Lever matinal pour ce dimanche afin d'aller conduire Hervé et sa famille à Orly. Du coup, pour une fois je suis largement en avance. Pas beaucoup de volontaires pour m'accompagner à Milly ce matin, mais heureusement, Stéphane se manifeste samedi soir et nous nous donnons RDV sur le parking à 8h45. Au programme, un de mes parcours favoris avec une belle boucle sur les chemins de la Nez de Beuf. Il y a pas mal de vélos sur le parking, nous sommes en bonne compagnie. Départ peu avant 9h, pour une première boucle tranquille dans la forêt de Milly. Le temps est correct bien que menaçant. Stéphane fait une des dernières sorties avec son Commencal Super 4, qui sera bientôt remplacé par un KTM Score. Incorrigible Stéphane. La descente dans le sable par le chemin des Grands Longs nous ramène à Milly et nous prenons cette fois la direction du Bois de Malabri. On monte la belle grimpette qui caractérise le début de parcours, ça chauffe sous les couches de vêtements mais nous parvenons au sommet sans coup férir. Beaucoup de chasseurs dans le coin, ça canarde ferme de tous les cotés, ce n'est pas le moment d'imiter le cri du sanglier ! Le coin est sympa avec de beaux singles et une belle descente. Je reconnais le chemin où j'avais chuté dans une ornière pour ma première sortie avec Benoit. On croise toujours des chasseurs, apparemment bredouilles, on vérifie quand même qu'aucun casque ne dépasse de leur musette :-). J'emmène Stéphane voir un magnifique point de vue au dessus de la forêt du Bois du Chenet, on en profite pour faire une petite pause casse croute et discuter ... vélo. J'aurais bien essayé le Commencal, mais les pédales Time posent problème, je suis équipé Shimano. Tant pis. On repart pour la descente bien chaude dans le sable, et nous enchainons alors sur la partie la plus agréable du parcours. Ca monte, ça descend, ça virevolte de tous les cotés. Je reconnais quelques endroits historiques, dont celui où j'avais explosé un pneu. Aujourd'hui, tout va bien, pas le moindre souci mécanique. Le sol est correct, à majorité sablonneuse. Paysage magnifique mais on voit pas mal de traces de l'incendie qui a fait rage pendant l'été. Nous arrivons finalement à Boutigny, les montagnes russes ont un peu fatigué les mollets de Stéphane, qui suit néanmoins le rythme sans vraiment faiblir. On remonte par la bosse bien raide où Franck nous avait montré son enthousiasme il y a un peu plus d'un an. Je le poursuis virtuellement, les jambes vont bien ce matin, nul doute qu'il ne serait pas envolé si facilement. On enquille le single du sommet, qui nous amène sur la tripe bosse qui devait être la dernière difficulté du parcours. Elle est bien costaud celle là : un bon raidard qui s'enchaine sur un second encore plus raide et lorsqu'on croit qu'on est sauvé et bien, c'est le plat de résistance avec 10m à 30%. Mais le pire est venir : le chemin du sommet est grassouillet. Ca glisse un peu, rendement désastreux. Et soudain, 300m avec la fin du champ, c'est l'horreur. Verdun en pire, l'apocalypse, l'enfer, la fin du monde. En 20m, le vélo prend 30kg de boue, à ne plus pouvoir le porter. Les roues cessent de tourner. Même à pied, la progression est infernale. Seul l'instinct de survie nous permet de progresser, centimètre par centimètre jusqu'à la lisière du champ. On se saisit d'une tige en plastique qui marque le territoire du propriétaire pour essayer d'enlever un peu de toute cette boue collante. Ca marche, sauf que le propriétaire apparait en tracteur et n'a pas l'air content. Oups, on dégage , fonçant à 1km/h à pieds après avoir tout remis en place. En 10m, les roues sont à nouveau bloquées... Encore 100m et on rejoint la terre ferme, les vélos reprennent de la vitesse, lestés de tonnes de bonne terre glaise. La descente qui suit est périlleuse, adhérence aléatoire et freins neutralisés par la boue. Nous parvenons enfin à Milly et on regagne les voitures par la route. Dommage, le parcours faisait 1km de trop dans le champ ... Mais une belle matinée de vélo quand même, avec 38km et 2h55 de roulage pour 700m de D+, et 1h de nettoyage à l'arrivée !
dimanche 27 décembre 2009
dimanche 20 décembre 2009
Dimanche 20/12/2009 : Igny, Magnifique !
Après une tentative ratée jeudi pour cause d'embouteillages, j'attendais avec une certaine impatience ce dimanche pour rouler dans la neige. Les quelques jours enneigés en début d'année nous avaient laissés un souvenir impérissable et c'est donc avec plaisir que nous retrouvons ce beau tapis blanc. Je récupère Benoit avec quelques émotions ( j'avais perdu mon téléphone, tombé dans le garage.. ) et nous rejoignons Igny pour retrouver la troupe de 15 vététistes annoncée par Franck. Ce doit être le coté sudiste de Franck, il a un peu exagéré. Nous découvrons un escadron finalement plus modeste avec Marco , 2 exemplaires de Bruno et un autre Jean-Pierre et enfin Eric. Mais la qualité prime la quantité ! Il fait bien frisquet lorsque nous prenons la direction de la forêt de Verrières. Première descente après la gare, je lâche les freins et arrivé au petit pont en bas, plus personne ! Pour une fois que je fais le trou en descente ... Rien de tel que la neige, j'ai l'impression d'être au ski et je me régale. Finalement, tout le monde arrive et nous reprenons le parcours en direction de la redoutable montée droit dans la pente au début de la forêt. Les premiers mètres en devers font du dégat, tout le monde se trouve forcé de mettre pied à terre, ça gliiiisssse surtout latéralement. La partie la plus raide pose finalement moins de problème, les crampons mordent bien dans la neige bien froide et le paysage est magnifique. Un petit tour sur le plateau et nous redescendons vers le single le long de la N118. Les montagnes russes s'enchainent et tout le monde se fait plaisir. Superbe vue, on se croirait à la montagne. Nous voiçi à Bièvres, pour monter vers le haut du Bois du Loup Pendu. La pente est raide et les cailloux sous la neige sont des pièges redoutables. Benoit trace la route devant insensible à tous les obstacles. Marco tente une contre-attaque et fait un retour spectaculaire avant qu'une ornière n'ait raison de son courage. Je le repasse et je m'applique pour monter sans poser pied à terre. Et voilà le sommet ! Damned , la roue patine, je m'accroche et paf par terre. Pas de bobo, mais je découvre avec horreur que l'os du frein arrière est sorti de son logement. On passera 5 minutes à trois à essayer de le remettre en place, pas facile avec les doigts gelés mais finalement, on y arrive . Direction de Bois de l'Homme Mort avec ses beaux singles en balcon. La vue est magnifique sur Bièvres. Il commence à tomber quelques flocons pendant qu'on file sur le sentier avec juste le bruit des pneus qui frottent sur la neige. Génial, le pied ! Les trajectoires sont parfos un peu aléatoires mais dans l'ensemble, cela passe très bien. Benoit nous montre que les Ignitor sont d'excellents pneus neige mais mes Mountain King ne se défendent pas si mal. On rejoint les bois de Jouy on nous serpentons sous une neige qui tombe de plus en plus fort. Ca colle sur les lunettes, je ne vois plus rien sur le GPS et mon contente de suivre la troupe. Une petite pause nous permet de rencontrer quelques ... skieurs qui nous prennent en photo. Enorme ! Une belle descente full speed nous attend. Je lâche les freins, un peu trop, en virant à droite, je vois le vélo continuer sans moi ! Puis on remonte vers l'A86 pour découvrir avec perplexité que la passerelle qui permet de traverser vers Vélizy a disparu avec les travaux pour le tunnel. Scrongneugneu ! Bruno qui connait le coin nous guide à travers le domaine de la cours Rolland pour retourner vers Bièvres. Franck et Marco poussent régulièrement des pointes de vitesse dans le seul objectif de nous bombarder de boules de neige. Ah les jeunes ... Heureusement, les tireurs manquent d'entrainement et un peu de godille suffit à éviter les projectiles. La descente vers Bièvres est bien plus ludique que la montée ! Quel pied ! Arrivé au pied de la bosse des phoques, la troupe se sépare pour cause de contraintes horaires. Je continue avec Benoit pour rejoindre le single en haut de Verrières que je ne veux rater à aucun prix pendant que nos amis prennent au plus court en direction d'Igny. Le single est génial : tout en virages, on se régale bien que la neige soit de plus en plus épaisse ce qui nuit quand même sérieusement au rendement ! Les arbres sont plein de neige, le spectacle est exceptionnel, quelle chance d'être là! Une ornière traitre a raison de mon équilibre et je m'étale à coté du vélo. A la sortie du single, on coupe par les grandes allées, pour tenir l'horaire. Difficile d'atteindre des vitesses élévées, la poudreuse nous freine. Et à notre grande surprise, on retrouve le reste du groupe en haut de la descente vers Bièvres ! Comme quoi le chemin le plus court n'est pas toujours le plus rapide. Descente délicate avec de belles marches, c'est chaud malgré le froid ambiant :-) . Nous voici de retour peu après 12H30 aux voitures après 3h07 de roulage, 37km,750m de D+ et de magnifiques souvenirs. Voilà une sortie que nous ne sommes pas près d'oublier.
dimanche 6 décembre 2009
Dimanche 06/12/09 : Fontainebleau
Petit coup de fatigue et météo défavorable m'avaient incité à faire une pause vélo la semaine dernière. C'est donc avec un peu d'inquiétude que je scrutais les prévisions pour ce week-end. Inquiétude d'autant plus forte que cela se présentait mal. Vu la pluie de ces derniers temps, la Polaire à Dourdan était exclue, trop de boue. Je prévois donc un parcours du coté de Fontainebleau et pourquoi pas la boucle Milly-Maisse? Echange de mails avec Franck qui craint un traversée de champ, il préfère refaire le parcours de la dernière sortie club de St Michel. Je revois le parcours pour le réduire à 40km et supprimer quelques passages de portages dans les rochers, histoire de ne pas m'attirer les foudres de Patrick mais surtout de réduire le temps de parcours. Et Benoit dans cette affaire ? Benoit n'est pas amateur de pluie et m'oppose des prévisions météo pluvieuses. Je m'emploie à le convaincre que ce ne sera que quelques gouttes anodines et finalement, il se décide, 30 minutes avant le départ ! Nous nous retrouvons donc sur le parking de la N7 avec Benoit, Franck, Patrick, Christophe et Jean-Christophe. Une belle équipe ! Première surprise : la N7 est en travaux et il faut ruser pour se garer. Il tombe quelques gouttes qui refroidissent un peu l'enthousiasme mais cela ne dure pas. Et nous voilà partis. Première bosse, Franck se met à mes cotés, guettant l'attaque traditionnelle. Mais le manque d'entrainement de ces dernières semaines m'incite à la prudence, on se contente de monter en rythme. Première descente toujours aussi ludique avec ses petites bosses qui permettent de décoller. Evidemment, derrière ça remonte ! On évite le portage dans les rochers pour aujourd'hui et se profile la belle bosse bien raide de début de parcours. Franck attaque en tête et triomphe de l'obstacle, ce qui m'oblige à faire de même. Christophe est trahi in extremis par la mécanique pendant que le reste de la troupe finit par poser pied à terre. Nous reprenons notre chemin en direction des superbes singles qui composent cette partie du parcours et c'est parti pour plus de 15km de virages et de relances jusqu'à la tour Dénecourt avec quelques passages techniques bien sympa. Nous entamons la seconde partie, quelques singles en balcons avec racines et cailloux emaillent le parcours. La roue de Franck tente de se suicider en se jetant dans le vide, heureusement, son propriétaire récupére le coup in extremis. Le temps est toujours avec nous, quelques gouttes parfois mais cela ne dure pas. Le terrain humide favorise certains passages et nous faisons un sans faute dans l'ascension vers le long single qui nous mène aux platières des gorges du Houx. Par contre, pour la montée vers les platières, ce sera 100% d'échec. Dommage, pour ce qui me concerne, le plus dur était fait mais une erreur de trajectoire m'a fait perdre le contrôle de la roue avant. Nous rentrons ensuite par une succession de chemins plus roulants, le team ADP mène grand train et je ferme la marche en queue de peloton en m'accrochant de mon mieux pour ne pas voir le groupe s'éloigner. Nous arrivons finalement pile à l'heure aux voitures, mission accomplie et une bien belle matinée VTT au final pour 39 km en 2h46 de roulage et 700m de D+.
dimanche 22 novembre 2009
Dimanche 22/11/09 : Barbizon
Pour ce dimanche, vu la météo, j'avais prévu un tour à Fontainebleau. Je reçois en cours de semaine une invitation de Franck pour une sortie à Meudon. Je décline, l'horaire est un peu tardif et je crains le pire sur l'état du terrain que je connais bien. C'est avec plaisir que je reçois la confirmation de la disponibilité de Benoit, il est définitivement de retour aux affaires. Comme il n'a pas eu l'occasion de rouler avec nous ces derniers temps, j'opte pour le parcours de Patrick en version complète avec les variantes. Nous arrivons à Barbizon peu après 8h30 et devinez qui nous trouvons sur le parking ? Patrick himself! Accompagné par Eric et Thierry deux autres anciens du team PSL. Je me dis qu'on risque de rouler finalement plus vite que prévu. Nous partons et au bout de 10m, Patrick fait demi-tour, sa fourche est dégonflée. Heureusement, il a la pompe avec lui. Nouveau départ, sous un soleil magnifique. Nous avons de la chance, la météo était pessimiste. La forêt est superbe avec ce temps. Petit tour sur le single des fougères et nous attaquons la côte spéciale échauffement. Rien à faire, je ne peux pas résister à la tentation d'appuyer sur les pédales; il faudra que je vois un psy pour savoir pourquoi :-) :-) . Nous enchainons par le beau passage sur single de l'autre coté de la route, attention, les racines mouillées sont glissantes. Le groupe est très homogène, nous nous efforçons de glisser sur les mêmes racines et on y arrive très bien! Soudain, un cri dans la forêt. Thierry sauvagement agressé par un rocher affamé y a laissé son câble de dérailleur. La réparation est rapide, le petit train repart. Thierry qui sort de 18 points de suture après une chute est prudent dans les descentes, pendant que Patrick déboule avec son efficacité habituelle dans l'exercice. Benoit chauffe doucement et commence à accélérer, je m'emploie donc à monter les bosses le plus vite possible, profitant de la satisfaction temporaire de ne pas voir Benoit s'éloigner inexorablement comme c'est le cas d'habitude. Dans le redoutable faux plat montant "special Franck", Eric mène un train d'enfer. Je reste collé dans sa roue, les jambes sont super aujourd'hui. J'envisage une attaque au sommet, mais je me ravise pour ne pas déchainer les hostilités. On a fait un beau trou à cette occasion. Puis nous rejoignons le pied du single en balcon et nous marquons un 100% de réussite dans l'ascension qui y mène. Youpi ! On enchaine par la montée vers les platières et là, c'est du 100% d'échec, gasp ! Le sol est trop glissant, pas moyen d'accélérer pour franchir le passage délicat sur l'élan. J'évite de déjanter cette fois et nous enchainons dans les rochers, j'adore ce passage. On effectue la petite boucle supplémentaire, très agréable avant d'attaquer les 3 dernières bosses dont la première sera fatale à Thierry qui commence à souffrir. Il faut dire qu'il roule en double-plateau 32x44, ça use les jambes sur un parcours comme celui-là. Dans la première des trois, la plus raide, je reste sur le 32 ce qui me permet de remonter la troupe jusqu'à Eric que je rattrape au sommet. Le Hilight est redoutable dans ce type d'exercice. Encore deux bosses et c'est le retour au parking après une matinée bien agréable sous un soleil magnifique.
dimanche 8 novembre 2009
Dimanche 08/11/09 : Barbizon
Pour ce dimanche, vu la météo, l'option Lardy me semblait très hasardeuse pour cause de risque de boue maximal. C'est donc avec plaisir que j'accepte l'invitation de Franck pour aller rouler sur le parcours de Patrick à Barbizon. Je prévois une tenue noire pour passer incognito au milieu des maillots multicolores d'ADP, on ne sait jamais. Benoit n'est pas dispo, Franck passe me chercher peu après 8h. Patrick, Christophe et deux nouveaux ADP, Alexandre et Thomas sont de la partie. Christophe nous prévient d'un bouchon sur l'A6, nous contournons par Viry et nous arrivons sur place vers 8h50. Il y a de beaux vélos, et je note que Canyon est de plus en plus représenté, avec deux superbes Lux MR carbone et un Nerve XC. L'histoire montrera que le Lux semble aller plus vite que le Nerve :-) . Nous entamons le parcours par ... la fin de celui de la semaine dernière. Après une petite escapade dans un single plein de fougères bien agréable, on retrouve notre longue bosse dans les cailloux, elle est nettement plus facile avec les jambes bien fraiches. Je me livre à mon exercice favori : l'échauffement tranquille dans la première bosse. On revient sur trois vététistes qui nous avaient doublés au bas de la bosse, mais qui avaient continué tout droit sans prendre le détour. Ils font un peu de résistance, sans doute vexés de se faire reprendre. On attend en haut que le groupe se reconstitue et nous traversons la route pour aller faire un tour du coté de l'hippodrome de la Solle sur de très beaux sentiers. J'apprécie de retrouver ce parcours très ludique. Franck accélère soudain, mais on n'essaie pas de suivre, c'est pour la bonne cause photo. Sauf qu'il rate la bifurcation, mais rien ne peut décourager Franck qui repart encore plus fort pour prendre sa photo. Et là, il mitraille le groupe avec une efficacité remarquable : deux vététistes au tapis au pied de l'appareil !! Je passe prudemment sur le coté, en me méfiant de l'effet redoutable l'arme. Sans doute troublé par un sanglier, Franck a mal visé et a abattu deux des siens, ouf , je l'ai échappé belle ! Il faut dire que Franck a équipé le vélo de Christophe de deux savonnettes. C'est très beau à voir, le vélo est en glisse dans tous les virages, mais l'efficacité de la trajectoire s'en ressent ! Je me refugie aux cotés de Patrick, qui souffre d'un rhume carabiné. Heureusement d'ailleurs parce-que vu comment il appuie sur les pédales, je n'ose imaginer ce que cela aurait donné ! Le groupe reprend son cheminement et Christophe ses arabesques. Thomas a un peu de mal à suivre le rythme, nous faisons quelques pauses pour lui permettre de recoller. Le temps est bien meilleur que prévu, pas de pluie et même quelques rayons de soleil qui percent timidement. La forêt est magnifique et les couleurs jaunes et rouges dominent, un régal. Nous redescendons vers Fontainebleau pour aller prendre le beau single en balcon qui mène aux Rochers de Houx. Franck insiste pour prendre la variante qui nous mène au sommet. Je tombe le KWay, revélant enfin les belles couleurs vertes de St Michel. Il va falloir assurer et réussir l'ascension finale toujours délicate. Heureusement, ça passe impeccable, je crois que j'ai pigé le truc pour ce passage. Mais à peine repartis, je coince le pneu entre deux rochers, et pschiiiit , déjantage. Je cherche fébrilement ma pompe dans le camel, sentant que l'instant est propice à quelques retours de baton sur mes histoires de pompe :-) :-) . Heureusement, je regonfle sans problème. Ouf, l'honneur est sauf. Et rira bien qui rira le dernier ! On emprunte des passages sympa avec quelques bosses qui nous amènent en haut d'une belle descente où Franck nous immortalise une fois de plus. On enchaine par quelques lignes droites un peu sablonneuses et la terrible côte pavée où Christophe commence à se ressentir d'un manque d'entrainement depuis le Roc d'Azur. Nous arrivons finalement au point ravito, Thomas et Alexandre décident de couper par la route. Le rythme augmente, Patrick par comme un boulet de canon. On suit tant bien que mal, jusqu'au moment où une branche bloque mon dérailleur et la roue avec. Heureusement, pas de dégats. J'extraie la branche et tente de recoller, sans grand succès, heureusement Franck m'attend. On finit par retrouver les deux fuyards, en haut d'une descente technique dont je me souviens bien. Trajectoire approximative sur la première marche, du coup, je suis à la rue sur les suivantes et me fait quelques frayeurs. Je m'attends à voir passer Patrick le descendeur, mais non, un cailloux s'attaque sauvagement à son pied et le stoppe aussi. Dans la descente suivante, je sème quelques clous comme Franck m'a appris à la faire et Christophe crève. Ce qui permet de prendre cette photo. Il est important de noter qu'il avait une pompe et a réparé en un temps record, ADP 1 - St Michel 1 . Nous retrouvons Thomas et Alexandre qui arrivaient par la route, nous pourrons donc finir ensemble. Je repars en tête dans la bosse qui se profile, Franck me rejoint, je m'accroche dans sa roue. Le rascal accélère, je tente de le passer par la droite, mais cette damnée bosse n'en finit pas, rien à faire, je dois le laisser partir. L'accélération a fait quelques dégâts derrière. Et c'est la partie finale avec la descente dans les Gorges d'Apremont où Patrick et Alexandre, les descendeurs du groupe, prennent le large. Cette fois, on ne rate pas le dernier single et nous arrivons au parking après 37km , 2h38 de roulage et 680m de D+. Un parcours toujours aussi agréable, merci Patrick.
dimanche 1 novembre 2009
Dimanche 01/11/09 : Fontainebleau
Pas de rando au programme de ce week-end, j'avais donc proposé il y a quelque temps une sortie club à Fontainebleau sur quelques-uns de mes sentiers favoris. La proposition avait recueilli un grand succès, avec plus de 20 candidats pour les deux parcours proposés : 33 et 46km, avec le GPS pour guide. Invitation lancée à Franck également qui arrive un nouveau vététiste tout juste reconverti de la route la veille. Et quelques connaissances des uns et des autres viennent s'ajouter à la troupe pour former un beau groupe. Je donne mon ancien GPS à Eric qui conduira la troupe sur le 33km. Petite inquiétude, le temps couvert ne facilite pas la reception des satellites sur ce modèle équipé d'une puce moins sensible. Nous nous élançons à 8h30, Olivier me fait remarquer que la poche arrière de mon sac est ouverte, donc j'accélère dans la première côte pour avoir le temps d'y remédier. Ce qui me vaut quelques remarques et grognements derrière sur mes méthodes d'échauffement :-) :-) . Nous séparons les deux groupes au sommet, une petite boucle supplémentaire est au programme du grand parcours avec une jolie descente à bosses où Michel nous fait une démonstration de sauts suivie de quelques petites bosses dans l'autre sens, là , ça saute moins ... Nous empruntons ensuite quelques passages dans les rochers, sinon, on ne serait pas à Fontainebleau. Entrainement type Merrell, avec un peu de portage. Michel localise l'unique épine du coin qui perce son pneu tubeless pourtant rempli de préventif. Pause réparation impérative.Franck surveille les opérations, perché sur un rocher. Heureusement, nous avons des pompes :-) . On repart, direction la montée impossible. Un tas de feuille mortes aura raison de l'adhérence de ma roue arrière, mais d'autres seront plus chanceux, Franck et Ludovic passent l'obstacle sans trembler. Nous rentrons alors dans la zone des singles et nous allons les enchainer pendant plus de 10km, quel plaisir ! Tout le monde semble apprécier le parcours. Soudain, nous voyons l'arrière garde du premier groupe sur laquelle nous revenons à grande vitesse. Et tout le monde se retrouve pour une petite pause ravito. Le temps est idéal, pas de pluie, terrain juste humide pour tasser le sable et il ne fait pas froid. D'ailleurs, on est un peu trop couverts et le camel finira à sec. Nous repartons, et on perdra Olivier au passage, qui finira avec le groupe d'Eric, pas compris ce qui s'est passé. C'est reparti pour les superbes chemins tout en virages et en relance, avec quelques passages techniques puis l'ascension vers la tour Denecourt, rendue délicate avec les rochers glissants. Nous arrivons au sommet pour une petite photo méritée. Un géant Vert nous suis depuis quelques temps, c'est Philippe L. qui a rejoint notre groupe. Nous enchainons par la descente avec les marches puis l'itinéraire classique pour rejoindre le point de vue sur Fontainebleau au niveau de la croix du Calvaire. Philippe L. nous quitte à la bifurcation des deux parcours. Quelques faux plats montants permettent à Franck de faire parler la poudre, on s'accroche derrière mais l'accélération produit de gros dégats dans le peloton qui finira très étiré au sommet. Puis nous continuons pour aller chercher le super single qui nous emmènera aux platières des gorges du Houx. Ascension technique sur cette zone, un de nos compères du jour en maillot jaune vient à bout du passage délicat en montée entre les rochers. Damned ! Cette fois, il faut que ça passe et miracle, j'y arrive aussi, depuis le temps que je voulais le passer celui-là ! Nous empruntons ensuite une partie de l'itinéraire de Patrick, avec un parcours plus roulant où nos amis routiers retrouvent un terrain qui convient à leur style. On arrive à nouveau dans les platières, les roches glissantes entrainent plusieurs chutes sans bobo. Descente technique dans les gorges d'Apremont vers le parking de Barbizon, où nous allons chercher une nouvelle bosse caillouteuse attaquée à un rythme soutenu par Franck qui finira d'achever quelques organismes fatigués. Néanmoins tout le monde arrive en haut et nous rentrons alors vers le parking de la N7. Stéphane pressé coupe avec Ludovic, on les attendra 10 minutes à l'arrivée, ils étaient en fait repartis pour un second tour sans le vouloir. Quand on aime, on ne compte pas !
Au final, 45km en 3h26 de roulage pour 780m de D+ et un parcours bien agréable dont Fontainebleau a le secret
Au final, 45km en 3h26 de roulage pour 780m de D+ et un parcours bien agréable dont Fontainebleau a le secret
vendredi 30 octobre 2009
Vendredi 30/10/2009 : Saulx
Profitant de deux jours de congès, petit tour à Saulx. Terrain agréable, ni trop sec, ni trop humide, et de belles couleurs dans la forêt.
samedi 24 octobre 2009
Dimanche 25/10/09 : La Grangeoise
La Grangeoise m'avait laissé d'excellents souvenirs les années précédentes, je l'avais donc cochée sur le calendrier du week-end. Changement d'heure prévu pour la nuit de samedi à dimanche, cool, cela nous fait une heure de plus de sommeil. Je passe chercher Benoit un peu en retard, ayant eu du mal à remettre la main sur mes gants de mi-saison. Je sors aussi les jambières, il commence à faire frisquet le matin. La direction est fléchée sur la route 10km avant les Granges le Roi. Du jamais vu, belle initiative des organisateurs. Nous nous garons dans un champ et nous rejoignons les inscriptions par un chemin un peu collant. Michel et tout une troupe d'ADP nous attendent, ben quoi, on n'est pas en retard pourtant ? Inscription fulgurante, 4€ tarif licencié, là encore, super bien organisé. Le temps de fixer la plaque de cadre et nous voilà partis. Nos amis d'ADP sont partis devant, on ne les reverra pas. Benoit n'a pas eu trop le temps de rouler ces derniers temps, quant à moi, je suis un peu enrhumé et la semaine a été fertile en émotions fortes, certes positives, mais je suis un peu vidé. D'un commun accord avec Michel, nous partons donc sur un rythme correct mais raisonnable. Le terrain glissouille avec la pluie de ces derniers jours. Le Race King arrière ne s'en sort pas si mal en motricité mais c'est plus aléatoire en accroche latérale. Première partie de parcours sans grosse difficultés mais agréable avec quelques jolis singles. Néanmoins dans un chemin bien gras, un concurrent me dépasse et s'étale de tout son long devant moi dans la foulée. Je pile pour ne pas lui rouler dessus et passe par dessus le guidon. Je pique la tête la première et malgré une tentative d'arrondi de dernière minute, pas le temps de sortir les volets, atterrissage dur sur les lunettes un peu tordues sur le coup mais pas de bobo. Nous repartons donc après cette interlude spécial figure acrobatique. Arrivée au premier ravito après 20km. On ne s'attarde pas, on entame une 2ème partie assez proche de la première mais qui nous vaut de croiser au détour d'un chemin, un des fidèles lecteurs de mon blog, Mister Lebleu du club de l'Yvette et son fidèle Jekyll. On discute 5 minutes et nous arrivons au ravito 3, juste avant le fameux single de l'autoroute. Youpi, on va le faire aujourd'hui. J'ai bien en tête le petit raidillon qui permet d'y accéder, attention avec ce sol glissant il faudra anticiper. Ca passe sans souci et j'enchaine les virages avec plaisir. Il y a un peu de monde sur le tracé, il faut donc parfois patienter un peu pour retrouver un terrain dégagé. Ce passage est toujours aussi joli et agréable. Le Hilight est une merveille sur ce type de parcours avec son efficacité en relance. Nous sortons du single, un bout de route avec de tourner à droite pour reprendre la forêt. Terrain gras, un groupe entier se retrouve à terrer devant Michel qui a juste le temps de s'arrêter. Cette 3ème partie est superbe, le parcours va crescendo avec de belles enfilades fluides en montées et descentes. Excellent. On arrive au ravito 4 après 51km. Courte escale et nous repartons pour ce qui va être la meilleure partie de la rando. Une fin magnifique, tout en montages russes et passages superbes. Ca devient plus physique avec quelques beaux raidillons qui s'enchainent sur la fin. Les cuisses commencent à durcir. Heureusement, une dernière bosse et voilà l'arrivée après 4h de roulage, 1150m de D+.
Au final une rando magnifique, organisation impeccable, fléchage parfait, parcours au top, à recommander !
Au final une rando magnifique, organisation impeccable, fléchage parfait, parcours au top, à recommander !
dimanche 11 octobre 2009
Dimanche 11/10/09 : Saulx-Nozay
Ayant de la famille à la maison, j'opte pour un petit tour autour de Savigny pour ce week-end. Pas de rando à Choisel donc, mais cela me permet de rouler avec Benoit ce qui me fait plaisir, cela faisait quelques temps que nous n'avions pas trainé nos crampons sur les mêmes chemins. Nous partons à 8h30, en direction de la forêt du Rocher de Saulx. En passant Ballainvilliers, nous voyons au loin un maillot orange et bleu. Tiens, un ADP. Ca pullule ces petites bêtes là en fin de saison! Qui est-ce ? Marco ? Non pas possible vu la vitesse de rapprochement :-) . Finalement, nous rejoignons un petit groupe de 3 personnes avec qui nous discutons GPS avant de reprendre notre chemin. Le terrain est bien plus praticable que je ne l'imaginais, les crampons du Race King suffisent encore largement à assurer l'adhérence. On descend du coté de la Ville du Bois, et arrivé à proximité du haras, nous voici confronté à la terreur du cycliste. Un fauve sanguinaire les yeux injectés de sang nous regarde avec agressivité, sa maitresse est impuissante à le retenir et nous met en garde verbalement contre sa férocité. Aie aie ! Et Benoit qui a oublié sa bombe répulsive. Benoit tente l'esquive, pariant que la bête s'en prenne à moi. Eh bien non, elle se lance à sa poursuite. Le fauve est entrainé et malgré ses efforts, Benoit ne parvient pas à le distancer. J'assiste terrifié et impuissant à la la scène. Heureusement, malgré sa taille impressionnante, le monstre ne parvient pas à se saisir des mollets de Benoit. Et enfin, il fatigue et rebrousse chemin sans un regard pour moi, ouf . Pour un Yorkshire de 500g, il avait de la voix et du souffle :-) :-) . Nous gagnons le Bois de St Eloi où je fais découvrir à Benoit quelques singles repérés cet été, avec au passage de belles bosses techniques et les descentes associées. Nous repartons en direction de Nozay pour un retour classique par Saulx, le Bois de Templiers et les bords de l'Yvette. Arrivée à la maison après 42km et 2h20 de roulage pour 500m de D+ . Une sortie bien agréable aux couleurs de l'automne.
samedi 3 octobre 2009
Dimanche 04/10/09 : La Plaisiroise
Ayant gardé un bon souvenir des éditions précédentes, en particulier les singles de la forêt de Bois d'Arcy, j'avais prévu la Plaisiroise au programme de ce dimanche. Pas de Benoit pour cause d'une combinaison tendinite-boulot-bricolage, mais il y a du beau monde au départ avec Franck, Michel H, Olivier, Hervé et Pierre un collègue de PSA accompagné d'une délégation de l'USPCA. Franck a fait bande à part, tous ses copains d'ADP ayant opté pour la rando d'Orsay. Je sens qu'on risque d'en entendre reparler ... Je passe chercher Hervé, pas encore tout à fait réveillé et nous arrivons à 8h15 au parking. La tête de Franck surgit d'un fourré, heureusement, aucun chasseur ne passe par là et personne ne lui tire dessus. Il disparait et hop réapparait, un vrai magicien. Je présente Hervé et Franck. Ca s'impatiente un peu du coté des inscriptions, où Pierre, Michel et Olivier nous attendent. Nous les rejoignons, inscription rapide contre 5€ sur le parcours 50km. L'USPCA est déjà parti, je décide donc d'imprimer un bon rythme dès le départ pour les rattraper. Au passage, je réalise soudain qu'il y a un truc bizarre avec le Lapierre de Franck : il y a "Specialized" inscrit sur le cadre et une suspension arrière. Fichtre, mais c'est le fameux cadre de Patrick. Franck nous explique que pour l'instant, les sensations ne sont pas au top sur ce vélo. De mon côté, les jambes vont bien ce matin, et le Hilight fonctionne à merveille sur ce type de terrain. Il n'y a quand même pas photo avec le Prophet coté nervosité du vélo. Je suis surpris par le début de parcours : où sont passés les magnifiques singles des années précédentes ? On fonce à 30km/h sur de grandes allées. Nous apprendrons plus tard que l'ONF a interdit l'usage des sentiers. Pas glop du tout, la rando s'en trouve complètement dénaturée. Le terrain est bien sec, et même très poussiéreux. Au bout d'un dizaine de kms, j'aperçois au loin des maillots bleu blanc rouge, la jonction est presque faite avec l'USPCA. Nous arrivons dans une partie plus ludique mais du coup ça bouchonne un peu et le rythme baisse, d'autant que quelques concurrents butent sur le moindre petit talus. Je finis quand même par rattraper l'arrière garde et se profile une belle bosse type montée presque impossible comme je les aime. Malheureusement, un vététiste à pied m'oblige à poser un pied à terre sur une portion plus raide, mais cela suffit quand même pour rattraper les rouges et blancs et j'ai même droit à un fan club au sommet :-). Nous arrivons au premier ravito après 17,5km et 54 minutes. C'est roulant ... Petite pause, on repart. Olivier et Franck emmènent la troupe à un rythme infernal. Le parcours reste à peu près dans le même esprit avec toutefois une belle montée impossible où Franck nous prend en photo. Pas question de poser pied à terre, je suis tellement concentré que je ne reconnais Franck qu'au dernier moment en voyant ... ses chaussures dans mon horizon visuel. Quelques kms plus loin, soudain, un pshiiit à l'arrière. Heureusement le latex rebouche rapidement, mais les trajectoires deviennent floues, arrêt obligatoire pour regonfler. A peine repartis, Hervé pince dans la descente suivante. Pneu complètement à plat, une réparation s'impose en bas de la descente. Ce qui permet aux bleu, blanc, rouge de nous dépasser. On se rend compte qu'on était à 500m du ravito, situé au km 27, on est surpris de le voir si tôt. C'est là que les organisateurs nous expliquent le problème avec l'ONF. Cela devient inquiétant, à ce train là, on va finir sur la route. La dernière partie est identique aux années précédentes avec de beaux passages et de belles bosses dans la forêt de Maurepas, on y croise même un Pedalator en mode tranquille et un Olivier en mode super forme qui n'est pas facile à suivre. Une dernière bosse bien raide et on revient sur Plaisir. Franck tente une attaque dans la petite grimpette du parc qui mène à l'arrivée mais oublie un principe géométrique incontournable : la ligne droite est le plus court chemin d'un point à un autre. Je vise droit dans la pente tout en allumant le turbo, et je débouche quelques mètres devant notre Franck dépité par l'échec de sa manœuvre. Tout le monde se retrouve à l'arrivée, la déception domine devant un parcours rendu trop fade par les restrictions imposées. Au final, 44,5km ( au lieu des 50 annoncés ) , 2h17 de roulage à presque 19,4 de moyenne et 680m de D+.
Organisation, ravitos et fléchages parfaits .
Organisation, ravitos et fléchages parfaits .
dimanche 27 septembre 2009
Dimanche 27/09/09: Les Virades de l'Espoir à St Remy les Chevreuse
Il y avait l'embarras du choix pour ce dimanche : Grand Huit Cellois avec des collègues, Virades de l'Espoir avec ADP (mais RDV un peu trop matinal pour moi ) ou St Michel et la Bacotte qui recueillait les suffrages du président. Dans le doute, je prépare le HIHM3 en lui remettant les ZTR. Option performance, au cas où il faudrait tenter de suivre Franck et Marco. Je ne vois pas passer beaucoup de mails ce samedi et comble de malchance, j'ai perdu le RDV pour le Grand Huit Cellois suite au vol de mon PC dans la voiture au cours de la semaine dernière. Finalement en début de soirée, une heureuse surprise avec un coup de fil d'Hervé. Cette fois ça y'est, il est de retour sur le vélo. Youpi ! En grande méforme, comme d'habitude. Et St Michel se reveille, avec Michel puis Olivier qui sont partants pour le 50km des Virades. Ce sera donc l'option Virades, avec une bonne action au passage. Je passe chercher Hervé et nous arrivons sur place pour 8h15. On croise ADP et le VCBS qui démarrent tout juste ( hum , pas si matinal que ça finalement le RDV ) . Michel G. et Olivier nous attendent aux inscriptions. Il fait frais et les premières hectomètres sont difficiles. Heureusement, on rejoint rapidement une bosse suivie de la célèbre montée en lacets dans le forêt. Première partie de parcours assez roulante, Olivier tient la super forme et appuie comme un forcené sur les pédales, atomisant tous les concurrents sur son passage. Petite pause forcée toutefois, Michel a coincé sa chaine derrière la cassette, on l'attend quelques minutes. Hervé applique sa tactique habituelle, suivre le leader. Au grès de quelques bouchons ( il y a du monde ) , il prennent quelques mètres d'avance. Alors que j'emmène Michel dans ma roue, je les vois passer ... dans l'autre sens sur un chemin en contre-bas. Etrange. J'hésite à les rappeler, le parcours ferait-il une boucle? Pas du tout, et nous enchainons par un très beau single bien ludique. On arrive au 1er ravito, super bien garni. Et voilà Hervé et Olivier qui arrivent finalement. Officiellement, ils auraient été distraits par un chien qui promenait sa jolie maitresse. Ah ces chiens dirait Benoit ... On repart, 2ème partie très agréable, avec notamment un single avalé full speed et qui tournicotait dans tous les sens. Tellement sympa qu'on continue tout droit à l'exception d'Olivier plus attentif. Je reconnais l'endroit où nous sommes passés cet hiver avec Benoit, Franck et Marco. Quelques montées et descentes, le single des 17 tournants où Hervé fait une petite chute en remontant un talus sur le mauvais rapport. Olivier prend de l'avance et n'oublie pas de me crier la bonne direction aux intersections. Douterait-il de mon sens légendaire de l'orientation? Nous arrivons finalement au ravito 2 où je constate que le GPS s'est éteint tout seul dans le camel. Pas de trace pour aujourd'hui snif. Dernier tronçon connu mais sympa. On arrive au faux plat dit de de "l'homme en jaune". Une pensée émue pour Benoit qui se remet de sa soirée de la veille et a préféré faire un petit tour. J'appuie fort sur les pédales, mais ça suit derrière. Quelques variantes nouvelles et quelques belles difficultés pour le final qui commencent à attaquer les organismes. A ma grande satisfaction, je viens à bout du raidillon dans la remontée vers les hauts de Choisel. On redescend pour remonter le long du parc du château de Breteuil. Pas mal de randonneurs dans la montée, il faut faire attention. Olivier me dit qu'il est au bord des crampes, Hervé est lui épuisé. Moi ça va très bien, mais je n'arrive pas à les larguer pour autant, c'est agaçant. Et c'est le retour vers St Remy. Arrive la descente finale, assez technique et caillouteuse. Alors que je prépare une attaque sur Hervé, mon pneu arrière heurte une pierre tranchante et pschiiiiit , à plat malgré le latex, flanc lacéré. Pas glop. Hervé ne se rend compte de rien et poursuit derrière Olivier. Je m'arrête, démonte la roue et caramba ! La valve me la joue en mode Eric : impossible de la dévisser. Je tente la manip Franck Mc Gyver avec le dérive chaine, mais le mien n'est pas adapté pour que cela fonctionne. Un concurrent s'arrête, on essaie à deux , rien à faire. Je sens que vais finir à pied, pas question de rouler à plat avec mes belles ZTR. Avec la rage du desespoir, je fais une dernière tentative et miracle, petit à petit, j'arrive à dévisser. Michel qui avait pris du retard arrive et m'aide à finir la réparation. Ouf. Nous arrivons 5 minutes plus tard après 54km ( quelques petites erreurs de parcours ... ) 3h10 de roulage et environ 800m de D+ .
Cliquer ici ou sur la photo pour voir l'album de la rando
Cliquer ici ou sur la photo pour voir l'album de la rando
- Pas de lien GPX ( GPS éteint )
dimanche 20 septembre 2009
Dimanche 20/09/2009 : de l'Yvette à l'Orge
Ce dimanche avait lieu la très sympathique randonnée organisée à Savigny par le VTT de l'Yvette. Une rando à conseiller, avec une organisation parfaite et un parcours adapté à une sortie familiale. Cela faisait longtemps que Julie et Nicolas réclamaient de m'accompagner, je leur avais donc promis de les emmener aujourd'hui. Ludovic et Maël se joignent à nous après l'épisode de la rando mystère à Dourdan. Et comme ma fille a convaincu sa copine Anaïs, la fille de Benoit, de venir avec elle, on reconstitue finalement l'équipe du raid Merrell, avec Benoit et Clement qui nous rejoignent aux inscriptions. Il est 9h15, un horaire pour le moins inhabituel pour nous mais cette fois la relève nous accompagne. Philippe a également opté pour cette rando et nous avons le plaisir de voir Gilles nous rejoindre au départ. Saint Michel est donc en force et l'organisation nous informe que nous sommes bien placés pour la coupe du club le plus nombreux. Il semble toutefois qu'il y ait de la concurrence du coté d'ADP :-) . Le temps est couvert mais l'orage d'hier soir n'a pas suffit à détremper le terrain, heureusement. Nous optons pour le 23km qui semble un bon compromis compte-tenu des forces en présence. Nous voilà partis, ca discute un maximum derrière, les enfants sont enchantés et s'amusent comme des petits fous à la moindre petite bosse. Nous longeons l'Yvette pour rejoindre la gare de Gravigny et traverser le parc derrière la gare. J'en profite pour montrer un petit single qui entraine une chute de Clement, suite à une rencontre avec un arbre qui traversait sans avoir regardé ! Plus de peur que de mal, nous repartons donc pour l'escalade de la 1ère petite difficulté du parcours, la côte menant à Ballainvilliers. J'encourage les enfants à se placer sur un développement adapté et nous montons lentement mais surement. Nous prenons alors la direction de la forêt de Saulx en traversant la N20 sous le tunnel. Le petit talus pour entrer dans la forêt crée un peu d'animation dans la troupe, mais chacun tente vaillamment de franchir l'obstacle avec une réussite variable :-). Nous voici dans la forêt, les châtaignes font leur apparition au grand plaisir de Ludovic qui tenait absolument à faire la rando des Châtaignes aujourd'hui ! Nous abordons la partie la plus difficile du parcours avec quelques petits raidillons, où Julie et Nicolas montrent qu'ils ont bien hérités de l'affection de leur papa pour les montées impossibles. Bravo les enfants! Nous voilà dans la montée qui mène au ravito. Ça souffle, et par endroits ça pousse ... On se regroupe au sommet et voilà quelques centaines de mètres plus loin le ravito bien mérité. On reprend des forces pendant quelques minutes avant d'entamer le retour. Joli passage dans les singles de la forêt de Saulx , on redescend par une de mes descentes favorites. Prudence de rigueur avec les enfants, c'est du vrai VTT et il faut bien regarder où on met les roues. On arrive à Ballainvilliers, on resdescend la piste cyclable dite "de la brindille" ( comprenne qui pourra) , sous le regard inquiet de Benoit qui surveille attentivement mes évolutions :-) . Retour via le Bois des Templiers puis le bord de l'Yvette et nous voici à l'arrivée ou Philippe brandit une magnifique coupe que le maire lui a remis en échange d'une bise. Sacré Philippe ! Et devinez qui termine 2ème ? Nos amis d'ADP qui sont par ailleurs à la recherche du gugusse qui a parlé d'une histoire de pompe . Oups ! Heureusement, j'ai de nombreux gardes du corps , donc on convient d'une photo commune pour immortaliser cette belle journée . Les enfants sont enchantés d'autant qu'ils se voient remettre une médaille, un diplôme et même un tee-shirt pour les chanceux. 21/20 à l'organisation, voilà comment on donne envie aux enfants de rejoindre la tribu du VTT. Bravo !
Cliquer ici ou sur la photo en haut pour voir l'album de la rando
Cliquer ici ou sur la photo en haut pour voir l'album de la rando
dimanche 13 septembre 2009
Dimanche 13/09/09 : Le Bon Saint Arnoult
Après avoir dégusté samedi soir autour d'un barbecue le jeroboam de champagne ramené des Cadoles avec tout le club de St Michel, le Bon Saint Arnoult était au programme de ce dimanche. Benoit est de retour avec un genou encore convalescent, nous convenons donc de limiter le parcours au 55km pour ne pas forcer. Je passe le chercher vers 7H45 et nous sommes sur place à 8h15. Surprise, le départ n'est pas au même endroit que les autres années mais à l'entrée du village. Cela nous fait gagner du temps. On se gare en face des inscriptions, malgré l'heure déjà avancée, il n'y a pas grand monde. On croise Eric et un troupeau du VCBS à l'entrée. Franck et Marco sont déjà partis. Inscription faite pour 4€ tarif licencié, un petit café et on démarre tranquille. Le parcours tourne cette année dans le sens opposé des années précédentes, cela change. Malheureusement, le single de l'autoroute ne semble pas au programme, quel dommage ! C'est un must du coin, à remettre absolument. Début de parcours peu intéressant, c'est roulant, plat, bof bof ... Au bout d'une dizaine de kms, on arrive dans la bruyère c'est mieux. Soudain, je sens quelque chose me serrer la cuisse. Ouh là ! La bête de St Arnoult ? Un fauve échappé du zoo ? Une demoiselle séduite par mon style qui veut toucher la bête ? Un extraterrestre pensant avoir reconnu un autre petit homme vert ? Que nenni ! C'est Eric qui arrive avec sa troupe. Que fait-il là, ils étaient censés être devant. Surgit alors un raidar raide de chez raide, le premier du parcours. Tout à gauche, il y a du monde à pied. Au 3/4 de la pente, je m'écarte pour éviter un homme à pied, ma roue arrière glisse et je suis obligé de mettre pied à terre également, damned, pas glop sur ce coup là. Je pousse le vélo en courant pour ne pas me faire larguer par Benoit. C'est reparti, nous gardons le VCBS en point de mire et du coup, le rythme augmente nettement. Le genou du Benoitlator semble tenir. Cette partie est plus sympa : montées, descentes, et beaux passages jusqu'au ravito situé au km 20. Je pose le vélo, et je vois deux maillots oranges et bleus en train de contempler un beau KTM. Hello les amis ! Franck et Marco se retournent surpris de nous voir en ces lieux. Je sens que cela a du rouler fort, vu la tête décomposée d'un de leurs camarade de jeu. Ils repartent sur le 70 pendant qu'on grignote quelques victuailles avec Benoit. La 2ème partie est moins ludique, quelques passages en single mais cela ne vaut pas les parcours des autres années. Alors que Benoit prend un peu d'avance dans une bosse, un concurrent que je double me signale que je suis ... en train de perdre ma roue arrière. Une branche a du ouvrir le serrage rapide. Merci ! J'évite une cascade . J'en profite pour enlever une couche, le soleil fait son apparition, et prendre une photo du coin. Je repars le couteau entre les dents, pour rejoindre Benoit. Mais rien à faire, pas de Benoit en vue. Une petite bosse et c'est le ravito 2, un peu après 40km. Pas de Benoit. Ben ça alors, où est-il. Alors que je sors le GSM, je le vois arriver. Mystère ou petite erreur de parcours, nous n'aurons pas le fin mot de l'histoire. Les gars au ravito annoncent deux belles bosses. Effectivement après une descente rapide, ça remonte sévèrement. Pfuiiii, dur dur avec les jambes froides. Et c'est encore pire derrière lorsqu'on remonte la piste de descente, sauf que ce n'est pas le bon chemin. On redescend ( mieux dans ce sens là ... ) et on retrouve le parcours. C'est partie est agréable avec du single tournicotant et des passages techniques. Puis le parcours redevient plus roulant, un bout de route et on bifurque dans un champ fraichement coupé et rempli de branches bien pointues. Un vrai piège à pneus, d'ailleurs , c'est l'hécatombe à la sortie avec plein de vélos les roues en l'air. Je m'attends à voir ADP en pleine réparation, mais non, ils ont miraculeusement échappé au pire. On arrive à la bifurcation du 70, les 3 vététistes devant moi hésitent et jouent aux dominos en s'étalant sur le coté. Faut pas hésiter. Nous voilà sur la fin de parcours du 55. On arrive sur le single final, commun à tous les parcours. Même souci qu'à Ballancourt, comme il n'est pas possible de doubler, c'est le bouchon avec les concurrents plus lents des petits parcours. Un pseudo-caïd manque de m'envoyer dans un arbre en voulant passer à tout prix, sans doute de peur qu'on lui mange sa merguez avant qu'il arrive. Je sens soudain un léger flou à l'arrière. Crevaison, rebouchée immédiatement par le latex, mais le pneu a perdu 1 bar de pression. Bon, ça ira jusqu'à l'arrivée. Petite descente, je jette un oeil à mon pneu, puis en relevant la tête je vois un gros nuage de poussière. Que se passe-t-il ? Le nuage se dissipe et je découvre avec angoisse Benoit allongé par terre empêtré dans son vélo. Ca va ? Pas de réponse . Oups. Il a l'air bien sonné, avec le nez et la bouche ensanglantés. C'est la première chute de ce type depuis que nous roulons ensemble. Heureusement, il reprend ses esprits, plus de peur que de mal. Une petite souche traitre est probablement à l'origine de la chute qui a été soudaine et brutale. On attend quelques minutes, puis nous repartons pour finir la rando sans autre incident. Au final 57km en 3h17 et 915m de D+. Un parcours correct mais néanmoins un peu décevant par rapport aux précédents. Chers organisateurs, SVP, remettez-nous tous ces beaux singles qui font la beauté du coin pour les prochaines éditions.
samedi 5 septembre 2009
Dimanche 06/09/09 : la verte Ballancourtoise
Pas beaucoup de candidats pour aller à Ballancourt ce dimanche matin. Benoit soigne une tendinite et aucune manifestation d'activité à St Michel hormis un coup de fil de Philippe qui a préféré aller ailleurs, craignant de la boue ( :-) , faut pas pousser quand même ! ) . Du coup, j'ai un peu de mal à me motiver, j'arrive sur place à 8h15. Il y a du monde et une belle file d'attente aux inscriptions. Je pars à 8h35 sur le 68km mais en projetant de couper la dernière boucle car je dois être à 13h à la maison. Je découvre que la pile du compteur a été victime d'une mort subite cette nuit, je me contenterai du GPS pour surveiller le kilomètrage. Pas la moindre tête connue au départ. Le parcours est superbe, avec de beaux singles dès le départ. Balisage à prendre en exemple, tout est nickel avec des flèches d'avertissement suffisamment tôt avant les bifurcations et des rappels ensuite, parfait bravo. J'appuie un peu sur les pédales au départ car il fait 9°C, c'est frais et le coupe vent n'est pas superflu. Heureusement le parcours est bien vallonné et les bosses font rapidement chauffer la machine. 1er ravito atteint au bout de 17km. Il y a un monde fou. Je ne m'attarde pas, histoire de ne pas trop perdre de temps. La 2ème partie est encore mieux que la première avec de beaux passages dans la bruyère et un photographe dans la carrière de grès pour nous immortaliser. Je lui rends la pareille. La moyenne plafonne un peu au dessus de 15km/h, le parcours est en majorité sur de très beaux singles ludiques et parfois techniques . Quelques avions passent de temps en temps en rase-mottes, pas envie de forcer aujourd'hui, je garde mon rythme. On arrive au 2ème ravito juste en haut d'une montée bien connue avec les 5 derniers mètres bien raides. Je grignote quelques bananes et je repars. La 3ème partie est un peu plus roulante, avec quelques passages dans les champs. J'évite la boucle du 68km annoncée pour 3/4h, pas le temps. Arrivée rapide au 3ème ravito , arrêt éclair et c'est parti pour la dernière partie. Cette fois, c'est nettement plus facile avec des passages avalés à fond de 44x11 et quelques petites escarmouches localisées avec des concurrents joueurs. Dernière partie à la queue leu leu dans les derniers singles, le parcours est commun à toutes les distances et pas moyen de doubler. Le chemin s'élargi pour le dernier km et juste en arrivant sur la route, soudain je vois passer un missile ADP sorti de nulle part et monté sur un Lapierre noir. Kekcéksa? Je suis obligé de sprinter pour sauver l'honneur de Saint-Michel. Et voici l'arrivée, très beau parcours par un temps idéal, 62km au GPS en 3h45 en shuntant la dernière boucle du 68 ( dommage elle avait l'air bien ) . 1000m de D+ au GPS.
samedi 29 août 2009
Samedi 29/08/09 : Saulx
Petite sortie dans ma forêt préférée pour rouler un peu et compenser la journée de dimanche consacrée exceptionnellement à d'autres activités. Terrain bien sec et temps idéal, j'ai pris beaucoup de plaisir à rouler dans ces conditions. Petit tour dans la forêt de Saint Eloi où j'ai reussi à passer les montées impossibles qui résistaient jusque-là en utilisant les trajectoires que j'avais repérées la fois précédente. Au final 35km en 1h52 pour 430m de D+.
samedi 22 août 2009
Dimanche 23/08/09 : d'Huison Longeville
Avec la fin des vacances, c'est le retour des randos organisées. Au programme de ce dimanche, d'Huison Longeville qui me tente bien car je ne l'ai jamais faite et il y a un 70km au programme. RDV est pris avec Philippe et Michel H. aux inscriptions à 8h. Le trajet depuis Savigny prend 40 bonnes minutes. J'arrive à peu près à l'heure, mais faute de fléchage en ville, je me gare assez loin du départ qui n'est pas indiqué. A peine garé, je vois une Audi break blanche se garer à coté. Serait-ce ... ? Eh oui, voilà Patrick et quelques membres du team ADP. Je les salue et file car je ne suis pas en avance. Je finis par trouver le départ, avec un grand parking juste à coté, flute. Michel et Philippe sont là. Je m'inscris, il est déjà 8h25. Inscription à 5€ avec un multi-outil en cadeau. Philippe partant sur le 50km, on coupe la première boucle du 70 avec Michel pour l'accompagner. Première surprise, bien qu'on soit à deux pas de la Ferté Alais, il y a plein de sable ! Quand je pense à toute la boue de la Mazar'Yvette, je me dis qu'il faudrait que cette dernière utilise un peu plus cette zone. Surtout que le sable ne nous quittera quasiment pas de toute la rando ( tiens, un coin sablonneux, hein Benoit ? :-) ) . Je monte tranquillement la première bosse, elle me semble bien facile comparée à celle de la semaine dernière. Ceci dit, je sens que les jambes vont bien mieux aujourd'hui. Philippe perd rapidement du terrain, pendant que Michel, comme tout bon diesel de Saint-Michel peaufine le pré-chauffage. Je l'attends à la première bifurcation du 70, nous ferons toutes les boucles du 70 sur ce tronçon avec grand plaisir car les chemins sont sympas avec de beaux singles. Quelques concurrents nous rattrapent et demandent le passage. Je les laisse passer, mais en entendant leur souffle un peu court, me vient des pensées sournoises. Je ne resiste pas à l'envie de pousser un bon coup sur les pédales, montant la bosse qui se profile en danseuse ce qui me permet de laisser sur place le petit groupe. Nous enchainons quelques beaux passages, dont un magnifique avec une belle montée dans les rochers et la bruyère, celle-là, je la note pour y revenir ! Le premier ravito se profile après 23km. Pas grand monde, je m'arrête et grignote quelques victuailles, jusque-là, je n'ai pas trop puisé dans les réserves. Et là, je vois surgir un maillot orange et bleu, tiens un ADP. Puis un 2ème, un 3ème et en fait une horde entière qui cerne bientôt l'endroit. Voici Marco avec son nouveau vélo. Je lui dit bonjour et nous discutons roues avec toute l'équipe qui s'intéresse aux ZTR. Michel nous rejoint, on met en place une tactique pour lutter à 2 contre 9. Michel partira devant semer quelques silex, pendant que je noyauterai le team. La tactique marche de suite, on n'est pas encore repartis qu'une crevaison ( point faible connu d'ADP ) frappe un des membres du team. Eh bien, vous n'allez pas le croire, mais à 9 ADP, il n'y en a pas un qui a une pompe en état de marche ! Je prête donc ma pompe pour la réparation. Michel est déjà loin. Marco repart, je le suis. Oups, le rythme n'est plus le même ! Ca pulse nettement plus. Les attaques fusent de tous les côtés, surtout quand un bout de route se profile, avalé à plus de 40 km/h. Ce tronçon nous gratifie de deux magnifiques singles. Le premier m'est inconnu et tourne dans tous les sens, un régal. Le second est un classique des randos du coin avec la petite montée raide dans le sable que je n'ai jamais réussi à passer. Il s'en faudra cette fois de 50cm, la roue rippe alors que le sommet est en vue, dommage. Nous arrivons ensuite rapidement ( très ) au second ravito. J'y retrouve ... Philippe mais pas de Michel. Je laisse donc repartir d'ADP et nous attendons Michel qui n'arrive pas. On appelle Benoit pour recupérer son N° de GSM et finalement Michel arrive, il a fait une petite erreur de parcours ratant une bifurcation dans une descente ( on a failli ne pas la voir également) . Philippe repart pour prendre de l'avance pendant que Michel se restaure au ravito tenu par de fort charmantes jeunes femmes. Nous repartons, on opte pour le 50 vu l'heure un peu avancée. Michel cède petit à petit du terrain et je rejoins plus vite que prévu Philippe que je dépasse en en rajoutant un petit peu ( genre à fond sur la plaque ... ) . Du coup, j'opte finalement pour le 70 avec encore une très jolie boucle mais victime d'un débalisage sauvage, heureusement, un gars de l'organisation m'explique ou passer. Toujours beaucoup de sable, comme sur tout le parcours. Je manque de peu la chute dans une descente avec la roue avant qui glisse sur ce terrain fuyant. Grace aux explications, je retrouve effectivement le parcours , zappe le ravito 3 et rejoint le tronçon commun pour atteindre l'arrivée après une dernière bosse roulante. Au final 66km ( en zappant trois boucles du 70 ) en 3h38 pour 850m de D+ et un très joli parcours à refaire. Bravo à l'organisation avec une mention spéciale pour la sécurisation des traversées de route. Il manquait juste quelques rappels de flèches avant certaines bifurcations. Je retrouve Philippe à l'arrivée, il est tout content de son 56km et de sa forme malgré un petit coup de barre dans la dernière côte.
Cliquer ici ou sur la photo pour l'album de la rando
Cliquer ici ou sur la photo pour l'album de la rando
mercredi 12 août 2009
Dimanche 16/08/09 : Raid XXXTREME à Remiremont
Au programme du week-end du 15 aout, une 2ème participation au raid XXX'TREME organisé par le club de Remiremont. Comme en 2008, j'en profite pour aller passer quelques jours en famille dans les Vosges en partant le vendredi. Mais cette fois, je ne viens pas tout seul. Benoit, Franck et Ludovic m'accompagnent, une équipe mixant le redoutable rouleur d'ADP ( Franck) et l'équipe commando de Saint-Michel sur Orge en version identique au Merrell, à savoir Benoit (le grimpeur), Ludovic ( le descendeur) et moi ( ex cascadeur reconverti en narrateur, c'est moins dangereux :-) ) . Samedi soir, je rejoins Franck et Benoit à Remiremont où nous avons réservé une chambre à l'hôtel du Cheval de Bronze pendant que Ludovic a choisi l'option camping car en famille. Mon épouse me dépose devant l'hôtel vers 21h, notre camp de base familial étant à Gerardmer pour profiter des plaisirs du lac, un endroit idyllique surtout quand il fait un temps aussi magnifique que pendant ces derniers jours. A peine descendu de la voiture, appel de Benoit qui a vu passer la voiture depuis le resto où il festoie avec l'ami Franck. Hélas, l'expérience ne me laisse que peu d'illusions : Benoit pourrait manger un sanglier entier et boire un tonneau de vin sans que ses performances ni sa ligne ne soient affectées. Cet homme est une machine. Je les accompagne pour le dessert, ayant déjà avalé ma ration de pâtes cuisinées par ma nièce lors du repas familial. Lever vers 7h, petit déjeuner à l'hôtel et nous voici sur l'aire de départ peut après 8h. Nous retrouvons Ludovic, et nous écoutons le briefing de l'organisation. Il y a un peu plus de monde qu'en 2008. Le parcours est annoncé un peu plus long que l'année dernière malgré quelques soucis de dernière minute avec l'ONF. La tradition est respectée avec un départ derrière la voiture de police pour un petit tour de Remiremont avant de lâcher la troupe dans la première ascension. A peine partis, voilà Franck qui passe, la montée est roulante et il est dans son élément. Après un problème de moyeu sur ses roues, je lui ai prêté mes anciennes roues ainsi qu'un vrai pneu avant à la place de son pneu de route habituel. Fatale erreur : la combinaison du bon air des Vosges et d'un matériel performant lui donne des ailes, il va imprimer un rythme d'enfer toute la journée, et il faudra l'association de Benoit et Ludovic pour défendre les couleurs de Saint-Michel. Pour ma part, j'adopte une tactique simple avec un rythme plus raisonnable tout en attendant une crevaison pour rejoindre l'équipe de tête. Les jambes ne sont pas au top mais le compteur m'indique une moyenne 1km/h plus rapide qu'en 2008 donc ce n'est quand même pas si mal. Arrivés au sommet de la première bosse, nous enchainons pas une belle descente technique, une petite remontée et une seconde descente. Je me rappelle bien de ces deux passages en 2008 et cette fois je fais attention de ne pas tordre la patte de derrailleur sur une racine. La selle télescopique du Prophet fait merveille, aucun souci pour contrôler le vélo, la mécanique fonctionnera parfaitement aujourd'hui : pas de chute et les passages techniques passeront sans problème à part une épingle bien serrée à droite dans une descente que je n'arriverai pas à passer sur le vélo. Le trio ZTR-Mountaing King avant et Race King arrière fonctionnera à merveille.Après ces deux descentes, on remonte, la pente devient de plus en plus raide ce qui me permet de recoller à la troupe, ce type de passage étant mon terrain favori. Nous arrivons au premier ravitaillement après 13km, il commence déjà à faire bien chaud. Après avoir grignoté quelques victuailles, nous repartons pour une 2ème étape plus tranquille qui nous mène au 2ème ravitaillement à Girmont Val d'Ajol où des charmantes commissaires nous ajoutent une petite croix sur la plaque de cadre. Nous repartons rapidement pour la 3ème partie avec deux passages bien marquants : une superbe et longue descente rapide où Franck me sauve la mise en bas en me rappelant alors que je file tout droit emporté par mon élan au lieu de tourner à droite, puis une remontée longue et difficile avec des passages bien pentus et un petit passage dans un bourbier redoutable. Franck m'ayant distancé dans la montée, j'en profite pour me rafraichir en m'arrétant quelques instants pour m'asperger avec l'eau du ruisseau, je commence à bouillir sous le casque. Nous revenons à Girmont Val d'Ajol pour le repas de midi. Une bonne salade de pâtes et de riz qui reconstitue un peu les réserves qui commencent à être entamées. Le soleil tape toujours bien fort, je donnerai cher pour une bonne bière bien fraiche, surtout que justement, il y a une pompe à bière juste sur le comptoir. Raaahhh , le supplice ! C'est reparti pour un tronçon où on nous a annoncé la montée du sentier des Abbayes dont je garde un excellent souvenir de l'année dernière : un joli single en balcon où il vaut mieux ne pas se rater au passage des cailloux, il y a du gaz à gauche. Je me fais une frayeur dans la descente qui précède avec la roue avant qui glisse sur un cailloux rond mais je rattrape in extrémis le vélo. La troupe me distance à nouveau dans la montée, pourtant les jambes tournent correctement, il s'en faut d'un 1/2 km/h. Je ne veux pas risque d'exploser donc je garde mon rythme. Cette boucle est superbe et un peu moins difficile, permettant de remonter un peu la moyenne. Nous arrivons alors au ravito 4 situé au km 60 dans le Bois du Sappenois. C'est le départ d'une boucle de 20km, qui sera pour moi la partie la plus dure du parcours. Une boucle magnifique : singles en balcons, descentes techniques, montées ... euh ... raides ... . Nous partons sur un bon rythme, au bout de quelques kms, Franck accélère dans une montée poursuivi par Benoit et Ludovic, je reste sagement derrière pensant revenir plus tard. Mais la répétition des montées/descentes commence à peser de plus en lourd et je commence à avoir du mal dans les pourcentages élevés. Sur cette boucle, je retrouve à plusieurs reprises deux des concurrents aperçus à l'hôtel qui roulent sur un beau Trek et un Rocky Mountain. Il me dépassent puis sont arrêtés par une crevaison. J'en profite pour me rappeler que ma tactique consistant à attendre la crevaison de mes petits camarades est un échec total aujourd'hui. Qui c'est qui a filé un pneu solide à Franck ? Ah ... ma bonté me perdra ! Superbe descente en épingle, mes compagnons du jour me repassent, mais on remonte direct derrière droit dans la pente et je les retrouve en train de faire un pause improvisée, quelques peu saturés par la répétition des bosses. Appliquant consciencieusement la fable de la Fontaine, je continue donc mon chemin lentement mais surement. Je rejoins finalement le ravito après une boucle de 20km magnifique mais épuisante. Mes petits camarades m'attendent et nous en profitons pour faire une petite photo de famille. Il ne reste que 7km pour rejoindre l'arrivée, avec quand même une dernière bosse attaquée au sprint par Franck et Benoit qui disparaissent rapidement de ma vue suivis à quelque distance par Ludovic. La dernière descente est superbe, et nous ramène à Remiremont après presque 87km sur mon GPS ( avec le tour de Remiremont) et un peu plus de 2500m de D+ pour 7h11 de roulage, soit quasi le même temps que l'année dernière malgré un parcours plus long de presque 9km selon le GPS. Bien content d'arriver, surtout que toute la famille m'attend sur la place, voilà un accueil bien agréable. Curieusement personne ne veut me faire la bise, alors que je n'ai guère transpiré que 9l d'eau compensés par une quantité équivalente de boisson, un record sur un raid ! Une superbe épreuve avec une organisation toujours aussi conviviale.
Cliquer ici ou sur la photo en haut à gauche pour voir l'album de la rando
Cliquer ici ou sur la photo en haut à gauche pour voir l'album de la rando
Mercredi 12/08/09 : petite sortie de réglage
Au programme ce soir, une petite sortie d'une heure pour vérifier les réglages du vélo. En effet, après la séance de dimanche, un point dur étrange se faisait ressentir. Problème sur la chaine ? vérification faite, pas de souci. Le pédalier ? Peu probable, le problème se produit sur les trois plateaux. Une pédale ? J'essaie en pédalant d'un pied, puis l'autre : le phénomène disparait ! Caramba ! Le dérailleur ? Tout semble correct, les galets tournent de manière fluide. La cassette ? non, bien serrée. Je refais un essai, ça ne le fait plus. Ah si ça le fait, le fait plus, le fait, le fait plus ... Je décide de démonter la roue arrière pour y regarder de plus près et là je découvre que le serrage rapide n'était plus bien serré, le pb venait du fait que la roue se désaxait dès que la force de pédalage atteignait un certain seuil. Youpi, souci soldé. Le vélo est donc prêt pour le XXX'TREME, désormais, c'est repos jusqu'à dimanche.
vendredi 7 août 2009
Dimanche 09/08/09 : vallée de Chevreuse
Suite à une conversation avec Franck, nous avions convenu d'un parcours en vallée de Chevreuse ce dimanche histoire de se préparer pour le raid XXX'TREME la semaine prochaine. Le parcours était constitué de morceaux choisis des meilleurs tracés que j'ai effectués dans le coin. Restait le problème du départ, car pour que le parcours ne soit pas trop long, il fallait éviter les boucles habituelles au-dessus de Saint-Remy. J'avais donc opté pour la fin de la JR à l'envers, choix qui se révèlera finalement moyennement judicieux, le parcours étant un peu trop bitumeux. Heureuse surprise samedi soir en fin de soirée, un mail d'Olivier qui cherche à rouler suivi d'un autre mail annonçant le retour aux affaires de l'homme aux pois rouges, le sieur Benoit. Aie, me dis-je, moi qui espérait monter les côtes tranquillement ... Franck a convaincu Eric et Patrick de nous accompagner. C'est donc une belle équipe qui se retrouve vers 8h45 sur le parking de l'Espace Jean Racine, le temps de sortir les vélos,d'admirer le superbe Canyon Lux MR carbone de Patrick et de se préparer nous décollons à pas loin de 9h. Départ tranquille, je sors de 3 semaines de sport en vacances et les jambes sont un peu raides, sans compter que j'ai joué les cascadeurs samedi en taillant la haie, avec chute de l'échelle puis réception de la cisaille électrique sur le crane. Moralité, toujours porter un casque pour tailler les haies ! La première côte indique immédiatement que Benoit a trouvé un adversaire de choix en la personne d'Eric qui envoie du lourd. Pfuiiii... va falloir s'accrocher. Les deux lascars prennent irrémédiablement de l'avance dès que pourcentage devient positif, suivis par Franck qui s'accroche avec sa combativité habituelle. Je décide d'appliquer une tactique simple : laisser le parcours calmer les ardeurs. Après 10 premiers km un peu ennuyeux, nous entrons dans le vif du sujet. A partir de maintenant ce sera du single ludique, technique et aussi bien physique. Après 25km et une crevaison de Franck, nous arrivons dans ma zone favorite, avec un enchainement de bosses raides et physiques suivies de jolies descentes souvent assez techniques. Ce passage ne passe pas inaperçu dans les jambes et je constate avec satisfaction que les jambes tournent maintenant bien rond et me permettent de suivre dans trop de mal nos deux lascars dans les bosses. Franck est un peu moins fringuant, Patrick et Olivier commencent à donner des signes de fatigue mais s'accrochent vaillamment. On arrive dans la bosse dite "de la course d'orientation". Pour la première fois, j'arrive à passer le creux en bas en suivant Benoit puis la zone rocheuse au milieu de la côte. Youpi ! Encore quelques montées et descentes tip top et voilà que nous approchons du faux plat dit "de l'homme en jaune". Voilà un endroit où il ne faut pas lâcher Benoit d'une semelle ! On s'arrête deux minutes au café pour remplir les camels vides et nous voilà partis. Franck attaque d'emblée et se porte en tête, Benoit assure la représentation de Saint-Michel dans l'échappée pendant qu'Eric entreprend de combler le trou. Je ne quitte pas sa roue et la jonction s'opère. Le rythme est soutenu. On traverse la route et c'est reparti. Franck place une attaque redoutable et le maillot à pois saute dans sa roue. Eric accélère fortement et entreprend de mettre tout le monde d'accord. Je m'accroche, passe Franck qui paye ses efforts. Eric et Benoit sont à trois mètres, j'appuie autant que possible pour faire la jonction juste au moment où la pente se renforce. Au bord de l'asphyxie, les jambes en feu, je suis sur le point de me résigner à laisser les deux grimpeurs se faire la belle lorsque qu'Eric ralentit soudain. Epuisé ?? Que nenni ! Crevé ! Un beau silex pointu ( sans doute balancé par un Franck dépité mais rusé ) est venu à bout du pneu arrière. Nous mettrons un peu de temps à réparer car l'écrou de la valve fait de la résistance, pas moyen de le dévisser. Mac Gyver Franck suggère d'essayer en serrant avec le dérive chaine et ça fonctionne, ouf sauvés. Nous repartons pour les derniers kms, il reste encore à monter au château de Breteuil avec les derniers chemins qui nous raménent à Saint-Remy après 3h45 de roulage et plus de 5h au total avec les deux crevaisons. 52km et 1250 m de D+, une petite sortie bien sympa et idéale pour préparer le XXX'TREME.
Cliquer ici ou sur la photo en haut pour voir l'album de la rando
Cliquer ici ou sur la photo en haut pour voir l'album de la rando
Vendredi 07/08/09 : Saulx
Petite sortie à Saulx en fin d'après-midi avec le retour de quelques rayons de soleil. 25km en 1h14 pour 270m de D+. L'objectif était juste de tourner les jambes en mode "raid" : sans forcer mais avec un bon rythme pour tenir les délais.
mercredi 5 août 2009
Mercredi 05/08/09 : Saulx-Bois de Saint Eloi
Sortie de 2heures ce mercredi, avec un beau soleil et une température bien agréable. Au programme, entrainement pour le XXX'TREME avec une première partie à Saulx en montant toutes les côtes sur le 32x16 histoire de travailler un peu la force puis partie ludique dans le Bois de St Eloi en tentant quelques montées impossibles. Retour classique sur Savigny pour 37,4 km en 2h04 et 503m de D+ .
dimanche 2 août 2009
Dimanche 02/08/09 : Sortie club Saint-Michel
Retour de vacances ce samedi. Nous arrivons en milieu d'après-midi après un trajet plus facile que prévu via l'A87 puis A11. Circulation étonnamment fluide sur ces axes avec l'aide du télé-péage. Je jette un oeil sur mes mails en arrivant, et je vois que Ludovic est de retour et qu'un rendez-vous est pris avec Eric à 9h à la piscine. Entre temps, un mail de Philippe arrive aussi, il est partant pour un départ de Savigny. Bon, initialement, je n'avais pas trop prévu de rouler, mais c'est l'occasion de retrouver les copains, donc, je signe. Un vrai déluge tombe toute la nuit, je me réveille vers 7h, il pleut toujours, c'est mal parti. Finalement, la pluie cesse et je retrouve Philippe devant chez moi. Nous partons par mon itinéraire favori via la vanne des eaux, sans crevaison cette fois ! J'ai sorti le Prophet qui sera mon compagnon pour le XXX'TREME dans 15 jours. Nous prenons les bords de l'Orge, on y va tranquille pour chauffer les jambes. Pendant que je discute avec Philippe, on passe une petite passerelle bien humide et paf, on moment où j'appuie sur le guidon pour tourner je me retrouve par terre avant d'avoir pu esquisser un geste entraînant Philippe dans ma chute. Ca commence bien ! Pas de bobo pour moi mais un bel oeuf de pigeon sur la cheville pour Philippe qui repart courageusement. Nous arrivons à Saint-Michel où nous attendent Ludovic et Eric. On papote un peu et nous prenons le chemin de la tour de Montlhery via le parcours de la Nuit de l'Orge à l'envers. Une petite montée pour réchauffer les organismes, on aperçoit quatre vététistes d'ADP en contre-bas, avant de descendre vers Marcoussis par un itinéraire sympa que nous fait découvrir Eric. On monte l'escargot et nous redescendons par mon chemin favori le long de la carrière. On arrive en bas, la grille est fermée. Bon, on a déjà eu le problème avec Benoit, il suffit de faire le tour. Ah ... ben non ! Fermé aussi ! Nous voilà coincés. On remonte jusqu'au milieu de la pente pour contourner la grille, ce qui permet à Eric de nous faire une démonstration de descente engagée sur le chemin de trial. Puis séquence "Merrell" pour remonter la pente abrupte à pied au milieu des orties ( aie ! ) . On débouche finalement sur la route en haut de Marcourssis, on décide de la suivre pour retrouver l'itinéraire. Le GPS montre une coupe possible sur un chemin à travers champs, séquence nature, car le chemin est aussi cultivé que le champ. On retrouve finalement le parcours initial , direction Saulx pour un petit tour dans ma forêt préférée. Philippe trouve que je n'avance pas assez vite, allumage du turbo, je m'arrête au bout de 2 minutes, flûte, à part Ludovic, plus personne. Bon, on les retrouve quand même. On prend une des mes descentes favorites puis direction la montée impossible qui le restera aujourd'hui, pour 2 mètres, un caillou traitre fait riper le pneu et je perds le peu de vitesse qui me restait. Ludo essaye aussi, mais les Pythons sont un peu justes pour l'exercice. Philippe et Eric montent sans soucis ... à pieds . Retour sur Savigny via Ballainvilliers. On se sépare après la gare, Ludovic et Eric prennent les bords de l'Yvette pendant que nous remontons sur Savigny. Malgré mes encouragements, Philippe ne tente pas le sprint dans la dernière partie de la côte, je sprinte donc tout seul à la poursuite d'un Benoit Contador virtuel. Au final, 47 km pour 700m de D+ , un bon petit décrassage après la route du samedi.
Cliquer sur la photo ou ici pour voir l'album de la rando
Cliquer sur la photo ou ici pour voir l'album de la rando
Inscription à :
Articles (Atom)