lundi 30 avril 2012
Lundi 30/04/12 : Clamart
Petit tour sur le terrain de Bastien. En revenant de St Cyr, j'avais emporté le vélo au cas où. Le ciel bleu est une invitation à vérifier que les nouvelles plaquettes montées hier soir à l'arrière fonctionnent bien après la purge du frein. J'en profite pour aller refaire la "montée spéciale Benoit" suivie de la "spéciale Jean-Pierre". Je dois me battre sur les derniers mètres pour franchir le sommet sur le vélo mais ça passe. Une petite balade d'une heure en mode "moulinage" :-) avant la dernière sortie de la semaine demain à Barbizon.
dimanche 29 avril 2012
Dimanche 29/04/12 : Saulx
Nous avons de la famille à la maison ce dimanche midi. Afin de ne pas rentrer trop tard et compte-tenu de la météo qui s'annonce une nouvelle fois pluvieuse, je prévois une sortie à Saulx. Je ne suis pas submergé par les volontaires pour m'accompagner, la pluie calme les ardeurs du vététiste. Mais il y a un raid à préparer et je me dis que c'est l'occasion de travailler aussi le mental. Me voilà donc sur le vélo peu avant 8h. A peine sorti du garage, de grosses gouttes commencent à tomber. J'ai prévu les chaussures en gore-tex et le Kway, donc je ne me laisse pas intimider. Olivier Pa me passe un coup de fil pour me dire qu'il renonce finalement à la sortie. Je continue donc en direction de la forêt sous une pluie battante. Bien protégé, je n'ai pas froid et même un peu chaud. Bah, pas si terrible que ça finalement. Les sensations sont excellentes sur le vélo ce qui me motive pour persévérer. Arrivé dans la forêt, il y a de grosses flaques mais le sol reste ferme en-dessous. Néanmoins, dans la première montée raide, le Toro avoue ses limites. Je me retrouve en difficulté en posant pied à terre, adhérence nulle, je lutte pour ne pas tomber et je finis tant bien que mal à franchir le passage délicat. Bon, on va donc éviter les passages trop raides en montée. Les feuilles protègent bien dans le sous-bois, je m'amuse à tenter quelques passages techniques avec le vélo qui part un peu dans tous les sens. Les descentes sont bien chaudes, mais ça passe, bon entraînement Je fais plusieurs boucles histoire de faire un peu de D+. La pluie redouble, donc je reste dans la forêt, tant pis pour le bois de St Eloi. Puis retour à la maison par les bords de l'Yvette et le parc de Morsang. Arrivée après 35km et 2h16 de roulage. Mouillé, mais content de cette sortie. Passage sous le jet d'eau impératif pour tout l'équipage : VTT & vététiste, malgré les gardes-boue, on dirait que nous sortons des tranchées de Verdun !
samedi 28 avril 2012
Samedi 28/04/12 : Rungis
Ces derniers temps, Benoit manifeste une tendance de plus en plus visible à mettre du braquet sur les parties roulantes de nos sorties. Comme il m'a avoué qu'il roulait régulièrement sur l'anneau de Rungis, je décide de profiter de cette matinée une nouvelle fois pluvieuse pour aller jeter un oeil sur cet endroit que je ne connais pas. Afin de ne pas être trop handicapé si je rencontre un féroce peloton sur place, je monte les roues slicks sur le FS120 et me voilà parti vers les pistes cyclables autour d'Orly pour rejoindre Rungis. Pas de vent ce matin, avec les slicks gonflés à 5 bars, ça roule bien. J'arrive à Rungis, le péage m'intimide mais il y a une voie "vélos" ! Je passe sans problèmes et me voilà sur l'anneau. Je cale le compteur sur 30 km/h, c'est dur dans la montée un peu rugueuse mais ensuite je file plein gaz dans la descente. Je rattrape quelques routiers qui ne s'accrochent pas, dommage. Deux petits tours et retour à la maison pour une sortie de 45km en ... 1h45, ça fait longtemps que le compteur n'avait pas affiché pareille moyenne!
vendredi 27 avril 2012
Vendredi 27/04/12 : Saulx
Printemps pourri ! Après un plan avion coulé/soufflé hier, la pluie au lever ce matin me fait craindre qu'il en soit de même pour la sortie matinale prévue ce vendredi. Je dois me faire violence pour me préparer à la vue de ce temps peu encourageant. Un temps à ne pas mettre un Benoit dehors me dis-je. Je finis quand même par ouvrir la porte du garage et je quitte la maison sous une petite pluie en broyant du noir. Au moins il ne fait trop froid :-) . J'ai remonté un Toro sur les roues XT mais je n'ai pas la motivation pour changer les roues avant le départ et je pars donc avec le Larsen monté à l'arrière sur les ZTR. Arrivé à Saulx, je suis surpris. Le terrain est bien évidemment gras mais le sol reste assez ferme et finalement les crampons du Larsen mordent férocement dans la terre. Je découvre un nouveau single à coté de la descente que nous prenons habituellement, mode balade pour la sortie d'aujourd'hui alors j'en profite pour explorer. Les pervenches sont partout dans la forêt c'est absolument magnifique et je fais une pause pour immortaliser ce beau spectacle. Les feuilles commencent à bien pousser et arrêtent les quelques gouttes. Le moral revient ! Je m'amuse à refaire quelques sentiers rarement empruntés ces derniers temps, quelques belles montées à la clef et des descentes bien techniques surtout avec le coté un peu glissant. J'enchaîne quelques bosses pour l'entraînement, tente une montée impossible qui se finit sous le vélo après patinage du pneu suivi du patinage encore plus critique des chaussures ! Retour à la maison en poussant plus fort sur les pédales, le FS120 a repris du service car le cadre du Kern n'apprécie pas la boue. Retour à la maison après 2h de roulage et 31km avec le sourire et même un vague petit bout de ciel bleu qui fait son apparition.
dimanche 22 avril 2012
Dimanche 22/04/12 : remake Claude Varoquier
Toujours pas de randos au calendrier pour ce dimanche de vacances scolaires.D'ailleurs deux membres du team Granit sont au ski : Benoit et Bastien. Xavier envisage une sortie à Larchant mais opte finalement pour la vallée de Chevreuse. Ayant découvert que la Claude Varoquier n'était pas au calendrier 2012, je décide de proposer une sortie sur ce parcours qui nous avait bien plu en 2011. Franck est toujours en mode route, mais il nous envoie un commando de choc avec Eric, Bruno et Christophe. Olipic,Olipa et Michel H. sont partants aussi, voilà une belle équipe. On se retrouve vers 8h15 à Saint-Fargeau. Merida Ninety Six carbone, Look 996 carbone, Epic 29" carbone ! Il y a du matos et du niveau ce matin ! Départ à 8h30 pour un début de parcours plutôt roulant, il faut aller rejoindre le massif des Grands Avaux avant de passer aux choses sérieuses. Ce début de parcours est finalement idéal pour chauffer la machine. Nous arrivons sur la première bosse et la configuration du groupe change immédiatement. Nos trois invités font parler leur puissance et avalent les bosses tout en force, je mouline derrière, pas facile de les suivre. Du coup, au sommet, il y a un grand trou, on attend pour regrouper tout le monde et on enchaîne sur la bosse N°2. Le terrain est sablonneux à cet endroit, confirmant mes propos tenus dans le mail d'invitation. Qui pourrait douter de moi lorsque j'annonce un parcours sablonneux ? :-) . Le sol est magnifique à cet endroit, parsemé d'un superbe tapis de pervenches ( je parle des fleurs, of course ) . Olipic nous emmène un peu à côté du parcours, ce qui nous vaut de descendre un chemin avec de grosses marches. La dernière est délicate, Christophe nous fait une superbe démonstration en cabrant le vélo sur la roue arrière et en sautant l'obstacle. Mais le pneu n'apprécie pas trop la réception ponctuée d'un sonore "pschiiiiiiiiiitt". Petite pause regonflage :-) ( non, non je n'ajoute rien ) . Nous repartons, encore quelques bosses et le terrain redevient plus roulant. Direction Champcueil, Ballancourt. Le terrain n'est plus tout à fait sablonneux ce qui me vaut quelques remarques amicales. En fait, ça aurait même une petit tendance à virer au grassouillet, voire au franchement glissant et en fait carrément au totalement casse-gueule dans la célèbre descente "du GPS". Je tombe une première fois lorsque ma roue arrière agacée par sa soeur à l'avant tente de la dépasser. Puis une seconde en marchant à coté du vélo dans une pente raide et hyper glissante. On arrive quand même vivants en bas, ouf. D'ailleurs, sauf dans les devers, le Larsen TT à l'arrière s'en sort beaucoup mieux que je ne l'aurais pensé sur ce terrain. Ca motrice encore dans les côtes contrairement au Cobra que Olipic a monté sur ses belles roues American Classic toutes neuves. Le beau vélo de Christophe émet des craquements sinistres dans les lignes droites, caractéristique d'un boitier de pédalier qui bouge un peu. Après une petite boucle dans le bois du Mont Moyen, Olipa se plaint d'un certain manque de dénivelé sur le parcours. A peine 500m de D+ après 35 bornes :-). Il choisit bien son moment car nous attaquons alors le plat de résistance dans le bois de Videlles. Et là, c'est du costaud : on va enchaîner une bonne dizaine de bosses raides sur un terrain en montagnes russes et à nouveau .. sablonneux ( si, si , j'insiste ! ) . Olipic commence à donner quelques signes de fatigue et nous l'attendons avec Michel et Olipa laissant le trio des monstres prendre du champ à l'avant ( enfin, façon de parler, y'a pas de champs ici ...) . En haut d'un beau raidar, nos amis nous attendent, on se regroupe. Ah non, plus d'Olipic. Pourtant, il n'était pas bien loin il y a quelques instants. Après 5 minutes, un groupe nous signale qu'il a un souci mécanique. Je repars en arrière, ce qui me vaut de remonter la derrière descente, croyez-moi, elle était plus sympa dans l'autre sens ! J'entends derrière un malheureux crier alors qu'il se fait bouffer par un chien féroce. Toujours pas d'Olipic ! Je continue en sens inverse et avise enfin un vélo à l'envers avec son propriétaire en plein séance de mécanique. Patte de dérailleur tordue sur un rocher. En bon vététiste de Saint-Michel, Olipic en a une de rechange. Réparation terminée, on repart. Remontée du raidar, que du bonheur ! En haut, on retrouve nos camarades plus les restes de Michel. En fait, c'est lui qui a eu maille à partir avec le chien ! Plus de peur que de mal heureusement. Nous laissons partir nos invités du jour, et roulons groupés avec Olipic qui est sur le réserve et s'inquiète pour la Granit. C'est juste l'expérience qui rentre, ça nous arrive à tous d'avoir un jour sans. Il continue courageusement, un bon entraînement pour le mental. Les bosses ne sont pas terminées ... elles sont justes un peu plus espacées mais on accumule encore pas mal de D+ et un nouveau passage dans les Grands Avaux avant de rejoindre le joli sentier qui longe la rivière de l'Ecole et nous ramène à Saint-Fargeau où je trouve le moyen de faire une petite erreur de navigation histoire de rajouter une dernière petite montée. Quand on aime ... Au final, 67,1km au GPS pour 4h25 de roulage et 1150 de D+. Je suis content de la sortie, mon dentiste m'ayant prescrit des antibiotiques pour une petite infection de la gencive, je craignais que cela n'ai un effet désastreux sur les jambes. En fait, cela allait quand même pas trop mal.
dimanche 15 avril 2012
Dimanche 15/04/12 : Barbizon
Pas de rando au calendrier pour ce premier dimanche des vacances de Pâques. Je suis tenté d'aller faire un tour à Barbizon pour profiter de la forêt de Fontainebleau où nous n'avons pas roulé depuis quelques semaines. Je dessine un parcours reprenant quelques incontournables en y ajoutant des endroits où nous ne sommes pas passés depuis longtemps. Benoit et les deux Olivier sont partants. Il y a des travaux dans Barbizon et on tourne un peu en rond avant de rejoindre le parking à 8h20. Olivier Pa. a un souci avec son frein avant après avoir démonté les plaquettes la veille. Petite séance de mécanique pour régler le frein et nous partons peu après 8h30. Direction les gorges d'Apremont avec la montée habituelle. Puis nous nous dirigeons vers les gorges de Franchard où j'ai prévu une boucle spécifique. Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas empruntée, cela fait plaisir de retrouver ces chemins. Quelques passages techniques demandent toute notre attention, avec de belles bosses au programme. Je tente une attaque dans une longue montée, un peu trop longue, je finis par exploser à 100m du sommet sous la pression du redoutable Benoilator qui place une accélération mortelle. Raté pour cette fois, mais les jambes sont bien là. Petite boucle technique puis nous empruntons un grand chemin qui nous ramène vers la zone du Long Boyau. Benoit et Olivier Pa. impriment un bon tempo devant pendant que je reste avec Olivier Pi. Après le single du Long Boyau nous nous lançons dans l'ascension du Mont Aigu, faisable par ce versant. Seule une zone très caillouteuse, bien que sans doute faisable, nous oblige à poser pied à terre avant le sommet. Petite pause pour profiter de l'endroit magnifique puis nous empruntons le chemin, difficile sur les premières centaines de mètres,pour redescendre de l'autre côté. Ensuite, on enchaîne avec un de nos deux singles favoris le long des gorges du Houx qui nous amène à la Faisanderie après un grand moment de plaisir en virevoltant d'un virage à l'autre. Cette fois, c'est parti pour la montée impossible qui nous ramene vers la N7. Elle mérite bien son nom : sable sec ultra mou, élagage qui a pourri le terrain, malgré plusieurs tentatives, rien à faire. Et ça empire derrière : le chemin a été fermé par des grillages, il y a des travaux forestiers. Heureusement, des portes sont prévues ... sauf à la fin où on peine à trouver la sortie pour rejoindre la route. Zone provisoirement impraticable à rayer des prochains parcours. On file vers l'hippodrome de la Solle, via une belle descente que j'aime bien. Un petit bout de l'itinéraire de Patrick avant de bifurquer pour aller chercher notre "magic single". Olivier Pi a profité de la traversée de route pour prendre un peu de champ. Une bosse se profile, je suis en 4ème position, derrière Benoit. Le Kern répond à merveille aux coups de pédales sur ce terrain sec. Je me sens en forme, je profite de ma position pour placer une accélération fulgurante. Je passe Benoit et Olivier Pa. et revient comme un boulet de canon sur Olivier Pi. Sommet en vue. Eh, eh . Mais soudain, voilà que Benoit apparaît à mes côtés, on sprinte au sommet et il passe sa roue pour 10cm. Bon, cette fois, j'y étais presque ! Nous dévalons derrière pour rejoindre le single. J'ai du mal à reconnaître l'endroit ! La forêt a été complètement rasée, on se croirait sur la lune. Sensation étrange. Mais le chemin est intact et le rendement exceptionnel, terrain dur comme du béton. On file et on finit par rejoindre une zone boisée avant d'entreprendre l'ascension vers la Table du Grand Maître. Super raide dans ce sens. Malgré deux tentatives, je cale à 2m du sommet, bloqué par une marche formée par une racine qui me déséquilibre. Petite pause en haut et on rejoint la zone "Remiremont". Je parviens presque à passer la zone de racines et on enchaîne ensuite par le single ultra technique en devers. Passage très ludique mais il faut bien regarder où on met les roues. Je prends un plaisir fou à relancer en permanence, le vélo gicle en avant à chaque fois un vrai bonheur. Olivier Pa. fait une pause technique. Au moment de repartir, un bruit terrible ! Quelques mètres devant nous, une énorme branche vient de se briser et tombe au bord du chemin. Il faut dire qu'il y a beaucoup de vent ce matin. On l'a échappé belle !! On reprend notre route, j'appuie autant que je peux sur les pédales pour profiter des jambes du jour. Pas de doute, le 100km de la JR, c'était un bon entraînement. J'apprécie ce sentier technique et ludique. On sort du single, ça devient plus roulant. Passage sur la plaque et je fonce à plus de 30 km/h. Je n'entends plus Benoit derrière ? Ah si, il est juste là. On file plein gaz jusqu'à un faut plat montant. J'appuie un peu plus mais Benoit attaque violemment. Ouh là, rien à faire pour le suivre. Olivier Pa est juste derrière on roule ensemble après le fuyard. Je me mets en 3ème position et profite d'un terrain bien connu pour prendre un raccourci qui m'amène directement dans la zone de rochers en bas du parking. Le Kern vole au-dessus des obstacles dans la descente abordée plein gaz. Je rejoins le parking de Barbizon avec un peu d'avance, Benoit et Olivier Pa. ont attendu Olivier Pi. et tout le monde se demandait où j'étais passé :-) . 48km et 900m de D+ pour celle belle sortie de 3H25 de roulage.
dimanche 8 avril 2012
Dimanche 08/04/12 : La Jean Racine
Après une édition 2011 sans saveur suite à des soucis avec l'ONF, la Jean Racine 2012 s'annonçait à nouveau conforme à sa légende. Nous avions donc prévu avec Benoit de participer au 80km qui nous semblait un bon parcours de préparation pour la Granit Montana en Juin. Bastien nous annonce prévoir de faire le 100km. Nous sommes admiratifs, 113 km annoncés sur la JR avec 2800m de D+ , c'est du lourd. Malheureusement, je découvre tardivement pendant mes vacances au ski que les inscriptions viennent d'ouvrir. Le temps de regarder, il ne reste que des places sur le 55km ! Benoit est dans le même cas, on se rabat en désespoir de cause sur ce parcours. Du coup, c'est un peu juste, on se dit qu'on refera une boucle ensuite pour atteindre 80km. Oui mais voilà : notre ami Bastien insiste, il aimerait bien qu'on roule avec lui sur le parcours du 100km au moins une partie. Il est inquiet devant la difficulté prévisible et c'est toujours bien de rouler à plusieurs pour se motiver. Les échanges de mails sont nombreux autour de cette fameuse JR entre la petite équipe raid, Olivier Pi. n'est pas en reste. Et puis, un coup de chance se présente. Pedalator a finalement prévu une sortie dans le sud de la France et propose de céder ses places du 100km. Je saute sur l'occasion ! Merci ! Les parcours 80 et 100 sont communs, il y a juste une boucle en plus. On s'arrêtera donc au retour à Saint-Remy pour laisser Bastien finir le 100 tout seul. Olivier Pi victime d'une grosse chute à Cernay la semaine précédente opte finalement pour un 55k avec le second Olivier du club. Je passe chercher les plaques samedi avec mon fils, ce qui nous permet d'assister à la démonstration de trial du club de Cerny. Avec quand même un champion de France en lice ! Nous sommes absolument bluffés par ce spectacle, quel talent et quelle précision dans les gestes. Ca donne envie de savoir en faire autant. Je réalise que nous sommes le week-end de Pâques et donc il y a le lundi pour récupérer. Du coup, je commence à me dire qu'il serait peut-être possible d'aller au delà du 80km. Mais est-ce bien raisonnable ? Nous nous retrouvons à 7h le lendemain matin pour le départ. Le temps de mettre nos billets de tombola dans l'urne, nous sommes sur les chemins peu après 7h10. Il fait frisquet ce matin, les trois couches sont les bienvenues. Le parcours tourne cette année dans le sens inverse des aiguilles d'une montre et part au nord via la Madeleine. On est content de la retrouver après une année sans en 2011. La montée a été refaite et les pavés enrobés dans du ciment. Du coup, c'est bien plus roulant qu'avant. Avec les jambes toutes fraîches, ça monte facilement. Ce premier tronçon alterne quelques bonnes bosses avec des parties plus faciles. On arrive au premier ravito groupés après 20km à 15km/h de moyenne. On est plutôt contents de la performance. On ne traîne pas pour repartir. La proportion de singles augmente avec des passages magnifiques au milieu des clochettes bleues, une des marques de fabrique de la JR. Je m'arrête pour prendre une photo puis cravache pour rejoindre mes camarades qui ont pris de l'avance. Le rendement du Kern est remarquable sur ce terrain. Le dénivelé est bien présent avec des pentes souvent raides mais roulables. Nous posons quelques fois pied à terre par précaution pour ne pas griller trop vite toutes les cartouches. Nos empruntons une descende très raide le long d'un grillage, pleine de feuilles. Je me souviens bien de l'endroit où nous étions passés lors d'une sortie avec Franck, Marco et Eric. J'avais tenté et fini sous le vélo. Prudemment, nous descendons à pied et ce n'est déjà pas évident. Après un petit tour dans le bois de Champ-Granier nous filons vers le ravito 2 où nous attendent des ... sandwichs au saucisson et au fromage après 42km ! Miam !! Il est temps de repartir sinon Benoit mangerait tout ce qu'il y a sur la table ! Nous voilà partis pour le tronçon n°3. On rentre dans les Vaux de Cernay et cette fois, c'est du JR "grande tradition". Une collection infernale de montées et de descentes hyper raides, que je ne souviens pas avoir déjà empruntées. Malheureusement, il y a en pas mal qui sont absolument impossibles à monter avec beaucoup de sable, des marches et des cailloux. Là, je n'aime pas trop : j'aime rouler, pas marcher. Une fois ça va , mais plusieurs de suite, ça me gonfle un peu et ce n'est pas pour moi la meilleure partie du parcours. Il y a des coins tout aussi difficiles mais roulables. Pour couronner le tout, l'Isostar dans le camel me provoque quelques dérangements intestinaux malgré un dosage light, qui me forcent à stopper quelques minutes. Finalement, je retrouve Benoit et Bastien qui m'attendaient et on repart pour rejoindre le ravito n°3 bizarrement situé au bord d'une route au km 62. Pas top pour la sécurité. J'insiste cette fois sur le sucré et la boisson et remplace l'Isostar par du sirop d'orange dans le camel. Je me sens en forme, Benoit double une concurrente qui hésite sur un passage technique. Je me prépare à faire de même, mais bon ... . Elle porte un joli cuissard bien moulant et je perds un peu de concentration et reste derrière pour ne pas prendre de risques :-) . Je me décide finalement à doubler et rejoint facilement Benoit puis Bastien qui me voit passer comme un missile avec étonnement, puis je rattrape un tandem. Une moto devant. J'vais m'la faire ! Ah non zut, le parcours part à gauche avec un bon raidard. Me voilà calmé. Mes camarades se demandent ce qui me fait rouler si vite. Certainement le sirop d'orange je pense. Il faudra que je me souvienne de la marque. Bastien repasse devant et accélère, il craint de rater la porte horaire pour le 100km. Je regarde ma montre, aucun risque ! Le parcours reprend la fin de la rando de Choisel, Benoit me sauve au rond point en bas du château, je m'apprêtais à continuer tout droit alors qu'il fallait tourner à gauche. Nous repartons dans les bois en direction de Saint-Remy et l'alternance montées-descentes reprend de plus belle. Alors que je force un peu pour franchir le sommet d'un raidard, d'un coup la cuisse droite tétanise. Aie ! Je m'arrête avant que ce ne soit bloqué. Je peux repartir prudemment après quelques secondes. Je m'hydrate au maximum tout en moulinant. Nous voilà de retour à St Remy. Cette partie est assez mal fléchée. En fait on doit reprendre un bout de l'aller pour remonter à la Madeleine. On le sait pour avoir étudié la carte du parcours mais aucune pancarte pour l'annoncer et cela perturbe tout le monde. Petit point à revoir. Alors qu'on discute avec des concurrents qui cherchent le bon chemin, nous avons la surprise de voir arriver Bastien. Il s'est trompé au rond point à Choisel et a continué tout droit. Les jambes vont plutôt bien, je décide de tenter le 100 jusqu'au ravito 4 ,on verra ensuite. On remonte la Madeleine, quand on aime, on ne s'en lasse pas. Partie plus plate au sommet puis c'est reparti pour les montagnes russes. Tant que le pente n'est pas trop raide, ça va. Une longue montée puis nous arrivons au ravito. A nouveau sandwichs, fromage et saucisson. On y va gaiement, les muscles ont besoin de carburant. Alors JP, tu tentes le 100 me demande Bastien? Je lui réponds qu'on verra en fonction des crampes. Après quelques kms plus roulants, on retrouve le mode JR du côté de Cressely. Je dois laisser filer Bastien et Benoit, dès que la pente augmente de trop, ma cuisse droite tétanise. Comme la marche à pied ne me plait pas, je décide de couper par le parcours 20km dont on voit les fléchages. Ben oui, c'est une bonne idée ça ! Alors le parcours 20, c'est facile à expliquer : en gros, c'est le parcours 100, fléchages confondus. Cette belle affaire me mène jusqu'à Supelec, petit moment sympa, me voilà des années en arrière dans ce bâtiment où j'ai fait mes études d'ingénieur. Je commence à douter que les 20 et le 100 se dissocient un jour. Mais finalement si, ouf. Le retour vers le point de départ via ce parcours est roulant et sans difficulté majeure, et j'ai donc la joie de voir le compteur afficher "100.00". "Yes!" . J'ai déjà fait des épreuves plus longues en temps mais jamais franchi la barre de 100. Je suis tout content. J'arrive finalement après 105km, 7h20 de roulage et 2600m de D+. Benoit et Bastien arriveront 30 minutes plus tard avec 108km et 2800m de D+. Je suis content d'avoir atteint l'objectif des 100km qui n'était pas au programme à cette période de la saison. Et malgré les crampes, les jambes sont encore vaillantes, de bon augure pour la Granit. Aucun souci mécanique, monte pneumatique validée. Une belle journée avec un temps idéal.
dimanche 1 avril 2012
Dimanche 01/04/12 : Turpin
J'ai des invités à la maison ce dimanche, autorisation de sortie limitée à 12h. Boutigny et Cernay sont au programme des randos. Mais en vue des prochaines échéances, il me semble plus pertinent de maximiser le temps de roulage. Exit donc ces deux randos, pourtant très sympas, et je prévois un remake de la rando de la Tour au départ de la maison. Le reste de l'équipe "Granit" opte pour Cernay, avec pas mal de D+ annoncé et un parcours présenté comme très peu roulant par les organisateurs sur le forum de VV. Au vu des moyennes effectivement réalisées par notre petite équipe, j'en conclus que le parcours était quand même moins difficile qu'annoncé. De mon côté, je quitte la maison à 8h15 après un petite panne de réveil. Le temps s'est nettement refroidi et j'apprécie les trois couches de vêtements au départ. Descente de la vanne des eaux, j'ai une curieuse vibration au freinage. Le vélo venant d'être monté, je suspecte une potence desserrée. Arrêt et effectivement, le souci vient de là. Petite séance mécanique, je repart tout est ok cette fois. Le terrain est bien sec, j'ai monté vendredi les pneus cibles pour la Granit après avoir changé le fond de jante de la ZTR avant. Mountain king 2.2 Racesport à l'avant, Larsen TT à l'arrière. Le vélo file sur la promenade de l'Orge. Je rejoins rapidement la basilique de Longpont avant de monter à la tour de Montllhery. La montée est super sèche et sablonneuse. Je suis surpris par la facilité avec laquelle le Kern grimpe ce passage de référence. Quelques descentes de marches au sommet et je file en direction du bois de l'Autodrome. Je retrouve avec plaisir le terrain joueur qui caractérise l'endroit. Deux vététistes prennent ma roue ce qui m'incite à appuyer plus fort sur les pédales. J'entends quelques halètements derrière puis plus rien :-) . En bas de la descente de l'Autodrome, les ornières sont presque sèches. Petite pause avant de repartir pour la forêt de Turpin. J'aime bien ce passage avec de beaux paysages et des chemins ludiques. Arrivé près de Bruyères le Châtel, le GPS devient très instable, l'orientation change fréquemment ce qui rend difficile la lecture du parcours. Je finis par perdre la bonne trace avec un peu de jardinage à la clef. L'endroit est plein de montées bien raides, ça me fait un bon entraînement. A force de tourner en rond, la moyenne s'est effondrée. Je m'arrête pour lancer une recalibration de la boussole ce qui règle le souci. Un coup d'oeil à la montre, ça va faire juste pour le timing. Je pousse autant que possible sur les pédales et je coupe un peu le parcours au niveau de Marcoussis. Montée directe vers Nozay et retour par le forêt de Saulx, cela aurait été dommage de shunter mon terrain préféré. Dans la descente finale, le tronc d'arbre en travers a été "aménagé" avec un petit tremplin. Je me dis que ça doit passer mis en confiance par les suspensions magiques du Kern. Je me lance et je me fais une belle frayeur, il y a une sacré marche mais le vélo absorbe tout. Retour à Savigny après 64km et 3h58 de roulage pour 850m de D+. Une belle matinée de printemps sous un soleil magnifique mais un peu frais.
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