Vue depuis le parc du Château |
mercredi 29 mai 2013
Mercredi 29/05/13 : Le tour de St Germain
dimanche 26 mai 2013
Dimanche 26/05/13 : Saulx
Sortie courte ce matin pour cause de fête des mères. Saulx est la seule option compatible avec l'horaire. J'ai passé du temps en soirée à régler le passage des plateaux qui n'était toujours pas satisfaisant et le résultat semble convaincant, le test terrain s'impose. J'ai un peu peur de pourrir le vélo et l'homme avec toute la pluie tombée cette semaine. Mais bonne surprise, le terrain est certes gras mais beaucoup moins que je ne le craignais. Ca reste tout à fait roulable en faisant attention où on met les roues. L'Ikon arrière démontre un capacité de traction étonnante dans ce type de conditions, ça semble définitivement un bon choix pour la Granit. Peu de monde dans la forêt, l'arbre est toujours en travers du chemin, je tente le passage à travers, pas évident :-) . Retour via l'Yvette et le parc de Morsang pour 31,6 km en 1h49 et 430m de D+ .
samedi 25 mai 2013
Samedi 25/05/13 : Barbizon
Au vu de la pluie de ces derniers jours, Barbizon est la seule destination raisonnable pour ce samedi bien que j'ai initialement envisagé une sortie à Saulx. Xav arrive à 7h30 avec une roue arrière réparée et nous prenons la route en direction de Fontainebleau. Le parking est désert en ce samedi matin pluvieux. J'ai prévu une boucle de 45km avec des morceaux empruntés à Patrick et un final par le haut d'Apremont pour tester le parcours "raid" de Bastien. Nous partons peu avant 8h30, par le single dans les fougères suivi de la montée impossible que je tente depuis des mois. Le dernier passage était réussi à 99% avec juste un pied à terre. Aujourd'hui, ça passe !! Xav s'emploie derrière, avec le 26", c'est plus difficile. Nous enchainons par le single des hauteurs de la Solle où je fais un vol plané sous les yeux d'un promeneur sans comprendre ce qui se passe. Une grosse branche a en fait attrapé la roue arrière envoyant valser le vélo avec Xav pour témoin de la cabriole. Evidemment, je retombe toujours sur le même genou ! Pas de bobo toutefois pour le pilote et le vélo et nous repartons. Le terrain est comme toujours très praticable mais hyper glissant avec l'humidité omniprésente. Nous enchaînons par la Grotte aux Cristaux puis le Rocher Cassepot et le Mont d'Ussy. Nous voilà déjà sur le single en balcon qui nous conduit aux Gorges du Houx. Je dois m'y reprendre à deux fois pour passer l'obstacle, le passage au 20 dents devant demande de revoir un peu les développements à utiliser. Xav vient à bout de la difficulté aussi, le drapeau de St Michel est toujours là :-) . Sur le sentier au dessous du Long Boyau, nous trouvons après un court portage un belle descente technique au milieu des arbres, mode Granit on ! On transpire ensuite pour remonter l'infernale bosse pavée avant d'entamer une petite boucle dans le Rocher des Hautes Plaines où nous tentons de remettre un vététiste - sans casque - égaré sur le chemin d'Arbonne. Mais nous le retrouvons quelques minutes plus tard, il n'a manifestement pas pris la bonne direction. Tout content de nous revoir, il nous suit dans une descente cassante pleine de grosses marches au péril de sa vie :-) . Xav s'arrête pour l'attendre et s'assurer qu'il survit à cette initiative téméraire. La nouvelle fourche démontre une exceptionnelle efficacité lorsque ça tabasse, ce qui permet de se lâcher sans arrière pensée. Magnifique passage dans cette zone avec les rayons du soleil enfin de retour qui illuminent cette forêt magnifique. Pause photo ! Nous voilà sur la partie finale avec l'enchaînement de bosses chères à Patrick que je passe sur la plaque, ca pique un peu les jambes à l'approche du sommet à chaque fois. Nous longeons le haut des Gorges d'Apremont au lieu de prendre la descente habituelle. Le sentier est super ludique, et passerait partout si les rochers étaient moins glissants. Impossible de monter sur le bord d'un rocher sans risquer la chute et c'est encore pire à pieds. Puis nous prenons une descente sauvage qui nous ramène aux voitures après 45km, 3h03 de roulage et 750 m de D+ . Belle sortie avec une méteo finalement agréable mais bien fraiche : 5°C au départ, tenue d'hiver de rigueur.
lundi 20 mai 2013
Lundi 20/05/13 : Saulx
Malgré la météo peu engageante, je ne résiste pas à l'envie d'un petit tour de décrassage à Saulx après les efforts d'hier. Au passage, je vérifie que le nouveau positionnement de la gaine résoud le problème de la selle télescopique. Voilà une bonne chose de faite pour la Granit. J'ai aussi recentré l'étrier arrière, ça couinait hier avec l'humidité dans les montées raides lorsque la roue est en tension. Essai concluant aussi. Et enfin, j'ai ajouté 0,2 bars dans le pneu arrière, passant de 1,3 à 1,6 bars. Ca ne modifie pas l'adhérence mais évite la déformation qui a provoqué une chute hier dans le single rapide. Je suis surpris du bon comportement en traction du pneu, le terrain est bien gras mais ça tient bien. L'accès à la zone de la montée impossible est problématique : un arbre énorme s'est couché en travers du single, rendant le passage impossible à cet endroit. J'improvise un contournement dans la forêt, pas évident. Un autre vététiste courageux tourne dans la forêt, on se croisera à plusieurs reprises mais il semble en difficulté sur ce terrain. Retour à la maison alors que la pluie commence à tomber plus fort, 1h45 de roulage pour 320m de D+ et 26km.
dimanche 19 mai 2013
Dimanche 19/05/13 : Chevreuse by Xav
Pour ce dimanche, Xav nous a concocté un parcours spécial entraînement Granit. Connaissant son penchant pour le technique, on peut s'attendre à une sortie gratinée à moins que ce soit plutôt granitée :-) . Benoit étant toujours en convalescence, Xav passe me chercher à 7h20. Nous avons rendez-vous avec Patrick, Bastien et Eric, ce dernier tout juste vainqueur d'une course sur route la veille, vient faire un petit tour du bon côté de la Force. La météo n'était pas très optimiste ces derniers jours, mais les prévisions aviation m'ont rassuré, pas de pluie significative prévue avant l'après-midi. Nous partons de Choisel, juste sur le lieu des inscriptions. Beaucoup de souvenirs ici, j'en connais un qui se reconnaitra. On pourra d'ailleurs la refaire puisqu'elle est de retour au calendrier en cette année 2013. Nous partons par la montée qui était transformée en ruisseau lors de la JR. C'est mieux ... mais c'est loin d'être sec quand même. A peine au bout de 500m, cette ##$$!! de selle télescopique commence à faire des siennes en descendant toute seule. Ca m'agace bien et je la remonte une bonne dizaine de fois sous l'oeil goguenard de Patrick. Premières montées sévères dans le Parc de Valence, Patrick ne sent pas trop bien, le coeur a du mal à redescendre en pulsations aujourd'hui lors des efforts violents. De mon coté, je continue de lutter avec la tige qui a largement le dessus à ce stade. Nous arrivons à la montée "Benoit" où il avait bluffé tout le monde en parvenant en haut. Malgré les ennuis mécaniques, les jambes sont bien là aujourd'hui, je suis décidé à en venir à bout bien que le terrain soit humide. 1er essai, la selle dégringole, je bute sur la souche à l'entrée du chemin et plus de watts selle basse. Je tente un réglage pendant que mes petits camarades s'attaquent à l'obstacle. 2ème essai, je retape la racine et m'étale sur le coté m'arrachant au passage la peau du genou et du coude. Ok, la montée résiste, elle aura peut-être un bout de peau mais pas le bonhomme ! 3ème essai, cette fois je descends sur le 32 pour avoir de la vitesse, je passe l'entrée, la selle se casse la gueule encoure une fois. Raaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!!!! Je suis tellement énervé que je monte en haut transformé en crapeau et çà passe facile , à peine essouflé. Rien de tel qu'un bon coup d'adrénaline. Bastien me regarde un peu éberlué : t'es tombé ?? Oui, bof rien de méchant et là je regarde mon genou qui dégouline de sang. Ah oui, quand même, même pas mal en fait :-) . Re-tentative de réglage de la selle qui va continuer de m'enquiquiner jusqu'à ce je trouve la cause du problème : la gaine est trop pliée en sortie, je coupe un des colliers rilsan qui la maintiennent sous le cadre et miracle, elle fonctionnera désormais parfaitement, yes ! Quelques centaines de mètres plus tard , dans une descente, ma chaîne fait deux noeuds sans que j'arrive à comprendre comment ! Heureusement qu'il y a le maillon rapide pour remettre tout en place. Surement un problème de tension, mais pas simple à résoudre car si je tends plus, c'est le pignon de 36 qui ne passe plus . Nous voilà dans les Vaux de Cernay, toujours aussi magnifiques. Xav a repris l'itinéraire de la JR. Et là , on voit la différence ! Sans avoir 60km de boue dans les jambes, nous passons toutes les difficultés sur le vélo, sans être particulièrement au taquet. On reconnait le passage qui était panneauté "spécial gros mollets" et qui m'avait paru infranchissable il y a un mois. En fait, il passe très bien avec le 29" . Du coup, on se fait vraiment plaisir, une petite erreur de navigation nous permet même d'improviser une descente granitesque. La monte pneumatique du Dad est validée pour ces conditions et le vélo se montre à la fois joueur et rassurant sur ce type de passage, merci la fourche Epicon qui change tout par rapport à la Dt Swiss. Je suis aux anges. L'heure tourne, Patrick et Eric décident de couper par la route un peu plus loin pour rentrer à l'heure à la maison où ils ont chacun une contrainte. Nous continuons donc à trois . La suite est encore mieux et nous emmène vers Maincourt par de très jolis singles vraiment ludiques empruntés à la boucle du 100 de la JR que j'avais manquée. Encore des sacrés bosses qui mettent le 26" de Xav en difficulté. On s'arrache avec Bastien pour monter sur le vélo et ça marche. Je m'emballe un peu et tente le passage le plus raide au sommet, mais je cale à 50cm du but et badaboum en arrière, pas réussi à déclipser. J'en perds le GPS que Xav récupère après avoir tenté le même passage sans plus de succès pendant que Bastien, pour une fois raisonnable est passé sur le coté. Petite pause puis nous filons cette fois vers Maincourt. Une belle descente se profile, pas facile avec des gros cailloux et de la pente. Juste à l'entrée, je tape un arbre avec le guidon de 700, je me trouve éjecté du vélo sur la droite, mais pied droit encore clipsé. Je me bats pour ne pas tomber et miraculeusement je parviens à remonter sur le vélo et poursuivre la descente sans même m'être arrêté. Waouh, c'était chaud. Pour la suite, au programme, "jardinage en descente". On déniche une pente super raide en tourbe. Voilà l'entraînement idéal. Selle basse, je me lance derrière le chamois et Bastien. Bigre, ça descend vraiment fort, il faut prendre un virage à 90° puis droit dans la pente. Obligé de lâcher les freins pour passer un obstacle, je prends beaucoup de vitesse mais le vélo reste contrôlable. Un passage étroit dans les rochers et là ... obstacle mobile : un chien me fonce dessus. Je suis obligé de stopper devant le féroce animal qui repart immédiatement pour tenter de dévorer Bastien. Bon, finalement on échappe au fauve, qui faisait bien quand même 30cm, mais hargneux ! Xav s'arrête pour couper un rayon qui vient de casser. Le troisième depuis le départ ! La roue commence à avoir franchement mauvaise mine et on croise les doigts pour qu'elle tienne jusqu'aux voitures. Nous suggérons à Xav d'éviter les sauts ... dans la mesure du possible. On virevolte sur le single à flanc de colline, les obstacles passent sur le vélo, les jambes vont toujours bien, le moral est au beau fixe et la météo toujours avec nous avec même parfois des rayons de soleil. On remonte pour refaire une autre descente, bien sympa aussi et très sauvage. De quoi se rassurer avant le 16 juin. L'heure tourne, on rentre en direction de Choisel. On emprunte un single formidable et super rapide. Dans un petit virage à gauche en devers, ma roue arrière ripe soudain, le vélo se met en travers et j'ai le sentiment d'avoir crevé et paf, encore par terre. Il va falloir que je gonfle le pneu arrière à une pression un peu plus élevée, j'ai eu la sensation qu'il avait touché la jante. Puis nous prenons encore quelques belles montées et la dernière descente bien technique. Xav nous conseille un passage avec virage en épingle dans la pente + rocher au milieu. Là , je le sens pas et escamote le passage par la droite pendant que Xav et Bastien tentent. Xav se fait ejecter sur la gauche mais reste sur le vélo pendant que Bastien passe par dessus et se prend la selle dans les c.... . Aie :-) . On survit quand même et on se retrouve en bas ... où ma chaine a cette fois fait 3 noeuds. Belle progression et nouvelle séance de maillon rapide, il va falloir trouver quelque-chose. Nous voilà sur le parking après 54km, 1400m de D+ et 4h58 de roulage pour 6h de temps total. Super entraînement, super parcours, merci à notre traceur du jour, c'était top, j'ai adoré cette matinée, même si on croirait que j'ai rencontré un armée de soldats de l'Empire dans la forêt : genou en sang ( chute 1 ) , bras droit en sang ( chute 2) , bras gauche en sang (arbre) :-), mais jambes en forme, je me sens bien à l'arrivée, c'est bon signe.
jeudi 16 mai 2013
Jeudi 16/05/13 : St Germain
Après les efforts de ce week-end, petite sortie en forêt de Saint-Germain avec Thierry et Pascal. Un plaisir de rouler avec eux, cela fait longtemps que nous n'en avions pas eu l'occasion. Saint-Germain est plat mais c'est un endroit ultra ludique qui regorge de singles magnifiques dont un de 6 km qui serpente dans tous les sens. Le vélo lancé à plus de 25km/h, c'est un bon exercice de pilotage. Thierry est heureux d'avoir l'occasion de tester son nouveau Scale 29" sur ce parcours. Essai concluant sur la maniabilité de l'engin. De mon côté , les sensations sont bonnes malgré une belle fraîcheur, le coupe vent n'est pas de trop. Je me console en disant que cela augmente les chances qu'il finisse par faire beau ... pour la Granit. Le GPS décide de jouer au farceur, je perds le signal en plein milieu du parcours, petit séance de jardinage à la clef :-) . Puis nous retrouvons le bon chemin pour filer bon train jusqu'aux voitures, 29,2 km pour 1h35 de roulage et 145m de D+ .
dimanche 12 mai 2013
Dimanche 12/05/13 : La Garennoise 90km
Après une première participation en 2012 qui nous avait laissé d'excellents souvenirs, la Garennoise était à nouveau au programme pour 2013. Cette fois le grand parcours annonçait 10km de plus avec un 90km et 1800m de D+. Autre nouveauté, le départ se fera depuis le Port l'Ilon en bord de Seine au lieu de partir de Saint-Martin-La-Garenne. Benoit toujours en convalescence après sa chute, l'équipe du jour est constituée de Bastien, Olipic, Patrick et Xavier. Vendredi nous allons en famille au Parc Asterix pour découvrir les nouvelles attractions. Beaucoup de monde et surtout un froid polaire avec beaucoup de vent. Je vais me geler toute la journée, mal à la gorge le soir en rentrant à la maison, je suis inquiet pour le dimanche. Le lendemain, le mal de gorge a disparu mais je me retrouve avec une gastro ! Je suis tout flagada jusqu'en fin d'après-midi où le niveau d'énergie remonte. On en profite pour faire une séance de mécanique sur le vélo de Patrick qui voudrait passer ses plateaux de 26/38 à 22/34. Malheureusement, le dérailleur avant ne veut rien savoir. Je trouve cela étrange, donc jetons un oeil. J'en profite pour inviter Benoit à boire un bière et on s'attaque au vélo. Il ne faut reculer devant aucun subterfuge pour élimer un concurent :-) . Après divers essais et notre Patrick qui commence à se demander si on va lui rendre son vélo en un seul morceau, on doit se rendre à l'évidence : le dérailleur 2x10V XTR à une forme de fourchette très particulière qui n'assure manifestement pas la compatibilité avec beaucoup de dimensions. On remet le vélo en 26/38 ce qui laisse présager quelques passages difficiles sur la Garennoise qui comporte quelques parties bien raides. Une bonne nuit et j'espère être d'attaque le lendemain avec l'aide du fameux cake de Patrick que j'ai à nouveau confectionné. Réveil à 5h10, dur dur ! Plus mal au ventre, je fais l'impasse sur l'immodium que j'avais prévu de prendre au cas où , erreur ! Xavier arrive à 6h et nous partons ensemble en direction de l'ouest. Nous arrivons sur place à 7h10, Xavier file s'inscrire et reviens ... une minute plus tard avec sa plaque. Bastien et Patrick arrivent à leur tour. Il fait plus que frais, 7°C au thermomètre. J'ai prévu jambières, coudières et coupe-vent sans manche. M. et Mme Pedalator sont garés à coté de Bastien. Patrick réalise qu'il a oublié ses coudières, il va avoir froid pendant une bonne partie de la matinée. Pas de trace d'Olipic, je lui envoie un SMS. On attend puis vers 7h35 Olivier nous appelle : panne de réveil c'est mort pour lui. Ah zut alors, pas de chance. Nous nous élançons. J'ai installé mon ancienne selle téléscopique Gravity Dropper sur le
Dad, après une révision complète. Espérons que sa tendance à descendre
toute seule a disparu. Je fais un test sur le premier sentier, raté,
elle ne se verrouille pas en position haute, aie, aie , aie, pourtant ça marchait hier !. Arrêt
réglage, Bastien file devant aux trousses d'un missile qui vient de
passer, on ne le reverra plus, il rattrapera même Pedalator ... dans l'aire d'arrivée :-) . Le début du parcours est roulant en direction des coteaux de la Seine via le Bois de la Garenne, le Bois du Chesnay et une belle grimpette à Vetheuil. Patrick souffre sur le sommet bien raide, 26 oblige. On prend le GR le temps de longer l'aérodrome de Mantes-Chérence, haut lieu du vol de pente en planeur, et nous voilà sur le fameux single des crêtes en direction du château de la Roche Guyon. Nous tournons donc à l'envers de l'année précédente. Ce single est toujours aussi ludique et technique. Le guidon de 700 du Dad n'est pas un avantage avec la végétation qui s'est bien développée, il faut viser juste mais ça passe. Xavier découvre avec plaisir ce terrain fait pour lui et bondit comme un cabri dans tous les sens. Patrick y va plus prudemment, il n'aime pas trop ce genre de passage en devers exposé. Je constate que la nouvelle fourche est super efficace, les marches passent sans inquiétude avec un amortissement rassurant à la réception, de bon augure pour la suite. Premier ravito au bout de 23km, bien pourvu, il y a même du saucisson. Je reste toutefois prudent et ne mange pas trop, je commence à avoir un peu mal au ventre. Nous repartons pour de belles boucles dans le forêt de la Roche Guyon. Ca monte et ça descend en permanence, le compteur de D+ tourne rapidement avec 1000m au bout de 35km.
Je commence à douter du 1800m annoncé ou alors la fin de la rando va être roulante, mais cela semble improbable. J'ai de plus en plus mal au ventre, je sens que la suite ne va pas être une partie de plaisir. On alterne parties roulantes, descentes rapides dans des paysages magnifiques de champs de blé et de colza et des passages en forêts avec des belles bosses et des singles super ludiques qui tournent dans tous les sens mais permettent de prendre de la vitesse. Méfiance toujours avec le guidon, ça passe souvent juste. Je n'ose plus me servir de la selle telescopique de peur de ne pas réussir à la rebloquer mais le Dad fait merveille sur les passages délicats et malgré le mal de ventre, je me fais plaisir. On arrive au ravito 2 au km 47, je m'éclipse pour une pause technique. Ca va un peu mieux ensuite, mais je me sens soudain vidé de mes forces. Xavier et Patrick qui est toujours en super forme avec son Canyon de 9kg, me lâchent rapidement, je ralentis mais j'avance quand même raisonnablement et je suis bien décidé à tenter de finir. Quoique le 70 ... Alors que je médite les options, je vois le maillot de Xavier au détour d'un chemin. Il a décroché pour m'attendre, super sympa :-) . Son aide me sera précieuse entre le km 50 et 60, sans lui, il est probable que j'aurais bâché. Petit à petit, les forces reviennent, ça va mieux, ou moins mal. J'arrive à reprendre un rythme plus honorable et nous nous relayons en profitant de cette partie qui regorge de passages fabuleux, avec des sentiers tout en enfilades rapides et virages serrés, super sensations de pilotage. Petit passage le long d'un mur, drôle d'idée de passer là en 100m on pourrit les vélos, le chemin est super boueux. On arrive au ravito 3 au km 65. Nouvelle escale technique, je n'ai quasiment plus mal, je sais que je vais pouvoir aller au bout. Nous arrivons dans la zone la plus difficile du parcours : un long passage du côté de Follainville avec des singles très techniques, des descentes ultra raides avec des bosses et la remontée à l'avenant. Bien physique mais super ludique. Je suis en confiance avec le vélo et tente plusieurs passages marqués "difficile" en suivant le maître chamois, et ça passe sans frayeur ... ou presque. Nous arrivons à une nouvelle descente cette fois le panneau dit "très difficile". Je regarde la pente vertigineuse avec la terre poussièreuse, une grosse bosse au milieu et un virage à 90° à gauche en bas. Hum ... on va prendre l'option "facile" cette fois. Xavier s'élance sous l'oeil attentif des nombreux concurrents arrêtés en haut, il fait un saut de 2m sur la bosse qui lui vaut des "oooooh" d'admiration et arrive à pleine vitesse dans le virage ! Ca ne passe pas, je vois avec inquiétude Xavier projeté sur les rubalises passer par dessus le vélo et se faire bloquer par un arbre. Pas de bobo, le temps de se relever et il repart. "Pfuiii ben il a des couilles le gars" s'exclament les spectateurs. On repart pour encore quelques minutes de montagnes russes mais les descentes toujours raides sont plus faciles. Ce passage nous fait bien mal aux cuisses. Xavier pédale toujours avec entrain, avec sa position typique "chamois" selle réglée basse. On enchaine avec une serie de boucles en montée/descente dans le Bois du Chesnay. Le GPS indique désormais 2100m de D+ aussi bien sur celui de Xavier que le mien. Et c'est enfin les 10 derniers kms roulants à profil descendant avec un dernier ravito à 7km du but. Nous arrivons après 7h17 d'efforts et 6h05 de roulage pour 91,6km de 2109 m de D+ . Je suis content d'être arrivé au bout malgré mes petits ennuis avec un grand merci à Xav pour son aide. A défaut de la grande forme, les sensations de pilotage étaient très bonnes aujourd'hui, j'ai bien aimé le tracé. On retrouve Bastien et Patrick, j'ai du mal à avaler le sandwich, les aliments solides ne passent toujours pas bien dans l'estomac. Retour à la maison, heureusement sans embouteillages. Un très beau parcours qui change vraiment de ceux qu'on rencontre ailleurs en RP tant par les paysages que la nature des sols et le profil des chemins. Bravo aux organisateurs pour ce bel événement.
Je commence à douter du 1800m annoncé ou alors la fin de la rando va être roulante, mais cela semble improbable. J'ai de plus en plus mal au ventre, je sens que la suite ne va pas être une partie de plaisir. On alterne parties roulantes, descentes rapides dans des paysages magnifiques de champs de blé et de colza et des passages en forêts avec des belles bosses et des singles super ludiques qui tournent dans tous les sens mais permettent de prendre de la vitesse. Méfiance toujours avec le guidon, ça passe souvent juste. Je n'ose plus me servir de la selle telescopique de peur de ne pas réussir à la rebloquer mais le Dad fait merveille sur les passages délicats et malgré le mal de ventre, je me fais plaisir. On arrive au ravito 2 au km 47, je m'éclipse pour une pause technique. Ca va un peu mieux ensuite, mais je me sens soudain vidé de mes forces. Xavier et Patrick qui est toujours en super forme avec son Canyon de 9kg, me lâchent rapidement, je ralentis mais j'avance quand même raisonnablement et je suis bien décidé à tenter de finir. Quoique le 70 ... Alors que je médite les options, je vois le maillot de Xavier au détour d'un chemin. Il a décroché pour m'attendre, super sympa :-) . Son aide me sera précieuse entre le km 50 et 60, sans lui, il est probable que j'aurais bâché. Petit à petit, les forces reviennent, ça va mieux, ou moins mal. J'arrive à reprendre un rythme plus honorable et nous nous relayons en profitant de cette partie qui regorge de passages fabuleux, avec des sentiers tout en enfilades rapides et virages serrés, super sensations de pilotage. Petit passage le long d'un mur, drôle d'idée de passer là en 100m on pourrit les vélos, le chemin est super boueux. On arrive au ravito 3 au km 65. Nouvelle escale technique, je n'ai quasiment plus mal, je sais que je vais pouvoir aller au bout. Nous arrivons dans la zone la plus difficile du parcours : un long passage du côté de Follainville avec des singles très techniques, des descentes ultra raides avec des bosses et la remontée à l'avenant. Bien physique mais super ludique. Je suis en confiance avec le vélo et tente plusieurs passages marqués "difficile" en suivant le maître chamois, et ça passe sans frayeur ... ou presque. Nous arrivons à une nouvelle descente cette fois le panneau dit "très difficile". Je regarde la pente vertigineuse avec la terre poussièreuse, une grosse bosse au milieu et un virage à 90° à gauche en bas. Hum ... on va prendre l'option "facile" cette fois. Xavier s'élance sous l'oeil attentif des nombreux concurrents arrêtés en haut, il fait un saut de 2m sur la bosse qui lui vaut des "oooooh" d'admiration et arrive à pleine vitesse dans le virage ! Ca ne passe pas, je vois avec inquiétude Xavier projeté sur les rubalises passer par dessus le vélo et se faire bloquer par un arbre. Pas de bobo, le temps de se relever et il repart. "Pfuiii ben il a des couilles le gars" s'exclament les spectateurs. On repart pour encore quelques minutes de montagnes russes mais les descentes toujours raides sont plus faciles. Ce passage nous fait bien mal aux cuisses. Xavier pédale toujours avec entrain, avec sa position typique "chamois" selle réglée basse. On enchaine avec une serie de boucles en montée/descente dans le Bois du Chesnay. Le GPS indique désormais 2100m de D+ aussi bien sur celui de Xavier que le mien. Et c'est enfin les 10 derniers kms roulants à profil descendant avec un dernier ravito à 7km du but. Nous arrivons après 7h17 d'efforts et 6h05 de roulage pour 91,6km de 2109 m de D+ . Je suis content d'être arrivé au bout malgré mes petits ennuis avec un grand merci à Xav pour son aide. A défaut de la grande forme, les sensations de pilotage étaient très bonnes aujourd'hui, j'ai bien aimé le tracé. On retrouve Bastien et Patrick, j'ai du mal à avaler le sandwich, les aliments solides ne passent toujours pas bien dans l'estomac. Retour à la maison, heureusement sans embouteillages. Un très beau parcours qui change vraiment de ceux qu'on rencontre ailleurs en RP tant par les paysages que la nature des sols et le profil des chemins. Bravo aux organisateurs pour ce bel événement.
jeudi 9 mai 2013
Jeudi 09/05/13 : Saulx
Sortie à Saulx. Terrain humidifié par les pluies, rendant la montée impossible effectivement infranchissable pour cause de patinage sur les derniers mètres vraiment très mous. Test de l'Ikon arrière sur quelques descentes bien connues pour comparer l'adhérence au freinage avec le RaRa. A priori meilleure mais cela reste à confirmer, je n'ai pas vu une différence énorme. Retour via le parc de Morsang pour une sortie de 30km et 1h55 de roulage sans forcer en prévision de la Garennoise dimanche. Le temps s'annonce bien frais au départ.
mardi 7 mai 2013
Mardi 07/05/13 : St Germain
Petite sortie d'1h50 dans la forêt de St Germain à la sortie du boulot. L'objectif est de tourner les jambes sans forcer. Le terrain est bien sec et je me prends au jeu sur le super single qui m'emmène au nord en direction de la Seine. Le Dad file à Mach 2 sur cet incroyable sentier qui tournicote dans tous les sens. La végétation a bien poussé depuis mon dernier passage et je frôle les branches à chaque virage. Au bout de plusieurs dizaines, j'en ai presque la tête qui tourne ! Je me dis qu'il ne faudrait pas en rater un ... le temps de le penser et ma roue glisse sur une zone sablonneuse, je me fais éjecter proprement de la trajectoire et finit la tête la première dans un buisson. Heureusement, ce ne sont pas des ronces. Pendant que je reprends mes esprits, un chevreuil passe majestueusement. Je repars sur le même rythme. A l'arrière, l'Ikon que j'ai enfin réussi à monter se montre efficace mais moins confortable que le Racing Ralph. Dilemme en perspective. 31,5 km pour ce parcours toujours aussi ludique.
dimanche 5 mai 2013
Dimanche 05/05/13 : la Caroline
Alors que le débat faisait rage pour choisir entre un remake de la Cernaysienne et le Raid des 4 Forêts à Frepillon, une invitation imprévue tombe vendredi. Caroline, l'amie d'enfance de mon épouse nous invite à un barbecue pour découvrir sa nouvelle maison à St Germain de la Grange. Impossible de refuser, et ce n'est pas perdu pour le vélo. En effet, ils habitaient avant à Bois d'Arcy et je suis déjà allé chez eux plus d'une fois avec le VTT. J'étudie le tracé pour St Germain, c'est en gros pareil mais plus loin et cela me donnera l'occasion de rouler dans la forêt de Sainte Apolline qui débouche directement sur ma destination. Je regarde deux options : par le sud via Saulx, Palaiseau, le plateau de Saclay avant de remonter sur Velizy puis Versailles et Bois d'Arcy, ou une autre option en passant par Verrières histoire de refaire le début du parcours de mercredi qui était vraiment tip top. Je cherche dans mes traces si j'ai gardé un fichier avec le chemin jusqu'à Verrières par la piste cyclable qui passe à Massy, mais rien de concluant. Entre temps je reçois un mail m'informant de l'arrivée de ma nouvelle fourche au point relais. Je file la chercher. La DT Swiss du Canyon ne m'a jamais convaincu. Impossible de la régler efficacement : ou bien elle est trop dure et n'amortit rien, ou bien elle est trop molle et fait perdre beaucoup de précision à l'avant qui est parfois délicat à contrôler sur les terrains cassants. Phénomène amplifié avec le cadre du Dad, mercredi, je n'étais pas à l'aise dans les passages techniques, pas en confiance, sentant l'avant fuyant. Un vrai problème en vue de la Granit. Ayant lu beaucoup d'essais très positifs de la fourche Suntour Epicon en 29", je saute sur l'occasion d'une promo à un prix incroyable pour m'en procurer une. Je la monte dans la foulée sur le Dad, bluffé par la finition et l'excellente commande de blocage rapide. Pas de problème pour la poser, premier essai super concluant : le vélo est métamorphosé, super précis de l'avant avec un amortissement très confortable et en même temps très ferme, elle plonge très peu au freinage. Je décide d'aller faire un petit tour et au retour je passe devant la maison de Benoit que je vois en train de se soigner selon sa méthode personnelle : il est en train de déraciner un arbre ! Plus de minerve, les douleurs au cou vont mieux, reste la douleur dans le bras, surement un nerf coincé. Courage, le bout du tunnel n'est pas loin. On savoure une petite mousse dans le jardin, il fait bon, c'est agréable. Au passage, Benoit me propose de m'envoyer sa trace pour Verrières, c'est décidé, je passerai par là. Au retour, je me lance dans la confection du cake spécial sportif de Patrick. Toute la famille est perplexe, ce n'est pas tous les jours que je fais un gâteau :-) . J'ajoute à la recette une bonne poignée de raisins secs en plus des bananes. 40 minutes plus tard, un beau cake bien doré sort du four, ça à l'air bon. Dimanche matin, levé à 6h45, j'attaque le petit déjeuner. Miam, c'est super bon ! Patrick n'a pas précisé combien il fallait en manger ! Je dévore donc la moitié, faut pas mégoter :-) . 7h45 j'ouvre le garage, le temps de me préparer, départ à 8h. La météo annonce du beau temps, je sens que ça va être une belle matinée. Il fait un peu frais, et les premiers km m'inquiétent un peu. J'ai l'estomac lourd, sans doute ai-je dépassé la dose raisonnable mais c'était trop bon :-). Mais surtout, dès que je dépasse 25km/h, j'ai les cuisses qui tirent et les sensations ne sont pas très bonnes. Laissons donc chauffer la mécanique, je tourne tranquillement les jambes sans chercher à rouler trop vite. En 45 minutes, je suis au Poney Club, juste à côté de la piste de BMX. Me voilà enfin en mode VTT, je rentre dans le forêt et commence par la descente le long du mur. Immédiatement, je suis en confiance. La fourche fonctionne à merveille, filtrant avec efficacité mais fermeté les chocs. Le Dad file au milieu des fleurs bleues comme un missile, bien en appui, le jour et la nuit par rapport à mercredi. Les jambes commencent à aller mieux, je grimpe les bosses en puissance sur la plaque. Me voilà à Igny où je prends la montée raide du départ Rapidement, je suis obligé de dévier un peu de la trace : l'ONF est passé par là, le sentier est transformé en chantier avec des branches partout sur des centaines de mètres. Je rejoins la route du sommet pour contourner l'obstacle et la récompense ce sont les toboggans le long de la N118.
Je garde la plaque sur tout le trajet, histoire de travailler un peu la force et faire chauffer les gambettes. Direction Bièvres pour la montée le long du grillage, je prends à gauche comme mercredi et rippe sur les racines. Bon, on ne va pas se laisser faire : je redescend et retente en serrant à gauche et cette fois ça passe. Yes ! Pas de gourde en vue aujourd'hui, je grimpe en souplesse sur le 22 et file ensuite dans le champ de jascinthes des bois avant de rejoindre le single en balcon au dessus de Bièvres toujours aussi magnifique. Avec la nouvelle fourche, ça passe full speed, le vélo ne saute plus de l'avant, je me fais plaisir. Les jambes sont bien là maintenant. Me voilà dans la forêt de Versailles, je passe Velizy et file sur le sentier des Mulets pour rejoindre Saint-Cyr via le Bois de Satory où je franchis un mur que je connais bien et que je n'avais jamais passé. Magie du 29". Je contourne l'Epi d'Or pour arriver dans le forêt de Bois d'Arcy où je prends le single le long de la voie ferrée. Un des meilleurs passages de la rando. Cela faisait longtemps que je n'étais pas passé là. Le terrain est bien sec, le rendement au top. Le Dad file à Mach2 sur ce sentier ultra ludique tout en pif paf et montagnes russes. Effet du cake ou forme du jour, les sensations sont maintenant exceptionnelles. Pendant 5km , je vais me faire plaisir comme jamais, le vélo fuse sur les relances, dévale les descentes en survolant les obstacles, je me surprends même à faire un saut sur l'élan avec kiss landing à la clef :-) . Je rejoins la forêt de Sainte Apolline par une grosse montée J'ai repris une trace de la Plaisiroise mais je ne reconnais pas vraiment les lieux. Je suis encore coincé sur un chemin par des montagnes d'arbres coupés. Il n'y vont pas de main morte à l'ONF. L'endroit est sympa, il y a de beaux singles et de belles pentes. Comme j'ai le temps, je fais une boucle sur place prenant quelques sentiers au hasard au gré de l'inspiration. Je ne suis pas déçu, il y a de belles enfilades tout en virages et petites bosses . La boucle se termine par plusieurs toboggans où le Dad dévale à 60km/h des pentes bien raides avant de les remonter presque sur l'élan, jusqu'à la dernière qui est un vrai mur où le RaRa arrière finira par déclarer forfait et patiner, mais ça passe à la seconde tentative. Puis je file sur St Germain avec une dernière belle montée dans le village où j'atomise un groupe de vététistes pour arriver 5 minutes avant madame et la voiture, contrat rempli ! Superbe sortie sous un magnifique soleil avec au final 66km, 4h18 de roulage et 1100m de D+ . Et un ravito cinq étoiles à l'arrivée :-)
Je garde la plaque sur tout le trajet, histoire de travailler un peu la force et faire chauffer les gambettes. Direction Bièvres pour la montée le long du grillage, je prends à gauche comme mercredi et rippe sur les racines. Bon, on ne va pas se laisser faire : je redescend et retente en serrant à gauche et cette fois ça passe. Yes ! Pas de gourde en vue aujourd'hui, je grimpe en souplesse sur le 22 et file ensuite dans le champ de jascinthes des bois avant de rejoindre le single en balcon au dessus de Bièvres toujours aussi magnifique. Avec la nouvelle fourche, ça passe full speed, le vélo ne saute plus de l'avant, je me fais plaisir. Les jambes sont bien là maintenant. Me voilà dans la forêt de Versailles, je passe Velizy et file sur le sentier des Mulets pour rejoindre Saint-Cyr via le Bois de Satory où je franchis un mur que je connais bien et que je n'avais jamais passé. Magie du 29". Je contourne l'Epi d'Or pour arriver dans le forêt de Bois d'Arcy où je prends le single le long de la voie ferrée. Un des meilleurs passages de la rando. Cela faisait longtemps que je n'étais pas passé là. Le terrain est bien sec, le rendement au top. Le Dad file à Mach2 sur ce sentier ultra ludique tout en pif paf et montagnes russes. Effet du cake ou forme du jour, les sensations sont maintenant exceptionnelles. Pendant 5km , je vais me faire plaisir comme jamais, le vélo fuse sur les relances, dévale les descentes en survolant les obstacles, je me surprends même à faire un saut sur l'élan avec kiss landing à la clef :-) . Je rejoins la forêt de Sainte Apolline par une grosse montée J'ai repris une trace de la Plaisiroise mais je ne reconnais pas vraiment les lieux. Je suis encore coincé sur un chemin par des montagnes d'arbres coupés. Il n'y vont pas de main morte à l'ONF. L'endroit est sympa, il y a de beaux singles et de belles pentes. Comme j'ai le temps, je fais une boucle sur place prenant quelques sentiers au hasard au gré de l'inspiration. Je ne suis pas déçu, il y a de belles enfilades tout en virages et petites bosses . La boucle se termine par plusieurs toboggans où le Dad dévale à 60km/h des pentes bien raides avant de les remonter presque sur l'élan, jusqu'à la dernière qui est un vrai mur où le RaRa arrière finira par déclarer forfait et patiner, mais ça passe à la seconde tentative. Puis je file sur St Germain avec une dernière belle montée dans le village où j'atomise un groupe de vététistes pour arriver 5 minutes avant madame et la voiture, contrat rempli ! Superbe sortie sous un magnifique soleil avec au final 66km, 4h18 de roulage et 1100m de D+ . Et un ravito cinq étoiles à l'arrivée :-)
mercredi 1 mai 2013
Mercredi 01/05/13 : Igny by Bastien
1er Mai férié et donc l'occasion de rouler un peu pour monter en puissance en vue des prochaines échéances : le 90km de la Garennoise, le 100km du Faut pas Mollir et évidemment la Granit. C'est Bastien qui joue le traceur cette fois, pour un parcours dans son jardin constitué par les forêts de Verrières, Velizy, Meudon et Clamart. Un terrain de jeu qui regorge de singles mais aussi de bosses bien physiques. Je passe commande d'un parcours tranquille de 40km pour environ 3h de roulage. En retour, nous voilà avec une belle trace de 42km et 900m de D+ annoncés. Alain, Patrick et Sebastien sont partants également. La veille, nous doutons pas mal de la météo qui s'annonce instable, et Patrick se verrait bien finalement à Bleau. Bastien propose un vote, finalement ce sera quand même Igny, on y croit, il fera beau ! Nous nous retrouvons à 8h sur le parking en face de la mairie, direction la forêt de Verrières pour un départ par le sentier le long de la N118. Comme toujours dans cette forêt, on est tout de suite dans le vif du sujet : ça monte fort immédiatement, je ne tiens déjà plus sous le Kway après la première ascension et le retire dans la foulée. Je repars mais rapidement plus personne derrière. Vu le tempo haut de gamme impulsé par Bastien depuis le départ, c'est le signe d'un souci. Effectivement, une branche s'est prise dans la roue de Patrick, déréglant au passage le dérailleur. On file sur les montagnes russes qui caractérisent l'endroit, le compteur de D+ tourne déjà rapidement. Bastien ne résiste pas à quelques improvisations, surtout dès qu'il aperçoit une montée infernale. On remonte par le single le long de la grande côte bitumée qui monte en haut de la forêt. Le début est franchement raide et c'est avec bonheur que je retrouve mon petit plateau de 22 que j'ai finalement réussi à mettre en place. On est récompensé par une très jolie descente avec de prendre la direction du Bois du Loup Pendu pour remonter le long du grillage. Encore une variante par la gauche. Les racines sont humides et nous forcent à mettre pied à terre malgré les 29". Sebastien avise une gourde sur le côté, surement perdue par Bastien. Je la ramasse et roule cinq bonnes minutes avec l'objet dans la main gauche, pas simple sur ce sentier technique. Je me demande pour quelle mystérieuse raison Bastien ne s'arrête pas. Bon, ben quand même, il exagère ! Finalement je retrouve le groupe pour découvrir que la gourde en question n'appartient à personne !!! On la laisse en évidence sur une poubelle espérant que son propriétaire la retrouvera. Direction Jouy, le Bois de Monteclin et la forêt domaniale de Versailles. Nous appuyons bien sur les pédales sur le chemin en balcon, le terrain est humide mais pas boueux, juste ce qu'il faut pour que les crampons mordent dans la terre. Patrick place régulièrement des accélérations, son vélo le pousse en permanence à appuyer fort et il se régale. On traverse Velizy pour renter dans la forêt de l'autre côté de l'A86. Bastien nous fait découvrir quelques singles que je ne connaissais pas ou que j'avais oublié. Dans tous les cas c'est super ludique, on s'éclate comme des petits fous. J'apprécie le filtrage des vibrations du cadre Sobre, grosse différence sur ce point avec le cadre alu du Canyon . Dans un passage sans difficulté, mon regard suit Bastien et Alain qui viennent de tourner à droite. Et soudain, BOUM ! Je tape le sol la tête la première sans avoir eu le temps de voir venir quoi que ce soit avant d'atterrir sur le dos dans un buisson de ronces qui amortit le choc, mais ça pique ! Sebastien me sort gentiment de ce mauvais pas. Pas de gros bobo, mais le genou est bien rapé malgré les jambières, et je suis un porc-épic ambulant truffé d'épines. Une souche a eu raison de moi. On en profite pour faire un pause, le guidon, volontairement pas serré à bloc à tourné de 90° jouant le rôle de fusible. Heureusement, le vélo est intact tout comme la roue avant. C'est la période des OTB dans notre petit groupe. Un pensée pour Benoit qui se remet doucement de sa chute. Nous repartons, 100m plus loin dans la première bosse qui se présente, ma chaine casse ! Conséquence de la chute ? Réparation rapide, me voilà reparti.
Nous rentrons dans une nouvelle zone de montagnes russes, avant de pénétrer dans le bois de Meudon où nous rejoignons la tour Telecom par une redoutable montée à contre-sens d'une piste de descente aménagée que j' avais jamais empruntée. Nous découvrons aussi quelques descentes "granitesques" bien pentues. On repasse l'A86 pour rejoindre les étangs de Meudon par le piste de descente , cette fois dans le bon sens ! Alain et Sebastien se lancent dans le saut de quelques tremplins. Nous sommes maintenant dans le Bois de Clamart et ses pentes tournicotantes. Bastien improvise encore quelques variantes histoire de prendre une montée féroce que je pense vaincre jusqu'à ce que la roue arrière ne se mette à patiner dans une zone vraiment molle à quelques mètres du sommet qui restera invaincu aujourd'hui. Ca passe certainement sur le sec où avec un pneu plus cramponné que le RaRa. Cette fois nous approchons de la fin et on rejoint Verrière pour prendre le single du sommet le long de l'autoroute. Le départ pose problème, une opération d'élagage à recouvert le chemin de branches. On trouve tant bien que mal un passage puis le parcours redevient roulable. Comme toujours, l'endroit est humide et il faut être attentif dans les trajectoires. Je pourris le vélo et le cycliste en 100m juste avant la sortie en fonçant sur l'élan dans une mare de boue, zut alors ! On prend en descente le passage le long du mur avant le parcours de BMX, ça passe facile ... dans ce sens :-) . Puis dernier single en montagnes russes rempli de belles jacinthes des bois toutes bleues pour revenir à Igny après 3h45 de roulage et 48 km pour 1050m de D+. Pas si tranquille que ça, le parcours ! Un grand merci au traceur, parcours cinq étoiles à garder précieusement au catalogue.Ah ... j'oubliais : pas de pluie et on a même terminé sous le soleil :-)
Nous rentrons dans une nouvelle zone de montagnes russes, avant de pénétrer dans le bois de Meudon où nous rejoignons la tour Telecom par une redoutable montée à contre-sens d'une piste de descente aménagée que j' avais jamais empruntée. Nous découvrons aussi quelques descentes "granitesques" bien pentues. On repasse l'A86 pour rejoindre les étangs de Meudon par le piste de descente , cette fois dans le bon sens ! Alain et Sebastien se lancent dans le saut de quelques tremplins. Nous sommes maintenant dans le Bois de Clamart et ses pentes tournicotantes. Bastien improvise encore quelques variantes histoire de prendre une montée féroce que je pense vaincre jusqu'à ce que la roue arrière ne se mette à patiner dans une zone vraiment molle à quelques mètres du sommet qui restera invaincu aujourd'hui. Ca passe certainement sur le sec où avec un pneu plus cramponné que le RaRa. Cette fois nous approchons de la fin et on rejoint Verrière pour prendre le single du sommet le long de l'autoroute. Le départ pose problème, une opération d'élagage à recouvert le chemin de branches. On trouve tant bien que mal un passage puis le parcours redevient roulable. Comme toujours, l'endroit est humide et il faut être attentif dans les trajectoires. Je pourris le vélo et le cycliste en 100m juste avant la sortie en fonçant sur l'élan dans une mare de boue, zut alors ! On prend en descente le passage le long du mur avant le parcours de BMX, ça passe facile ... dans ce sens :-) . Puis dernier single en montagnes russes rempli de belles jacinthes des bois toutes bleues pour revenir à Igny après 3h45 de roulage et 48 km pour 1050m de D+. Pas si tranquille que ça, le parcours ! Un grand merci au traceur, parcours cinq étoiles à garder précieusement au catalogue.Ah ... j'oubliais : pas de pluie et on a même terminé sous le soleil :-)
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