La dernière sortie de l'année prévue ce matin s'est transformée en séance de home trainer virtuel pour cause de temps exécrable. La prochaine séance en real life sera donc pour 2009.
Bilan très positif pour cette année. Au palmarès des randos organisées auxquelles j'ai participé, mon top 5 sera le suivant
1) Raid XXX'Treme à Remiremont
2) AltaVTT
3) Jean Racine
4) Mazar'Yvette
5) Raid des Cadoles
Petite déception pour le Raid des Cadoles 2008, moins ludique que le 2007 même si cela reste un super parcours.
Rendez-vous en 2009 pour de nouvelles aventures. Le programme reste à établir.
mardi 30 décembre 2008
mercredi 24 décembre 2008
Dimanche 28/12/08 : Vallée de Chevreuse
Benoit, Franck et Marco étaient partants pour un remake des Virades de l'Espoir 2008 ce dimanche. Au moment de mettre le vélo dans la voiture, je me rends compte que le pneu arrière est légèrement dégonflé. Je retourne dans le garage, dévisse la valve et là , un gros pshiiittt et la valve s'envole ! Mal réveillé, j'ai dévissé l'obus complet qui est parti. Heureusement, après quelques longues minutes de recherche, je le retrouve et je peux regonfler le pneu. Je passe prendre Benoit avec 10 bonnes minutes de retard. Direction Saint Remy, le GPS ne doit pas être bien réveillé non plus et nous fait prendre un curieux itinéraire. Nous arrivons malgré tout à bon port à 8h45, on se gare du le parking en face de la gare. Un petit coup de fil à Franck et Marco qui nous attendent à l'Espace Jean Racine histoire d'éviter qu'ils ne finissent congelés sur place. C'est que le temps est bien frisquet ce matin, -°4C au thermomètre et une bonne petite bise glaciale pour pimenter le tout. Nous partons à 9h, petite descente avant d'entamer la première montée assez raide avec de jolis virages en épingle à cheveux. Il faut penser à boire réguliérement pour éviter que le tuyau du camel ne gèle, ce qui manque de se produire à plusieurs reprises. Le parcours est superbe, sous un beau soleil d'hiver et avec un terrain bien ferme grace au gel. Le terrain devait être bien boueux ces derniers temps car de nombreux sentiers sont bien labourés avec des ornières gelées qui secouent pas mal les vélos mais cela passe sans souci à condition de garder suffisamment de vitesse. Petit pause ravito au bout de 19km juste à la fin d'un magnifique single en faux plat descendant où nous nous régalons.Petit detour imposé après le ravito, les arbres ont été élagués dans cette zone et le chemin est impraticable, jonché de branches dans tous les sens. Les points de vue magnifiques s'enchaînent et la température se fait un peu plus clémente, conditions presques idéales pour profiter du superbe terrain de jeu qui s'offre à nous. Tout ce que j'aime dans le VTT. Nous arrivons sur une montée bien raide. Passe ou passe pas ? On tente le coup , le terrain bien remué ne facilite pas les choses. Arrivé à mi pente, mon pneu arrière me refait le coup de la perte de pression, cédant sous la puissance impressionnante de mon pédalage :-) . Nous finissons les derniers mètres à pied . Encore quelques jolis chemins avant de remonter la route bien raide qui nous mène à l'entrée du single des dix-sept tournants. Je papote avec Franck pendant que Benoit et Marco se tirent la bourre. Bon, il reste 20 km , ce n'est pas le moment de s'enflammer. On rentre dans le single, toujours aussi ludique et on redescend par le chemin habituel des randos du coin, pas de bouchons à déplorer aujourd'hui . On entame alors une bonne partie de montagnes russes. Marco heurte une pierre avec sa pédale et tombe sur le coté, grosse béquille à la clef car sa cuisse heurte un rocher. une pause récupération et nous repartons direction Choisel par un long faux plat où Benoit aperçoit le fantôme de "l'homme en jaune" et allume le turbo en conséquence. On essaie tant bien que mal de suivre, je suis dans la roue de Marco, facilement repérable à l'abominable couinement qui s'échappe de mon pédalier depuis quelques minutes. Heureusement un petite erreur de navigation du fuyard nous permet de recoller. Une pause de quelques secondes pour un coup de bombe d'huile sur les pedales et les roulements du pédalier. On remonte la côte de Choisel le long du parc du Chateau de Breteuil pour prendre le sentier roulant en haut. On accélère sur cette partie. Arrivés au bout, je repasse le plateau du milieu et ma chaine fait un nœud entre le plateau et la fourchette ! Incroyable mais vrai. Il faut cinq bonnes minutes pour tout remettre en place. Les derniers kms sont un peu difficiles pour Franck et Marco qui ne doivent pas utiliser la même marque de fois gras que Benoit ( il va falloir procéder à un contrôle anti-dopage un de ces jours ... ) . Ultime remontée dans le bois de Meridon où nous empruntons les chemins utilisés pour les tests des vélos pendant la JR ( petite pensée émue , c'est ici que j'ai rencontré mon Prophet ) et nous redescendons sur Saint Remy après 53,1 km , 1100m de D+ et 3h38 de roulage .
lundi 22 décembre 2008
Mardi 23/122008 : Savigny-Montlhery-Saulx
Départ ce matin à 8h50. Presque la grasse matinée, cela a du bon de partir devant la maison ! Le temps est humide mais un rayon de soleil promet une belle matinée après "dissipation des brumes matinales" . Je n'ai pas eu trop de temps de faire l'entretien du vélo depuis dimanche et un couinement se fait bientôt entendre à chaque tour de pédale. Sans doute quelques grains de sables récoltés dans la côte "vaguement sablonneuse" de la dernière sortie à Fontainebleau à moins que ce ne soit les traversées à gué des "petites" flaques qui suivaient sur le plateau. Petit arrêt au château de Morsang pour mettre en peu d'huile. Le vélo retrouve un fonctionnement silencieux à la grande satisfaction de mon camarade Benoit qui ne semble pas apprécier les gazouillis d'oiseaux lorsqu'il s'agit de VTT. Les bords de l'Orge sont noyés dans une petite brume, cela donne un coté romantique mais il n'y a pas foule ce matin. Nous rejoignons rapidement Montlhery, pour prendre le GR qui monte vers la tour. Passage délicat car un gros arbre s'est abattu sur le chemin. Nous le survolons d'un bunny up bien maitrisé. Euh ... non, en fait on passe à pied :-) . On redescend de l'autre coté, direction Marcoussis. Petite pause ravito au pied de la "montée de l'Alphe d'Huez" (@ Michel ) puis on monte par ce superbe chemin en lacets. Arrivée dans la zone de l'Escargot de Marcoussis, le terrain devient un tantinet grassouillet. Comprendre qu'il est presque impossible de s'arrêter dans la descente, on se dit que le passage dans l'autre sens doit être des plus délicats aujoud'hui. Les grilles du parc sont ouvertes en bas, donc pas besoin de faire le tour du portillon aujourd'hui. Petite séquence de plaque sur la route ( etonnement de Benoit qui ne me voit quasiment jamais passer le 44 en grand amateur du 32 que je suis ) . On remonte alors sur le plateau, il faut bien doser l'effort pour ne pas patiner à l'arrière. Le chemin impraticable à cause des ronces a été nettoyé . Super ! Sauf qu'au passage, l'engin à creusé de belles ornières bien boueuses. Nous voici sur le chemin roulant de Nozay qui ne roule pas si bien que cela , terrain toujours collant même si ce n'est pas catastrophique. Nous arrivons à Saulx, petit tour de single qui rend plutôt bien, avant la descente où il faut faire attention, ça glisse . Et retour à Savigny via Gravigny. Benoit accélère dans la côte de retour, je tire un peu court et je n'arrive pas à repasser devant ( c'était juste une question de développement :-) ) . Retour à 11h32 ( madame constate que l'horaire de 11H30 est dépassé ... ) après 40km , 545m de D+ et 2h26 de roulage .
samedi 20 décembre 2008
Dimanche 21/12/08 : Milly la Forêt
Au programme de ce dimanche, un parcours de 51km au départ de Milly la Forêt. Parcours prévu comme plus roulant que ceux des semaines précédentes, et constitué de l'assemblage de quelques portions connues + quelques portions inconnues à tester. Nous arrivons à 8h30 avec Benoit sur le parking où nous retrouvons Franck, Patrick & Marco d'ADP. Température bien plus agréable que les semaines précédentes. Marco a récupéré son GPS, nous avons donc un navigateur supplémentaire ce matin. Quelques petits soucis de fixation du GPS de Marco, un collier rilsan vient à bout du problème. Départ tranquille, le parcours s'y prête bien, pas de grosses difficultés sur les premiers kilomètres ce qui permet de chauffer tranquillement les machines. Nous entrons sur le premier single du jour avec une belle montée à la clef au bout de 30 minutes. Beau point de vue au sommet et une descente amusante avec des marches. Nous rejoignons bientôt Arbonne où j'ai la frayeur de voir que mon GPS a disparu! La vis qui tient le clip de fixation s'est déserrée. Heureusement, je le retrouve quelques mètres en arrière et petit miracle, la vis est restée à son emplacement. Un petit coup de multi-outil est c'est réparé. Nous repartons et après avoir traversé Arbonne, nous rentrons sur une partie plus ludique du parcours avec une boucle dans les Gorges de Franchard. Au passage d'un tronc en diagonale, la route arrière tape et Pshiiiit , léger déjantage. Arrêt ravito improvisé pour regonfler pendant que la troupe se restaure un peu. Patrick nous montre une variante intéressante dans une descente, beaucoup plus roulant que le passage que nous connaissions. Ca roule même tellement qu'on hésite un peu en bas, ne sachant plus trop dans quel sens nous nous trouvons sur le parcours. On retrouve rapidement la bonne direction, quelques côtes à la clef ou Benoit et Marco mènent un train rapide. On suit tant bien que mal derrière. Une jolie descente rapide avec quelques cailloux et Franck nous fait le coup de la crevaison. Il change rapidement sa chambre, qu'il regonfle à au moins 3-4 bars ( au jugé ... ) . On n'ose imaginer à quelle pression il gonfle sur son vélo de route ! Retour du coté d'Arbonne, avec une longue montée qui commence par un faux plat avant de se durcir progressivement. On prend alors le chemin du retour vers Milly. Remontée pour traverser l'A6 qui nous oblige à porter les vélos, passage impossible à passer, trop de rochers. On traverse l'A6, nos amis d'ADP décident de raccourcir un peu le parcours. Nous nous séparons juste à l'entrée du single qui surplombe la vallée d'Arbonne. Petite pause technique, nous regardons avec Benoit un vététiste à l'allure touristique, qui sort d'un chemin au ralenti et entreprend de slalomer autour de deux petits rochers à très faible vitesse. Et boum, le pneu ripe, par terre, sans bobos. Bravo pour le spectacle. Nous descendons dans la vallée pour remonter par le single ( à tester en descente un jour). La montée est amusante avec plusieurs epingles. Nous arrivons à l'endroit où j'ai failli m'embrocher sur un rocher l'année dernière. Passage sans souci, il n'y a plus la branche basse qui gênait auparavant. Nous voici au sommet et c'est parti pour un bon km de slalom entre racines et rochers. Ludique et agréable , à condition de regarder où on met les roues. Retour au point de départ où nous continuons le parcours. Les chemins sont assez roulants, avec quelques petites montées. Nous arrivons sur la partie nouvelle du parcours, dont je me demandais si elle était faisable à vélo. Le chemin devient de plus en plus mou, la progression devient délicate dans le sable. Une jolie cavalière nous salue et nous souhaite bon courage pour la montée. Ben pourquoi ? A tiens, ça monte de plus en plus avec sables et marches. Rien à faire, il faut pousser un peu. On remonte, progression éreintante dans la sable. Ça patine, ca patine .... Passage trop mou, on se remet à pousser. Encore une jolie cavalière qui cette fois nous rattrape, ca a l'air pas mal , le cheval dans les côtes ... On remonte sur vélo pour quelques mètres avant qu'une grosse marche ne nous arrête encore. La suite est faisable sur le vélo . Ouf , nous voici en haut, dur ce passage. A éviter dans ce sens, cela doit être plus sympa en descente. Une petite séquence aquatique sur la plateau derrière ( viser plutôt les flaques, car sur le coté , c'est mou ... ) . Puis nous redescendons sur Milly, descente super roulante puis nous revoilà sur le chemin de départ pour une arrivée sur le parking à 13h après 3h19 de roulage , 51km et 623m de D+ .
Cliquer ici ou sur le photo en haut à gauche pour voir l'album de la rando
Cliquer ici ou sur le photo en haut à gauche pour voir l'album de la rando
samedi 13 décembre 2008
Dimanche 14/12/08 : Fontainebleau
Mauvaise surprise ce week-end, l'évolution de la météo n'a pas été dans le bon sens avec une pluie continue à partir de samedi en début d'après-midi. Ayant une contrainte horaire ce dimanche, j'opte pour un tour rapide à Fontainebleau. Benoit, un peu hésitant au vu de la météo décide néanmoins de se joindre à moi. Arrivée à 8h30 sur le parking de la route forestière de Barbizon, désert. Il tombe une pluie fine, pas glop. Cette fois, je n'ai rien oublié à la maison, le GPS est bien sur le vélo, heureusement, car j'ai oublié d'envoyer le parcours et donc Benoit compte sur mon sens légendaire de l'orientation aujourd'hui ( je rassure tout de suite les inquiets : nous sommes revenus sains et saufs ) . Nous partons vers 8h40, le miracle de Fontainebleau se produit à nouveau: le terrain est tout à fait praticable et nous oublions rapidement la pluie qui de toute manière n'arrive pas nous mouiller, nous allons trop vite pour cela :-) :-) . Le parcours est une variante raccourcie des circuits de ces dernières semaines, avec la reprise de la fin du parcours de la semaine dernière à partir du single de la Faisanderie. Les rochers et racines mouillés nécessitent de faire attention dans les passages chauds. Benoit tente une nouvelle technique sur un rocher: lancer le vélo à gauche et monter couché sous le vélo. Il reste un peu de travail pour maitriser complètement cette méthode originale mais spectaculaire. La fin du parcours est bien vallonnée, et je me ressens de la fatigue de la semaine , j'ai du mal à forcer dans les côtes, plus dans la tête que dans les jambes. Nous sommes de retour à 11H10 après 31km , 515m de D+ et 2h10 de roulage . La pluie nous a finalement laissés globalement tranquille durant la sortie ce qui n'était pas gagné au départ.
vendredi 5 décembre 2008
Dimanche 07/12/08 : Fontainebleau
Pour ce dimanche, Barbizon était au programme via une invitation de Franck notre compère d'ADP, pour rouler avec ses camarades de club. Nous avons une nouvelle fois echoué pour motiver les petits hommes verts , donc Saint Michel est réduit à deux unités ce matin. Au moment de partir peu avant 8h, je découvre une voiture congelée par le brouillard givrant. Je retourne au garage chercher ma bombe dégivrante, affaire rapidement réglée, sauf qu'au passage je pose mon camel que je vais oublier sur place avec le GPS à l'intérieur. Je récupère Benoit et nous nous dirigeons vers le parking de la route forestière de Barbizon que nous atteignons vers 8h35. Nous y retrouvons une troupe impressionnante d'une bonne dizaine de vététistes d'ADP qui est venu en force. On sort les vélos et là gloups, je découvre mon oubli. Bon, au moins, je vais rouler light aujourd'hui ! Heureusement que le camel de Benoit est bien rempli et qu'il a également rentré le parcours du jour dans son Garmin. C'est parti pour la rando , guidés par Patrick et son maillot jaune. Nous partons sur un rythme de ballade, par un temps sec mais dans un léger brouillard. Le parcours se révèle très agréable : ludique, vallonné , avec quelques passages techniques dont Fontainebleau a le secret. Le temps frais et le tempo raisonnable font que l'absence du camel ne se fait pas trop sentir , si ce n'est que je n'ai pas mon GPS ce qui me fait un effet bizarre. Un petit tour dans les Gorges d'Apremont , puis nous traversons la N7, et nous nous dirigeons vers l'hippodrome de la Solle. On tangente le rocher Cassepot , puis retour vers Fontainebleau via la Faisanderie. A ce niveau, nous empruntons l'un de nos singles favoris, mais en sens inverse de l'habitude. Très sympa dans ce sens, surtout la descente avec les virages relevés à la fin ( à vrai dire, en la montant, le coté relevé des virages ne m'avait jamais sauté aux yeux! ) . Passage tip top ensuite dans les rochers du Houx avec petite séance photo au sommet où la troupe arrive en ordre un peu dispersé. Quelques bosses amusantes ensuite avec une jolie descente dans les fougères. Petite pause ravito au km26 où une partie du groupe préfère prendre la route , la fatigue commençant à se faire sentir. C'est un groupe réduit qui repart, et soudain, le rythme s'accélère de manière flagrante. Cette partie du parcours est plus physique, les bosses s'enchainent et le dénivelé cumulé augmente sur l'altimètre de bord. Superbe descente finale par un single qui se termine sur le parking de Barbizon où nous arrivons après 2h45 de roulage , 36,1km et 610m de D+ . Merci à Benoit de m'avoir permis de ne pas mourir de soif et de m'avoir renvoyé la trace GPS . Et un grand merci à nos amis d'ADP pour cette belle rando sur un très joli parcours ludique que je range soigneusement dans mes archives.
lundi 24 novembre 2008
Dimanche 30/11/08 : Fontainebleau
Réveil un peu difficile ce matin, la semaine a été très chargée au travail avec une moyenne proche des 14h par jour à essayer de trouver des solutions pour adapter nos budgets au contexte économique. Du coup, je me retrouve un peu à la bourre. Un coup d'oeil dehors. Bigre, le jardin est tout blanc. Au passage, je trouve un mail de Ludovic qui est rentré tard et déclare forfait pour la sortie. Je me dis que le parcours à Fontainebleau risque de devenir délicat si les rochers sont couverts de neige. Bon, on verra bien. Je récupère Benoit vers 8h et nous fonçons vers Fontainebleau où Franck, notre compagnon du jour du club d'ADP, risque de nous attendre. Arrivée vers 8h35 sur le parking, nous y retrouvons Franck qui s'échauffe. Quelques soucis pour rentrer le parcours dans son GPS, mais il fonctionne en mode trace , ce qui suffit tout à fait puisque c'est ce mode que nous utilisons aussi avec Benoit. Pas la moindre trace de neige ici, dommage, j'espérais faire une belle photo pour le blog. Il tombe trois gouttes, rien de gênant pour rouler. Départ sur le parcours, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Un première montée nous mène dans les platières d'Apremont où nous évoluons avec précaution car les rochers sont bien mouillés ce qui les rend glissants. Après une dizaine de km et la traversée des Gorges de Franchart, nous arrivons à l'entrée du premier single. Benoit enquille en mode turbo et je dois enclencher la plaque pour ne pas me faire distancer par mes compagnons du jour. D'autant que Franck semble de mieux en mieux maitriser son GPS, donc, il n'a plus besoin de nous suivre pour ne pas se perdre. Soudain, le vélo de Benoit semble projeté sur la droite et c'est la chute dans un arbuste. La pédale gauche a heurté une pierre et avec la vitesse la perte de contrôle était inévitable. Une bonne béquille causée par le guidon mais rien de grave on repart sur le même rythme. Nous arrivons à Fontainebleau où il faut faire le tour du rond point pour continuer de l'autre coté de la N7. On remonte progressivement pour arriver dans les Monts d'Ussy. Le terrain devient très technique, quelques portages sont indispensables et une tentative pour vaincre un petit raidillon s'avère vaine, pas assez de grip dans ces conditions. On arrive dans un endroit superbe, avec des petites grottes dans les rochers. Franck immortalise le passage sur son appareil photo. On redescend jusqu'à l'hippodrome de la Salle, traversée de la N6. Le terrain devient plus facile, nous arrivons à la tour Denecourt où nous prenons en descente le chemin que nous montons habituellement. Beaucoup de cailloux et racines, la descente n'est pas beaucoup plus facile que la montée. Nous remontons dans les rochers pour rejoindre l'entrée de mon single favori. Et c'est parti pour 10km à fond les manettes. Le terrain est mou, ça glissouille dans les virages et nous improvisons quelques travers et contre-braquages. Une relance mal calculée en plein sur une racine, et mon vélo se couche instantanément, sans bobo. J'optimise un peu la trace pour suivre le single, ce qui entraine quelques hésitations chez Benoit et Franck qui semblent avoir une confiance relative dans mon sens de l'orientation. Mais, là, nous sommes dans mon jardin, pas besoin du GPS. La fin du parcours est plus vallonnée, Benoit boosté par le single devient difficile à suivre dans les côtes, poursuivi par Franck. Néanmoins, j'arrive à m'accrocher tant bien que mal. Un dernier effort et nous revenons à notre point de départ après 44,1km , 670m de D+ et 3h12 de roulage. Une sortie bien agréable, avec un temps finalement tout à fait acceptable, nous n'avons jamais été gênés par la pluie.
vendredi 21 novembre 2008
Dimanche 23/11/08 : Savigny-Saulx-Marcoussis
Après une journée de samedi passée à faire de la mécanique, j'avais hâte de tester mon nouveau montage. En effet, en furetant sur le net, j'ai déniché un cadre neuf de Koxx AirTT à plus de 65% de remise. L'équipement étant complètement compatible avec celui du Segment, c'était l'occasion de monter à moindre frais un VTT à 10kg pour voir ce que cela donnait en sensation. Le montage a été plus compliqué de prévu, en particulier avec le jeu de direction qui était de type semi-intégré ( donc, nettement plus large ) et non 1"1/8 standard. Après avoir déniché le bon jeu à Culture Vélo Villebon, je finalise le montage. Le changement de jeu de direction m'oblige à changer la bague de la fourche, et en retirant l'ancienne , je trouve le moyen de me planter le tournevis dans l'index de la main gauche, traversé de part en part , ouille . Quelques difficultés aussi avec la roue arrière avant de comprendre que la patte de dérailleur était mal positionnée et empéchait la roue de bien se placer dans l'axe, d'où impossibilité de régler le frein arrière. Réglage finalement ok en fin d'après-midi.
Départ à 8h30 dimanche depuis la maison, il fait un grand soleil mais -1°C au thermomètre donc équipement grand froid de sortie. Je me rends rapidement compte qu'il faudra y aller prudement dans les descentes car j'ai du mal à freiner avec la main gauche douloureuse. Curieusement, ce n'est pas le doigt "transpercé" qui me fait mal mais son voisin , sans doute une légère entorse lors de l'incident. Le terrain est gras malgré le froid, collant mais pas trop boueux. J'arrive rapidement à Saulx où je croise de nombreux vététistes. C'est l'occasion de tester les accélérations du Koxx . Et là , c'est assez bluffant. Le vélo bondit litteralement lorsqu'on appuie fort sur les pédales . Je ne passerai d'ailleurs jamais sur le petit plateau de toute la sortie à l'exception des 10 premiers m de la montée en lacets à Marcoussis ( pas facile ce passage, surtout qu'un portillon a été ajouté à l'entrée du sentier ) . Je contourne prudement la zone des toutous du voyage , pas de souci de ce coté pour aujourd'hui . Retour via Nozay, Saulx où je prends mon single favori en mode turbo, la maniabilité du Koxx est impressionnante et son faible poids offre une agilité surpenante. Confort excellent pour un semi-rigide, on sent juste un peu plus le terrain à l'arrière mais sans que ce soit vraiment génant, du moins, sur le type de terrain pas trop cassant de ce parcours.
Retour sous la neige vers Savigny, pour au final 49km en 3h01 et 765m de D+ .
Départ à 8h30 dimanche depuis la maison, il fait un grand soleil mais -1°C au thermomètre donc équipement grand froid de sortie. Je me rends rapidement compte qu'il faudra y aller prudement dans les descentes car j'ai du mal à freiner avec la main gauche douloureuse. Curieusement, ce n'est pas le doigt "transpercé" qui me fait mal mais son voisin , sans doute une légère entorse lors de l'incident. Le terrain est gras malgré le froid, collant mais pas trop boueux. J'arrive rapidement à Saulx où je croise de nombreux vététistes. C'est l'occasion de tester les accélérations du Koxx . Et là , c'est assez bluffant. Le vélo bondit litteralement lorsqu'on appuie fort sur les pédales . Je ne passerai d'ailleurs jamais sur le petit plateau de toute la sortie à l'exception des 10 premiers m de la montée en lacets à Marcoussis ( pas facile ce passage, surtout qu'un portillon a été ajouté à l'entrée du sentier ) . Je contourne prudement la zone des toutous du voyage , pas de souci de ce coté pour aujourd'hui . Retour via Nozay, Saulx où je prends mon single favori en mode turbo, la maniabilité du Koxx est impressionnante et son faible poids offre une agilité surpenante. Confort excellent pour un semi-rigide, on sent juste un peu plus le terrain à l'arrière mais sans que ce soit vraiment génant, du moins, sur le type de terrain pas trop cassant de ce parcours.
Retour sous la neige vers Savigny, pour au final 49km en 3h01 et 765m de D+ .
samedi 15 novembre 2008
Dimanche 16/11/08 : l'Escapade du Petit Prince
Au programme de ce dimanche, l'Escapade du Petit Prince à Poissy, rando réputée qui se déroule en grande partie en forêt de Marly. Les organisateurs annoncent un parcours difficile, car vallonné et gras.
J'ai reçu la patte de dérailleur du Segment in extremis, il est donc opérationnel avec patte, chaine et dérailleur neuf . J'ai fait plusieurs essais le samedi après-midi, à priori , tout fonctionne à merveille, mais c'est toujours un peu risqué de toucher au vélo juste avant une rando.
Je récupère Benoit à 7h30 et nous prenons la direction de Poissy où nous avons rendez-vous avec quelques-uns de mes collégues de PSA qui ont prévu de faire cette épreuve dont le départ est situé à 1km du site PSA de Poissy. Nous arrivons sur place peu après 8h, au gymnase Marcel Cerdan près de la caserne des pompiers. 5€ d'inscription pour les licenciés, nous retrouvons Thierry, Daniel et François sur place.
Départ à 8h30, après quelques centaines de mètres dans les rues de Poissy nous rentrons dans la forêt de Saint Germain en Laye pour quelques kms sur des petits sentiers et des allées , terrain roulant car cette forêt est plate. Nous dépassons de nombreux vététistes des petits parcours. Après 6km , nous montons vers le lycée Agricole pour rejoindre le beau terrain de jeu de la forêt de Marly. Arrivée rapide au premier ravito situé au km 11. Le premier raidillon un peu raide ne tarde pas à se manifester après le ravito . Ca glisse un peu avec la boue, mais le Segment fait preuve de son efficacité habituelle dans cet exercice et je vois avec satisfaction se profiler le sommet de la difficulté. Soudain, un craquement derrière et la chaine se bloque . Elle est passée derrière la cassette , sans prévenir et de manière étonnante car je ne touchais pas aux vitesses. Impossible de ressortir la chaine , flute de zut . Je retourne le vélo pour sortir la roue, j'arrive enfin à remettre la chaine en place mais au premier tour de roue, rebelote. En fait, le dérailleur s'est déserré et a tourné autour de son axe , modifiant la tension de chaine ce qui provoque le phénomène . Je resserre l'ensemble , essaie de régler au mieux avec l'aide de Benoit et Daniel et nous repartons après plus de 5 minutes d'arrêt . Même problème au raidillon suivant, il faut absolument éviter d'utiliser le dernier pignon. Nous avons perdu Thierry et François, partis devant, et nous retrouvons Thierry peu avant le bord de l'A13. Son vélo étant HS, il utilise un vélo de prêt mais rencontre des difficultés avec les vitesses. Nous repartons, le terrain est boueux , glissant , mais rien de catastrophique, la boue est assez liquide et ne colle pas trop sur les pneus. Nous roulons la plupart du temps sur de jolis singles , alternant montées et descentes avec quelques glissades dans les virages où le vélo est souvent difficile à contrôler faute d'appuis . J'arrive enfin à monter les côtes en faisant attention de ne pas utiliser le 34 dents. Soudain un frottement à l'avant, c'est la fixation du garde boue qui a lâché . Arrêt pour tout ranger dans le camel . Décidément, les dieux de la mécanique ne sont pas avec nous aujourd'hui . Très joli single à flanc de colline juste après cet incident. Benoit commence aussi à avoir des soucis , on ne voit plus le dérailleur sous la boue et le pneu avant a du mal à tourner, à la limite du bourrage. Arrêt obligatoire pour nettoyer tout ça . Nous faisons les derniers kilomètres avant le ravito en compagnie de Daniel. Arrivée au ravito 2 après environ 30km. J'en profite pour refixer le garde boue et mettre de l'huile . François nous attendait sur place et Thierry nous rejoint , il ne se sent pas très bien et envisage de se rabattre sur le 35km . Pendant qu'on sirote notre boisson, j'aperçois quelques forumeurs de Vélo Vert, donc un qui est équipé d'un proto de VTT en Titane de la marque Altira, la nouvelle marque de VTT créée par un jeune passionné de vélo qui hante les forums sous le pseudo de wwwFabien. Petite séance photos, on repart . Première descente, le vélo part un peu dans tous les sens , je braque , contre-braque à fond pour essayer de contrôler la roue arrière qui tente vicieusement de dépasser sa consoeur de l'avant. Et crac, le garde boue se refait la malle. J'essaie de l'attraper au vol, et je finis par terre. Cela devient agaçant , ces soucis. On entame alors la partie la plus vallonnée avec plusieurs redoutables bosses bien connues. Je reconnais la première que je sais être franchissable sur le sec. L'adhérence n'est pas trop mauvaise, mais la chaine se bloque à nouveau, cette fois c'est une remontée de chaine sur le petit plateau . Boue et dérailleur déréglé ne font pas bon ménage. De toute manière, avec le terrain glissant, les pentes raides sont impossibles à monter sur le vélo , sauf à avoir des chenilles à la place des pneus. Une belle descente raide suit, je pars un peu sur le coté et le pneu avant heurte une petite branche. Pshiiiiii ... , pneu à plat . Heureusement, le latex fait son effet et je peux regonfler. Cela sera le dernier souci mécanique du jour . Ouf . Daniel et François attendent Thierry, pendant que je me lance à la poursuite de Benoit. Allumage du turbo , le terrain se fait plus facile . Les jambes tournent bien , les kilomètres défilent plus vite et je retrouve Benoit devant le lycée Agricole où il nous attendait. On fonce ensuite à travers la forêt de Saint Germain parfois à plus de 36km/h dans les allées . Retour au gymnase à 12h30 après 3h11 de roulage , 46,5 km, 870m de D+ . Une rando bien sympa, je crois que je prend goût à la boue ! Ravito copieux à l'arrivée avec une montagne de sandwichs et boissons à volonté. Bravo aux organisateurs. On jette un oeil au passage au stand de Engine Lab, la nouvelle marque de VTT créée par l'équipe Renault F1. Sympa , mais le bras arrière est un peu massif à mon goût . On fait ensuite la queue pour le lavage en attendant mes collègues. Mais le nombre de jets est insuffisant et après 15 minutes, nous abandonnons pour éviter de prendre froid .
De retour à la maison, la séance de lavage prend du temps, compte-tenu de la quantité de boue accumulée. Je retire feuilles, brindilles et terre de la transmission. Pas étonnant que j'ai eu du mal avec les vitesses. Je réalise au passage que je me suis trompé de vis de butée en réglant le dérailleur, ceci explique cela.
Cliquer ici pour voir toutes les photos
Profil du parcours
lundi 10 novembre 2008
Mardi 11/11/08 : Milly la Forêt
Malgré mes tentatives pour convaincre Jérôme, Ludovic et Rolland de nous accompagner, ils ont préféré un parcours au départ de la piscine de Saint Michel. Nous nous retrouvons donc avec Benoit sur le parking de Milly vers 8h40, Benoit étrenne sa nouvelle fourche Reba Team remplaçant son enclume précédente. Cela va être encore plus difficile de le suivre dans les côtes avec 700g de moins sur le vélo. Nous sortons les vélos, pas grand monde sur le parking ce matin, mais nous sommes juste à coté d'un vététiste du club d'ADP aux couleurs du défunt team "PSL Bike" qui bricole son tout nouveau GPS. C'est un Edge 605, dont le fonctionnement n'est pas identique au Edge 205 de Benoit ni à celui de mon Etrex Vista HCX. Pas moyen de trouver comment régler correctement ce GPS, nous lui proposons donc de venir avec nous sur le parcours de ce matin. Nous voilà donc trois, bienvenue à Franck et à son Lapierre Pro Race. Petite boucle du coté de Milly pour s'échauffer. J'ai suivi la trace du GR pour définir le parcours, j'aurais du me méfier car nous nous retrouvons rapidement dans un single rocheux qui nous oblige à la traditionnelle séquence de portage made in Fontainebleau. Nous arrivons sur un magnifique plateau avec le chemin qui continue dans des platières , qui sont bien remplies d'eau ce matin. Nous redescendons le chemin de la Vallée Close, il est mieux en descente celui-là ! Retour dans Milly avec un peu de route pour rejoindre la forêt de l'autre coté . Première montée raide , rendue difficile par l'humidité et les feuilles qui recouvrent des cailloux mouillés. L'efficacité des Nobby Nic trouve ici ses limites. Je patine un maximum et je finis même par m'étaler en voulant repartir dans la pente. Franck est déjà en haut, suivi par Benoit. Me voilà avec deux grimpeurs, je sens qu'il va falloir s'accrocher aujourd'hui dans les côtes. Après avoir croisé quelques chasseurs, nous rejoignons la partie la plus ludique de cet itinéraire, avec un sol de nouveau sec car sablonneux. Un single très agréable avec des virages relevés nous mène à un magnifique point de vue ( voir les photos ) . Nous enchainons par une redoutable descente très raide dans le sable (merci la selle télescopique ) avec d'arriver dans la partie "montagnes russes" du parcours, montées raides et descentes serpentant sur des singles s'enchainent. A propos de chaine, quelques soucis avec la mienne et celle de Benoit. La première partie humide du parcours a un peu mis à mal les transmissions, et nous sommes victime de "chain suck" , avec des remontées de chaine assez gênantes. Le problème se produit uniquement sur le plateau du milieu en ce qui me concerne. Arrêt huilage qui améliore les choses mais sans faire disparaitre le souci. Bon, cela fait une excuse pour arriver derrière Franck et Benoit en haut des côtes. On continue comme cela, après avoir rejoint Boutigny, nous remontons sur le plateau avec quelques raidillons bien costauds mais qui passent sur le vélo. Un chemin bien grassouillet en faux plat montant pour revenir, dernière descente un peu glissante où je tombe sans bobo en voulant sortir d'une ornière et nous rejoignons notre point de départ après une sortie bien agréable, 2h32 de roulage pour 650m de D+ et 37,5 km . Temps magnifique tout au long de la matinée.
Au nettoyage du vélo, la cause du problème de transmission est identifiée : trois dents en moins sur le plateau du milieu , à trois endroits différents. Etrange. Décidément, c'est ma période à problèmes mécaniques après la patte de dérailleur sur le Segment la semaine dernière.
Cliquer ici ou sur les photos pour voir l'album de la rando
P.S : Franck, cliquer ici pour m'envoyer un message
samedi 8 novembre 2008
Dimanche 09/11/2008 : Fontainebleau -> exceptionnel !
Whaouuuu ! Ce fut une super rando sur un des plus beaux parcours de l'année.
Petite hésitation hier soir, les prévisions méteo étant très changeantes d'une heure à l'autre. L'excellent site Meteociel prévoit un peu plus de pluie dans le sud de la RP que dans le nord, dilemne entre un parcours à Fontainebleau ou Meudon. Finalement, au vu des trombes d'eau tombées cette nuit, Fontainebleau est un choix plus sûr pour le terrain. Nous arrivons sur le parking de la N7 avec Benoit vers 8h30. A peine sortis de la voiture, il se met à tomber des cordes. Pas glop. Cela se calme un peu et nous partons vers 8h40 pour un parcours réalisé à partir d'une nouvelle trace que j'ai trouvé sur Internet. Le KHS est de sortie , Segment en réparation et Prophet mal adapté aux gardes boues à cause de la selle téléscopique. Départ pluvieux, le chemin est plein d'eau mais pas de boue comme toujours à Fontainebleau. Au premier virage, une troupe de faisans traverse. Super dis-je à Benoit. Aucun commentaire du Benoit en question. Tiens, au fait , où est-il ??? Je me retourne et ... personne . Demi-tour, finalement, Benoit était en train de régler sa selle et ne m'avait pas vu partir . On reprend le parcours, une bonne côte nous réchauffe rapidement. Les averses, assez fortes, se succèdent en ce début de parcours, mais les K-way suffisent à neutraliser la pluie. Nous nous retrouvons rapidement sur un joli single, un petit chouia technique quand même, serpentant dans les Gorges d'Apremont . Cela s'apparente plus à un single 'marchant' qu'un single 'roulant'. Je suis pourtant déjà passé par là, nous avons dû faire une petite erreur de quelques mètres sur le parcours ce qui suffit souvent dans cette forêt à se retrouver sur des chemins difficiles avec moult rochers et racines. Après quelques minutes d'effort nous arrivons sur un magnifique point de vue, avant de redescendre pour emprunter un joli chemin descendant. Une portion un peu plus roulante nous amène vers les Gorges de Franchart. Petite pause ravito devant une sorte de dolmen imposant au milieu des rochers : "le Rocher qui Pleure" . Le chemin est superbe, technique mais ludique et cela passe sur le vélo , mieux qu'à pied car les rochers sont ultra glissants avec la pluie. Nous croisons tout un groupe de promeneurs souriants que nous laissons passer. Cette partie du parcours s'avère extraordinaire. Nous alternons points de vue et chemins absolument jouissifs , nous n'allons pas bien vite, mais les sensations sont super avec une succession de montées et descentes. Après avoir dépassé le point de vue de "Hurlevent", nous faisons le tour du massif rocheux des Hautes Plaines, puis celui des Sablons. Ce parcours est vraiment génial . Et pour renforcer notre plaisir, le soleil commence à faire une timide apparition. Nous sortons finalement des Gorges, quelques centaines de mètres sur un grand chemin et nous entamons une montée sur un single où nous dépassons tout un groupe de vététistes. Arrivés en haut, nous retrouvons un nouveau groupe à l'entrée d'un nouveau single sur lequel nous allons foncer turbo allumé pendant plusieurs kms, le long des Gorges du Houx. Petite hésitation à un embranchement, difficile de regarder en même temps le chemin et le GPS. La troupe me dépasse. J'enquille derrière et je mets la plaque pour rattraper le groupe. Je finis par déboucher à Mach 2 , 100 m derrière les autres , dans un chemin goudronné menant au parking de la Faisanderie. Je sprinte comme un malade pour dépasser tout le monde et arrive en bolide sur le parking pour voir que je suis totalement à coté de la trace et que Benoit a de nouveau disparu. Demi-tour, je retrouve le chemin et Benoit grâce au GPS. Et les singles continuent ! Nous serpentons à nouveau dans la forêt avec au passage , un petit coup d'œil au chêne Jupiter. Le single nous ramène petit à petit vers Apremont, nous remontons sur le plateau, un petit tour dans les platières et nous rejoignons un chemin connu pour revenir vers le parking de la N7 au bout de 43km , 3h19 de roulage , 3h54 de temps total et 600m de D+. Un peu fatigués quand même car le parcours était physique, le terrain étant souvent technique ou collant avec du sable et des feuilles. Au final, ce parcours était magnifique, ultra ludique, avec des points de vue superbes. A retenir, je lui mets cinq "étoiles" ! Nous remontons dans la voiture avec la "banane", après avoir profité d'une vraie matinée de VTT comme on les aime.
Cliquer sur la photo en haut à gauche ou sur ce lien pour voir les photos de la rando
vendredi 31 octobre 2008
Dimanche 02/11/08: Fontainebleau
Avec le retour du mauvais temps , il est temps de retourner rouler dans la magnifique forêt de Fontainebleau . Au programme de dimanche, un condensé des meilleurs passages découverts l'hiver dernier.
Le Segment est de sortie pour aujourd'hui, sa monte pneumatique est mieux adaptée au sable.
Rendez-vous à 8h15 sur le parking de la N7 après Barbizon. Benoit et Ludovic sont mes compagnons du jour. Le soleil est avec nous ce matin, voilà une bonne surprise après la pluie de samedi. Départ vers 8h30 pour la première boucle du parcours. Comme d'habitude à Fontainebleau, pas la moindre trace de boue et au contraire, la pluie a durci le sable rendant le terrain plus roulant. Après quelques petites côtes pour chauffer la machine, et une petite séquence trialisante dans les rochers, nous arrivons au pied de la montée impossible. Elle mérite bien son nom aujourd'hui: le terre est humide et glissante, le sol plein de feuilles et l'adhérence s'avère trop limite pour passer le passage le plus raide malgré deux tentatives. Nous arrivons à l'entrée du long single de plusieurs kms qui nous menera au pied de la tour Denecourt. Ce passage est toujours aussi agréable, on fonce au milieu des arbres avec parfois quelques frayeurs dans les virages du fait des feuilles et des racines humides. Montée très technique vers la tour, on arrive à franchir la plupart des difficultés sur le vélo avec parfois quelques passages où il faut pousser le vélo, les cailloux humides sont plus glissants que les racines. Arrivée à la tour, nous redescendons par le sentier romain, puis nous reprenons un chemin avec pas mal de passages en balcon , dont quelques devers où il faut bien regarder où on met les roues. Le sentier se fait plus facile, on approche du point de vue vers Fontainebleau. Soudain , un bruit dans la roue arrière . Brindille ? Le léger bruit est soudain suivi d'un craquement sinistre et la roue arrière se bloque dans la foulée . J'ai du ramasser une branche. Je m'arrête , et là , horreur !!! Pas de branche en vue , par contre, le dérailleur est à une place très originale : coincé ... dans le pédalier. Apparemment, la patte a cédé brusquement sans raison évidente et le dérailleur a fait un tour complet dans la roue . Gasp ! Dire que je voulais m'acheter une patte de rechange pour le Segment , suite à une rencontre avec un rocher lors du raid XXX'TREME, j'avais du détordre la patte et je craignais qu'elle ne soit fragilisée. Crainte vérifiée , hélas . Benoit et Ludovic sortent les outils, il ne reste plus qu'à deriver la chaine pour passer en singlespeed . Malheureusement, dans l'affaire , la chaine a méchamment vrillée. On vire les tronçons les plus abimés et on essaie de reconstruire une chaine à coup de dérive chaine et de maillons rapides. Merci aux mécanos Benoit et Ludo pour leur aide. Après quelques minutes d'effort, on arrive à mettre la chaine sur le 18 dents et le plateau de 32. Ça accroche un peu du fait des maillons abimés , mais cela fonctionne. Histoire de ne pas gâcher complètement la sortie, je prend l'option de continuer sur le parcours prévu, sachant qu'il n'y a plus de grosses montées. Heureusement, car à la première côte un peu raide, la tension de la chaine lui fait monter un pignon et la transmission s'en trouve tellement tendue que plus rien ne tourne. On arrive à remettre la chaine au bon endroit en démontant ( difficilement ) la roue. Retour sans autre incident, en moulinant sur la partie plate avant le parking. Vu les craquements dans la transmission, c'est avec regret qu'on abandonne la 2ème boucle prévue. Dommage, les jambes et le temps étaient pourtant au top ce matin.
De retour à la maison, un examen des pièces se solde par le bilan suivant : patte cassée , chape du dérailleur HS vrillé par la chaine, chaine HS , et miraculeusement , la roue est indemne. Dans la foulée , je profite des soldes d'automne pour commander un dérailleur XT Shadow neuf ainsi que deux pattes de dérailleur de rechange.
Au final, on aura quand même fait un beau parcours , avec un temps idéal . 34,5 km , 540 m de D+ et 2h36 de roulage plus 1h d'arrêts et de mécanique ...
Cliquer ici ou sur la photo en haut pour voir les photos de la rando .
Vendredi 31/10/08 : petite sortie à Saulx
En congés ce vendredi, j'en profite pour faire une petite sortie à Saulx en fin d'après-midi avec le KHS. Le terrain s'est nettement dégradé avec la pluie des derniers jours et la terre est collante. Petite pointe de vitesse à 45m/h à Ballainvilliers pour semer un berger Allemand qui veut faire la course. Il s'accroche sur 200m , manifestement, il est bien entrainé ! Heureusement, il finit par lacher prise . Retour à la nuit tombante, donc je vois pas mal de gibier qui détale devant les roues.
dimanche 26 octobre 2008
Dimanche 26/10/08 : La Grangeoise
Changement d'heure ce week-end, voilà qui tombe bien pour pouvoir se lever tôt sans effort en prévision de la Grangeoise. Le test des lentilles jetables en remplacement du clip optique pour mes lunettes de protection ayant été positif le week-end dernier, je me dirige vers la salle de bains pour mettre les lentilles. Pas bien réveillé , cela me prendra un bon quart d'heure, du coup je me retrouve un peu à la bourre . Petit déjeuner et je mets le vélo dans la voiture pour passer chercher Benoit avec 10 bonnes minutes de retard. Un peu de monde sur l'autoroute pour les départs en vacances mais nous arrivons quand même à peu près à l'heure prévue aux Granges le Roi . Un bénévole nous trouve une magnifique place en retirant exprès pour nous un panneau qui était planté dans l'herbe. Sympa ! Nous retrouvons Philippe L. et Michel H . Michel est venu directement de son travail pour faire la rando avec son mulet collector de 1998 à fourche Fournales suite au vol de son vélo à la Bacotte. Respect à lui ! Michel G. et Gilles L passent devant nous en voiture et nous les retrouvons ainsi que Stéphane aux inscriptions. Cela fait 7 petits hommes verts . On discute un peu pneus avec Michel , je lui vante mes Nobby Nic mais il me dit qu'il les trouve fragiles et préfère les Explorer. Hum... la suite lui donnera raison . Nous partons tous ensemble, Michel , Benoit et moi sur le 65km . La première partie de parcours est assez vallonnée mais avec moins de petits singles que l'année dernière . Nous arrivons au 1er ravito au bout de 17 km , ravito bien fourni et avec pas mal de monde, il faut se frayer un chemin jusqu'à la table. Nous repartons rapidement, parcours un peu plus roulant . Je fais un petit excès d'optimisme en voulant dépasser un concurrent plus lent , le chemin étant plus étroit que prévu je dois couper dans les ronces pour ne pas le géner. Erreur sans doute fatale car quelques minutes plus tard, Benoit me signale que mon pneu arrière semble dégonflé . Arrêt, regonflage, je fais confiance au latex pour remédier au problème . C'est reparti mais après un petit pont, je sens l'arrière très flou . Damned , encore dégonflé . Je regonfle, rejoint par Michel et Benoit qui ont fait demi-tour ne me voyant plus derrière eux . Ce pneu commence à me miner le moral. On repart une nouvelle fois, pour emprunter un chemin à travers champ qui m'avait bien fait souffir lors de la rando des Roys en Mars ( rando super boueuse ) . Cette fois, le terrain rend bien mieux mais le chemin secoue bien surtout pour les semi-rigides ( n'est-ce pas Michel ? ) . Un petit bout de route , on tourne à droite dans un chemin , et flute de zut, ca bouge encore derrière . Il faut se rendre à l'évidence, le latex semble inéfficace. Arrêt pour mise en place d'une chambre, au passage je me rends compte qu'il ne restait presque plus de latex. Etonnant, j'en avais remis il y a un mois, surement un effet de la crevaison ( réparé automatiquement celle là ) à Choisel . On rejoint l'A6 pour prendre le celèbre single de l'autoroute. Toujours aussi sympa , surtout quand c'est sec. On enquille le single à fond, pour arriver au ravito 2 à la sortie au km 32. Petite pause, une photo au passage et on repart . Cette partie de la rando va s'avérer très très roulante, on fonce à 27/28 km/h sur des allées rectilignes. On arrive donc rapidement au ravito 3 situé au km 50. Cette fois on revient en forêt de Dourdan pour le passage le plus difficile mais le plus ludique de la rando . Jolis singles et descentes avec virages relevés se succédent, avec de belles montées , dont une bien raide au km 57 . La forêt est magnifique dans ses couleurs d'automne et les velos filent en silence et en toute fluidite. Voilà tout ce que j'aime dans le VTT. On dépasse des concurrents en monocyles ! Bravo à ces courageux , il faut le faire . Encore un joli single en montagnes russes, une dernière côte ou je sens la cuisse droite à la limite de la crampe et c'est l'arrivée aux Granges le Roi après 61,9 km à 18,2 km/h de moyenne , 3h23 de roulage et 1050 m de D+ . Nous avions l'impression que le dénivelé était inférieur, surement du fait que les côtes n'étaient pas très raides. Une rando bien agréable, manquait juste le soleil au départ. De retour à la maison, je démonte la roue arrière pour retirer la chambre, je nettoie le pneu pour enlever le latex séché et remet une dose de 60 ml. Un petit coup de compresseur pour reclipser et je découvre alors l'origine de la crevaison : le flanc du pneu est griffé, et laisse passer l'air. Cette fois, le latex rebouche le tout en quelques secondes, problème réglé.
samedi 18 octobre 2008
Dimanche 19/10/08 : Saulx-Marcoussis
Une sortie bien agréable sous le soleil, malgré un froid bien présent au départ. Retour des gelées blanches pour la première fois depuis plusieurs mois. Grande première car je teste des lentilles jetables pour éviter d'utiliser l'insert optique de mes lunettes de protection qui a tendance à deformer un peu la vision. Test super concluant, j'aurais du essayer avant. Parcours classique, les forêts sont magnifiques avec le paysage d'automne. Les deux chiens du voyage sont toujours là du coté de Marcoussis, donc détour obligatoire. Je descends jusqu'au centre de rugby pour remonter par le "chemin de l'Alpe d'Huez", toujours aussi sympa. Le KHS fonctionne à merveille, confort pullman, mais on sent la différence de poids avec le Prophet dans les relances. La moyenne reste toutefois très correcte . Entre Nozay et Saulx, dans le single juste après les lignes à haute tension, je rattrape trois chasseurs assez agés et durs d'oreille. Manifestement, ils ne m'entendent pas . Je lance un bonjour pour les alerter et ils se retournent tous les trois en bloc, le fusil à la main. Gloups !!! Heureusement, ils me rendent mon salut en s'excusant de ne pas s'être écartés plus tôt. Ouf, je ne finirai pas en civet ce midi. Retour en mode turbo pour être à l'heure avec au passage le dépassement en vitesse lumière d'un groupe de vététistes en forêt de Saulx. Non, ce n'était pas un sanglier qui chargeait, juste un KHS91. Au final, 50,8 km en 2h57 pour 760m de D+ .
mardi 14 octobre 2008
Mardi 14/10/08 : KHS91 is back !
Il y a maintenant presque 5 ans, je décide de me remettre au vélo , à la recherche d'un nouveau sport après une bonne dizaine d'années consacrées au badminton dont la pratique devient difficile avec un emploi du temps professionnel chargé et l'activité prenante de père de famille. La pratique est passée progressivement du mode compétition à loisir. Tout est relatif , car l'adversaire de loisir s'appelle Hervé, aussi difficile à battre au badminton qu'à rattraper dans une côte ... Bref, à l'époque, mon médecin attire mon attention sur le coté nocif du stress et de la prise de poids et m'incite vivement à reprendre une activité sportive plus régulière. Ayant toujours pratiqué le VTT en loisir, je décide donc de découvrir de manière plus assidue ce sport. Mon épouse m'offre un Decathlon Rockrider 6.3 pour mon anniversaire. A l'époque ce vélo me semble extraordinaire, c'est mon premier tout suspendu. C'est avec lui que je participe à ma première rando, une vingtaine de kms, qui me laissent un excellent souvenir malgré une certaine surcharge pondérale, 86 kg pour 1m76 à ce stade. Mon entrainement de l'époque consiste à faire le tour d'Orly par la piste cyclable en vélo de route. Petit à petit , le kilométrage augmente pour atteindre les 50km, lors de la rando du Bon Saint Arnoult que je termine exténué. Au passage , j'ai remarqué que mon super vélo fait pâle figure à coté des montures haut de gamme que l'on rencontre sur les randos. Je saisis une promo sur Internet pour commander un cadre KHS AM2000 que je monte avec des accessoires sélectionnés après lecture des forums VTT. Premier montage pas facile, mais passionnant et voilà comment j'adopte le pseudo de KHS91. Après une saison de randos sur ce vélo et 8kg de moins, je finis par ranger le cadre au fond du garage pour monter un nouveau vélo, tout en gardant le pseudo . Le suivant sera un cadre "Streak'x FR2"', configuration dans laquelle je ferai la rencontre du club de Saint Michel lors de la rando de Maisse par les bons soins de Benoit. Lors de la Jean Racine, je ferai l'essai du Prophet sur le stand Cannondale, qui reste toujours ma monture favorite malgré l'acquisition d'un Qbikes Segment pour varier les plaisirs début 2008. Au passage, une pratique de plus en plus régulière du VTT associée aux bons conseils de JP Stephan dans son livre "Rouler plus vite" m'ont permis de gagner un performance et d'éliminer 5kg de plus, retour au poids de mes vingt ans . Entrainement désormais exclusivement centré VTT, je ne me lasse pas de rouler dans les forêts que je préfère largement à la route. Pourquoi raconter cette histoire ? Tout simplement par ce que ce week-end, en retrouvant le cadre KHS au fond du garage , m'est venu l'idée de le remonter, en profitant de l'expérience acquise par quelques années de pratique du VTT et du montage des vélos. Voilà donc le KHS ressuscité , tout propre dans le garage. Je compte bien l'utiliser cet hiver en application des conseils de JP Stephan qui suggère de faire quelques sorties sur un vélo d'enduro plus lourd pour travailler un peu la puissance. Montage réalisé avec les pièces trainant dans l'atelier et en cannibalisant le Streak'x que je n'ai jamais réussi à revendre. Premier essai très satisfaisant, tout fonctionne nickel , et quelle onctuosité avec les 150mm de débattement avant/arrière. Rendez-vous prochainement pour le récit des nouvelles aventures du KHS.
dimanche 12 octobre 2008
Dimanche 12/10/08 : randonnée de Choisel
Randonnée de Choisel au programme de ce dimanche. Ayant de la famille à la maison ce week-end, j'ai promis de rentrer avant 13h. Lever à 6h20 , je récupère Benoit qui est de nouveau opérationnel après deux week-ends de pause suite à un mal de dos et de genou tenace. Nous arrivons sur place peu avant 8h. On se gare en haut de Choisel , descente par la route vers l'ancienne mairie pour les inscriptions. Il fait bien froid dans la descente. Nous laissons 5€ en échange d'une plaque de cadre, d'un descriptif du parcours et d'un café pour se rechauffer. Départ effectif vers 8h15 sur le parcours 50km pour être compatible avec les contraintes horaires. Dommage que nous n'ayons pas le temps d'attendre, car beaucoup de gens du club étaient inscrits , cela aurait été sympa de rouler ensemble mais nous aurons l'occasion de croiser Jacques et Rolland à l'arrivée. Le parcours est classique, identique aux années précédentes, sauf que cette fois nous shuntons la boucle spécifique du 60km. La première partie jusqu'au ravito est assez roulante, malgré l'ascension classique du chateau de la Madeleine. Elle parait beaucoup plus facile que lors de la Jean Racine, normal, nous n'avons que 7km au compteur et non pas 55 comme au mois d'Avril. Tout un groupe de vététistes au maillot jaune nous a dépassé menant grand train sur la portion roulante avant la côte. Nous les redépassons un à un dans la montée. Ce sera la fil rouge de la journée, de manière étonnante, de nombreux concurrents accélèrent à la moindre portion plate mais ralentissent fortement dans les montées. Phénomène rarement rencontré sur les autres randos, il faut croire que la renommée de Choisel attire des spécialistes de la route qui ont un rythme différent de celui du VTT. Nous arrivons en moins d'une heure au premier ravito situé au km 17. Le parcours devient alors nettement plus ludique, alternant singles , montées et descentes . Je viens à bout pour la première fois de deux côtes qui m'avaient toujours forcé à mettre pied à terre les années précédentes, notamment celle après le passage sur un pont , peu avant le ravito 2. Seul un raidillon très pentu avec une marche de 10cm aura raison de ma tentative de le monter sur le vélo. La selle télescopique y est pour beaucoup et les descentes techniques, en particulier la fameuse descente bien raide dans le sable sont cette fois un jeu d'enfant. Seul souci, le pneu arrière crève après une descente rapide dans les cailloux. Heureusement, le latex joue son rôle et après deux rapides arrêts pour regonfler, le pneu tient à nouveau la pression. Nous discutons au ravito avec le club de la Grange Le Roi , qui nous invite à sa rando ayant lieu le 26 Octobre. Pas de souci , nous y serons, elle est super et en plus l'invitation est faite par une charmante jeune femme ! 38km au compteur au ravito 2, etrange, ne resterait-il que 12km jusqu'à l'arrivée? J'ai comme un doute ! On repart, le parcours se fait à nouveau plus roulant. Nous bavardons tranquillement avec Benoit, lorsqu'un fou furieux tente sans prévenir de passer entre nos deux vélos. J'entends soudain un craquement sinistre suivi d'un bruit de chute violent. Le fou furieux à heurté le guidon de Benoit provoquant une chute violente à pleine vitesse. Je me retourne pour voir un amas de vélos et de jambes enchevêtrés. Gloups, je le sens mal sur ce coup là. Benoit grimace fortement à terre, pourvu qu'il n'y ait rien de cassé. Notre débile du jour explique qu'il est désolé et "pensait que ça passait". Ben oui, sur un chemin de 4m de large, un simple petit mot de sa part et il aurait eu 10 fois la place de passer. Mais bon, sur 2000 participants, il y a forcément un lot d'abrutis. Benoit se relève en se tenant le dos, la main ensanglantée mais apparemment rien de trop grave. Miraculeusement, les vélos sont intacts. Nous repartons, tranquillement, car c'est le genre de chute qui sonne bien et demande un peu de temps pour récupérer. Nouvelle portion ludique en montagnes russes. Un Giant bleu me dépasse comme un balle sur le plat. Je le repasse encore plus vite dans la côte suivante où il est quasi arrêté. Problème de passage de vitesses ? Surement, car il me redouble à nouveau sur le plat, toujours aussi vite. Sauf qu'il n'avance pas mieux dans la côte suivante. Je me prends au jeu et appuie un bon coup dans la montée à 24km/h dans la côte. Et zoup , problème Giant réglé. La route est libre devant. L'arrivée à Choisel est proche, après finalement 55km ( 58 avec l'aller-retour au parking) . Pas glop pour le timing, les 5km en plus n'étaient pas prévus. On discute quand même 5 minutes avec Jacques et Rolland qui arrivent du 40km . Jérôme a cassé son dérailleur Shadow tout neuf . Rolland a toujours son mulet après avoir fait le zouave à Cheptainville avec son Prophet SL dont les roulements ont rendu l'âme sur une réception de saut. Direction la voiture avec ascension rapide de la côte . Au final , 55 km en 3h11 , 910 m de D+ . Très beau parcours , mais qui ne se renouvelle pas. Benoit qui reproche à Choisel d'être trop "peuplé" semble décidé à l'inscrire sur sa liste noire après sa mésaventure. A voir quand même , car c'est un des plus beaux parcours de l'année. Pour ma part, j'ai bien apprécié le parcours, la forêt était magnifique avec les couleurs d'automne et le solei, le parcours est ludique, sans être trop physique, contrairement à la Jean-Racine.
Cliquez ici pour voir les photos de la rando
Cliquez ici pour voir les photos de la rando
Profil du parcours
dimanche 5 octobre 2008
Dimanche 05/10/08 : La Bellifontaine
Au vu du mauvais temps annoncé ce dimanche, j'opte finalement pour la Bellifontaine à la place de la Plaisiroise. La météo est en effet plus optimiste pour la région de Fontainebleau et le sable est une assurance contre la boue. Évidemment, avec les contraintes imposées par l'ONF aux randonnées dans la forêt de Fontainebleau, je sais qu'il ne faut pas s'attendre à rouler sur des singles. J'ai déjà fait cette épreuve il y a 3 ans, mais j'avoue ne pas avoir trop de souvenirs du parcours. Benoit est forfait pour cause de traitement anti-inflammatoire, quant à mon copain Hervé, il soigne ses dents. Rendez-vous est pris sur place avec Jérome ( normal, il ne peut pas rater la Belli-Fontaine :-) ) , Philippe E. et Rolland. Arrivé sur place à 8h15, je retrouve Jérome et Philippe. Pas de Rolland, une séance de mécanique sur son vélo a mal tourné, vélo HS. Il fait frais ce matin, les habits longs sont de retour. Nous partons vers 8h30 sur le parcours 55km, non sans avoir regardé attentivement autour de nous à la recherche du vélo dérobé à Michel à la Bacotte, sans succès. Le parcours arrive rapidement sur de grandes allées sablonneuses. Du sable, nous allons en bouffer tout le parcours. Je ne me souviens pas d'avoir fait une autre rando dans cette forêt avec autant de sable : au moins 70% du parcours ! D'autant qu'il n'a pas beaucoup plu dans le coin, le sable est donc bien mou et le rendement pas au top. Néanmoins, comme le dénivelé est modeste, la moyenne est assez élevée. Nous arrivons donc rapidement au 1er ravito au km 12. Philippe invente un nouveau jeu : le parcours à handicap. Ma mission est de repartir des ravitos avec 2 minutes de retard et de rattraper Jérome et Philippe. Ma foi, vu la monotonie du parcours, je me prête volontiers au jeu. Quelques kms plus loin, la jonction s'effectue, j'ai suivi un groupe qui roulait fort et qui m'a rapidement ramené sur mes camarades. Un petit passage sur une route goudronnée où nous faisons une petite pointe à 40km/h, cela fait du bien de sentir du terrain dur sous les pneus. Tout cela nous mène au 2ème ravito vers le km 25, en bas de la classique descente sablonneuse empruntée ( dans un sens ou dans l'autre ) par de nombreuses randos du coin. Petit pause, et on repart ( enfin , pour ma part , 2 minutes plus tard ) . Encore du sable ... . Dans une ligne droite , quelques km plus loin, j'apercois deux points verts. Je mets le turbo nez dans le guidon et ... je me trompe à un embranchement, prenant légérement trop à droite à un carrefour en étoile. Je me rend compte rapidement du problème, car il n'y a plus de traces dans le sable. Demi-tour . Bon, ca ne va pas être facile de revenir cette fois. Heureusement, un groupe de trois vététistes du club d'Ormoy me rattrape, menant grand train. Je me mets dans les roues, ca avionne bien . Nous revenons rapidement sur Jérome et Philippe. Jérome met le turbo aussi et nous fonçons à cinq jusqu'au 3ème ravito au km 37. Jérome et Philippe optent pour le 45km pendant que je continue sur le 55 km , toujours avec les trois compères d'Ormoy. A la faveur d'une côte en sable mou, le groupe se disloque. Je me retrouve seul derrière le "leader" de la troupe, armé de son Scott Scale carbone. Je le suis jusqu'au km 47 où il accélère et me distance progressivement. Je tente de m'accrocher et reviens dans une côte un peu plus raide ( enfin, ca passe largement sur le 32 dents quand même ) . Mais au moment où nous rattrapons un autre concurrent, ce dernier se met soudain à zigzaguer puis s'étale juste devant moi. Le temps de vérifier que tout va bien, mon lièvre a filé, inutile d'essayer de le rattraper, ca va un peu vite pour moi. Le final est plus roulant, et j'arrive peu avant midi au stade de la Faisanderie. J'attends 1/4h le tirage au sort du GPS, mais sans succès, c'est un gars du COSEG qui le gagne. Au final 54km en 3h02 de roulage pour 590m de D+, une rando sans surprise, plutôt monotone mais bien organisée.
samedi 27 septembre 2008
Samedi 27/09/08 : montée impossible à Saulx
Parc Asterix au programme de ce dimanche. J'avais donc prévu une sortie à Saulx ce samedi histoire d'entretenir quand même la forme. Temps au beau fixe pour aujourd'hui . J'en profite pour tenter la montée impossible de Saulx avec le Prophet, n'ayant jamais reussi à la passer avec ce vélo. Mais la nouvelle tige de selle permet un réglage plus optimisé de la position pédalage, donc je me dit que cela peut passer. Première tentative ratée pour cause de chataignes faisant patiner la roue arrière. Je retente sur une autre trajectoire, en montant les 3/4 de la pente sur la droite ( plus raide, mais meilleure adhérence ) puis en coupant en diagonale arrivé au 3/4 , où il faut lâcher les watts pour passer la zone caillouteuse sur l'élan. Et ça passe, youpi , YES ! VICTOIRE !!! . Je refais la montée dans la foulée en passant par le petit chemin à droite histoire de faire un peu de fractionné puis parcours classique via Nozay. 39 km et 575m de D+ pour une sortie bien agréable avec un temps enfin plus chaud que ces derniers jours.
mercredi 24 septembre 2008
Mercredi 24/09/08: sortie autour de Poissy
Depuis le temps que nous devions rouler ensemble avec Thierry, un collègue de PSA, l'occasion se présente enfin ce mercredi où nos emplois du temps coïncident pour une petite sortie en forêt de Saint Germain organisée par Pierre. Stéphane et Philippe, nouveaux venus dans le communauté vététiste sont aussi de la partie. Pour l'occasion, j'ai récupéré un bout du parcours de "l'Escapade du Petit Prince", randonnée organisée en novembre par le club de la ville de Poissy. Au programme, forêt de Saint Germain puis une petite boucle dans la forêt de Marly, plus intéressante coté denivelé. Départ à 17h40 depuis le parking à l'entrée de la forêt. Petite erreur d'interpretation de la trace GPS qui nous amène dans un cul de sac difficilement praticable. Demi-tour pour retrouver le bon chemin, et nous nous retrouvons sur un très joli single que 4km, bien agréable avec de multiples zigzags. Après 7km de roulage, nous montons en direction du Lycée Agricole de Saint Germain pour rentrer dans la forêt de Marly. Quelques petites côtes qui générent d'impressionnants craquement dans la transmission de Thierry. La cassette est neuve, sans doute un problème de chaine un peu usée qui pose problème avec la nouvelle cassette. Une pente un peu plus raide creuse quelques écarts et nous faisons une petite pause ravito au sommet. Je jette un oeil au GPS , et je note qu'à proximité du parcours théorique, un chemin coupe les lignes de niveau à 90°, annonciateur d'une bonne petite montée. La tradition veut que tout ravito soit suivi d'une côte bien raide, petit détour pour aller voir, il ne faut pas faire mentir la tradition. Ca monte bien, le 22 dents est de sortie pour l'occasion. On redescend dans la foulée par un chemin qui se termine dans une zone un peu boueuse comme la forêt de Marly en a le secret. Pierre, qui pratique régulièrement le coin traverse sans se poser de question mais ce n'est pas le cas du reste de la troupe qui préfère salir ses chaussures que ses pneus. Quelques métres plus loin, au passage d'un petit tronc d'arbre, bruit bizarre et la roue avant se bloque soudain. Le pneu vient de légérement déjanter perdant tout son air. Heureusement, le latex fait son effet , un coup de pompe et c'est reparti. Nous retrouvons bientôt le lycée agricole, où Philippe, prudent dans les montées précédentes, place l'attaque de la mort qui tue au pied de la dernière difficulté du parcours. Néanmoins, il manque encore un peu de foncier pour tenir le rythme jusqu'au sommet. Retour jusqu'à Poissy à travers la forêt de Saint Germain sur un parcours plutôt roulant. 20 km bien agréables, par un beau soleil et sur un terrain sec dans l'ensemble.
Cliquer sur la photo en haut à gauche pour voir l'album photo de la sortie
Cliquer sur la photo en haut à gauche pour voir l'album photo de la sortie
dimanche 21 septembre 2008
Dimanche 21/09/2008 : de l'Yvette à l'Orge ( rando de Savigny )
Le collège de ma fille organisant un voyage en Italie ( Rome , Pompei , ... ) avec un départ ce dimanche midi, la rando de Savigny s'imposait comme seule solution compatible avec le timing de la journée. Après une semaine bien chargée au travail et un virus qui m'a bien fatigué toute la semaine, je ne me sentais de toute façon pas trop en forme. Lever à 8h ( presque une grasse matinée ) un bon petit déjeuner et il n'y a plus qu'à se laisser descendre vers le bas de Savigny pour une arrivée aux inscriptions à 8h45. Je récupère une plaque de cadre et un ticket pour le repas à l'arrivée en échange de 4€. Départ pour le 35km à 9h. Je connais le parcours par coeur ou presque puisqu'il s'agit de mon terrain d'entrainement. Pour une fois, je peux rouler le nez dans le guidon, pas de risque de rater les bifurcations. Il fait très beau mais frais , 8°C ce matin, il va bientôt falloir ressortir le cuissard long. A ma grande surprise, les jambes ne vont pas si mal que cela ce matin. Je fais donc le parcours avec un bon rythme. Au passage, je decouvre une nouvelle variante dans la forêt de Saulx pour la descente du retour. A noter, le passage était sympa. Retour un peu avant 11h , pour 36,3 km ( y compris l'aller jusqu'au gymnase ) , 430m de D+ et 19,7 km/h de moyenne, le terrain était bien sec .
A noter : l'organisation de cette rando était particulièrement soignée : accompagnateurs pour les petits parcours, signaleurs à toutes les intersections , balisage et ravitos sans reproche.
samedi 13 septembre 2008
Dimanche 14/09/08 : La Rando des Renards
Après avoir récupéré Benoit et Hervé, nous arrivons peu avant 8h à Montigny. Inscription rapide, en échange on nous donne une jolie plaque de cadre. Un petit café ( sans sucre ! ) et nous partons vers 8h30 pour le parcours 62km ( ou 65, ou 67 , les indications divergent sur les différents panneaux) . Le temps est couvert et frais ce matin. Les premiers kms sont roulants et nous rejoignons rapidement la forêt domaniale de Port Royal. Le soleil a rapidement remplacé les nuages et il fait maintenant très beau, mais toujours frais. Pas bien réveillé ce matin, je réalise soudain que je n'ai pas allumé le GPS. Arrêt rapide peu après être passé le long du circuit Beltoise où tournaient quelques belles voitures de sport. Les 18 premiers km jusqu'au ravito sont assez faciles, à peine deux côtes à se mettre sous la dent. Je me dis que si les 1000m de D+ annoncés sont bien présents, il vont être concentrés sur la zone située en vallée de Chevreuse. Et effectivement, à peine repartis du ravito, nous trouvons la première belle côte du parcours. Pendant 15 kms nous allons enchaîner les montées raides et les descentes techniques, sur un parcours qui présente quelques tronçons communs avec celui de la Jean Racine. Mais la zone est ici encore mieux exploitée avec notamment quelques singles et quelques descentes ludiques mais techniques. Deux avions nous doublent dans une des rares zones plates, mais curieusement, ils ne semblent pas apprécier le technique et nous les rattrapons petit à petit dans un single tournicotant pour faire la jonction en haute d'une descente bien raide. Benoit s'engage juste derrière un de nos deux vététistes. Au vu de la pente, j'apprécie ma selle télescopique. Au passage d'une racine, la roue arrière de Benoit décolle d'une dizaine de cms. A peine reposée, le vététiste qui le précède pile soudainement alors que le plus dur était passé. Arrêt sur la roue avant, l'arrière monte, monte , ... lentement . Malheureusement, le vélo qui bloque Benoit ne redémarre pas, et c'est l'OTB , avec bascule dans la pente et une chute de 2m , heureusement dans les fougères. A cet instant, deux préoccupations majeures: vérifier que Benoit est indemne et je peste de ne pas avoir pris un appareil photo plus pratique que mon GSM. Pas le temps d'immortaliser la scène, pourtant rare, d'habitude, c'est moi qui suit l'acteur de ce genre de scène. Le levier de frein en a pris un coup et l'os du piston est sorti de son logement. On repart pour une super grimpette bien raide que je passe sur le vélo et on s'arrête en haut pour les réparations. Après quelques minutes, tout est ok , nous repartons. Le parcours est bien physique dans cette zone mais les chemins sont superbes. Une montée raide dans les fougères oblige tout le monde à mettre pied à terre. Je tente l'impossible mais rien à faire, c'est trop raide et au final , je perds du temps par rapport à ceux qui ont tout monté en marchant. Dans la descente qui suit, je tape légérement un arbre avec le guidon, et je pars faire un petit tour dans les fougères . Pas de chute, mais la roue arrière est bloquée par un amas de fougères qui s'est enroulé sur le moyeu et je perds plusieurs minutes à la débloquer. Je ne reverrai Benoit et Hervé qu'au ravito suivant. Au passage, encore quelques belles descentes, donc une avec une marche de 60cm , qu'Hervé n'aura même pas remarqué, concentré qu'il était à la poursuite d'un autre concurrent. Le profil du parcours convient bien à son style, il va prendre pas mal d'avance sur cette partie , suivi à quelque distance par Benoit. Après le ravito 2, le parcours est un peu plus facile , mais reste encore bien vallonné. Toujours plein de beaux singles. Dans la dernière côte avant le ravito, c'est cette fois la chaine qui se coince entre le pédalier et le petit plateau. J'ai beau tirer aussi fort que possible, pas moyen de la décoincer. Finalement , j'y arrive en retournant le vélo et en désserant la roue arrière. Arrivée au ravito 3 où les bénévoles nous indiquent que les 12 derniers kms sont roulants. Effectivement, la fin de parcours est effectuée à allure TGV ce qui fait remonter la moyenne qui avait fortement chuté depuis 30km. Au final, 62,2 km en 4h09 et 1030m de D+ pour ce beau parcours. Juste une petite critique pour le balisage, vraiment au "juste nécessaire" et qui demandait de faire attention pour ne pas rater une bifurcation.
Cliquer ici où sur la photo en haut à gauche pour voir l'album de la rando
dimanche 7 septembre 2008
Dimanche 07/09/08 : Le Bon Saint Arnoult ... deux pour le prix d'une
Quelle rando faire ce dimanche ? Il y avait l'embarras du choix en ce weekend de rentrée avec plusieurs organisations proposant des parcours intéressants. Malheureusement, la météo ne semblait pas vouloir être avec nous. Après un petit échange de mail dans la semaine, Hervé est partant pour cette fois, cela faisait longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de rouler avec lui. Son vélo est enfin équipé de freins neufs. Lever à 6h30 et je passe récupérer Benoit puis Hervé. Il pleut un peu, nous optons donc pour le Bon Saint Arnoult, rando dont nous gardons tous de bons souvenirs et dont le terrain est à dominante sablonneuse ce qui devrait limiter la boue. Une grosse demi-heure plus tard nous sommes sur place. Miracle, il ne fait pas si mauvais temps et pour l'instant, pas de pluie. Après la séance d'inscriptions, nous partons sur le 55km. J'ai prévu de rentrer assez tôt à la maison et il faut récupérer des efforts de la semaine dernière, donc pas de 70km pour cette fois. Mais j'ai une belle envie de rouler ce matin et les jambes tournent toutes seules. Manifestement, l'AltaVTT n'a pas laissé de séquelles bien au contraire, la forme est là. Je pars sur un bon rythme et Benoit et Hervé sont légèrement derrière. Arrivé au sommet d'une côte sablonneuse, je décide d'enlever le coupe vent car le soleil fait son apparition et il commence à faire bon. Je vois arriver Benoit et Hervé, qui ne s'arrêtent pas. Je mets rapidement le coupe vent dans le filet du camel et de repars le couteau entre les dents pour les rattraper ( en fait, Hervé s'était arrêté pour enlever aussi son coupe vent , mais je ne l'ai pas vu ) . Une ligne droite, j'enclenche le 44x11 et fonce à 30km/h le nez dans le guidon pour recoller. Damned, ils avancent les rascals : rien à l'horizon . Je continue sur un rythme élevé pendant 25 minutes jusqu'au moment où il me semble reconnaître les lieux , qui ressemblent ... à l'aire de départ. En fait, je n'ai pas vu une bifurcation à gauche peu après notre arrêt et je viens de faire le parcours 14km ! Me voilà revenu au point de départ . Flûte de zut ! Un petit coup de fil à Benoit pour le prevenir, et je sors la carte puis le GPS du camel pour regarder si je peux trouver un moyen de couper pour les rejoindre. Pas évident, et la carte est un peu petite pour identifier un détail permettant de programmer le GPS. Au passage je constate avec horreur que j'ai perdu le coupe vent, mal fixé dans le filet du camel. Je décide donc de repartir sur le 55km , mais en reprenant le 14km à l'envers dans l'espoir de retrouver le coupe vent. Je suis la trace sur le GPS ce qui me permet de trouver la bifurcation manquée. J'appuie aussi fort que possible sur les pédales, dans l'espoir ( déraisonnable ) de rattraper Benoit et Hervé à un ravito . Mais ils ont presque 1h d'avance. Les jambes tournent toujours super bien, je monte toutes les côtes en force sur le plateau du milieu ce qui me permet de remonter pas mal de monde . Bien qu'offrant un dénivelé respectable, le terrain semble plat en comparaison de l'AltaVTT. Le parcours est superbe, avec pas mal de singles sauvages dans les bruyères. J'arrive enfin au ravito, au bout de 33km ( au lieu de 18 normalement ) . Benoit et Hervé sont repartis depuis longtemps. Arrêt rapide, je repars sur le même tempo. Peu après le ravito, je rattrape un groupe que nous avions dépassé au départ : cela me remonte le moral . Quelques côtes bien raides dans cette seconde partie de parcours, le petit plateau s'avère nécessaire à trois reprises, mais tout passe sur le vélo. Plusieurs descentes très ludiques avec de multiples virages relevés. Le parcours est vraiment bien tracé. Je rattrape un groupe mené par une jeune femme qui descend prudemment. Je profite d'un passage plus large pour doubler , et arrivé en bas de la descente , j'entends une voix me dire "tu n'aurais pas perdu un coupe vent ?? " Miracle, j'ai rattrapé le gars qui avait gentiment ramassé mon coupe vent tombé par terre. Tout est bien qui fini bien ! Arrivée au 2ème ravito après 52km . Je mange quelques bananes et quelques barres du camel . Je ne m'attarde pas, l'horaire tourne j'étais censé rentrer tôt à la maison... Tiens, serait-ce les efforts qui commencent à se faire sentir ? J'ai le sentiment que le vélo est un peu scotché dans une côte sablonneuse. Arrivé en haut, virage à 90° , et sensation de flou important à l'arrière. Je regarde ma roue arrière et voit que le pneu est quasi à plat. Il ne manquait plus que ça. Comptant sur mon montage Latex pour s'auto réparer, je me contente de regonfler. Encore quelques beaux raidillons, montés en rythme d'autant que je poursuivi par un Specialized carbone qui mène bon train et me signale que le pneu arrière est un dégonflé. Espérons que cela tienne jusqu'à l'arrivée qui ne doit plus être trop loin . Nouvel erreur de parcours au passage, suivant sans regarder le Specialized qui prend tout droit après une traversée de route où il fallait tourner à gauche. Demi-tour sur quelques centaines de mètres et c'est le dernier passage en forêt avant d'arriver à Saint Arnoult peu après 13h. Les 2 derniers kms se font à allure plus réduite car le pneu est à nouveau fortement dégonflé. Je retrouve Benoit et Hervé à l'arrivée. Au final , 69km en 4h02 , 1240m de D+. Je suis content de ma journée: beau parcours, beau temps malgré les prévisions pessimistes et bonnes jambes .
Profil du parcours
Inscription à :
Articles (Atom)