Je tente de le passer, il repasse, on laisse sur place tout ce qui roule autour de nous. Je manque de percuter mon lièvre lorsqu'il tourne in extremis à droite, freinage d'urgence dans un nuage de poussière, Benoit en profite pour repasser et c'est reparti à fond jusqu'à l'arrivée rejointe au bout de 69,1 km, 3h41 de roulage et 1100m de D+. Une rando ultra roulante comme nous n'en avions plus fait depuis longtemps, parcours vraiment peu ludique mais un bon entraînement en rythme, donc nous sommes content de la matinée . Super organisation et super ravitos, il manquait juste quelques singles de plus , des montées impossibles, des descentes techniques, quelques rochers à grimper et des dalles à descendre. Presque rien, somme toute .


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