Beaucoup d'eau du coté de Turpin
Ayant des invités à la maison ce dimanche, je prévois une sortie solo au départ de la maison, profitant du fait que le terrain est bien sec en ce moment. Autre avantage, ça me permet de dormir plus longtemps. Je suis dans le garage à 8h où je découvre un pneu avant dégonflé. Impossible de le remettre à la pompe à pied, les tringles ont déclipsé. Je vais me placer au fond du garage pour ne pas faire trop de bruit avec le compresseur et je quitte la maison à 8h15. Il va falloir appuyer sur les pédales pour boucler les 60km avant midi. Départ par la vanne des eaux, je traverse le parc de Morsang. J'ai un doute sur le gonflage du pneu, je décide d'en remettre un peu pour éviter des problèmes pendant la sortie. Mauvaise idée, en retirant le capuchon , l'obus de la valve vient avec, pshiiit, à plat, je suis bon pour mettre une chambre. Je me dépêche, opération bouclée en un temps record grâce à la pompe magique recommandée par Xav et Bastien. Le terrain est sec et roulant, le GPS affiche 22 km/h de moyenne .. quand je roule . Ascension sympa de la montée de la tour de Montlhery. Une bonne occasion de tester les capacités de grimpeur de l'AF3. Je prends mon chemin "special guerrier". Tentative N°1 ratée, avec la potence courte, le vélo a un peu tendance à cabrer. Je retente, en me mettant plus sur l'avant et ça passe. Je redescends en prenant les escaliers et les passages freeride. Une bonne occasion de mesurer les progrès de l'hiver, ça passe facile et sans frayeur. Direction de bois de l'autodrome. Les chemins sont secs mais dans un drôle d'état, des ornières partout. Il faut bien choisir la trajectoire, je m'amuse sur cette partie ludique. Descente bien technique et caillouteuse où le passage de l'Epicon à 120mm est le bienvenu. Je remonte sur le plateau, longe l'autodrome en regardant les belles voitures qui tournent en nombre sur le circuit d'essai par celle belle matinée de printemps. Première alerte sur le chemin qui a d'ailleurs été dévasté cet hiver avec des détritus partout. Une énorme mare bloque le passage, j'ai du mal à contourner, les roues s'enfoncent de 5 cm Me voilà dans la célèbre descente qui finir dans la zone des ornières . Descente avalée full speed, le vélo se comporte très bien avec un amortissement royal, les bases courtes et le guidon larges favorisent la maniabilité. Mais ça se complique à l'arrivée. La zone , connue pour retenir l'eau, est transformée en lac. En regardant partout, je finis par trouver un étroit passage sur le bord. Dans un élan d'optimisme, je me lance sur le vélo comptant sur le grip des Nobby Nic pour résister au devers. Mais j'ai sous-estimé le degré d'humidité de la terre glaise. La roue avant glisse et tombe dans l'ornière. Dans un geste désespéré je me jette sur la droite pour ne pas suivre le vélo. Mon genou heurte le GPS qui se déclipse et part droit dans la flotte. Heureusement, dans un réflexe venu de nulle part, je parviens à donner un coup de pied au passage qui catapulte le GPS sur la terre ferme. Ouf, le pire est évité !! J'ai eu chaud. Je repars prudemment à pieds pour sortir de la zone impraticable. La longue allée qui suit se révèle aussi sportive, mais je parviens à passer tout sur le vélo . Me voilà sauvé, direction Marcoussis via le golf de Bruyères le Chatel. Les jambes vont bien et je passerai tout sur le 32 à l'avant. La portion le long de la N104 dans le Bois du Déluge est elle aussi encore humide par endroit mais le contournement reste possible. Je file sur Marcoussis, l'heure tourne, direction l'escargot que je grimpe sur la plaque avant de repartir via le site de trial. Une groupe de motards discute sur le chemin, ils s'écartent gentiment mais je passe sur le rocher, mode trial on, ça les fait rigoler :-) . Retour sur Nozay, pas encore de ronces en haut de la grimpette. La grande ligne droite qui mène à Saulx a été bien modifiée, il y a une nouvelle route, un rond point et une piste cyclable au milieu ! Le chemin pour rentrer dans "ma" forêt est impraticable , plusieurs gros arbres ont été déracinés et bloquent le passage, un peu de portage obligatoire. Je décide de prendre la descente technique qui part de la carrière, et là encore, je mesure les progrès : je passe les marches sans hésiter là où j'hésitais longuement avant . Et sur ce genre de passage, plus on va vite, mieux ça passe. Le bas de la montée impossible est encore boueux, et même infranchissable. Je tente de passer sur le coté, très mauvais plan, je suis scotché et lorsque je mets pied à terre, je m'enfonce de 10cm !! Je parviens à ressortir quand même pour une montée suivie de ma petite descente favorite. Remontée sur le plateau en contournant la zone boueuse, pour jouer sur les singles du sommet et prendre la fameuse rupture de pente "Olivier". Puis retour en sautant les petits tremplins dans la descente aménagée et ensuite full speed sur la partie roulante du retour . J'arrive - presque - à l'heure après 60km , 3h30 de roulage et 980m de D+ . Une sortie sur un beau soleil et avec le plaisir de retrouver mes terrains de jeu historiques.
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire