dimanche 18 décembre 2011
Dimanche 18/12/11 : Barbizon
Mercredi je suis attaqué par un virus féroce qui me laisse à moitié HS pour le reste de la semaine. Autant dire que je prévois un dimanche matin sous la couette d'autant que nous avons des invités le midi. Mais miraculeusement, je me sens beaucoup mieux samedi. Je me lance donc dans la réparation du rayon cassé dimanche dernier sur ma roue avant après avoir commandé plusieurs rayons de remplacement. Opération délicate, car j'ai oublié de recommander un fond de jante, c'est donc un peu compliqué pour rétablir l'étanchéité. J'en profite pour changer la gaine du dérailleur avant , depuis plusieurs sorties, j'avais constaté un passage anormalement dur des vitesses. Samedi soir, le FS120 est fin prêt avec des vitesses qui passent toutes seules. Les jambes sont suffisamment revenues pour envisager une sortie à condition de ne pas trop forcer. Je prévois donc un parcours ludique mais pas trop long pour revenir à l'heure et sans trop tirer sur la machine. Benoit est partant, pas d'autres volontaires. Lever un peu difficile, je passe chercher Benoit avec une bonne demi-heure de retard sur l'horaire annoncé. A l'arrivée sur Barbizon peu avant 8h30, l'ESP de la voiture se déclenche pour rétablir une trajectoire hasardeuse dans le rond point qui est complètement verglacé. Personne sur le parking, nous prenons la direction des Gorges d'Apremont, départ classique par l'itinéraire de Franck. Nous croisons un superbe faisan pas farouche, mais les gants m'empêchent d'attraper suffisamment vite l'appareil photo. Arrivés au sommet, nous revenons sur la N7 pour la traverser, c'est holiday on ice, tout le monde roule au pas et nous sommes témoin d'un tout droit dans le rond point. Pas de souci avec les VTT. On file sur le petit chemin en face pour traverser le massif du Rocher Cuvier Chatillon et aller chercher le chemin en devers de l'autre coté. Au passage, c'est tout un troupeau de biches qui s'éloigne doucement à notre approche, c'est notre jour de chance. Il fait froid mais la lumière est magnifique dans la forêt, les paysages sont absolument superbes. Le progression se révèle technique sur ce sentier : racines mouillées/gelés, cailloux et pas mal d'arbres couchés par la tempête. Nous terminons par la "descente ADP" avant de prendre la descente "Remiremont" puis la bosse très raide qui remonte ensuite vers la Table du Grand Maître. Petite pause, Benoit bricole le réglage de son dérailleur arrière. On file ensuite sur le "Magic Single", très fréquenté en sens inverse. Au lieu d'enchaîner sur la tour Denecourt, nous longeons la voie ferrée pour revenir vers le Rocher Cassepot par l'itinéraire de Patrick à l'envers. On passe l'hippodrome de la Sole, montée raide vers la Grotte aux Cristaux puis retour direct par la grande allée le long de la N7. Le passage du tunnel sous la nationale est délicat, tout est encore gelé à cet endroit mais des promeneurs nous préviennent. Retour à la voiture après 32 km , 2h38 de roulage et 460m de D+ pour une sortie bien agréable.
dimanche 11 décembre 2011
Dimanche 11/12/11 : Saulx
Le week-end avait bien commencé avec la récupération miraculeuse par Benoit de ses lunettes tombées la semaine dernière. En suivant la trace GPS et en supposant qu'elles étaient tombées dans le passage scabreux que nous avions passé à pied, il a réussi à les retrouver. Un petit miracle à ajouter la longue série de nos aventures. Soirée chez des amis prévue samedi soir, je signale donc à Benoit que je ne serai pas dispo dimanche matin. Il est aussi de sortie. Et finalement, nous décidons dimanche matin d'un petit tour à Saulx. Départ à ... 10h30. Je suis moyennement rassuré sur l'état du terrain mais c'est la seule option jouable à cette heure tardive. Les gardes-boue sont de rigueur.Nous avons la bonne surprise de trouver des chemins gras mais tout à fait praticables. Trois chevreuils détalent sous nos yeux à notre arrivée dans la forêt. Magnifique. Nous tournons ensuite sur mes singles préférés en choisissant les passages les plus techniques histoire de préparer Larchant. Le FS120 fait merveille sur ces passages. Retour à la maison après 28km et 1h50 de roulage. En arrivant devant chez moi, un "bouiiinng" retentit. Je constate avec stupeur qu'un rayon de ma ZTR à l'avant vient de se briser en deux. Un peu de mécanique en perspective.
dimanche 4 décembre 2011
Dimanche 04/12/11 : Barbizon-Avon
La pluie a fini par refaire son apparition ces derniers jours. C'est le signal pour aller se réfugier sur les magnifiques chemins de la forêt de Fontainebleau. Je concocte un parcours issu de nos traces préférées en y ajoutant une variante trouvée sur le site de Pedalator qui contourne Avon par le sud. Un coin où nous roulons rarement, c'est la découverte du jour. Il pleut toute la journée de samedi ce qui mine un peu le moral de Benoit qui hésite à aller affronter les éléments déchaînés. Franck et Eric sont partants. Je crains un moment de me retrouver tout seul en compagnie des deux monstres. J'insiste donc un petit peu auprès de Benoit en lui envoyant la météo aviation, qui ne prévoit pas de pluie pour la matinée. Et puis, l'honneur de Saint Michel est en jeu ! Finalement Benoit se décide tout en mettant un point de contrôle le matin à 7h. Le temps est calme dimanche matin, donc c'est gagné. Nous retrouvons Franck et Eric sur le parking de la forêt à Barbizon. Notre ami d'ADP qui pensait que Benoit avait déclaré forfait pâlit à la vue du Benoilator décidé à jouer l'épisode "la vengeance du vautour" . Franck a mis la trace dans son GPS qui n'a pas apprécié : plus aucune trace n'est disponible ! Bon au moins, cela évitera que Franck s'échappe devant. Du moins, c'est que je croyais à cet instant. Nous partons en direction des Gorges d'Apremont, première bosse de la journée qui nous réchauffe. Un peu trop d'ailleurs, je commence à regretter le kway que j'ai enfilé par sécurité. Nous empruntons à l'envers un de nos parcours favori, le GPS est inutile pour l'instant, on connait par coeur. Le temps est idéal, mais les racines humides demandent de l'attention, elles nous guettent pour nous jeter à terre. Nous prenons le passage des Gorges du Houx. Evidemment c'est plus facile en descente. Arrivé à "mon" passage, je demande une petite pause afin de ... remonter dans l'autre sens. C'est la première fois que je passe là avec le nouveau vélo, il faut donc le baptiser sur cette montée mythique. Montée réussie, YES ! Tentatives vaines de Franck et Eric, eh , eh , le drapeau de Saint Michel flotte toujours fièrement au sommet. On enchaîne par le magnifique single qui conduit à la Faisanderie. Un passage toujours aussi fabuleux , les vélos filent sur le chemin et c'est un bel exercice de pilotage. Attention aux cailloux mouillés dans les virages. On descend plein gaz pour arriver en bas. Franck est passé devant, on le guide à la voix. Ce qui entraîne parfois quelques hésitations ... Je ne force pas dans le passage qui précède la montée droit dans la pente avant de traverser la N7 histoire d'être bien frais en bas. Mais les feuilles auront raison de l'adhérence de ma roue arrière au sommet, zut. On prend ensuite un passage découvert l'année dernière avec Benoit avant de rejoindre le passage du Mont Ussy toujours technique avec le temps humide. Et on vire à droite pour la partie nouvelle de l'itinéraire. Jolie descente sur Fontainebleau qu'on contourne vers le sud. Les chemins sont plus roulants, Franck, même sans la trace, file bon train en avant du groupe. Il pose une mine dans une montée large, Eric répond avec Benoit dans la roue, je tente de suivre les fous mais j'explose aux trois quarts de la pente. Heureusement, le groupe m'attend un peu plus loin. Nous attaquons alors une partie magnifique dans les rochers d'Avon. Le chemin est tout à fait roulable, avec une série continue de montagnes russes bien raides. Ca pique les jambes, mais on s'éclate sur ce terrain vraiment ludique. On s'écarte un peu de la trace et nous finissons par couper à pieds pour retrouver le bon chemin. Séance escalade, idéale pour l'entrainement de Franck qui s'est inscrit aux Chemins du Soleil. La suite du parcours est vraiment tortueuse et malgré les GPS on jardine à qui mieux mieux. On perd Benoit, je tente un chemin à gauche et je me retrouve ... face à Eric qui arrive dans l'autre sens :-) :-) ! Finalement, on trouve le bon chemin et nous retrouvons un Benoit bien ennuyé: il vient de réaliser qu'il a perdu ses lunettes sans s'en rendre compte, donc aucun espoir de les retrouver sur ce terrain ultra chaotique. Il est 11h30, Franck annonce qu'il est attendu chez lui à 12h. A moins de tenter la téléportation, c'est mal parti. Il décide de couper dès que possible. Nous remontons vers le nord en longeant l'aqueduc. Les bosses se succèdent, le parcours est vraiment physique et je commence à avoir mal aux jambes. Passage très rigolo sur le terrain d'entraînement des motards de la gendarmerie. La piste est déjà difficile à vélo, j'imagine à moto ! Retour par le Long Boyau. J'ai tenté une variante dans les gorges d'Apremont pour ne pas prendre le même chemin qu'à l'aller. Entre erreurs de parcours et fatigue, je perds de vue Eric et Benoit qui filent à bon train. Nouvelle erreur, je prends une grande descente que je dois remonter. J'aurais du continuer finalement car cette partie est inroulable, à changer impérativement. Je finis dans un chaos rocheux ayant perdu de vue le sentier. Pas loin d'1/4 h de marche avant de retrouver un terrain praticable qui me permet de retrouver la voiture où Benoit et Eric se demandaient ce que j'étais devenu. Une très belle matinée de VTT, avec pour moi 4h de roulage, 47km au GPS et plus de 900m de D+ . Du vrai Fontainebleau !
dimanche 27 novembre 2011
Dimanche 27/11/2011 : la Polaire
Depuis l'année dernière, la Polaire mérite moins son nom avec une date avancée de 15 jours dans le calendrier. Pour cette année, ce sera donc un terrain plutôt sec et roulant avec un mois de Novembre brumeux mais pas pluvieux. Nous sommes partant avec Benoit, Ludovic et Michel G. confirment leur présence. Quant à Franck, inquiet à l'idée d'affronter des petits hommes verts féroces, il rameute toute la cavalerie d'élite ADP et associés, voilà qui présage d'une belle partie de manivelles. Nous arrivons peu après 8h sur place, où nous retrouvons un Eric matinal bientôt rejoint par le reste de la troupe. On s'inscrit pour 6€, tarif unique, pas donné pour 45 km . Nous prenons finalement la direction des chemins à 8h40, après avoir attendu les uns, observé les autres partis rechercher les vélos restés sur la voiture. Finalement on roule. Je prends les devants, espérant mettre un peu de distance avec la meute féroce avant qu'elle n'enclenche le turbo. Petite hésitation à la sortie de Dourdan, un panneau "45" indique une direction improbable qui sème le doute dans les esprits. On change le panneau de place et on reprend le parcours. Les jambes tournent plutôt bien, on s'échappe avec Benoit. Petit à petit, il accélère sur un parcours qui reste roulant et finit par me distancer. Je m'accroche néanmoins en roulant avec deux concurrents qui mènent un bon train. Au km 19, j'entends une voie familière qui m'interpelle "alors on bouchonne ?". La meute m'a rattrapé, je ne suis pas mécontent d'avoir tenu jusque là. Je m'accroche dans les roues, pendant que Marco s'effondre en haut d'une bosse simulant l'épuisement. Bon, il revient en 300m ensuite, on ne joue pas dans la même catégorie d'autant que j'ai oublié la raclette hier soir. Finalement Ludovic revient aussi, il retrouve la forme et nous arrivons quasiment tous ensemble au ravito 1 où Benoit nous a précédé. Ravitaillement rapide, Michel arrive. Nous repartons. Je m'accroche derrière le TGV pendant quelques kms puis je les laisse partir, je n'ai plus l'habitude de rouler à ce rythme, je repasse en mode diesel laissant Benoit en grande forme et Ludovic défendre les couleurs vertes ce qu'ils feront avec brio. Le parcours n'est pas exceptionnel hormis le légendaire single de l'autoroute. Beaucoup de grandes allées, la moyenne est élevée, même en mode diesel je frôle le 19km/h de moyenne. Il y a moyen de faire beaucoup mieux comme tracé dans ce coin. La partie finale est plus sympa avec quelques singles. Et je termine avec 46k au compteur, 600m de D+ et à peine 2h30 de roulage rejoignant la bande de furieux qui terminait son sandwich.
dimanche 20 novembre 2011
Dimanche 20/11/11 : l'Escapade du Petit Prince
Une semaine de beau temps sec au mois de Novembre, cela n'arrive pas tous les ans. C'était donc l'année ou jamais pour rouler sur l'Escapade du Petit Prince. Une rando que j'apprécie, malgré le terrain traditionnellement bien gras. Mais pas cette année. De toute façon, Pierre, un collègue de PSA l'avait prédit de longue date, "ce sera sec". Benoit était partant, avec un programme d'entrainement adapté pour pouvoir affronter la meute de mes collègues qui s'annonçait au départ. Afin d'assurer le coup, nous avions aussi convaincu Franck de nous accompagner, lequel motive également Yann , Patrick ainsi que le redoutable Eric du VCBS. J'adopte la méthode Benoit pour la préparation finale. Soirée chez des amis avec raclette, charcuterie, champagne et vin blanc. Bref, exactement le contraire de la diététique sportive. Et vous savez quoi ? Et bien, ça marche ! Je me lève en pleine forme et tout content de rouler par le beau soleil qui s'annonce. Je récupère Benoit, et nous prenons la direction de Poissy sous un ciel bleu avec quelques bancs de brume. Le brouillard fait son apparition sur l'A12 et nous passons devant les pistes de St Cyr l'Ecole sans les voir. J'ai prévu de voler cette après-midi, je ne suis pas inquiet, ça va se lever. Nous arrivons à 8h01. Je m'attends à trouver une place facilement, les premiers départs étant annoncés vers 7h50. Pas du tout, nous devons ressortir du parking et nous garer plus loin. On retrouve Pierre qui nous attendait aux inscriptions, entouré d'une délégation respectable de l'USPCA et de l'ASCAP de Poissy Usine. Ca fait du monde ! Et nous croisons Henri qui décline l'invitation de rouler avec nous. Thierry manque à l'appel, il avait des doutes sur sa condition physique. Inscription rapide, c'est Mme Pedalator qui me fait l'honneur de me remettre le numéro du diable : 666 !!! On aurait dû se méfier :-) On retrouve Eric et Patrick, mais Franck est en retard et nous prenons la direction des chemins à 8h30. J'ai une contrainte horaire, il va falloir mener un bon train. Le départ me rassure, les jambes tournent bien. On papote avec Franck, dont le vélo a nécessité une belle séance de mécanique après une sortie mouvementée la semaine dernière. Tout à l'air de fonctionner. Nous ne prenons pas les singles de la forêt de Saint Germain mais une route directe vers Marly. Il y a un brouillard à couper au couteau, les lunettes sont pleines de petite gouttes, il faut ouvrir l'oeil pour suivre le balisage pourtant parfait. Nous voici enfin à Marly après être passés devant le lycée agricole. C'est le début du vrai parcours. Les bosses bien raides s'enchaînent. C'est un passage digne des JR de la belle époque, on alterne toute une série de montées/descentes qui piquent les jambes. Il y a beaucoup de monde sur cette partie commune du parcours et il faut parfois patienter pour se frayer un chemin. Patrick ne se sent pas trop bien et nos amis d'ADP font quelques pauses pour l'attendre. On en profite pour prendre un peu d'avance à chaque fois avant que le TGV derrière ne nous rattrape. Nous rejoignons le premier ravito après 18km et c'est avec une certaine surprise que j'y vois Pierre qui était pourtant derrière dans la grosse montée droit dans la pente. Comment a-t-il fait ? Une fonction téléportation secrète de son BlackBerry fétiche qu'il utilise comme GPS vélo ? Mystère. Je pense réquisitionner l'appareil lundi pour enquête. Franck arrive avec un pneu dégonflé et s'empare d'une pompe à pied tout en espérant que le préventif vienne à bout du trou sur la bande du pneu. Pierre et son groupe repartent devant, tout comme Henri qu'on avait retrouvé. Nous repartons à notre tour. Le rythme est élevé. Le soleil déchire le brouillard et les paysages sont magnifiques pendant que nous serpentons sur les singles sous un halo de lumière qui fait resplendir les couleurs automnales. Magique ! Au hasard d'un dépassement raté qui m'oblige à patienter derrière un petit groupe, je vois avec angoisse les locomotives s'éloigner un peu devant. Ca va être dur de recoller me dis-je. Et bien non, le pneu de Franck déclare définitivement forfait et il faut mettre une chambre. Le préventif bave de tous les côtés, scène d'horreur mais Franck courageux pose sa chambre et regonfle cette fois à la main. Quelle maîtrise du pompage :-) :-) Je prends les devants, c'est toujours quelques mètres de gagnés :-) . Quelques minutes plus tard, Eric, le maillot jaune passe. Je prends la roue, et les tours/minutes du moteur augmentent. Au bout de quelques km, la surchauffe n'est pas loin. Une bifurcation mal négociée me fait perdre les roues, je rame derrière. Je décide de baisser le rythme, le temps de laisser les tours diminuer. Mais les jambes sont toujours là, pas fatigué. D'ailleurs quelques panneaux humoristiques avant une bosse infernale nous posent la question "fatigués?" puis "c'est pas fini ..." . Je rejoins finalement rapidement le groupe, pour cause de nouvelle crevaison. Cette fois c'est Eric. Il était vexé de la démonstration de Franck et veut montrer son savoir faire. Il pompe avec énergie. Je décide une nouvelle fois de prendre un peu d'avance, j'aime bien rouler devant, çà me rappelle ma jeunesse :-) . A cet instant, j'ignore que je ne reverrai plus mes camarades. Le parcours reste sur le même tempo. J'appuie autant que possible sur les pédales, espérant retarder au maximum le moment où je serai rejoint. Et me voilà au ravito après 37km et déjà presque 800m de D+ . Toujours personne, je suis perplexe. Un SMS de Benoit me dit "nouvelle crevaison on répare". Aie ! Finalement je décide de repartir, craignant que le groupe n'ait décidé de couper devant l'heure qui tourne.Ce qu'ont d'ailleurs fait Patrick toujours malade, Franck et Yann qui ne voulaient pas rentrer trop tard. Une bosse redoutable nous attend 2 km après le ravito, c'est avec plaisir que j'atteint le sommet après que le concurrent devant moi se soit lancé dans un backflip involontaire en plein milieu de la pente. Je fonce sur le beau chemin en balcon, un grand moment de plaisir. Et manifestement, j'ai du rater qqch à cet endroit, car je repasse devant Pierre sans les avoir doublés. Nous finissons ensemble les 10 derniers kms à un rythme endiablé. Dans les derniers singles de St Germain, j'y vais de bon coeur, lorsqu'une pierre traîtresse fait riper l'avant et légèrement déjanter le pneu qui perd sa pression. Je fais une super démonstration de vol plané / roulé boulé , sans égratignure. On repart, mais mon pneu m'oblige à prendre les virages doucement, il n'y a presque plus d'air. Je termine avec précaution avant de déguster un sandwich et un coca à l'arrivée après avoir regonflé. Je patiente pendant plus de 45 minutes pour voir finalement arriver Eric et Benoit. Eric a crevé à nouveau et faute de chambre à air, il a fallu réparer à la rustine 2 fois. Heureusement, Saint Michel assistance était au rendez-vous. Et pour finir, Eric se prend aussi une gamelle dans St Germain. Benoit est quand même satisfait de voir que les derniers entraînements lui ont permis de suivre Eric. Je sens qu'il va falloir s'accrocher lors des prochaines sorties. Au final une belle rando de 56km et plus de 1000m de D+ au GPS. Cela faisait longtemps que je m'étais pas senti aussi en forme, vive la raclette. Je vais envoyer la recette à Yannick Noah ! Ravitos et fléchage parfaits. Il serait peut-être intéressant de voir comment séparer petits et grands parcours au départ pour éviter quelques bouchons.
vendredi 11 novembre 2011
Vendredi 11/11/11 : Saulx-Marcoussis-Nozay
Etant invité chez ma nièce dimanche midi, je prévois une sortie pour ce 11 Novembre histoire de ne pas perdre la forme en prévision de l'Escapade du Petit Prince le 20 Novembre. Benoit est partant malgré un rhume tenace. Il arrive avec un vélo remis à neuf : nouveaux pneus, nouvel amortisseur Nous optons pour une sortie de 50km via Saulx, Marcoussis et Nozay. Un parcours que j'aime bien avec de beaux passages. C'est une première sur ce parcours pour le FS120. Je prévois donc de tenter ma montée impossible favorite à Saulx pour valider les qualités de grimpeurs du vélo. Nous prenons les bords de l'Yvette au départ, nous roulons sur d'épais tapis de feuilles mortes de toutes les couleurs. L'automne est une belle saison pour le VTT. Je n'ai pas mis de gardes-boue contrairement à Benoit, le terrain est humide mais tout à fait praticable malgré les pluies du début de semaine. Nous arrivons à Saulx sous un brouillard tenace qui ne nous quittera pas de la matinée. Pas de regret d'avoir opté pour le vélo, le temps n'était pas volable aujourd'hui. La montée impossible nous resiste, ce n'est pas la faute des vélos mais du terrain rendu particulièrement glissant par les nombreuses feuilles humides. Nous échouons à 3m du sommet, belle performance quand même. Benoit fait une petite pause mécanique pour remédier à un craquement tenace sur son Lapierre. Nous enchaînons par une de mes descentes préférées, le FS120 s'y révèle d'une précision redoutable et je descends tous freins lâchés soignant les trajectoires entre les arbres. Je précise qu'aujourd'hui, je n'ai pas oublié le casque ! Nous prenons ensuite la direction de Marcoussis via la Ville du Bois, puis le Bois de Saint Eloi où un arbre énorme tombé en travers du chemin nous force à mettre pied à terre dans une de mes bosses préférées, zut, impossible de passer à vélo. Les chiens du voyage sont découragés par le brouillard, nous passons dans la zone à risque sans un aboiement. On arrive bientôt dans la montée de l'escargot, Benoit place la traditionnelle attaque à 100m du sommet, je m'accroche derrière mais c'est dur. Nous rentrons via Nozay où nous dépassons un peloton de routiers de Ballainvilliers. Retour par Saulx puis le Bois des Templiers et nous arrivons à Savigny après 49km, 700m de D+ et 3h05 de roulage.
dimanche 6 novembre 2011
Dimanche 06/11/11 : Les Boucles de la Juine à Lardy
Après la sortie terminée sous la pluie mardi, nous avions prévu de rouler à Lardy ce dimanche sur le parcours 60k des Boucles de la Juine. Franck préfère aller rouler avec Marco qui teste de nouvelles roues carbone, il n'a pas de supers souvenirs du parcours de Lardy. Nous l'avons déjà fait avec Benoit, mais à l'époque où cette rando était organisée en été. Effectivement, quelques zones peuvent être collantes, mais je suis raisonnablement optimiste, l'automne a été plutôt sec jusque là. Je remonte quand même le Toro hivernal à l'arrière et prépare les gardes-boue. Benoit est enrhumé, conséquences de la douche de mardi. De mon coté, j'ai la désagréable surprise en enfilant mes chaussures de constater qu'elles ne sont pas encore sèches. Aie ! Je retourne au garage, pose le casque et me lance à la recherche des chaussures d'hiver. Changement effectué, je retourne en vitesse à la voiture pour aller chercher Benoit. Le GPS nous fait emprunter un itinéraire improbable via la N20 qui nous met en retard, sans compter que nous jardinons un peu à l'arrivée, ne reconnaissant pas les lieux par ce chemin inhabituel. Bref, on arrive aux inscriptions avec 20 bonnes minutes de retard. Au moment de sortir les vélos de la voiture, je découvre avec horreur que j'ai laissé le casque au garage lorsque je suis retourné changer de chaussures. Flute !! ( version censurée ). Une pensée pour Franck à qui cela était déjà arrivé. En ce qui me concerne , c'est une première. Difficile de renoncer au parcours, donc je prends le risque, pas fier de moi . Inscription éclair contre 5€, la moitié de Larchant :-) . Nous rencontrons Gregory, un jeune membre de St Michel avec qui nous n'avons pas encore eu l'occasion de rouler sur une rando. Nous filons sur le parcours. Le départ est agréable, quelques beaux singles tapissés de feuilles mortes nous attendent, séquence plaisir. Le vélo file sur ce tapis multicolore. Je me sens un peu tout nu sans casque, la prudence est donc de rigueur. Mais le tracé est commun à tous les parcours, et du coup, question prudence, nous sommes servis. Le moindre caillou provoque des bouchons. On reste 2 bonnes minutes arrêtés devant une descente que j'imagine vertigineuse. En fait non, juste un petit talus pas si pentu que cela. Nous finissons par dépasser les vététistes moins aguerris non sans qu'un coup de frein de Benoit pour éviter l'un deux dans une descente ne m'ai mis en position limite : roue arrière levée de 40 cm, mais ça se termine bien, ouf. Une petite escouade d'ADP est visible sur les chemins que nous retrouverons au hasard des aléas du parcours. Nous rejoignons le ravito 1 après 20 km et on y retrouve une bande de St Michel avec Stéphane qui fonçait ... pour nous rattraper, nous pensant devant. Nous repartons ensemble. Je me fais réprimander à juste titre par une jolie blonde de Ballancourt, qui me demande si je suis donneur d'organe. Profil bas, l'absence de casque, c'est une erreur, pas une philosophie. Stéphane mène un bon train devant, nous revenons petit à petit avec Benoit. Pas mal de beaux passages encore sur ce tronçon. Le parcours est sympa. Une descente rapide où je laisse mes camarades se détacher ne voulant pas tenter le diable, nous mène jusqu'au ravito 2. C'est la séparation 45/60. Nous repartons sur le 60 avec Benoit pendant que le reste de l'équipe part sur le 45. Après quelques minutes, nous arrivons sur une piste cyclable. Benoit relance dans le virage et la roue arrière glisse sur les feuilles bientôt suivie de son amie la roue avant. La chute inévitable est impressionnante mais heureusement Benoit se relève indemne. La boucle est un peu monotone, hormis un très beau passage sur un chemin tournicotant avec sable et racines. Le terrain est mou, le vent est de plus en plus fort. Les passages à découvert sont physiques. Nous revenons au ravito 2 après 15km effectués en à peine 50 minutes. Nous repartons pour la dernière partie du parcours. Beaucoup de passages dans les champs vent pleine face. Nous progressons avec difficulté et le rhume de Benoit commence à lui peser dans les jambes. Je passe devant pour qu'il puisse récupérer dans ma roue. Nous sommes quasi scotchés par endroit avec des passages à 10km/h où nous avons l'impression d'avoir de la super glue sur les pneus Tout le monde souffre. La partie finale est très belle, avec un beau single un peu humide qui tourne dans tous les sens. Descente finale dans les cailloux, j'y vais encore avec prudence. Et nous finissons par quelques kms encore bien ventés. Arrivée au bout de 63km au compteur et 60 au GPS pour 3h45 de roulage et 900 de D+. Et un bon vin chaud nous attend, miam. Une belle rando rendue physique par les conditions mais avec un terrain encore très acceptable pour la saison, les gardes-boue étaient superflus.
mardi 1 novembre 2011
Mardi 01/11/2011 : Igny
Pour profiter de ces quelques jours accordés par le pont de la Toussaint, j'avais prévu une sortie à Igny ce mardi sur un de mes parcours favoris. Benoit, Olivier Pi sont partants. Et bonne surprise, nous retrouvons l'ami Franck sur le parking. Cela fait plaisir de rouler ensemble. Nous partons peu après 8h30, direction la forêt de Verrières et la redoutable montée initiale droit dans la pente qui nous permet de nous réchauffer immédiatement. Nous enchaînons par le single qui fait le tour de la forêt, pour rejoindre le terrain de BMX. Et on continue dans le même esprit, le terrain est bien sec, il fait beau, le vélo file sur le sentier, c'est un vrai bonheur. Mon GPS est mal réveillé et tarde à se recaler à chaque virage, ce qui nous vaut quelques hésitations aux intersections. Je fais plus le parcours de mémoire qu'en suivant la trace. Notre petit groupe est homogène et on enquille le chemin à bonne allure. Cette partie est très ludique, avec des bosses et des virages dans tous les sens, on s'amuse comme des petits fous, le groupe se scinde parfois au grès des petites erreurs de trajectoire. Le terrain tourne suffisamment pour que Franck ne puisse pas trop prendre de vitesse. Nous arrivons à la sortie de la forêt, on traverse au Petit Clamart pour rejoindre le bois du même nom. Olivier nous fait le coup de la crevaison par pincement après un saut de trottoir. On en profite pour improviser une pause ravito qui révèle enfin de secret des performances d'ADP : une flaque d'huile sous le vélo de Franck, vous ne trouvez pas cela un peu louche ? Finalement, la fameuse histoire du moteur dans le pédalier n'était pas une légende, preuve à l'appui ! Réparation terminée, nous repartons, après qu'Olivier nous ai montré sa dextérité dans le maniement de la pompe, comme tout membre de St Michel :-) :-) . Dans le bois de Meudon, Franck nous fait prendre la descente aménagée ... en montée. Je n'avais jamais essayé par ce chemin, ça passe sans problème à condition de faire attention aux furieux qui dévalent dans l'autre sens. Au detour d'un chemin, je tente de régler le GPS récalcitrant pendant que la troupe patiente en suivant tranquillement une équipe de charmantes joggeuses. Nous reprenons le rythme, avec de nouveaux passages bien sympa sur les petits chemins qui pullulent dans ce coin. Benoit est soudain pris d'une envie irrésistible de faire "la montée de la tour" , le fameux chemin droit dans le pente qui remonte à la tour telecom. On fait donc un petit détour. En bas, je sens bien le coup et part sur un rythme endiablé. Franck suit et passe à droite. Hélas, j'ai un peu - beaucoup - présumé de mes capacités. Je zigzague en plein milieu de la pente au bord de l'asphyxie pendant que Benoit passe. Je reprends mon souffle et repart avec Olivier, c'était dur.
Nous prenons désormais les traces d'une belle édition du Rallye de Versailles, avec un single technique au bord d'un fossé et rempli de racines. Je suis content de franchir sans souci les quelques obstacles du parcours. Décidemment, je me sens à l'aise sur ce nouveau vélo. Le ciel tout bleu du matin est devenu bien noir. Au moment où nous arrivons à Vélizy, c'est un vrai déluge qui s'abat sur nous et qui n'était pas prévu par la météo. Zut ! Benoit médite sombrement sous un arbre, pendant qu'on attend le retour du soleil qui se fait attendre. Finalement, on se résout à repartir sous une pluie battante, avec option retour au plus court. La route est inondée, nous sommes trempés en quelques minutes, les chaussures sont transformées en baignoire. Heureusement, il ne fait pas trop froid. Les pneus projetent des trombes d'eau, difficile dans rester dans une roue sans prendre une douche au Karcher. Nous filons à pleine vitesse sur la route de Bièvres, le compteur indique plus de 35 km/h. C'est un retour éclair aux voitures pour une belle sortie malheureusement raccourcie par les caprices de la météo.
Nous prenons désormais les traces d'une belle édition du Rallye de Versailles, avec un single technique au bord d'un fossé et rempli de racines. Je suis content de franchir sans souci les quelques obstacles du parcours. Décidemment, je me sens à l'aise sur ce nouveau vélo. Le ciel tout bleu du matin est devenu bien noir. Au moment où nous arrivons à Vélizy, c'est un vrai déluge qui s'abat sur nous et qui n'était pas prévu par la météo. Zut ! Benoit médite sombrement sous un arbre, pendant qu'on attend le retour du soleil qui se fait attendre. Finalement, on se résout à repartir sous une pluie battante, avec option retour au plus court. La route est inondée, nous sommes trempés en quelques minutes, les chaussures sont transformées en baignoire. Heureusement, il ne fait pas trop froid. Les pneus projetent des trombes d'eau, difficile dans rester dans une roue sans prendre une douche au Karcher. Nous filons à pleine vitesse sur la route de Bièvres, le compteur indique plus de 35 km/h. C'est un retour éclair aux voitures pour une belle sortie malheureusement raccourcie par les caprices de la météo.
dimanche 30 octobre 2011
Dimanche 30/10/11 : Barbizon
Décidément, ce mois d'Octobre est béni par les dieux de la météo. Grand beau temps annoncé une nouvelle fois pour ce dimanche. Avec en prime une heure de sommeil en plus, le pied ! Après les montagnes russes d'Asterix, Benoit est cette fois de sortie au Mont Saint Michel. Entrainement montagne intensif :-) . Je suis impatient de retrouver le terrain de jeu de Barbizon après la saison de randos.Avec ce temps et les belles couleurs d'automne, la forêt de Fontainebleau est un des plus beaux endroits où l'on puisse imaginer poser nos roues. Les deux Olivier et Cyril, un nouvel inscrit sont partants pour cette sortie. J'ai tout simplement repris un parcours concocté par Franck l'année dernière que j'avais beaucoup apprécié. Et oui, le petit Padawan Franck est devenu un Maître Traceur désormais. Que la Force soit avec lui ... et avec nous. Je retrouve Olivier Pi sur le parking, nous avons 10 minutes d'avance, témoins à l'appui. Je découvre au passage qu'Olivier ne pilote pas que des VTT, nous voilà parti dans une discussion qui nous fait prendre de l'altitude. Cyril nous rejoint puis Olivier Pa. qui arrive bon dernier pour une fois. Cyril nous sort un VTT collector des années 90, en bon état mais j'ai comme un début d'inquiétude à l'idée du terrain particulièrement éprouvant qui nous attend. Nous partons par le classique départ "ADP" , mais avec la variante single jusqu'au sommet. Nous voilà directement dans le vif du sujet. Les fougères sont bien hautes, et cette une sensation amusante que de se faufiler dans ce mur végétal. Petite séance portage inévitable pour franchir les rochers au sommet. Nous quittons les Gorges d'Apremont pour filer vers le Rocher Cuvier Chatillon par la route de la Jalousie. J'aime bien ce joli passage, puis nous reprenons la célèbre bosse qui nous fait grimper au sommet du Rocher. Soudain, quelques exclamations et un "crac" sinistre. La chaîne de Cyril a rendu l'âme. Heureusement, elle est resté sur le vélo :-). Réparation rapide et un grand bruit dans les buissons plus haut. Un magnifique sanglier nous observait et fonce à travers les broussailles. Nous finissons l'ascension et nous prenons cette fois le chemin du single en devers. J'attends avec impatience de tester le FS120 sur ce terrain. Nous voilà sur l'entrée du chemin. Il fait encore humide à cette heure matinale. Les cailloux et racines mouillés rendent le parcours technique. Il faut rester concentré sous peine de sanction immédiate. Le groupe avance de manière homogène. Les couleurs sont superbes, c'est un grand moment de plaisir. Et le FS120 s'avère à la hauteur de mes espérances. Maniable et dynamique un vrai bonheur. Nous arrivons dans le zone de la célèbre descente "ADP" après un passage bien trialisant. Je préviens mes camarades de la présence d'une marche en bas et je tente le coup. Ça passe tout seul. Yes ! Olivier Pa. se lance derrière mais un peu trop sur l'avant du vélo et c'est la chute, tout en douceur. Il repart suivi par Olvier Pi et Cyril qui passent magistralement pour leur première tentative sur cette zone mythique. On enchaîne sur le passage "Remiremont" puis sur la bosse raide qui suit et qui fait quelques écarts dans le peloton. Puis c'est parti pour le "magic single". La zone élaguée l'année dernière est toujours en vrac, mais on trouve un chemin praticable en prenant sur la gauche pour rejoindre la trace. Nous filons plein gaz pendant de longues minutes sur le sentier, c'est grisant. Je réalise une superbe figure involontaire suite à une racine traitreusement planquée dans un virage. N'ayant aucune affection particulière pour les arbres, j'évite celui qui me tendait les bras d'un coup de guidon. On s'amuse dans la montée vers la tour Denecourt, le terrain est sec désormais et ça passe presque partout. Petite séance photo en haut de la tour. Et nous prenons le chemin du retour via les Hauteurs de la Solle. Nous redescendons vers l'hippodrome par le parcours de Patrick à l'envers. Les singles en descente sont un vrai bonheur. La remontée vers la route est nettement plus difficile, Cyril commence à fatiguer un peu , il est vrai que pour une sortie découverte, le parcours est physique. Nous prenons le chemin des Gorges d'Apremont, toujours sur le parcours de Patrick. Dans ce sens , toutes les zones rocheuses passent sur le vélo. Soudain, il n'y a plus que Cyril derrière moi. Crevaison pour Olivier Pi. Nous retournons en arrière juste au moment où la réparation se termine. On jardine un peu dans les fougères pour retrouver le petit single du retour. Mode défrichage on. Et retour final par la descente des Gorges d'Apremont où Cyril ... perd une plaquette et constate que ça freine beaucoup moins bien ainsi. Contrairement à Xavier, nous passons la zone rocheuse du départ à pieds! Retour au parking après 40km et 3h20 de roulage, tout le monde a le sourire. Une belle sortie sous le soleil d'automne.
dimanche 23 octobre 2011
Dimanche 23/10/11 : La Grangeoise
Après un été pourri, nous avons la chance d'avoir un automne magnifique. J'attendais donc avec impatience ce dimanche pour aller tester mon nouveau vélo sur la Grangeoise. Une rando que j'apprecie avec un parcours toujours sympa et une organisation efficace. Benoit est de sortie au Parc Asterix, mais Olivier est partant de même qu'un autre Olivier qui vient de rejoindre le club. Et samedi soir, je reçois un SMS de Franck. Je file monter la barre de tractage sur le vélo ... Je passe prendre Olivier au Hall à St Michel pile à l'heure. Nous y retrouvons Olivier Pi. et nous prenons donc la direction des Granges le Roi. Arrivée matinale, on grille ADP pour une fois. Franck nous interpelle lorsqu'il nous voit passer à vélo et tout le monde se retrouve aux inscriptions. Franck me trouve bien matinal, remarque surprenante, je me demande bien pourquoi il dit ça :-) . Nous avons la bonne surprise de retrouver Stéphane de retour aux affaires également. J'opte pour le 65k avec les deux Olivier, Franck et Stéphane votent pour le 50. Les parcours sont communs sur les 40 premiers km, nous allons donc pouvoir rouler ensemble. Départ tranquille, il y a un peu de monde mais pas trop, la finale de coupe du monde a clairsemé les rangs des vététistes. Après 3 km, un missile orange et bleu dépasse à droite. C'est Alex d'ADP. Je tombe les vitesses et entreprend de le suivre, une bonne occasion de tester les jambes. On arrive dans la première bosse, on s'accroche derrière nos amis d'ADP. Après un bout de plat, la descente rapide qui suit permet de recoller. Au bout de 5km, je me dis que je tiendrai pas 65 km à ce rythme mais au moment où je lève le pied, Olivier passe et file derrière ADP. On la joue en mode équipe et Olivier Pi. n'est pas en reste. Je poursuis avec Stéphane pendant que les petits hommes verts harcèlent les adversaires. Je maintiens un rythme constant mais Stéphane appuie sur le champignon dans les derniers km. Franck découvre les talents d'escaladeur d'Olivier, l'homme qui arrive à tenir tête au Benoilator dans son exercice de prédilection. J'arrive donc bon dernier au ravito, mais plein d'espoir pour la suite, espérant avoir incité tout le monde a dépenser son surplus d'énergie. Franck et Alex repartent sur le 50, nous n'essayons pas de les suivre. Stéphane repart pied au plancher suivi d'Olivier Pi, je suis inéluctablement distancé, pourtant je roule bien mais aller plus vite ne serait pas raisonnable. En ce moment, je marche au diesel. Nous arrivons au bout de 30 km au 2ème ravito, juste avant le single de l'autoroute. La France est menée 5-0 par les All Blacks. On repart pour ce passage que j'adore. Le single est bien sec, et les relances et passages en montagnes russes sont un pur bonheur. Je profite de ma connaissance du tracé pour prendre un peu d'avance en relançant judicieusement aux endroits stratégiques. A la sortie du single, les parcours 50 et 64 se séparent. Stéphane vient de crever, nous restons avec lui le temps de la réparation tout en discutant avec les organisateurs puis nous repartons avec les deux Olivier sur le 64 pendant que Stéphane poursuit sur le 50. Le début de cette boucle est très agréable : petits chemins techniques et tournicotant dans tous les sens. Le FS120 est très à l'aise sur ce terrain et sa maniabilité fait merveille. Le balisage est par contre beaucoup plus light. Les flèches et rubalises sont souvent mal placées, du coté opposé au regard et nous allons à plusieurs reprises soit tourner en catastrophe soit faire des petites erreurs de parcours. La seconde partie de la boucle spécifique du 64 est moins intéressante : beaucoup de grands chemins avec toutefois quelques beaux passages. Olivier tente de retirer son coupe vent sans s'arrêter. J'entends soudain un "boum" derrière moi. Petite chute mais qui aura par la suite quelques conséquences. Nous rejoignons le dernier ravito peu après le km 45. Personne ! D'ailleurs nous n'avons pas vu un seul concurrent sur cette partie du parcours. Nous apprenons la courte défaite que l'équipe de France 8-7. Dommage. Nous repartons pour la plus belle partie de la rando . Les 15 derniers kms sont une vraie merveille : descentes fluides entre les arbres, paysages superbes, petits singles techniques et quelques bonnes bosses, tout y est. Une montée impossible se présente. Olivier ne peut passer le petit plateau : fourchette désaxée par la chute. Je tente d'atteindre le sommet, c'est jouable. Hélas, une racine aura raison de mes efforts et je finis à terre n'ayant pas eu le temps de déclipser. Au sommet nous passons quelques minutes à régler le dérailleur avant d'Olivier. Encore une erreur de parcours à la suite, puis un nouveau mur impossible où cette fois c'est Olivier Pi qui finit à terre, même cause, même effet. Une superbe descente sablonneuse se profile sous nos roues. Un grand moment de bonheur avec le vélo qui surfe sur le sable. Je me rends compte que je ressens les mêmes sensations dans ce type de terrain à vélo et lorsque je trace des courbes bien maîtrisées en avion et en particulier avec le J3. Le plaisir du pilotage dans les deux activités. Arrivé en bas, je tourne encore in extremis en découvrant la flèche au dernier moment. Je me retourne et j'observe Olivier ... pédalant dans vide. Il a perdu sa chaîne dans la descente. Aie ! Une grande première dans les incidents mécaniques. On remonte doucement à la recherche de cet indispensable accessoire. Mais arrivés en haut, rien à faire. Olivier se souvient avoir donné un coup de pédale en bas, à priori c'est à ce moment que le maillon a du casser. On redescend doucement ... rien . Je commence à douter sérieusement qu'on retrouve la chaîne. Nouvelle remontée, Olivier se souvient a peu près de l'endroit. "C'était là" me dit-il. Je regarde a mes pieds et miracle que vois-je ? LA CHAINE !! Ouf .... Un coup de maillon rapide plus tard, nous voici repartis. Encore un petit souci de fléchage et nous prenons par erreur le début du parcours à l'envers. Mais cela nous vaut la chance de voir passer un magnifique chevreuil devant nous. Erreur rapidement réparée. La fin de parcours est physique, et nous finissons avec 67km et 970m de D+. Il n'y a plus grand monde à l'arrivée, il est presque 14h avec nos aventures et nos erreurs. Mais nous sommes contents de notre matinée, un beau parcours avec un temps magnifique. Un bon hot dog nous attend et je gagne même ... une casquette à poids au tirage au sort. Benoit, tiens toi bien ! Et nous avons trouvé un nouvel inscrit au club qui va venir élargir la petite communauté des amateurs de raids.
dimanche 16 octobre 2011
Dimanche 16/10/2011 : Milly la Forêt
Avec le beau temps annoncé et un programme de randos pas très alléchant, j'avais envie de tester mon nouveau FS120 sur un parcours exigeant. Pourquoi pas un remake du parcours que nous avions fait l'année dernière pour la reprise de Benoit ? Un parcours improvisé à l'époque qui s'était révélé inadapté par sa difficulté et j'avais manqué d'assassiner involontairement un ami. Mais cette fois tout le monde est en forme et ce serait donc l'occasion d'en profiter à plein. Olivier est partant ainsi que Xavier et deux de ses amis, Giovanni et un autre Olivier. Nous nous retrouvons à 8h15 à Milly, avec un peu de difficultés à se garer car le parking du point de départ est désormais condamné. Finalement, tout le monde est prêt à 8h30. Nous nous lançons sur le parcours par un temps bien frais et une épaisse brume matinale. On se croirait en Ecosse dans un film d'épouvante ... La petite troupe mène bon train sur cette première partie roulante. Après 10 km de chemins, le premier single se présente sous nos roues, mettant de l'animation et faisant monter la température. La descente avec les belles marches est le premier plaisir de la journée. Nous nous dirigeons ensuite vers Arbonne. Au loin, quelques détonations nous rappellent que nos amis chasseurs sont aussi de sortie. Quelques bonnes bosses dans le sable sollicitent les cuisses. Benoit ne laisse à personne le soin de mener le train dès que la route s'élève mais nous ne le lâchons pas avec Olivier, formant un triangle de petits hommes verts. Le moindre rocher est un prétexte pour Xavier et Giovanni à enchaîner bunny hups et autres figures techniques. Mais nous n'avons encore rien vu. En repartant du point de vue de Hurlevent , nos amis survolent les rochers dans la descente technique qui suit. Jamais je n'aurais pensé qu'on pouvait passer aussi facilement sur le vélo cet endroit délicat. Chapeau bas ! Nous rejoignons enfin la partie du parcours pour laquelle nous sommes venus. Un long enchaînement de singles techniques, très techniques. Nous roulons au pas, mais - presque tout - passe sur le vélo. Le beau soleil et la température idéale nous rappellent la chance que nous avons de rouler ici. La forêt de Fontainebleau en automne est un vrai petit paradis. Difficile d'imaginer que nous sommes en région parisienne. Nous avançons au gré des exclamations de chacun à chaque passage un peu chaud passé avec succès. De temps en temps, un bruit plus marqué signale une petite chute. Et nous arrivons enfin dans la dernière descente. Nous nous souvenons bien avoir eu du mal à descendre à pieds l'année dernière. D'ailleurs nous avons choisi des chaussures adaptées avec Benoit. Oui mais voilà ... Xavier et Giovanni ne l'entendent pas ainsi. Et ils se lancent dans la descente ... à vélo !! Et contre toute attente, ça passe. Enfin, presque car il faut préciser qu'à plusieurs reprises, nous verrons passer le vélo très à l'aise, mais avec son propriétaire courant derrière pour le rattraper :-) . Subtile nuance entre passer à vélo et sur le vélo. Trève de moquerie, le niveau technique de nos deux amis nous laisse rêveurs.
Le second Olivier commence à fatiguer, c'est sa reprise et le parcours encore une fois fait son effet. Peu avant le single de Canche aux Merciers nous perdons une partie de la troupe. Giovanni repart chercher ses amis mais en fait ils avaient coupé ! Avec Benoit et Olivier nous nous lançons dans la descente. Avec ardeur l'exemple aidant, nous commençons prendre de l'assurance. Benoit me voit avec inquiétude passer plein gaz dans quelques passages scabreux. Mais je me sens en confiance sur le FS120 bien adapté à ma taille et très maniable. Nous retrouvons avec surprise Xavier et Olivier plus bas, encore un raccourci. Et Giovanni qui est parti les chercher en arrière ! Heureusement il est du coin et tout se finit bien. Benoit et Olivier roulent grand train sur cette fin de parcours, je souffre un peu derrière dans la montée du Chemin du Nid d'Aigle. Nous retrouvons finalement le point de départ après 3h15 de roulage et 42 km pour une bien belle matinée de VTT.
Le second Olivier commence à fatiguer, c'est sa reprise et le parcours encore une fois fait son effet. Peu avant le single de Canche aux Merciers nous perdons une partie de la troupe. Giovanni repart chercher ses amis mais en fait ils avaient coupé ! Avec Benoit et Olivier nous nous lançons dans la descente. Avec ardeur l'exemple aidant, nous commençons prendre de l'assurance. Benoit me voit avec inquiétude passer plein gaz dans quelques passages scabreux. Mais je me sens en confiance sur le FS120 bien adapté à ma taille et très maniable. Nous retrouvons avec surprise Xavier et Olivier plus bas, encore un raccourci. Et Giovanni qui est parti les chercher en arrière ! Heureusement il est du coin et tout se finit bien. Benoit et Olivier roulent grand train sur cette fin de parcours, je souffre un peu derrière dans la montée du Chemin du Nid d'Aigle. Nous retrouvons finalement le point de départ après 3h15 de roulage et 42 km pour une bien belle matinée de VTT.
dimanche 9 octobre 2011
Dimanche 09/10/11 : La Bellifontaine
Cela faisait 3 ans que je n'avais pas participé à la Bellifontaine. Une rando toujours sympa et bien organisée mais au parcours sans grande variété. Pour cause de contrainte horaire et de météo peu engageante, je décide donc d'opter pour le 40km avec un départ à 8h. Benoit choisit le match de rugby au sec, Franck me propose une sortie à Barbizon mais ce sera trop juste en temps pour moi. J'arrive aux inscriptions peu après 8h après m'être garé sur le parking de l'INSEAD requisitionné par les organisateurs. Inscription rapide, il n'y a pas beaucoup de monde et il pleut. Je retrouve avec nostalgie le départ sur le grand chemin rectiligne. Il y a quelques années, c'était une de mes toutes premières randos et ce chemin marquait un départ pour l'inconnu. Je ne vois pas de flèches bleues censées matérialiser le parcours 40k , petit doute, serais-je sur le 55 ? J'appuie bien sur les pédales, il pluviote, rien de trop génant à ce stade. Finalement, on arrive à une bifurcation avec des panneaux indiquant les différents parcours, ouf je suis sur le bon itinéraire. Je dépasse de nombreux concurrents dans la première descente, qui semble inquiéter pas mal de participants, pourtant il n'y a rien de technique. S'ils savaient toutes les merveilles de chemins qui se cachent dans la forêt ... Premier ravito au bout de ... 12km ! Ca change des dernières randos ! Il pleut de plus en plus fort, je ne m'arrête que quelques secondes, le temps de remettre en place le capteur du compteur qui avait tourné et de manger un peu. C'est reparti sur un parcours toujours sur les grands chemins, avec quelques côtes roulantes qui se grimpent facilement en danseuse. Le 2ème ravito arrive rapidement au bout de 24km. Une petite troupe d'ADP m'y rejoint. Il pleut fort désormais, dur dur pour les pauvres bénévoles au ravito. Je repars sans tarder. Une bosse suivie d'une belle petite descente nous attend. Sur la partie plate suivante, je vois soudain un maillot orange et bleu juché sur un beau Yeti venir à mon niveau. En bon informaticien, le système expert se met en marche " Is that Marco? -> No, Is that Franck -> No" Clic clic clic bip ! Dans ce cas, pas question de se laisser doubler ! Mode turbo on , les jambes sont là ce matin . Je monte sur la plaque et accélère franchement. Et les sensations sont excellentes ! Du coup, on fonce à plus de 30km/h sur les allées. Le vélo vole au-dessus de quelques grosses branches, comprimant les suspensions pour mieux gicler ensuite. Le rascal s'accroche derrière. Quelques belles flaques me trempent les chaussures. Et soudain ... voici l'arrivée. On était sur le 30, sans avoir bien compris comment. Mais au vu du déluge c'est tant mieux et c'est à 10h15 que je rejoins l'arrivée avec 31km au compteur. Les affaires de rechange dans la voiture sont les bienvenues, je suis trempé jusqu'aux os. Mais les sensations étaient très bonnes aujourd'hui, vivement dimanche prochain.
dimanche 2 octobre 2011
Dimanche 02/10/2011 : la Plaisiroise
Pour ce dimanche, malgré un choix du club qui pousse vers Beauregard, nous options avec Benoit pour la Plaisiroise, une rando que nous aimons bien. Nous retrouvons Olivier à 8h aux inscriptions. Il fait très frais, Benoit est gelé et le café offert est le bienvenu. Nous partons dans le sens inverse de l'habitude, je reconnais immédiatement la petite butte pentue qui marque habituellement l'arrivée, mais cette fois, nous la prenons en descente. Le début est roulant. J'ai ressorti le BeOne, prévoyant un terrain avec peu racines ou de rochers. J'avais oublié à quel point ce cadre est réactif; je ne résiste pas au plaisir de placer quelques accélérations, ce qui incite immédiatement Benoit à pousser plus fort sur les pédales suivi par Olivier en grande forme, le rythme augmente ! Nous arrivons bientôt dans des passages plus techniques, les premières bosses et descentes provoquent quelques bouchons, il y plus de 900 participants, record battu avec ce beau temps. Le parcours est agréable, alternant tous les types de terrain. Une pancarte orange identique au balisage mais plus grande m'induit en erreur et je file sur le château de Ponchartrin avant de voir que personne ne me suit. Demi-tour et je retrouve Benoit et Olvier au ravito bien fourni. A peine repartis, une branche fait tourner le dérailleur avant. Je dois m'arrêter pour réparer et je laisse filer mes compères. J'ai beau appuyer sur les pédales, pas moyen de les rejoindre. Je finirai par les retrouver au ravito où ils arrivent ... après moi mais par un chemin différent ! Bizarre, j'ai pourtant suivi les flèches et d'autres concurrents. Benoit s'est fait piquer par une guêpe. Petite pause puis nous repartons pour un dernier tronçon mené tambour battant. Encore quelques belles bosses et un final roulant. A l'arrivé le compteur indique un peu plus de 51 km et ... 1000m de D+ pour 3 heures de roulage ! Nous sommes souvent montés mais par des chemins praticables qui ont fait passer le dénivelé presque inaperçu. Une montagne de sandwiches nous attend à l'arrivée sous un grand soleil, je suis content de cette belle matinée de VTT.
dimanche 25 septembre 2011
Dimanche 25/09/2011 : les Virades de l'Espoir
Après trois dimanches pluvieux, voici enfin de retour du beau soleil. Au programme, les Virades de l'Espoir. Une rando toujours sympa qui emprunte les beaux chemins de la vallée de Chevreuse, et permet de réaliser une bonne action. Saint-Michel est partant en masse, cela faisait longtemps qu'on n'avait pas vu autant de maillots verts sur une rando. Je passe chercher Benoit à 7h20 et nous retrouvons Michel H. et Olivier aux inscriptions pour le 60k. Ludovic de retour aux affaires après un accident de bricolage se contente du 40k pour la reprise. Nous partons dans le sens inverse des dernières années sur un long chemin montant en faux plat. Le début de parcours est décevant. Encore un souci d'autorisations ? 16k plus loin, le compteur affiche 20km/h de moyenne et nous n'avons pas vu le moindre single. Je suis déçu. Le départ n'a pas été facile pour moi, mal aux jambes. Le stress important au travail en ces temps de crise a du mal à s'évacuer et le rendement s'en ressent. On arrive enfin sur des chemins plus sympas. Un petit passage dans les fougères, avec une montée bien raide que j'arrive à passer sur le vélo. Puis des bruyères. Petit à petit, les jambes chauffent et les endorphines éliminent les traces de stress. Benoit, Michel et Olivier sont partis devant. Le ravito se fait attendre et arrive au km ... 33! Rien à manger ou presque, heureusement j'avais des barres avec moi. Je me sens en pleine forme maintenant et repart le nez dans le guidon. Les murs s'enchaînent mais le dernier s'avère impossible à grimper : trop long. J'essaie mais j'y laisse pas mal de forces. Benoit et Olivier en profitent pour prendre un peu d'avance qui devient bientôt beaucoup plus grande lorsque je fais une erreur de parcours. Je retrouve Michel, puis le perd mystérieusement. En fait, je viens de rater la bifurcation du 60 sans la voir et je me retrouve sur le 40. Marco et Eric d'ADP me rattrapent. J'essaie un peu de les suivre, mais même sans hélice, ce sont des avions ! A l'arrivée à St Remy, je discute avec Le Bleu du club de l'Yvette qui s'inquiète de l'absence de compte-rendu de la rando de dimanche dernier. Si , si , j'y étais, juste pas eu le temps. J'arrive avec 57km au compteur, surpris de ne pas voir Benoit et Olivier. Je réalise que j'ai du faire une erreur de parcours. Cela me permet de voir arriver Rolland avec un nouvel inscrit au club qui roule fort avec un Décathlon sorti du musée. Puis tout Saint Michel arrive. Ils ont du faire l'erreur inverse, puisqu'ils se retrouvent avec 50km au lieu de 40 ! Il faut dire que la balisage était light. Olivier,Benoit et Michel arrivent ensuite avec 64k au compteur. Une belle matinée de vélo mais un parcours décevant qui fait craindre le pire pour les randos organisées en vallée de Chevreuse après la déception de la JR.
Dimanche 18/09/2011 : de l'Yvette à l'Orge
Depuis que Nicolas a essayé la rando de l'Yvette à l'Orge il y a deux ans, c'est devenu un rendez-vous incontournable qu'il attend avec impatience. Cette année, il voulait absolument faire le 35km. Malgré des trombes d'eau tombées pendant la nuit, nous sommes fidèles au rendez-vous des inscriptions vers 8h45. La pluie a refroidi un peu les enthousiasmes, dommage, peu de randos peuvent se targuer d'une organisation aussi remarquable. Nous partons sur des chemins connus, sur un bon rythme. Nous arrivons bientôt dans la forêt de Saulx. Le terrain un peu grassouillet mine un peu le moral de Nico qui n'a pas l'habitude. Il peste contre les glissades et la perte de rendement, le moral en prend un petit coup. Nous avançons toutefois sans coup férir et Nico fait un sort aux oranges au ravito, il adore ça et dévore la moitié du saladier sous les encouragements des bénévoles adorables. Le rythme ayant baissé, je décide de raccourcir le parcours et j'improvise un itinéraire un peu différent de celui des organisateurs, nous sommes sur mon terrain de jeu. Puis nous reprenons le parcours pour le retour, avec une petite chute pour Nico dans la descente, après une dérobade de l'avant. Nous sommes de retour vers 11h45 après 30km. Une belle médaille pour Nico, un tee-shirt pour le papa. "Hello Papa Tango". ?? qui diable peut m'interpeller ainsi, avec l'indicatif de mon avion ? Mais c'est l'ami Franck d'ADP, tout le club est là en force. On discute des châteaux de la Loire. Puis retour à la maison après une belle matinée de vélo. Bravo au club de l'Yvette pour cette manifestation.
dimanche 4 septembre 2011
Dimanche 04/09/11 : la Ballancourtoise
Nous attendions la Ballancourtoise avec impatience. Pas seulement pour les extraordinaires gâteaux de semoule aux raisins qui nous attendaient aux ravitos, mais aussi pour le parcours qui reste un must dans les randos d'Ile de France. La météo tente malheureusement de nous gâcher le plaisir. Orages violents en fin de journée samedi, pluie la nuit. Bref, c'est avec inquiétude que je me lève dimanche matin, connaissant de plus la légendaire aversion de Benoit pour l'eau. Je suis presque étonné de ne pas avoir reçu de SMS. J'allume le PC pour consulter les prévisions aéronautiques, dans de telles circonstances, ce sont les plus précises. Et le résultat est rassurant : pluie annoncée jusqu'à 8h puis le plafond montera avec des trous dans la couverture nuageuse avant le retour des averses vers 14h. Prévisions confirmées sur MéteoCiel, mon site météo préféré pour le VTT avec des prévisions justes à plus de 90% depuis plusieurs années. Je passe chercher Benoit, un peu deçu de voir que je ne l'ai pas oublié :-). K-Way et affaires de rechange sont de rigueur. Nous prenons la route de Ballancourt sous une fine pluie qui se transforme en belle averse à notre arrivée. En 10m, le bulletin d'inscription est déjà mouillé lorsque je le donne en échange de la plaque de cadre 499. Ca commence bien... Benoit médite de me laisser partir devant pour faire semblant de prendre le départ et attendre tranquillement mon retour. Et puis les prévisions se confirment. Les nuages bas s'éloignent et le plafond monte d'un coup avec l'arrêt de la pluie. Nous partons à 8h30 sur un terrain rendu gras et glissant par les averses. Je me dis que cela va être du sport avec le Cobra arrière pas du tout prévu pour ce type de temps... Les premières montées impossibles se révèlent totalement impossibles quelque soit d'ailleurs l'équipement pneumatique. Trop glissant, même à pied, c'est dur. Le début de parcours reste néanmoins magnifique. Ludique, et encore plus technique que d'habitude du fait de la météo. Quelques descentes bien raides qui ne poseraient pas trop de problème par temps sec deviennent cette fois très délicates, à pieds comme à vélo d'ailleurs. Le soleil fait son apparition et nous profitons d'un ralentissement dans une zone technique pour retirer les Kway, il fait chaud et le parcours est physique. La moyenne n'a rien à voir avec les semaines précédentes. Nous rattrapons Rolland et Jacques dans un mur, ils ont l'air un peu dans le dur et nous laissent filer devant. Arrivée au premier ravito au bout de 18k, on se régale du gâteau de semoule. Trop bon !! Miam :-) :-) . Nous repartons pour un 2ème tronçon bien physique. C'est une belle séance de montagnes russes qui nous attend, les jambes commencent à piquer. Le parcours est toujours aussi magnifique, quasiment que des singles. Les chutes sont assez nombreuses parmi les concurrents, il faut être très attentif à l'endroit où on met les roues. Tout cela consomme un peu plus d'énergie. Nous arrivons finalement au 2ème ravito situé au km 36. Encore du gâteau du semoule ! Rien de tel pour refaire les niveaux. Le terrain est plus sec dans cette zone qui a du être épargnée par les pluies. Le dernier tronçon nous ramène vers l'arrivée non sans quelques beaux murs et plein de super singles dont le légendaire passage le long du grillage. Aux 2/3 d'une montée raide dans le sable, ma chaîne se bloque d'un coup. Je m'arrête immédiatement pour éviter de voir le dérailleur partir en bouillie. Benoit passe devant, le temps d'enlever une petite brindille, je pars en chasse mais malgré un rapproché, je ne peux que laisser partir un Benoit soudain déchaîné. Je coupe le turbo pendant quelques minutes, le temps de laisser reposer le moteur puis je relance la machine et je rejoins finalement Benoit à l'arrivée après avoir été dépassé par l'unique représentant ADP sur le parcours. 55km et 4h de roulage au GPS. Il faut dire que notre ami Franck qui devait nous accompagner a renoncé au dernier moment suite à un guet-apens apéro la veille au soir. Nous aurions bien aimé pourtant le voir expérimenter ses Pythons tout neufs sur ce terrain super bien adapté :-). Ce n'est que partie remise espérons le. Mais nous ne pouvons que saluer l'esprit de sacrifice de Franck et de nos camarades de St Michel qui nous a permis de manger plusieurs part de gâteau de semoule avec une pensée émue pour les absents :-) . 20/20 aux organisateurs : super parcours, super bien fléché ( un grand bravo pour les rappels après chaque bifurcation ) , super ravitos, super organisation, super gâteaux, super tout ! La plus belle rando de l'année.
dimanche 28 août 2011
Dimanche 28/08/2011 : Oncéenne
Après d'Huison Longueville, nous avions prévu l'Oncéenne pour ce dimanche, une rando en général très agréable. Révision des réglages des suspensions du Prophet samedi. J'emmène quelques barres énergétiques pour éviter le coup de pompe de la semaine dernière. Je passe chercher Benoit vers 7h30, nous retrouvons Michel H. aux inscriptions à 8h15 ainsi qu'une grosse délégation d'ADP avec Franck et Marco que nous saluons avec plaisir. Départ vers 8h40 pour le 55k. Début de parcours avec un fléchage approximatif, les emplacements des flèches étant souvent mal choisis. Nous finirons d'ailleurs par en louper une avec une centaine d'autres concurrents. Séance jardinage pour retrouver le parcours. Il y a de beaux paysages mais nous roulons majoritairement sur des grands chemins roulants dans la forêt de Milly. La moyenne est élevée. Le premier ravito tarde à venir, j'apprécie mes barres. Nous finissons par l'atteindre au bout de 29k !! Un record absolu. Pas grand chose à manger, dommage. Benoit se console en discutant de la prochaine Ballacourtoise avec une charmante représentante du club. Nous repartons, pour de grandes traversées de champ jusqu'au ravito 2 situé au km 47. Cette fois il y a de quoi manger. Nous ne nous attardons pas.Pensant l'arrivée proche et comme les jambes tournent bien, je lâche tous les chevaux derrière un concurrent pressé qui nous double. Nous fonçons a presque 30km/h. Mais en fait cette fin de parcours est la partie la plus intéressante. Au lieu de l'arrivée, ce sont de belles bosses et descentes en single. Le moteur tient le coup, je maintiens la pression de peur de voir Benoit revenir, pour une fois que je suis devant ! Pas mal de concurrents souffrent de crampes en cette fin de parcours difficile. Le dernier single nous amène droit sur le gymnase. Au final , 59k au compteur pour un peu plus de 3h de roulage. Une édition qui ne nous laissera qu'un souvenir mitigé du fait d'un parcours un peu trop roulant mais la fin était agréable. Et cette fois aucun pépin mécanique ni physique n'est venu perturber ma journée, ça fait plaisir !
dimanche 21 août 2011
Dimanche 21/08/2011 : d'Huison Longueville
De retour de vacances, un coup d'oeil au calendrier annonce le retour des randos en RP. Au programme, d'Huison Longueville, une épreuve dont j'ai gardé un bon souvenir l'année dernière. J'ai roulé ces dernières semaines, mais plus en mode balade, le bassin d'Arcachon étant bien doté en forêts mais sans intérêt pour le VTT, car il faut rester sur les pistes cyclables. Benoit est dispo ce dimanche, nous optons pour le parcours de 52km histoire de reprendre tranquillement. La météo annonce des orages et c'est avec inquiétude que je me réveille sous la pluie. Mais le plafond est haut et les dernières prévisions optimistes pour la matinée, alors on y croit. Je passe chercher Benoit à 7h30 et nous arrivons sur place aux environs de 8h15. Sur le parking il nous semble reconnaître Eric mais le vélo, un beau Merida 96 nous fait penser qu'on se trompe. Puis nous croisons Patrick dans sa nouvelle Audi. Inscription fulgurante, l'organisation est excellente, un petit café et nous partons. Le début de parcours est juste bien pour une reprise. Un peu de sable, un peu de bosses, un peu de single et roulant dans l'ensemble. Au passage d'un petit pont en bois mouillé, un vététiste qui nous précédait dérape violemment sur cette patinoire et se fait très mal. Ses camarades appellent les pompiers, il semble assez sérieusement blessé..Espérons pour lui que ce n'était pas trop grave. Dans une descente, une herbe s'entortille dans la cassette. Je vois avec désespoir Benoit s'éloigner car la chaîne tourne à vide sur les pignons. Heureusement, à force de pédaler, j'arrive à nettoyer partiellement la cassette et je peux recoller au fuyard. Le premier ravito se fait attendre et nous sommes bien content de le rejoindre au bout de 22km avec un moyenne supérieure à 18km/h. Petite pause et nous repartons. Cette 2ème partie est sympa avec plus de singles et de belles montées et descentes. Les jambes tournent bien et nous arrivons toujours sur un bon rythme au 2ème ravito. Nous avons la bonne surprise de voir arriver un petit groupe avec Eric ( c'était donc bien lui ! ) et Patrick. On papote quelques minutes, Eric nous fait part de ses impressions très positives sur sa nouvelle monture. Qui manque un peu d'huile , mais St Michel assistance y remédie immédiatement. On passera d'ailleurs sous silence le petit incident ayant affecté Benoit, une rarissime crevaison sans témoins, ouf. Nous repartons sur le 52k, sous les railleries de Patrick et Eric, mais nous sommes raisonnables aujourd'hui. Encore plus de single pour cette partie, mais aussi pas mal de vent de face qui use dans les lignes droites. C'est avec surprise que je découvre le ravito 3 au km 47. Quelle drôle d'idée de mettre un ravito si près de l'arrivée ! Oui, mais voilà , justement, l'arrivée n'est pas si près que ça nous expliquent les organisateurs présents. Elle serait même à ... 13km. Un problème de balisage nous a expédié sur le 72km. Arrggghllll, il va falloir gérer pour finir. On repart, et au bout de quelques kms, je sens d'un coup les jambes devenir très lourdes. Plus d'essence. Turbo HS et il a du exploser quelques cylindres au passage parce-que le moteur ne tourne plus rond du tout. Les dernières bosses sont un calvaire, pourtant le parcours est toujours magnifique mais je ne suis plus en mesure de l'apprécier. Au bord des crampes, mal au ventre, je monte au ralenti, les kms défilent lentement... Et c'est avec un peu plus de 63km au GPS que je rejoins l'arrivée où Benoit m'a précédé. Il a d'ailleurs croisé Patrick qui repartait, on en conclut qu'il a du finalement faire le 52 et trouver le bon chemin. A bout de forces, je m'écroule avec le vélo dans l'herbe au pieds de Benoit un peu inquiet de me voir dans cet état. Je suis plus fatigué qu'à l'arrivée du challenge Merrell ! Il faut dire que j'en suis à la 4ème sortie de la semaine, j'ai sans doute un peu trop forcé pour la reprise, mais jusqu'au km 50, ça tournait tout seul. Heureusement, il y a un Coca à l'arrivée, boisson magique qui remonte un peu le niveau d"énergie. Quelle reprise ! Mais un beau parcours sous un grand soleil et une forte chaleur qui a sans doute contribué à user les organismes.
dimanche 3 juillet 2011
Dimanche 03/07/11 : La Nez de Boeuf
Le Nez de Boeuf est une des plus belles randos d'Ile de France. C'est donc sans hésitation qui nous l'avions inscrite au programme de ce dimanche avec Benoit. Un appel aux troupes de St Michel reste apparemment sans réponse, je passe chercher Benoit à 7h30, pile à l'heure, chose tout à fait imprévisible. Nous prenons la direction de Maisse. Hélas, un convoi de cirque nous ralenti fortement sur les 15 derniers kms, ce qui ajouté à une circulation perturbée à l'arrivée suite à un accident nous amène aux inscriptions à 8h30 avec un bon quart d'heure de retard. Lz zone de départ est nouvelle, et si le parking est grand, le croisement vélos/voitures est à revoir car dangereux. Nous avons la bonne surprise de retrouver Michel H. et Roland qui revient aux affaires avec les Cadoles le week-end dernier. Nous partons vers 8h40 pour le 55 km. Les choses sérieuses commencent dès le départ avec une belle montée suivie d'un enchaînement de singles aussi étroits que techniques, nous voilà tout de suite dans le vif du sujet. Les jambes vont bien mais je n'arrive pas à me réveiller et je dois me faire un peu violence pour appuyer sur les pédales. La première partie du parcours innove, cela faisait 3 ans que je n'étais pas venu et je ne reconnais pas grand chose. Quelques belles montées et pas mal de sable qui use les gambettes. En bas d'une descente vertigineuse, je croise Eric puis Marco qui sont à la recherche de Patrick. Tu l'as vu me demandent-ils ? Non, aucune trace de Patrick qu'on n'aurait pas manqué de reconnaître. Nous arrivons d'ailleurs au ravito où nous avons la bonne surprise de retrouver enfin notre ami Franck de retour du Paris-Nice cyclo. ADP est en force aujourd'hui. Roland arrive peu après. Nous repartons pour la 2ème partie du parcours. Le D+ augmente régulièrement, le parcours est physique. Michel est en forme aujourd'hui et relance en permanence. Alors qu'une bosse raide se profile, je pousse sur le shifter pour passer sur le 22 dents devant et ... rien. Le dérailleur ne bouge plus. Aie. Je m'arrête et je parviens à pousser la fourchette à la main. Mais c'est pour constater que le serrage rapide s'est ouvert! Arghl ! Re-arrêt, du coup mes compagnons ont filé. Je suis rattrapé par tout un groupe qui rend la montée encore plus délicate car tout le monde met pied à terre. Cette fois, je n'arrive plus à remonter sur le plateau du milieu. Il y a un vrai problème là. Malgré plusieurs tentatives de déblocage, je n'arrive pas à trouver ce qui se passe. Je me trouve obligé de monter les pentes raides à pied, car la fourchette est bloquée dans un position intermédiaire, et je suis bloqué sur le plateau milieu sans pouvoir dépasser le 28 dents à l'arrière sinon la chaîne se met à frotter très fort. Des armées entières de maillots ADP me dépassent contemplant le vélo retourné et son propriétaire en train de faire de la mécanique. Heureusement, par je ne sais quel miracle, aucun ne semble avoir d'appareil photo :-) . Je rejoins tant bien que mal le ravito 2 après 25 km interminables. Je suis un peu frustré par cette malchance. Je fais un sort aux chips, je suis affamé. On tente avec Benoit et Michel de débloquer le mécanisme sans succès, au contraire, ça empire. Nous reprenons le parcours pour la dernière partie que j'espère pas trop accidentée. Le début est conforme à mes espérances. Ca monte, mais la pente permet de passer sans trop de soucis sur le 32x28. Puis nous filons à bonne vitesse dans les champs, le moral revient. Et nous rejoignons un tronçon commun avec les petits parcours. C'est gagné me dis-je, il est bien connu que ces parcours sont faciles. Ben oui , surement mais pas ici !! On attaque des singles super techniques en montagnes russes. Je perds encore Benoit et Michel, obligé de passer à pied dans les parties trop raides. Ca finit par m'énerver sérieusement, je décide de tenter le tout pour le tout. Debout sur les pédales, je réussis à tout passer sur le vélo pendant 5km, expérimentant la méthode "single speed" : il faut passer beaucoup plus vite pour franchir les bosses sur l'élan. Au passage, ke slalome au mieux entre quelques concurrents qui commencent à trouver le parcours usant. Un vététiste en difficulté dans une descente bien pentue s'exclame "j'ai une licence de VTT pas d'alpinisme!" . En fait, ça passe bien mieux sur le vélo qu'à pieds. Un parcours qui aurait plu à Xavier. Je reviens un peu sur les hommes verts que j'aperçois à quelques centaines de mètres. Mais le parcours ne se calme pas ! Du coup, lorsque je vois un panneau indiquant "10 25" tout droit par le route, j'évite le chemin qui repartait à droite et je finis sur le bitume avec au final 53km au compteur. Manifestement le dernier single était terrible, Roland, Benoit et Michel me rejoignent à l'arrivée 10 bonnes minutes plus tard. Au final, une rando magnifique mais très dure. Arrivé à la maison, le mystère sera éclairci. Un petit bout de bois a reussi à s'introduire dans l'arret de la gaine sous le cadre, provoquant l'explosion de la gaine et le blocage complet du câble.
lundi 27 juin 2011
Dimanche 26/06/11 : Mennecy
Nous avions envisagé la Troglodyte à Rouen pour ce dimanche. Mais une semaine chargée nous a finalement amenés avec Benoit à opter pour la 8ème ronde de Mennecy. Nous n'avions d'ailleurs jamais participé à cette épreuve passée mystérieusement inaperçue dans nos agendas ces dernières années. Sans doute pour cause de concurrence de dates avec les Cadoles et le XXX'TREME de Remiremont. Nous partons à 7h50 non sans avoir salué Patrick et Christophe d'ADP qui partaient pour Fontainebleau afin de fuir la boue (??) . Le trajet est rapide jusqu'à Mennecy, nous avons toutefois un peu de mal à localiser le stade JJ Robert. Inscription fulgurante, surtout que j'avais pré-imprimé le bulletin. Nous avions même la trace GPS mise à dispo par les organisateurs. Enfin Benoit l'avait, j'avais omis de vérifier le bon transfert sur mon GPS, trace introuvable. Pas grave, mon sens légendaire de l'orientation compensera largement. Nous partons, petite inquiétude, les premières flèches sont à moitié cachées dans l'herbe. Heureusement ensuite le balisage sera irréprochable. Première partie assez roulante, puis quelques beaux passages dans le massif des Grands Avaux avec un contraste saisissant, la transition roulant/technique étant brutale. Au passage, petite erreur de parcours, on aurait mieux fait de suivre les flèches, la trace GPS nous ayant mené dans un cul de sac. Nous arrivons au premier ravito en menant un bon train avec deux autres concurrents. Nous voilà reparti pour un 2ème tronçon beaucoup plus physique. On alterne montées raides et descentes rapides du coté de Videlles, ça fait mal aux jambes. C'est à ce moment que Michel, un concurrent nous rejoint. Michel a ... 67 ans. Mais une caisse d'enfer, c'est un ancien champion de course à pied. Je signe tout de suite pour être capable de faire la même chose dans vingt ans. Nous roulons de concert sur cette partie du parcours vraiment superbe. Michel nous annonce une montée impossible et suggère à Benoit de passer devant pour "voir jusqu'où il monte". Benoit s'éxecute pendant que je lève le pied pour accumuler de l'énergie. Benoit cale aux trois quarts de la pente. Je m'élance à mon tour, mauvaise trajectoire dans le mur perdu. Mais je sens que c'est possible, alors je redescends jusqu'à une partie moins raide et je repars en visant cette fois la trajectoire optimale. L'effort est violent mais CA PASSE ! Je suis super content. J'y ai cependant laissé beaucoup de forces. Nous arrivons peu après au ravito. Petite pause, Benoit est attendu, il ne faut pas traîner, c'est reparti. Au bout de quelques kms, j'ai un point de coté, reste de l'effort précédent. Je laisse filer mes deux compères lancés dans un combat sans merci. Ils arriveront de concert.Avec Benoit, nous constatons que nous avons finalement encore une belle marge de progression ! Après un passage à vide, les jambes reviennent pour les derniers kms qui me semblent toutefois assez long avec beaucoup de lignes droites le vent dans le nez. Au final, une belle matinée sous la canicule, et belle surprise, je gagne un magnum de Medoc 2001 à l'arrivée ! Sympa ! Une randonnée très bien organisée avec un parcours de 60km tout à fait agréable à recommander.
dimanche 19 juin 2011
Dimanche 19/06/11 : Saulx-Nozay
Contrainte horaire pour ce week-end . Petit tour de 41km dans la forêt de Saulx et le Bois de St Eloi . Beaucoup de vent aujourd'hui.
lundi 13 juin 2011
Lundi 13/06/11 : Saulx
Après 2 jours consacrés au balisage-surveillance puis débalisage de la Nuit de l'Orge, j'avais envie d'appuyer un peu plus fort sur les pédales. Petit tour à Saulx en profitant d'un beau soleil matinal, j'en profite pour inventer un nouvel exercice de fractionné : 3 montées successives enchaînées de la montée impossible en version originale. J'ai calé au milieu sur la 3ème les jambes en feu. Le terrain était idéal, juste assez mouillé pour que les crampons mordent bien dans la terre. Je n'aurais pas parié que le Cobra à l'arrière tienne le choc dans la pente ultra raide et bien si , à ma grande surprise. Pas si mal ce pneu .
mardi 7 juin 2011
Samedi 11/06/11 : La Nuit de l'Orge , 8ème édition
Déjà 8 ans que la Nuit VTT de l'Orge rassemble pour une soirée de Juin petits et grands autour du plaisir de rouler en VTT sous les étoiles. Mais avant de profiter de ce bon moment, ce sont des mois de préparatifs qui ont mobilisé la petite troupe enthousiaste du SLC VTT. Une randonnée qui plus est nocturne ne s'improvise pas. Il faut de nombreuses autorisations pas toujours simples à obtenir. Il faut aussi trouver quelques généreux sponsors sans qui l'organisation ne pourrait avoir lieu. Et puis il faut construire le parcours, le reconnaître, chaque année réservant son lot de surprises. Il faut surmonter quelques moments de découragement lorsque tout ne va pas comme on le voudrait. Mais finalement, la persévérance paie toujours. Que ne ferait-on pas, juste pour le plaisir de voir le sourire des participants à l'arrivée ? Une semaine avant la course, c'est le rush final avec le remplissage de dizaines de bouteilles de plâtre qui seront le principal support du balisage. La récompense pour toute l'équipe, c'est la reconnaissance en groupe du parcours final à la nuit tombée lorsque les caisses de bouteilles sont prêtes à l'emploi. Cette année , nous étions une bonne vingtaine et c'est une grande chenille verte aux yeux brillants qui fendait la nuit bien chaude de ce début printemps au climat estival. Le plaisir de rouler la nuit est incomparable. Les chemins sont transformés par ce jeu d'ombres et de lumières provoqué par les lueurs parfois incertaines d'éclairages souvent bricolés. Le moindre chemin devient une aventure, les bruits et les contours de la forêt sont différents. Les vélos filent avec cette petite fraîcheur nocturne qui vous rafraîchit le visage et lave en même temps votre esprit des petits tracas quotidiens. Quel bonheur ! Et puis cette année nous avions même parfois quelques échos de musique créole diffusé par le bidon MP3 ramené de Taiwan par notre ami Roland. Certains promeneurs tardifs se demandent encore quels sont ces extraterrestres tout verts qui sont passés comme l'éclair au son d'une musique joyeuse. Enfin, vient le grand jour. La mise en place du balisage est la clef de la réussite. De nuit, aucune approximation n'est permise . Plâtre, flèches réfléchissantes et rubalises sont associés pour que les concurrents puissent rouler sans peur de se perdre. Ce sont pas moins de 7 équipes qui vont passer l'après-midi à accomplir cette tâche. 21h30, premier départ pour le petit parcours de 10km. Avec les gilets fluos et les éclairages, le moment où le peleton s'ébranle a toujours un petit coté magique et poétique. Au son des cris des enfants accompagnés de leurs parents, c'est une nuée de petites lucioles qui s'évanouit doucement dans la nuit tombante. Dans le même termps, les signaleurs filent rejoindre leur postes pour sécuriser les intersections et les endroits critiques du parcours. 22h30, c'est le départ des grands parcours. La ville de Saint-Michel est soudain remplie de cyclistes dans une ambiance toujours festive et les riverains n'hésitent pas à encourager tous les participants. Il y a quelques habitués qui filent bon train. Les parcours empruntent les allées, chemins et ruelles pour un circuit en ville ludique agrémenté pour les plus grands parcours de passages dans les bois et les chemins et l'ascension vers la tour de Monthlery pour le 35km. Au sommet de la tour, le peloton compact du départ est fortement morcelé avec plus d'une heure d'écart entre les premiers et les derniers. Un parcours nocturne est plus exigeant qu'une randonnée diurne. Les exclamations fusent parmi les participants, qui pour certains ont testé la variante de la "montée impossible" qui mérite bien son nom. C'est alors le retour vers Saint-Michel où une bonne soupe à l'oignon attend nos concurrents. Leur sourire et leurs compliments sont la plus belle des récompenses pour toute l'équipe du SLC VTT. Rendez-vous donc à tous pour la 9ème édition de la Nuit VTT de l'Orge.
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