jeudi 30 décembre 2010
Jeudi 30/12/2010 : Barbizon
- Avec le redoux, plus question d'aller rouler à Saulx sur un terrain boueux. J'ai très envie d'aller poser mes crampons dans la magnifique forêt de Fontainebleau avec mon nouveau jouet. Lever matinal pour ce jeudi matin en faisant attention de ne réveiller personne et je file vers Barbizon. Damned, mal réveillé, j'ai oublié le casque. Demi-tour, 1/4h de perdu dans l'affaire. Arrivée à Barbizon vers 9h, il n'y a personne à part quelques touristes japonais dont on se demande comment ils ont abouti là. Je me fais mitrailler lorsque je sors le vélo du coffre. Mise en place de la roue avant. Scrogneugneu, que se passe-t-il, ça ne rentre pas. Aurais-je malencontreusement serré la poignée de frein et rapproché les plaquettes. Inspection attentive, non, ça à l'air ok . Et puis soudain en regardant mieux je vois que le ressort des plaquettes est tordu et en travers de l'étrier. Comment cela a-t-il pu se produire ? Mystère ? Je démonte , détords le ressort mais rien à faire, dès que je replace les plaquettes, il dépasse. Je tiens à rassurer les touristes japonais : le hurlement à glacer le sang qu'ils ont entendu n'était pas un animal sauvage, juste un vététiste fou de rage.... Après presque une heure d'efforts je parviens à trouver une solution satisfaisante. Mais du coup, il va falloir sérieusement raccourcir le parcours. Moi qui voulait tester la trace vers le Mont Aigu, ce sera pour une autre fois. Je pars en utilisant le GPS en mode cartographique. L'objectif est de rejoindre les Gorges du Houx en passant de l'autre coté de la N7 puis d'aller faire une dernière fois la montée mythique et y replanter le drapeau de St Michel pour 2011. Le parcours se révèle sympa avec de beaux singles que je découvre. Traversée pas évidente de la N7 à cette heure puis je me retrouve en terrain connu. Le BeOne me procure beaucoup de plaisir. Les vibrations sont incroyablement bien filtrées et la réactivité du vélo est un vrai bonheur. La montée raide pour accéder au single au balcon passe sans problème. Je file ensuite sur le beau sentier puis me lance dans l'ascension des Gorges du Houx. J'inaugure une nouvelle trace pour contourner le rocher qui barre maintenant le chemin et voici le moment de vérité. Ca passe facile !! Youpi . Oui ... mais je sens que personne ne va le croire. Alors je pose le téléphone sur un rocher en mode camescope et je la refais !
Puis retour par les Gorges d'Apremont. Le BeOne vole dans la descente , un vrai bonheur. Une petite sortie de 20km mais je rentre à la maison avec la banane jusqu'aux oreilles.
dimanche 26 décembre 2010
Dimanche 26/12/10 : Saulx
Merci Papa Noël ! |
vendredi 24 décembre 2010
Vendredi 24/12/10 : Saulx
Les vacances sont arrivées ! Grasse matinée après une semaine rendue encore pénible par les trajets interminables sous la neige entre Poissy et Savigny. Au lever, je ne résiste pas devant le beau tapis blanc dehors. A vélo c'est beaucoup plus fun qu'en voiture ! Cette fois, l’épaisseur est raisonnable et ne freine pas trop la progression. J'ai même le plaisir de laisser sur place quelques voitures qui avancent au pas sur la route gelée sous le regard stupéfait et vexé des conducteurs. Dans la forêt, la progression devient plus délicate. Il ne fait pas très froid et le sol est très mou sous la neige. Du coup, certaines montées sont pénibles et je suis même forcé de mettre pied à terre sur l'une d'entre elles avant le point de vue, la roue arrière étant littéralement collée par le terrain. La descente pour le retour est un grand moment de rigolade. Le mélange boue/neige/verglas est absolument redoutable, le vélo est quasiment incontrôlable et je manque à plusieurs reprises de finir à terre. Tout est bien qui finit bien, j'arrive vivant en bas et le retour se passe sans souci malgré un vent de face qui diminue beaucoup la vitesse sol ! . Une petite balade bien agréable, j'adore vraiment rouler dans la neige .
samedi 18 décembre 2010
Dimanche 19/12/10 : Saulx
Initialement, je projetais pour ce dimanche une belle sortie à Barbizon. Les échanges de mails ont fusés ces derniers jours avec Franck pour construire un parcours innovant et motivant. Samedi en jetant un oeil sur les prévisions météo, un gros doute m'assaille. Au vu des abondantes chutes de neige annoncées, le trajet vers Fontainebleau devient aléatoire et au mieux il faut prévoir une grosse perte de temps. Donc, il semble raisonnable de garder le parcours au chaud pour des jours meilleurs et d'envisager un départ depuis Savigny. Avec le sol tout blanc, pas de souci pour aller rouler à Saulx, la boue qui caractérise la période hivernale à cet endroit sera neutralisée provisoirement. Xavier, notre sauveur de KWay est partant pour rouler avec nous. Chic, dans ces conditions, plus on est de fous, plus on rit ! Finalement, ce sont quatre fous qui se retrouvent à 8h30 devant chez moi . Franck, Benoit , Xavier et moi . Direction la descente de la vanne des eaux, un premier moment de plaisir, la neige craque sous les pneus et l'adhérence est parfaite. Les passants nous regardent médusés, doutant qu'on puisse rouler à vélo par un temps pareil. Mais si , et en plus , c'est génial. Il neige fort, on se croirait dans le Grand Nord . Les chemins sont transformés, le passage sur les bords de l'Orge est magnifique sous ce beau manteau blanc. On traverse le parc de Morsang puis on rejoint les bords de l'Yvette. Test du single à droite. Oups ! Pas évident de faire la trace, on va travailler la puissance aujourd'hui. Quelques embardées ponctuent notre progression à un rythme largement inférieur à l'habitude. Xavier casse sa chaîne en sortant du chemin et répare à la vitesse de l'éclair. On traverse le parc de la gare à Gravigny et nous voilà en train de monter la petite bosse qui nous mène à Ballainvilliers. Elle est bien plus éprouvante que d'habitude avec la neige qui freine bien les roues. On rejoint enfin Saulx. Pas moyen de monter le petit raidillon pour entrer dans la forêt les 20cm de neige scotchent le vélo. On improvise une bataille de boules de neige, la neige a la consistance idéale, un peu mouillée, de quoi mitrailler tout le monde. Nous voici dans la forêt, je pensais que l'epaisseur serait moindre avec les arbres, mais pas tant que ça. Du coup, on en bave et on décide de limiter la sortie en restant à Saulx, impossible de faire 50k , il y a trop de neige. Au hasard des petites sorties de pistes, ceux qui prennent de l'avance en profitent pour monter des embuscades. Benoit passe après avoir courageusement chargé l'ennemi mais Xavier est abattu par le tir croisé organisé par Franck et moi-même. Heureusement, ce n'est que de la neige, il repart donc et nous mine le moral en montant tel un cabri une belle bosse bien glissante qui nous fait poser pied à terre. On réalise que notre nouveau camarade est doté d'une maîtrise technique bien au dessus de la moyenne qu'il nous fera admirer tout au long de la sortie au hasard de quelques bunny up et descentes bien négociées. Les montées sont dures mais les descentes sont de beaux moments de plaisir, bien qu'on ait parfois du mal à retrouver la trace des singles. Quel bonheur de sentir le vélo filer en faisant voler la poudre blanche tout autour de nous. Tout le monde a le sourire, on croise quelques joggeurs et vététistes et la bonne humeur est générale. Comme si le blanc des flocons avait chassé toutes les idées noires.On revient par la descente sympa qui nous fait déboucher sur la route tout en bas . Benoit nous gratifie d'une belle embardée qui l'expédie dans le champ sur le bord du chemin, sain et sauf. Le concours de figures continue et chacun à son tour se retrouve en posture délicate mais on arrive à rester sur les vélos ! Retour à Savigny avec une variante que je ne connaissais pas depuis les bords de l'Yvette. C'est avec plaisir qu'on grimpe la route pour remonter dans Savigny, enfin un peu de rendement ! On se quitte devant chez Franck, retour à la maison après 30km et 2h40 de roulage ( temps de parcours sur le sec : 1h45 ... ) . Une sortie vraiment sympa , quelle chance depuis 2 ans de pouvoir ainsi rouler sur la neige.
dimanche 12 décembre 2010
Dimanche 12/12/10 : Barbizon
Nous avions des invités à la maison pour ce dimanche 12 décembre. Retour impératif à 12h. Plutôt que la Gâtinaise prévue ce week-end, j'opte pour un parcours maison plus facile à maitriser d'un point de vue timing. Je prépare donc une version "light" d'un parcours réalisé avec Franck et qui présente l'avantage d'enchainer single sur single tout en étant réalisable en moins de 2h30. Je fais suivre la proposition à Franck et Benoit. Franck en profite pour me renvoyer une version améliorée, notre apprenti égaré dans la forêt avec son GPS il y a deux ans est désormais devenu un maitre traceur. Benoit hésite un peu, au vu du déroulement des événements de la semaine dernière, je m'emploie à le rassurer : cette fois le terrain est bien connu, pas de mauvaise surprise à attendre. On se donne rendez-vous à 8h30 sur le parking de Barbizon. Euh ... non en fait Franck a rameuté sa troupe à 8h45. Voilà une bonne excuse toute trouvée pour me lever un peu plus tard et cela reste jouable en terme de timing. Au vu des participants, je me méfie pour le choix du vélo. Petite vérification du KHS, je trouve les pédales bien dures à tourner sur le pied d'atelier. Je démonte et constate que le roulement gauche du pédalier est bloqué. Je comprends mieux pourquoi je n'arrivais pas à accélérer dimanche dernier! Je démonte les ZTR pour les mettre sur le Prophet. Je passe chercher Benoit aux alentours de 8h. Une voiture rouge nous double sur l'autoroute, avec un beau Canyon blanc sur le porte-vélo. On reconnait immédiatement Franck et Patrick. Arrivée sur le parking avec quelques minutes de retard. Le temps de sortir les vélos, il est 8h45. Il manque un ADP à l'appel, petit souci de coordination. On part devant avec Benoit pour cause de timing à respecter. Benoit découvre le début de parcours où on enchaine quelques beaux singles qu'il ne connaissait pas dans les Gorges d'Apremont. On enchaine avec des beaux passages assez techniques autour du Rocher Cuvier Chatillon avant de se lancer sur un de mes sentiers préférés dans la zone des Longues Vallées. Le dévers qui caractérise ce passage est encore plus délicat qu'à l'habitude avec les racines mouillées qui ont vite fait de faire décrocher les roues. Sans compter le final, innovation proposée par Franck qui nous emmène dans un passage redoutable avec des racines énormes. Un passage en dévers avec une racine anodine au milieu manque de m'expédier quelques mètres plus bas, les 2 roues dérapent en même temps. Oups. On finit quand même vivants et on se lance dans la belle descente qui nous amène dans le passage "Remiremont". Lequel nous expédie dans la redoutable bosse qui mène à la Table du Grand Maitre. Pause casse-croûte en haut, on discute avec tout un groupe de vététistes qui arrive par l'autre coté mais en poussant les vélos. Ensuite, c'est le "magic single", beaucoup plus roulant malgré quelques zones assez "molles". Et soudain, nous entendons un bruit infernal, une sorte de TGV orange et bleu lancé à pleine vitesse qui déboule en slalomant au milieu des arbres. C'est Franck et toute sa troupe qui revient le nez dans le guidon. Au point que la première racine sur le parcours provoque une belle ruade de son vélo. Nous cheminons ensemble pendant quelques kms, avant de bifurquer pour reprendre la direction de la voiture avec Benoit. Dans notre enthousiasme, nous reprenons en fait ... le parcours l'envers. Alerté par les croisements de trace sur le GPS, on réalise rapidement notre erreur et on fait demi-tour. Option "coupe" pour le reste du parcours car cela va faire juste pour les délais. On zappe donc à regret quelques beaux passages. Pour autant l'itinéraire n'est pas désagréable et on repère quelques beaux singles dans le zone du Rocher Cassepot qu'il faudra revenir essayer. Dans la montée redoutable qui mène à la N6, Benoit, fort des exercices de musculation réalisé pour son genou enclenche le turbo. Tel un missile , il revient sur plusieurs vététistes médusés qui avaient à l'origine quelques centaines de mètres d'avance. Je fais de mon mieux, écoutant au passage les commentaires des cyclistes dépassés qui se demandent si l'homme vert sur le vélo noir était bien humain. Il sont rassurés en voyant passer le second, écarlate et au bord de l'asphyxie mais qui s'accroche du mieux possible dans la roue. Benoit me confiera plus tard que son plus gros problème, c'est que la jambe gauche a maintenant du mal à suivre la droite qui bénéficie de deux mois de musculation intensive. Arghl :-) . On vise au plus court, et plutôt que de prendre le parcours de Patrick à l'envers, on déboule à fond sur la voie romaine. Séance castagnettes ! Puis on file à fond de plaque sur la grande allée qui nous ramène au parking avec au final 33km bien agréables en 2h30.
samedi 4 décembre 2010
Dimanche 05/12/10 : Milly, Benoit is back !
Depuis la semaine dernière, Benoit m'avait annoncé son retour sur les chemins pour ce week-end après une longue période de rééducation de son genou et quelques sorties sur des terrains roulants. Je réfléchis pendant la semaine au parcours idéal. Il faut quelque-chose de ludique mais pas trop difficile et en évitant autant que possible les portages ( que ceux qui lisent ce cr en connaissant la suite évitent de mourir de rire, si possible ... ). Pour éviter la boue, ce sera forcément Fontainebleau. J'opte pour un départ de Milly, plus roulant que Barbizon. Oui, mais ce serait dommage de refaire un parcours déjà réalisé. Je m'emploie à trouver de nouvelles traces sur internet et j'en trouve une qui me semble bien, avec des variantes jamais empruntées. Je peaufine le parcours, 44km, ce sera suffisant. Afin d'éviter la tentation de forcer, je décide d'emmener le KHS, cela fait une éternité que je n'ai pas fait de sortie à son guidon ( 5 ans ! ) et je suis tout content à l'idée de le retrouver. Je passe quelques moments à le régler, et à fixer le support du GPS sur le cadre.Samedi, Eric propose une sortie club à Barbizon. Ce serait dommage de rater l'occasion, j'ajoute une variante 30km et je propose à tout le monde une petite ballade au départ de Milly. La semaine et en particulier le samedi ont vu de belles chutes de neige, du coup, je nous imagine déjà en train de rouler sur ce magnifique tapis blanc, miam miam, cela va être le pied ! J'envoie un mail à Franck dans l'espoir de le convaincre de se joindre à nous avec Marc, quelques échanges de SMS, Franck avisera dimanche matin. Echanges sur la mailing list de St Michel, certains s'inquiètent de la météo. Pas moi, mon site préféré Meteociel est optimiste et les prévisions sont presque toujours exactes. Pour ce qui est du terrain, aucune inquiétude à avoir. J'arrive à l'heure chez Benoit, une grande première ou presque. Au point que nous sommes en avance au parking à Milly, pas un chat. Coup de fil de Franck pendant le trajet, ils arrivent, youpi. La neige était absente des champs jusqu'à la sortie Milly, mais sur le parking, c'est un sol gelé et enneigé qui nous accueille.
Tout est réuni pour une sortie mémorable. St Michel arrive en force, suivi par ADP représenté par seulement 2 unités aujourd'hui, c'est le monde à l'envers, mais nos deux téméraires ne sont pas les premiers venus et rien ne les effraie. Rolland est parmi nous et motivé pour trouver un raid en 2011. Je lui parle de la Granit Montana qui nous tente bien. Nous nous élançons vers 8H45 et dès les premiers mètres, c'est une belle neige tassée de 2 à 3 cm d'épaisseur qui fait crisser nos pneus. Le pied ! Je suis aux anges. Enfin, pas très longtemps, car un bolide gris se porte en tête, l'ami Benoit a instantanément retrouvé son rythme habituel. Quelques neurones déjà réveillés se mettent en marche pour analyser la situation. Me voilà juché sur un enduro de 15kg destiné à freiner mes ardeurs, et entouré de Franck, Marc, Michel et Benoit qui pète les flammes. Une petite lupiote rouge s'allume sur le panneau d'alarmes, la situation pourrait devenir préoccupante pour mes petites gambettes. Le KHS marche à la perfection, offrant un confort et un grip royal. Par contre, coté rendement, c'est le jour et la nuit avec le HIHM3. Mais JP Stephan conseille de rouler sur un gros vélo en hiver, ça permet de travailler la force pour les beaux jours. Alors, allons-y ! Nous arrivons à une première bifurcation, petite pause pour laisser le groupe se reformer, un gros trou s'était formé entre les 5 de tête et le reste du peloton. L'épaisseur de neige a encore augmenté, c'est absolument magnifique. Après une belle montée en single, nous redescendons sur Arbonne où le groupe se coupe en deux. Le 30k continue tout droit pendant que nous prenons la direction du rocher de Milly. La trace est agréable, nous faisons le tour du Rocher des Sablons après une pause ravito, sur un chemin très sympa, attention aux cailloux recouverts de neige dans les descentes, ça gliiissse .Franck nous ajoute deux variantes magnifiques sur de beaux singles. Bravo. De mon coté, je suis un tout petit peu déçu , j'imaginais cette nouvelle trace encore plus ludique, il y a quand même quelques grandes allées. Et dans les grandes allées en question, c'est l'horreur. J'ai l'impression d'avoir mis de la glu sur mes pneus. Je suis littéralement collé par terre, impossible d'accélérer, je vois la tête du groupe s'éloigner tout en appuyant comme un forcené. Je maudis JP Stephan, ça va déjà un peu mieux... et je me rassure en imaginant les futures sensations sur un vélo light. Petit coup d'oeil au point de vue de Hurlevent, puis nous prenons la direction du Rocher de la Reine. Petite hésitation à un moment, la trace semble prendre un petit chemin à peine assez large pour passer les vélos. Voilà un de ces petits passages de quelques mètres dont Fontainebleau a le secret. Le GPS est indispensable à cet endroit !
Le chemin est très technique, trialisant mais pourtant tout à fait roulable. Le paysage est magnifique, rochers, fougères, points de vue à répétition. Mais en réalité , ce qui se répète surtout, c'est la topographie du chemin. En fait de quelques mètres, c'est plutôt quelques kilomètres !! Nous voici parti pour un long moment de bonheur, où le cri de détresse de St Michel a pour écho les cris d'agonie d'ADP. Sur ce terrain, plus aucun risque de devoir s'escrimer à suivre le TGV, l'objectif c'est déjà de rester sur le vélo et tout le monde n'y parvient pas :-) . C'est donc poussés par nos exclamations à chaque obstacle évité, contourné, survolé ou ... percuté que nous progressons à une moyenne inversement proportionnelle à notre plaisir. Benoit tient la tête et ne la lâche pas. Je me retrouve un moment isolé après avoir fait un tout droit dans un virage puis pris une mauvaise trace ( à essayer un autre jour ... ) . Je finis par rattraper tout le monde au grès des obstacles qui ralentissent la progression. Benoit et Franck jouent à faire tomber la neige depuis les branches basses. Ambiance blanche et magique, on ne serait pas surpris de voir passer un traineau tiré par des rennes avec un bonhomme en rouge et blanc à l'intérieur. D'autant que l'endroit semble loin de la civilisation, on se croirait au fin fond d'une forêt nordique. Nous finissons par une descente mémorable dans les rochers suivie par une seconde beaucoup plus ludique sur le vélo avec des passages parfois très délicats. Marco a une contrainte horaire, ADP nous quitte et coupe directement pour rejoindre le parking. Nous entamons la dernière boucle. Benoit commence à souffrir, car pour ce qui est d'éviter les portages, j'ai vraiment tout faux, mais ce n'était pas intentionnel ! Le pompon, c'est le passage rocheux avant de traverser l'autoroute que je pensais avoir évité, mais malheureusement, c'est raté. Le terrain redevient ensuite plus roulant, Benoit commence à donner des signes de fatigue, je suis ennuyé, le parcours est trop physique, c'est le risque en innovant, j'aurais du me méfier. Je me suis un peu laissé emporté par mon enthousiasme. Heureusement, il retrouve du tonus en pédalant et nos enchainons sur la magnifique descente de la Vallée Close. Beaucoup plus facile dans ce sens ! On reconnait à peine les passages quasi infranchissables en montée. C'est le retour vers Milly, mais toujours avec une bonne dose de passages techniques qui finissent de consommer la réserve de Benoit. La montée vers le Nid de l'Aigle est difficile mais après une pause au sommet et une barre énergétique, nous rejoignons sans encombre les voitures avec Michel et Benoit. Au final 3h35 de roulage, plus de 4H au total, 900m de D+, et 44,8 km pour une sortie absolument magnifique : beau temps, neige et parcours ultra ludique. Un grand moment de VTT .
dimanche 28 novembre 2010
Dimanche 28/11/10 : la Polaire
Pour ce dimanche, j'avais prévu de participer à la Polaire à Dourdan. C'est une rando dont j'ai souvent entendu parler et je n'avais jamais eu l'opportunité d'y participer. La date est avancée pour cette année, au grand damn des organisateurs qui se retrouvent en concurrence avec d'autres manifestations comme Montgeron. Pour autant, la météo fait en sorte que la rando mérite son appellation avec un froid polaire et de la neige prévue ce dimanche matin.
Samedi après-midi, je fais un check du HIHM3 après la sortie plus que boueuse de dimanche dernier. Les plaquettes arrière sont HS et bonnes à changer. C'est impressionnant la capacité de la boue à bouffer les plaquettes! Curieusement, l'avant a mieux résisté. Une fois les plaquettes neuves en place, petit essai de roulage pour les roder un peu. Et là, mauvaise surprise, bien que nettoyée et graissée dès l'arrivée, il y a un truc qui ne va pas avec la chaine. Il y a comme une vibration dans la transmission à chaque tour de pédale. Retour au garage, je démonte la chaine pour la faire tremper dans un bain de pétrole. J'y retourne une heure après et là, horreur ! La chaine s'est coupée en trois morceaux, plusieurs maillons ont lâché rongés par la boue. Fichtre ! Je fonce à Culture Vélo racheter une chaîne neuve. Au vu du prix des cassettes en magasin, je reporte le changement de cassette à la prochaine commande en ligne, c'est pas l'idéal de ne changer que la chaine mais tant pis. Tout rentre dans l'ordre avec la nouvelle chaîne, ouf. Pas de volontaires pour m'accompagner à Dourdan, c'est donc en mode lonesome cow-boy que je prends le chemin de Dourdan. Il fait froid et humide, aglagla. La tenue d'hiver est de sortie, du coup, les couleurs de St Michel ne sont plus visibles me voilà en mode incognito. Arrivée à 8h30 à Dourdan, j'aperçois quelques maillots oranges et bleu sur le départ pendant que j'en finis avec l'inscription. Départ en traversant Dourdan puis on monte dans la forêt par de grands chemins. Cette première partie de parcours est un peu monotone, pas beaucoup de singles à se mettre sous la dent. Un vététiste équipé du même vélo me double, je resterai 100m derrière tout le long de ce tronçon. Pas très envie de forcer, le moteur est froid. Le terrain est gras, mais le sol a un peu gelé, il y a donc des appuis. Rien de bien méchant, et ces derniers temps, je finis par aimer rouler sur les terrains glissants, c'est assez fun de sentir le vélo partir dans tous les sens. Le Toro fait toujours merveille, aucune côte n'en viendra à bout aujourd'hui. On arrive au premier ravito après 20km. Les organisateurs sont un peu dépités d'une assistance faiblarde. Rien à dire sur l'organisation, ravito et fléchage lights mais corrects. Il y a même des boissons chaudes. Malheureusement, ce qu'il me faudrait, c'est une bouillote pour les pieds. Le reste ça va, mais mes petits petons sont complétement gelés et la sensation n'est pas très agréable. Je repars avec mon frère jumeau qui appuie férocement sur les pédales et part devant. Mais les bosses suivantes ont raison de son enthousiasme et je reviens sur lui. On enchaine sur la récompense du jour : le fameux single de l'autoroute à St Arnoult. C'est Holiday on Ice sur la première partie. Un embouteillage se forme sur le raidillon qui marque l'entrée du single. Il y a des vélos partout, le sol glissant ayant raison de toutes les tentatives. Je tente le coup et à la stupéfaction de l'assistance médusée, ça passe impeccable, même pas de patinage. Là, c'est le grand moment de satisfaction du jour. On enchaîne sur le reste du single, toujours un régal. Suivent quelques grandes allées dans la forêt de Dourdan, je dois m'arrêter pour enlever le garde-boue avant qui ne tient plus. Cela permet à mon camarade du jour qui fatigue de recoller. Dernier single très sympa et étonnement lorsque on rejoint l'arrivée après seulement 37kms. Où sont passé les 8 manquants ? Mystère , tout le monde a le même kilométrage, y compris Christophe d'ADP que je croise à ce moment. Au final, une rando pas désagréable mais il y avait moyen de mieux faire dans ce coin. 36 km, 870m de D+ en 2h30 au GPS .
Samedi après-midi, je fais un check du HIHM3 après la sortie plus que boueuse de dimanche dernier. Les plaquettes arrière sont HS et bonnes à changer. C'est impressionnant la capacité de la boue à bouffer les plaquettes! Curieusement, l'avant a mieux résisté. Une fois les plaquettes neuves en place, petit essai de roulage pour les roder un peu. Et là, mauvaise surprise, bien que nettoyée et graissée dès l'arrivée, il y a un truc qui ne va pas avec la chaine. Il y a comme une vibration dans la transmission à chaque tour de pédale. Retour au garage, je démonte la chaine pour la faire tremper dans un bain de pétrole. J'y retourne une heure après et là, horreur ! La chaine s'est coupée en trois morceaux, plusieurs maillons ont lâché rongés par la boue. Fichtre ! Je fonce à Culture Vélo racheter une chaîne neuve. Au vu du prix des cassettes en magasin, je reporte le changement de cassette à la prochaine commande en ligne, c'est pas l'idéal de ne changer que la chaine mais tant pis. Tout rentre dans l'ordre avec la nouvelle chaîne, ouf. Pas de volontaires pour m'accompagner à Dourdan, c'est donc en mode lonesome cow-boy que je prends le chemin de Dourdan. Il fait froid et humide, aglagla. La tenue d'hiver est de sortie, du coup, les couleurs de St Michel ne sont plus visibles me voilà en mode incognito. Arrivée à 8h30 à Dourdan, j'aperçois quelques maillots oranges et bleu sur le départ pendant que j'en finis avec l'inscription. Départ en traversant Dourdan puis on monte dans la forêt par de grands chemins. Cette première partie de parcours est un peu monotone, pas beaucoup de singles à se mettre sous la dent. Un vététiste équipé du même vélo me double, je resterai 100m derrière tout le long de ce tronçon. Pas très envie de forcer, le moteur est froid. Le terrain est gras, mais le sol a un peu gelé, il y a donc des appuis. Rien de bien méchant, et ces derniers temps, je finis par aimer rouler sur les terrains glissants, c'est assez fun de sentir le vélo partir dans tous les sens. Le Toro fait toujours merveille, aucune côte n'en viendra à bout aujourd'hui. On arrive au premier ravito après 20km. Les organisateurs sont un peu dépités d'une assistance faiblarde. Rien à dire sur l'organisation, ravito et fléchage lights mais corrects. Il y a même des boissons chaudes. Malheureusement, ce qu'il me faudrait, c'est une bouillote pour les pieds. Le reste ça va, mais mes petits petons sont complétement gelés et la sensation n'est pas très agréable. Je repars avec mon frère jumeau qui appuie férocement sur les pédales et part devant. Mais les bosses suivantes ont raison de son enthousiasme et je reviens sur lui. On enchaine sur la récompense du jour : le fameux single de l'autoroute à St Arnoult. C'est Holiday on Ice sur la première partie. Un embouteillage se forme sur le raidillon qui marque l'entrée du single. Il y a des vélos partout, le sol glissant ayant raison de toutes les tentatives. Je tente le coup et à la stupéfaction de l'assistance médusée, ça passe impeccable, même pas de patinage. Là, c'est le grand moment de satisfaction du jour. On enchaîne sur le reste du single, toujours un régal. Suivent quelques grandes allées dans la forêt de Dourdan, je dois m'arrêter pour enlever le garde-boue avant qui ne tient plus. Cela permet à mon camarade du jour qui fatigue de recoller. Dernier single très sympa et étonnement lorsque on rejoint l'arrivée après seulement 37kms. Où sont passé les 8 manquants ? Mystère , tout le monde a le même kilométrage, y compris Christophe d'ADP que je croise à ce moment. Au final, une rando pas désagréable mais il y avait moyen de mieux faire dans ce coin. 36 km, 870m de D+ en 2h30 au GPS .
dimanche 21 novembre 2010
Dimanche 21/11/10 : l'Escapade du Petit Prince
J'avais depuis plusieurs semaines décidé de participer à l'édition 2011 de l'Escapade du Petit Prince. Il faut dire que cette rando se déroule à Poissy, à 60km de chez moi mais ... c'est là que je travaille et pas mal de collègues de PSA étaient partants. Difficile de laisser passer une belle occasion de rouler ensemble, ce qui n'arrive pas si souvent. Les pluies des dernières semaines laissaient augurer un terrain gras dont la forêt de Marly a le secret, j'avais donc monté à l'arrière un Toro Tubeless Ready, une première, mais j'avais eu l'opportunité de l'avoir à un prix intéressant et j'en avais entendu du bien notamment sur le site de Pedalator. Le relatif beau temps de la semaine laisse espérer que le terrain ait un peu séché. Samedi, temps superbe. Comme je ne pourrai pas rouler ce dimanche avec mes amis d'ADP qui vont à la Milliacoise tout comme mon club de St Michel, j'en profite pour leur faire découvrir une autre activité et nous allons faire une belle balade avec le "Zoulou 2 fois", une après-midi très réussie. C'est donc avec un moral d'enfer que je me lève dimanche matin, sachant à l'avance que je vais découvrir un plafond bas et de la pluie. Gagné, c'est même pire que prévu, il pleut pas mal. Un temps à ne pas mettre un Benoit dehors ! J'arrive à Poissy à 8h ( notez l'exploit ) , et je ne trouve que Pierre sur le parking. Manifestement, les conditions météo ont douché les bonnes volontés. Ma fois, ce n'est pas bien grave, Pierre est notre organisateur en chef de sorties VTT, c'est donc un vrai plaisir de rouler en sa compagnie. Aux inscriptions, je découvre qu'Henri est venu également avec son club. Mais ses ... lunettes de soleil constituent un camouflage efficace, sans compter le coté un peu décalé de l'accessoire au vu de ce qui tombe dehors. Je troque le coupe-vent du club contre un Kway plus étanche. Et nous voilà partis sur le parcours 50km . On remonte à bonne allure la petite file de courageux qui s'élance sur le parcours et au bout de quelques kms, nous voilà bien seuls tous les deux. Henri a disparu à l'arrière. Nous rentrons bientôt dans Marly, itinéraire connu et utilisé pour quelques sorties le soir en été. Je suis bluffé par le Toro sur ce terrain. Contrairement à l'Essonne, la boue est ici liquide et peu collante. Le Toro mord bien dans le sol et je ne serai quasiment jamais handicapé par l'adhérence, hormis quelques passages bien raides et un peu glaiseux. Pour autant, le terrain est plus usant qu'à l'habitude, ça colle quand même bien par endroits. Le parcours est un vrai jeu de montagnes russes sur cette partie, montées/descentes s'enchaînent sans discontinuer. Nous arrivons au 1er ravito après 15km sympas, le temps n'est pas trop gênant. Et devinez qui tient le ravito ?? M. Pedalator himself qui nous propose gentiment un café pendant que Mme Mary Pedalator mitraille les concurrents avec son appareil photo. On repart sous une pluie battante, cela commence à pénétrer les vêtements ce qui est déjà moins agréable. Le terrain est toujours physique même si ce tronçon est moins vallonné. Mon frein arrière se met à perdre toute efficacité ce qui me vaut quelques chaleurs dans les descentes, je dois compenser avec l'avant ce qui provoque quelques départs en sucette de la roue heureusement rattrapés et ponctués du célèbre cri de détresse de St Michel. On croise une course d'orientation, organisée par Christophe un collègue. Moments délicats car le croisement du troupeau de coureurs avec le troupeau de cyclistes en sens inverse n'est pas sans risques.Pierre commence à souffrir de crampes peu avant l'arrivé au ravito 2 situé au km 33. Ericycles a mis en place un stand pour laver et graisser les transmissions, bravo, c'est vraiment une idée géniale et ... nécessaire. Le HIHM3 commençait à souffrir de méchantes remontées de chaine. On repart pour la dernière partie avec quelques belles côtes dont la fameuse bien raide pour laquelle j'étais venu. Par ce temps, ça ne va pas le faire me dit Pierre. Mais qui ne tente rien ... Je m'applique à coller l'arrière au sol . Ca grimpe , je passe la première partie raide, le moral est là. J'enchaîne et le sommet se profile à 2m. Hélas un instant de déconcentration et les jambes qui commencent à fumer me font faire un petit écart fatal, je perds l'adhérence et je dois mettre pied à terre. Maintenant, je sais que c'est possible, je reviendrai . Grosse crampes pour Pierre au sommet. Et ce n'est pas fini, les montagnes russes continuent. Devant les crampes de Pierre, on décide finalement de shunter deux petites boucles pour éviter deux nouvelles bosses. Pas bien grave vu l'état du terrain, je n'y tenais pas plus que cela à ces bosses même si les jambes vont bien aujourd'hui. A ma grande surprise on remonte sans patiner la dernière côte raide qui nous fait sortir à coté du lycée agricole avant de débouler à pleine vitesse dans la forêt de St Germain. Au final , 46km ( avec deux boucles en moins ) en 3h30 de roulage et pas loin de 1000m de D+ sur Sportracks. Une belle rando et un beau moment de VTT malgré le temps. 460 inscrits au final, vu les conditions, c'est un bel exploit . Organisation, ravitos et fléchages parfaits, merci au club VTT de Poissy.
vendredi 12 novembre 2010
Vendredi 12/11/10 : Barbizon de Kilo Hotel Sierra , bonjour !
Après la très agréable sortie de jeudi, je suis rentré à la maison, en me disant que vu la météo, il était temps de songer à préparer le train de pneus "hiver". Je profite donc de l'après-midi pour monter un Mountain King 2.2 à l'avant et un Toro Tubeless Ready 2.1 à l'arrière sur les ZTR. Comme d'habitude, j'en bave avec le Moutain King qui ne veut rien savoir malgré le compresseur. Je finis quand même par y arriver après une heure d'efforts et pas mal de latex gaspillé. Et soudain, j'avise le KHS qui me regarde d'un air tout triste depuis le home trainer où il réside depuis un an. Il me dit qu'il a bien envie de prendre un peu l'air pour de vrai et qu'il en a marre du virtuel. Mon sang ne fait qu'un tour, je lui monte les ZTR et je remets en place les freins, inutiles sur le TACX. C'est décidé, je l'emmène faire une petite sortie à Barbizon demain, avec pour objectif de rouler pour le fun sur les singles des gorges d'Apremont en profitant du confort royal offert par les 150mm de débattement. Le temps est correct ce matin après la tempête nocturne. Nous arrivons à Barbizon vers 9h30, et pendant 2 heures, je roule sans autre objectif que le plaisir, au milieu des rochers et des fougères. Le débattement permet de franchir les obstacles avec une méthode très simple : on fonce dessus et ça passe ( enfin , pas toujours :-) ). J'avais oublié la stabilité extraordinaire en descente de ce vélo, c'est un vrai rail. Evidemment en montée, c'est un peu moins réactif que le HIHM3 mais il monte tranquillement et imperturbablement, d'autant que les ZTR lui confèrent quand même un certain dynamisme. Et puis JP Stephan explique dans son bouquin qu'il est profitable de rouler en hiver sur un vélo plus lourd, ça fait les muscles. Retour à la voiture à 11h30 après une belle balade et dans une forêt quasi désertique ce matin.
jeudi 11 novembre 2010
Jeudi 11/11/10 : Barbizon version Franck
En pleine mise à jour de mon téléphone vers Android 2.2 Froyo, je reçois mercredi soir un SMS de Franck proposant une sortie sur Barbizon. Voilà une belle occasion de rouler avec la troupe d'élite d'ADP et du VCBS. Reste plus qu'à préparer les grappins et les steaks espagnols pour arriver à suivre le TGV. Franck promet un rythme cool, j'ai de gros doutes au vu des noms prestigieux qui composent l'équipe : Franck et Alex d'ADP, Eric et Patrick du VCBS et Patrick "Fontainebleau" himself. En fin de soirée, je reçois la trace GPS de Franck. Le parcours a l'air très bien tracé et la réalité va confirmer la théorie. J'arrive sur place à 8h30 pile, tout le monde m'attendait déjà, pour une fois que je suis à l'heure ! Nous partons avec un tracé de départ modifié par Franck, une belle réussite avec un très beau passage que je ne connaissais pas et qui vaut le coup avec moins de 10m de portage. Nous enchainons ensuite par mes deux singles. Le premier avec ses devers pleins de racines et de cailloux met un peu d'animation dans le peloton. On entend des "scrouitchhhh" et quelques exclamations, mais dans l'ensemble, le passage est approuvé et apprécié. On y découvre toutes les merveilles de la magnifique forêt de Fontainebleau, passant du tapis de feuilles d'automne à un terrain sablonneux en pinède puis à des amas de rochers. On croirait traverser le temps et les saisons en quelques centaines de mètres, l'impression est assez grisante, j'adore ce passage. Franck nous sort une petite variante "spéciale Remiremont" puis nous grimpons la bosse raide qui nous fait basculer sur le long single roulant vers la tour Dénécourt. Je souffre sur ce terrain ayant du mal à tenir le rythme soutenu imprimé par la tête de course. Nous parvenons en haut de la tour avec un temps qui commence à se couvrir sérieusement et quelques gouttes. On ne s'attarde pas, et c'est reparti par le chemin traditionnel. Je me sens à nouveau plus à l'aise, le terrain redevient plus technique. On enchaine alors par le parcours de Patrick à l'envers, itinéraire que j'avais déjà emprunté dimanche dernier en partie.
Cette fois, on se fait la totale, et c'est amusant comme nous avons du mal à reconnaitre les lieux dans ce sens. Les jambes ne vont pas si mal, mais une belle bosse interminable a vite fait de me calmer. Eric arrache une cale de chaussure au sommet, trop puissant ce garçon. Franck répare, tout le matériel était prévu! Nous sommes maintenant sur la dernière partie du parcours. On passe à l'envers les passages délicats dans l'autre sens. Plus facile, car en descente, mais chaud quand même car les cailloux et racines sont détrempés par la pluie qui tombe sans être trop génante. Je manque de tomber et lâche le cri de détresse de St Michel immédiatement reconnu par Franck. Ce dernier nous trouve encore un single inconnu qui nous emmène au milieu d'un superbe tapis de fougères jusqu'au sommet de la descente des gorges d'Apremont. Une fougère se coince dans mon disque de frein, l'idée de la virer du pied me démange mais l'expérience me rappelle les risques liées à genre de tentative. Je m'étale dans le petit sentier avant la descente, une racine mouillée me jette à terre sans bobo, j'en profite pour virer la fougère. C'est la descente finale puis le retour au parking après 40km et 3h30 de roulage avec 1000m de D+ . Un parcours absolument superbe à refaire, alliant technique, physique et paysages extraordinaires à cette saison.. 20/20 au traceur, bravo et merci Franck.
Cette fois, on se fait la totale, et c'est amusant comme nous avons du mal à reconnaitre les lieux dans ce sens. Les jambes ne vont pas si mal, mais une belle bosse interminable a vite fait de me calmer. Eric arrache une cale de chaussure au sommet, trop puissant ce garçon. Franck répare, tout le matériel était prévu! Nous sommes maintenant sur la dernière partie du parcours. On passe à l'envers les passages délicats dans l'autre sens. Plus facile, car en descente, mais chaud quand même car les cailloux et racines sont détrempés par la pluie qui tombe sans être trop génante. Je manque de tomber et lâche le cri de détresse de St Michel immédiatement reconnu par Franck. Ce dernier nous trouve encore un single inconnu qui nous emmène au milieu d'un superbe tapis de fougères jusqu'au sommet de la descente des gorges d'Apremont. Une fougère se coince dans mon disque de frein, l'idée de la virer du pied me démange mais l'expérience me rappelle les risques liées à genre de tentative. Je m'étale dans le petit sentier avant la descente, une racine mouillée me jette à terre sans bobo, j'en profite pour virer la fougère. C'est la descente finale puis le retour au parking après 40km et 3h30 de roulage avec 1000m de D+ . Un parcours absolument superbe à refaire, alliant technique, physique et paysages extraordinaires à cette saison.. 20/20 au traceur, bravo et merci Franck.
dimanche 7 novembre 2010
Dimanche 07/11/10 : Barbizon
La rando de Lardy était au programme ce dimanche mais les trombes d'eau tombées ces derniers jours et notamment samedi m'ont vite dissuadé. J'ai quelques souvenirs de passages très délicats par temps humide sur cette rando. J'opte donc pour Fontainebleau, refuge hivernal pour les amateurs de terrain toujours praticable. Je prévois d'aller jouer sur un de mes singles favoris, celui découvert l'année dernière avec Benoit qui allie technicité et parcours ludique. Franck me propose d'accompagner la troupe ADP, mais je préfère rouler à mon rythme et je prévois de me lever tôt pour cause de contrainte horaire. Je n'y arrive pas ... et je suis finalement sur place vers 9h15. Du coup, le parcours d'origine n'est plus tenable dans le temps imparti. Je me dis que je couperai le moment venu avec l'aide du GPS. Je retrouve avec plaisir mon chemin secret, toujours aussi sympa et je m'applique à tout passer sur le vélo, ce que je réussi à ma grande satisfaction. Après une dernière montée infernale, je bascule sur le grand single que nous empruntons régulièrement. J'apprécie le GPS car les feuilles mortes et les arbres coupés rendent par endroits la lecture du terrain délicate. Au passage, je suis très content de constater que mon bricolage à base de bandes velcro pour installer le GPS sur le tube diagonal est concluant. Le montage tient parfaitement , le GPS est plus lisible et mieux protégé et surtout, il ne perturbe plus le fonctionnement du compteur sans fil. En arrivant au niveau de la voie ferrée, je shunte la montée vers la tour Dénécourt pour longer la voie ferrée. Alors que j'imaginais rouler sur de grandes allées, je récupère rapidement des chemins très sympas et nouveaux, me voilà tout content de ma découverte. Je navigue en déroutement au cap et à la montre, jetant un oeil rapide sur le GPS. Non seulement il y a des singles, mais je tombe aussi sur quelques bosses bien casse-pattes, je commence à me demander si je vais tenir l'horaire. Mais je n'arrive pas à résister à l'appel des chemins, tentant toujours de mettre mes roues sur le moindre chemin sympa venu ce qui me permet de faire une seconde découverte tip top.Je redescends vers le parking via une voie romaine prise à mach 2 qui me fait pour le coup regretter de ne pas avoir pris le Prophet, j'arrive en bas secoué comme un prunier ! Et me voilà de nouveau à proximité de la N7 puis de retour à Barbizon après 2h20 de roulage bien sympa et quelques bouts de parcours prêts à alimenter de nouveaux itinéraires. Je croise le groupe de Franck en repartant, on en profite pour bavarder 2 minutes. Le temps était parfait sur Fontainebleau et c'est donc avec stupéfaction que je rentre à Savigny sous des trombes d'eau !
dimanche 31 octobre 2010
Dimanche 31/10/10 : Maisse
Un mail de Franck cette semaine proposait une sortie sur un parcours célèbre pour ce dernier dimanche d'Octobre. Il s'agit du parcours "anniversaire" où nous avions rencontré avec Benoit un vététiste à la recherche du mode d'emploi de son GPS il y a maintenant 2 ans. Depuis nous avons eu souvent l'occasion de rouler ensemble, n'est-ce pas Franck ? Parcours modifié pour l'occasion, en supprimant la boucle dans la forêt de Milly remplacée par un tour dans le Bois des Chenets et un retour évitant les champs en haut de Boutigny qui deviennent parfois très collants à cette saison. Rendez-vous à 8h30 sur le parking en face de Daregal, j'arrive avec 5 minutes de retard malgré le changement d'heure, j'en ai profité pour prendre mon temps, un peu trop :-) . En garant la voiture, je découvre un troupeau entier d'ADP, ils sont au moins trente, que dis-je, 300 voire plus ... Je me sens un peu isolé mais les petits hommes verts n'ont peur de rien, c'est bien connu. On part tranquillement ... sur la route, histoire d'assurer une transition progressive vers les sentiers. La première bosse crée de gros écarts dans le peloton. Je saute un petit tronc d'arbre au pied de la difficulté, cela me permet de prendre de l'avance car tout le monde s'est arrêté, et je parviens au sommet dans les premiers rangs. On enquille sur la boucle de Franck, plutôt roulante, je regrette finalement mon itinéraire original plus ludique. On remonte au milieu des chasseurs, dans un petit sentier bien raide. Eric prend le large avec deux accolytes nous les perdons de vue. Au sommet, je commets une erreur de lecture sur le GPS et j'emmène tout le monde sur le parcours retour à l'envers, c'est le risque avec les traces qui se croisent, la prochaine fois je mettrai une couleur différente pour l'aller et le retour lorsque les traces sont si proches . Je sens que mes compagnons de route ont de sérieux doutes sur mes compétences GPS. On finit par réaliser l'erreur et on revient sur nos pas pour retrouver Franck qui repart à fond dans une belle descente. C'est toujours plus facile lorsqu'on a un ouvreur, je file dans sa roue lorsqu'un cri de desespoir retentit : "merde crevé!" .
On se regroupe pour la réparation, ce ne sont pas les pompes qui manquent ni d'ailleurs l'énergie pour regonfler. Réparation expresse, c'est reparti, et curieusement les conversations tournent autour des pneus. Je place une accélération pile au mauvais moment, je rate l'entrée d'un single. Le temps de faire demi-tour, parcours sinueux aidant, je ne vois plus personne. Et malheureusement, je ne reverrai plus le groupe de tout le parcours. Pourtant je suis pile sur la trace, mais en arrivant au point de vue "ravito", pas âme qui vive, pourtant il ne pouvait y avoir plus de quelques secondes d'écart. Coup de téléphone à Franck, pas de réponse. Je me dis qu'ils ont du avoir un souci et je me résigne à poursuivre seul via la descente raide dans le sable. Ca passe facilement car le sable est humide. Je chemine alors sur la partie la plus agréable du parcours, sur de beaux sentiers en montagne russes au milieu des pins et sous un beau soleil. Je regarde les musettes des chasseurs nombreux que je croise, mais aucun casque ni maillot orange et bleu n'en dépasse. Ceci dit, il y a aussi des chiens féroces ... Je zappe la boucle additionnelle, pour prendre le parcours retour avec un final sympa et une belle descente raide mais dangereuse avec une marche au bout et surtout des gros morceaux de ferrailles plantés au milieu. Je rejoins finalement le parking après 35km et 2h30 de roulage, pas fatigué mais un peu frustré. J'y retrouve Eric et quelques vététistes du groupe qui sont déjà rentrés. On s'interroge sur le sort du groupe de Franck ...
On se regroupe pour la réparation, ce ne sont pas les pompes qui manquent ni d'ailleurs l'énergie pour regonfler. Réparation expresse, c'est reparti, et curieusement les conversations tournent autour des pneus. Je place une accélération pile au mauvais moment, je rate l'entrée d'un single. Le temps de faire demi-tour, parcours sinueux aidant, je ne vois plus personne. Et malheureusement, je ne reverrai plus le groupe de tout le parcours. Pourtant je suis pile sur la trace, mais en arrivant au point de vue "ravito", pas âme qui vive, pourtant il ne pouvait y avoir plus de quelques secondes d'écart. Coup de téléphone à Franck, pas de réponse. Je me dis qu'ils ont du avoir un souci et je me résigne à poursuivre seul via la descente raide dans le sable. Ca passe facilement car le sable est humide. Je chemine alors sur la partie la plus agréable du parcours, sur de beaux sentiers en montagne russes au milieu des pins et sous un beau soleil. Je regarde les musettes des chasseurs nombreux que je croise, mais aucun casque ni maillot orange et bleu n'en dépasse. Ceci dit, il y a aussi des chiens féroces ... Je zappe la boucle additionnelle, pour prendre le parcours retour avec un final sympa et une belle descente raide mais dangereuse avec une marche au bout et surtout des gros morceaux de ferrailles plantés au milieu. Je rejoins finalement le parking après 35km et 2h30 de roulage, pas fatigué mais un peu frustré. J'y retrouve Eric et quelques vététistes du groupe qui sont déjà rentrés. On s'interroge sur le sort du groupe de Franck ...
dimanche 17 octobre 2010
Dimanche 17/10/10 : Saulx
Grosse fatigue ce week-end. Donc dodo jusqu'à 9h30 ce dimanche et juste un petit tour à Saulx en mode ballade pour entretenir la machine. Le temps était moins beau qu'annoncé, nuages et vent, j'ai apprécié les gants mi-saison au départ. Pas de têtes connues aujourd'hui sur le parcours et j'ai réalisé que nos amis chasseurs étaient de retour, ça canardait sec à certains endroits. Retour via le parc de Morsang où une course à pied "La Valdorgienne" était organisé avec une belle animation. Comme souvent l'effet magique du vélo a fait son oeuvre et j'étais en meilleure forme au retour qu'au départ.
dimanche 10 octobre 2010
Dimanche 10/10/10 : Saulx
Encore une semaine de folie au boulot. Du coup, j'ai vraiment envie de récupérer ce week-end et je ne trouve pas le courage de me lever à l'aube pour Choisel. Et puis la foule qui caractérise cette rando ne me tente pas plus que ça. Ce sera donc un réveil tranquille à 8h30 et un petit tour sur mes circuits favoris. Départ de la maison à 9h30, il fait encore un peu frais. Le soleil brille, temps idéal. Je rejoins Saulx par le chemin habituel. Peu après être entré dans la forêt, je vois quelques vélos arrêtés au sommet d'une bosse raide. L'un d'eux a les pattes en l'air, chaine cassée. Le moral du propriétaire est en berne, réparer une chaine avec un gros caillou, ça le fait pas ... St Michel mécanique à votre service. Je propose de l'aide, dérive chaine et maillon rapide sortis, moins de 2 minutes plus tard, à la stupéfaction générale, la chaine est réparée. Eh Eh ! J'en profite pour faire la liste des choses à toujours avoir avec soi : clefs , dérive chaine, maillons rapides, câble de dérailleur, patte de dérailleur, chambre, rustines, huile et produit antiseptique. Me voilà reparti après de chaleureux remerciements qui font plaisir. J'en profite pour refaire la descente sympa que j'ai découvert récemment puis je remonte sur le plateau direction la Ville du Bois. Dans la descente, je sens soudain le vélo adopter une trajectoire floue. Ouh là . Arrêt et constat que le pneu arrière a perdu presque toute sa pression. J'ai tapé une pierre qui a légèrement déchiré le flanc. Démontage de la roue, je secoue bien le pneu dans tous les sens et le latex fait son effet, trou rebouché, il ne reste plus qu'à regonfler. Je repars pour une boucle classique via Nozay. Les gens du voyage ont quitte les lieux, je peux reprendre mon itinéraire classique sans chien pour tenter de me bouffer les mollets. Sur le chemin après Nozay, je croise un vététiste qui me dit "salut KHS!" . Ben ça alors ! C'est Mathieu avec qui nous avons discuté via le blog. Décidément, cette sortie n'est pas ordinaire. Retour par les bords de l'Yvette, et arrivée à la maison après 40km et 2h20 de roulage.
dimanche 3 octobre 2010
Dimanche 03/10/10 : Barbizon
Quelle rando choisir ce week-end ? Plaisiroise ou Dourdan ? La pluie tombée toute la semaine laissait présager le pire du côté de Dourdan, on a déjà donné ... Je commence à songer à proposer une sortie à Fontainebleau. Coup de fil super sympa de Franck vendredi soir qui me propose de l'accompagner à la Rando des Silex. Tentant mais malheureusement impossible. Michel G. a du suivre le même raisonnement et suggère aussi Fontainebleau. Allez, zoup, on ressort les parcours, un peu de copier/coller dans TrackMaker et voilà deux parcours 25 et 40k pour une sortie club. RDV est donné sur le parking de Barbizon à 8h30. J'arrive pour une fois le premier, il faut dire que l'horaire me convient mieux que les départs à 7h30... Je découvre avec plaisir deux nouveaux inscrits, Christophe et Alain. Et surtout, Rolland est parmi nous, je suis vraiment content de rouler à nouveau avec lui. J'ai tracé des parcours avec un départ commun, ce sont donc 7 hommes verts qui s'élancent vers 8h50 à l'assaut des magnifiques chemins de la forêt de Fontainebleau. Départ par le tracé de la Franckinoise, on apprécie le single qui provoque toutefois quelques écarts, de même que la fameuse bosse d'échauffement. Après une mauvaise semaine où j'ai trainé un virus qui m'a bien fatigué, je crains le pire pour cette sortie. Et bien non, allez comprendre, les jambes tournent toutes seules aidées par le beau soleil qui nous fait profiter des couleurs de la forêt avec l'automne naissant. Je prendrai beaucoup de plaisir pendant tout le parcours à faire bondir le HIHM3 en appuyant les relances. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas ressenti ces sensations. Petite pause au sommet de la bosse le temps de reconstituer le peloton. Nous repartons, parcours classique mais superbe jusqu'à l'hippodrome de la Solle. Le groupe 25k bifurque à cet endroit. Rolland pris d'un doute préfère les accompagner. En fait, les vocations pour le 25k se sont multipliées au hasard des premiers obstacles. C'est donc avec Michel et Olivier que nous partons sur le 40. On rejoint rapidement mon single préféré où on allume le turbo. Après quelques kms tambour battant, nous sommes ralentis par une zone jonchées d'arbres en travers et un groupe de vététiste encadré par un accompagnateur. On patiente un peu derrière de charmantes demoiselles puis nous parvenons à dépasser tout le monde pour monter vers la tour Denecourt. Petite pause ravito/photo au sommet. On repart pour la 2ème partie, avec l'enchainement de singles souvent techniques puis le super chemin à flanc de colline avant la descente vers la montée des Gorges du Houx. Le terrain est un peu mou et malgré deux tentatives, je ne parviens pas à franchir l'obstacle. Mais Olivier relève le défi et franchit avec brio la difficulté, on replante le drapeau de St Michel !
On franchit les platières puis c'est la direction du retour avec la descente finale au travers de Gorges d'Apremont . Au final une sortie très agréable et 38km effectués en 3h de roulage . On retrouve tout le monde à l'arrivée, Rolland est converti aux joies de Fontainebleau et regrette finalement de ne pas nous avoir accompagnés.
On franchit les platières puis c'est la direction du retour avec la descente finale au travers de Gorges d'Apremont . Au final une sortie très agréable et 38km effectués en 3h de roulage . On retrouve tout le monde à l'arrivée, Rolland est converti aux joies de Fontainebleau et regrette finalement de ne pas nous avoir accompagnés.
dimanche 26 septembre 2010
Dimanche 26/09/10 : Les Virades de l'Espoir
Comme chaque année, j'avais prévu pour ce dimanche de participer aux Virades de l'Espoir à St Remy les Chevreuse. Une épreuve au parcours toujours sympa et en plus on roule pour la bonne cause. Un petit coup d'oeil la veille sur la météo annonce du soleil pour la matinée mais un temps bien frais le matin. Je décide de passer au maillot à manche longues + coupe-vent et j'emmène les jambières au cas où. Bien m'en a pris, 4°C à l'arrivée, glagla. Je regrette de ne pas avoir pris les gants de mi-saison. Je retrouve Ludo aux inscriptions, bientôt rejoint par Olivier puis par notre warrior Michel H. ... qui sort tout juste du boulot ! On croise Franck et Christophe dans l'aire de départ mais à peine aperçus et ils disparaissent comme par magie. On retrouvera une 2ème délégation plus imposante d'ADP quelques minutes plus tard. Départ vers 8h30, on finit congelés en bas de la première descente avant de rejoindre la forêt. Départ classique par la montée en lacets. La première partie du parcours est bien agréable avec quelques jolis singles dont la vallée de Chevreuse a le secret. Quoique depuis la Ballancourtoise et le Bon St Arnoult, on devient exigeants. Donc beau parcours mais classé en 3ème position des dernières randos seulement. La pluie a laissé quelques traces et par endroits, on passe dans des chemins boueux. Dans une opération de contournement, une racine anodine mais précédée d'un trou que je n'avais pas vu bloque ma roue avant. Superbe OTB au ralenti, je joue à saute mouton avec le vélo et m'en tire sans dommages à part quelques instants pour redresser le guidon qui a un peu tourné dans l'affaire. On arrive au premier ravito après 18km. Il y a pas mal d'avions dans le coin, proximité de Toussus oblige. Mais je n'entends aucun bang supersonique signalant la présence de Marco. Ravitos bien fournis comme d'habitude, on retrouve ADP qui repart devant nous. Petite montée impossible sur ce tronçon, je l'ai déjà passée mais là le sommet glaiseux et humide a raison de l'adhérence de ma roue arrière. Nous rejoignons les Vaux de Cernay où nous revenons sur ADP dans le single. Quelques petites bosses et singles et nous arrivons au ravito 2 situé au km 32. Petite pause et c'est parti pour un final bien connu dans le bois de Meridon. Ludo et Olivier prennent le large, nous faisons route avec Michel. Une pensée pour Benoit dans le chemin dit " de l'homme en jaune". On dépasse ADP en panne mécanique dans la montée raide avant de redescendre sur Choisel. On remonte le long du parc du Château de Breteuil et on effectue une dernière boucle avant le retour sur St Remy après 3h35 de roulage et 51km bien agréables. Il est 12h15, un petit sandwich et retour à la maison .
Profil du parcours |
dimanche 19 septembre 2010
Dimanche 19/09/10 : de l'Yvette à l'Orge
Au programme de ce dimanche, la toujours excellentissime rando de l'Yvette à l'Orge. Depuis leur premier essai l'année dernière, les enfants se sont convertis au VTT grâce à ce parcours idéal conjuguant terrain ludique et difficulté accessible. Il était donc prévu de longue date de participer à cette nouvelle édition. J'avais été faire un petit tour sur le parcours hier histoire d'en profiter en mode sportif, terrain bien sec et forêt de Saulx à nouveau débarrassée des arbres qui encombraient plusieurs de mes singles favoris, voilà une bonne nouvelle. Nous arrivons avec Nicolas et Julie vers 9h20 aux inscriptions. On y retrouve Ludo et son fils et une famille d'amis qui s'essaye à la randonnée. Départ très tranquille, Nico distance tout le monde dans le 1er km tout excité à l'idée de rouler ce matin. Le départ le long de l'Yvette est très agréable, le temps est magnifique, impossible de faire mieux. Ludo et son fils partent devant sur le parking de la gare de Balizy, ils sont sur le 35. Nous attendons un peu nos amis avec Nico puis nous devons nous résoudre à les laisser continuer à leur rythme, sous peine de ne pas avoir le temps de faire le parcours 23km sur lequel nous sommes inscrits. Cette année Nico franchit sans problème toutes les difficultés. Julie roule avec une amie, elles se débrouillent toutes les deux comme des championnes. Julie ne mettra pas une fois pied à terre dans les ascensions du jour, bravo ! Elle explique ensuite à sa copine que son père est un grand malade qui l'oblige depuis toute petite à monter des côtes infernales :-) . Nous arrivons au ravito situé à l'endroit habituel, l'ambiance est très conviviale et les enfants font un sort aux gâteaux. Il est temps de prendre le chemin du retour, nous avons des invités le midi. On repart par le joli single habituel avec une variante sympa pour cette année. Je suis content de passer par là, depuis plusieurs mois, ces passages étaient impraticables avec des arbres en travers partout. Quelques petites zones techniques mettent de l'animation dans la troupe mais la discipline règne, les enfants suivent mes indications pour anticiper les obstacles et passer sur le vélo . Une voix connue interpelle St Michel. Voilà Marco qui passe suivi par un maillot du VCBS. Tiens, me dis-je, où est Franck ? On continue, quelques instants plus tard, c'est tout une meute d'ADP qui passe, mais toujours pas de Franck. Ca me démange de prendre les roues, attendez un peu que les enfants aient quelques années de plus et vous allez voir ! Après avoir un peu virevolté dans les singles de la forêt de Saulx, on redescend par mon endroit préféré, on passe le petit talus sur le vélo, bien joué les gamins. Nous voilà de retour à Ballainvilliers. Dans la célèbre descente "de la brindille", sur la piste cyclable, alors que nous menons un bon train familial à 25 km/h, j'entends un concurrent qui se rapproche et semble décidé à nous envoyer au tapis en hurlant " à droite, à droite" . Je médite sur l'incivisme de certains participants, et j'envisage des représailles féroces, visualisant comment je vais projeter ce chauffard dans le champ à côté. Et devinez qui s'approche ? L'ami Franck !!! Là pour le coup, je suis tombé dans le panneau. Un vrai talent de comédien ce Franck. On papote, il prétend s'être fait distancer par ses coéquipiers suite à une méforme passagère. Nous avons même droit à une photo de famille par un vrai pro de la photo VTT. Merci Franck. Je le laisse partir, et nous rejoingnons tranquillement l'arrivée via le bois des Templiers puis les bords de l'Yvette. Remise de diplôme traditionnelle, ça fait toujours aussi plaisir et au passage, St Michel monte sur la 3ème marche du challenge du club le plus représenté pendant qu'ADP nous nargue avec la coupe du gagnant. Au final, un super moment de plaisir en famille dans une rando toujours aussi superbement organisée. Merci au club de l'Yvette qui contribue sans nul doute à faire naître des vocations, un bien bel exemple à suivre.
dimanche 12 septembre 2010
Dimanche 12/09/10 : Le Bon St Arnoult, version grand cru !
Le Bon Saint Arnoult n'est pas une rando ordinaire pour moi . C'est en effet sur ce terrain que j'ai participé à ma première épreuve organisée il y a quelques années. J'y retourne donc avec plaisir tous les ans, bien que le cru 2009 ait été un peu décevant, moins doté en singles que les années précédentes. J'arrive à 8H10, pas grand monde. Je croise Marco que je salue depuis la voiture, il ne me reconnait pas, il faut dire qu'un 5008 rouge a remplacé le Picasso gris. Il file vers le départ, et disparait. Personne de St Michel aux inscriptions, un concurrent dénommé Laurent me demande de saluer Philippe L. de sa part, ce qui est fait via le blog. Ludo arrive à 8h20 suivi de Stéphane à 8h25 accompagné de Joaquim, un ami à lui très sympa. On part vers 8h40 sur le 55km. Le début du parcours est identique à l'année dernière, mais très vite, cela change. Nous allons passer 80% du temps sur des singles magnifiques, entre bruyères, fougères, rochers et autres paysages divers et variés. C'est incroyable comme notre région est riche en diversité. Le manque de sommeil se fait sentir, les jambes ne sont pas très vaillantes. Ludo imprime un rythme infernal, cet homme n'est pas construit comme le commun des mortels, une rando d'entrainement et il tient une forme d'enfer. Joaquim n'est pas en reste, je m'accroche derrière Stéphane qui s'éloigne lui aussi petit à petit. Rien à faire, donc je prends mon rythme, je fais quelques photos et je laisse chauffer la machine. La pluie fait son apparition, de plus en plus en fort. Heureusement, entre les bosses bien pentues qui réchauffent et la forêt assez dense, ce n'est pas trop gênant. Arrivée au premier ravito après 18km d'un parcours ludique, technique et physique : belles bosses bien raides à répétition sur un terrain sablonneux, ça use le vététiste. Je retrouve tout le monde qui m'attendait, on se restaure et c'est reparti. La pluie empire. Le tracé reste dans le même esprit, et encore une fois, je ne peux éviter de me faire décrocher même si les sensations sont meilleures. Pas grave, je profite de ce superbe parcours et je me fais plaisir. Petit à petit, les jambes se réveillent stimulées par les singles sinueux et ultra ludiques. Je commence à revenir sur les concurrents qui m'avaient dépassés, le moral s'en trouve ragaillardi et le rythme augmente. Arrivée au 2ème ravito après 37km de plaisir, le sourire jusqu'aux oreilles. Une nouvelle fois le petit groupe est reconstitué. La pluie a cessé et le soleil revient timidement pour cette dernière étape. Cette fois, j'arrive à accrocher le train. Je remonte petit à petit sur Ludo et une montée presque impossible qui décourage tout le monde me permet de passer en tête en grimpant sur le vélo malgré les 10 dernier mètres sur le fil du rasoir, YEEEEEEEESSSSSSSSSS ! Celle là, elle était costaud. Stéphane décroche un peu, je tente de garder la roue de Ludo le plus longtemps possible. Joaquim revient me passe, je m'accroche, repasse, puis il finit par prendre quelques dizaines de mètres d'avances. Les 10 derniers kms sont plus roulants mais toujours très agréables et nous arrivons finalement à 12h10 après 52km, 3h19 de roulage et 1015 m de D+. Un cru sensationnel avec un parcours magnifique, ludique mais aussi physique, à refaire cet hiver puisqu'il est composé à 80% de portions sablonneuses ( si , si , couché les mauvaises langues ! ) . Bravo aux organisateurs et mention particulière à la merguez à l'arrivée.
Profil du parcours |
Samedi 11/09/10 : la Nuit de l'Orge version club
Notre président avait proposé une soirée club ce samedi, histoire de finir les bouteilles de Bourgueil ramenées de la Pente et Côte. Au menu Bourgueil et pizzas et ensuite, remake de la Nuit de l'Orge pour que tout le monde puisse profiter du parcours. Hélas, semaine difficile et soucis personnels m'avaient conduit à renoncer à la soirée. Sauf que le destin est parfois capricieux. Ma fille Julie qui est rentrée en seconde version Arts Appliqués a une nouvelle copine de classe. Et devinez qui c'est ? Alycia, la fille de notre président. Et si ! Donc vendredi soir en rentrant à la maison, ultimatum incontournable : il FAUT aller à la soirée. Le samedi était déjà chargé, il se transforme en course contre la montre. C'est qu'il faut trouver rapidement de quoi équiper les vélos des enfants pour rouler en sécurité la nuit. Je fonce à Decathlon, puis séance montage et vérification des vélos pendant que je mets en charge mon kit d'éclairage nocturne. Madame préfère rester à la maison, donc nous partons vers 19h avec Julie et Nicolas direction la piscine de St Michel. Je suis un peu lessivé ... Mais à peine arrivés, le miracle opère, à moins que ce ne soit l'apero ... En tout cas, cela fait plaisir de retrouver tous les copains et notamment Jérome qu'on n'a pas beaucoup vu depuis qu'il préparait le triathlon "IronMan" d'Embrun. Il a réussi son objectif, ce fut dur, mais la satisfaction est à la hauteur de l'effort. Respect. Je tente de motiver un maximum de monde pour la rando du Bon St Arnoult le lendemain. Ludo et Stéphane sont partants, Michel a des soucis de vélo et Jérome et Rolland semblent avoir une préférence pour Maisse. Jérome ira jusqu'à évoquer un motif fallacieux de tarif de la rando ( 5€ faut pas pousser ), le fantôme de Benoit rigole. Après un repas vite expédié, nous partons à 45(!) sur le parcours de la Nuit de l'Orge. Les enfants sont aux anges et tout contents de rouler de nuit. Au bout d'1km, une crevaison de ... Julie. La première depuis qu'elle fait du vélo, pas de chance. Et là, je découvre que la roue arrière est fixée par un écrou de 15 et non une attache rapide. Oups ! Heureusement, on arrive à réparer la chambre sans la sortir complétement avec une rustine. C'est reparti, mais quelques mètres plus loin c'est Olivier qui crève. Nouvelle réparation, la mécanique nous laissera désormais tranquille. Pas évident de gérer un peloton aussi nombreux, les arrêts sont fréquents et la moyenne inavouable. Mais le plaisir est là et nous rentrons vers minuit enchantés à la maison.
dimanche 5 septembre 2010
Dimanche 05/09/10 : La Verte Ballancourtoise
La Verte Ballancourtoise était programmée pour ce dimanche. Une des plus belles randos du coin, à ne pas manquer, d'autant que Tarla, un des organisateurs, m'avait laissé une invitation sur le blog. Benoit toujours HS après une entorse du genou récoltée pendant un match de foot ( le coach n'est pas content ! ) , je me préparais à affronter seul une meute déchainée d'ADP. Message de Franck mercredi, il vient de constater que son Epic a un gros souci : le filetage a disparu sur les roulements du pédalier et même sur le boitier de pédalier. Incroyable. Pas de chance et ce sera donc le mulet qui sera de sortie dimanche. Entre temps, St Michel se réveille après un long été et Ludo, Michel G. et Michel H. sont partants ainsi que Philippe. De mon coté, la mécanique pose aussi quelques soucis. Le frein avant du HIHM3 manifeste de gros signes de fatigue, le levier ne revient plus, problème connu sur les freins Formula. Je tente un nettoyage du piston, sans effet . Finalement, alors que je cherche un site internet où commander un kit piston de rechange, je tombe sur un frein avant identique et soldé pour à peine plus cher que le piston, donc je l'achète. Je le reçois samedi, monté en cinq minutes, et voilà à nouveau un freinage parfait. Je décide de changer aussi le pneu arrière. J'y passe 2 heures, pas toujours facile le montage au latex. Après m'être escrimé en vain sur le compresseur, je monte finalement le pneu avec une chambre pour clipser les tringles, je le laisse une heure comme ça et ensuite le montage latex sera un jeu d'enfant. Voilà le Race King 2.2 en place. Petit tour le soir avec Nicolas pour roder les plaquettes neuves et vérifier que tout est ok.
Après une bonne nuit, j'arrive à 8h à Ballancourt. Je me gare juste à coté de la troupe ADP, je dois klaxonner pour que ne pas écraser Franck perdu dans de profondes pensées. Je retrouve Michel H. aux inscriptions et Michel G. accompagné de Ludo nous rejoint peu après. Départ groupé avec ADP, Franck et Marco sont là. Le rythme est tranquille, le départ est sur un single et ça bouchonne pas mal. On s'échauffe donc tranquillement. Petit à petit, on arrive à dépasser les concurrents plus lents, le rythme augmente. Je profite des bouchons pour mener la troupe, m'attendant d'un moment à l'autre à voir passer le train orange et bleu. Les chemins s'élargissent, voilà Marco qui passe en tête et j'entends Franck venir à mon niveau. Me voilà cerné, mais pas longtemps, ça appuie fort sur les pédales et j'ai du mal à suivre. Michel H. et Ludo sont juste derrière. Après avoir forcé sur le faux plat, la bosse qui suit est fatale, les verts laissent partir les orange et bleu. Mais les dieux de la mécanique frappent une nouvelle fois. Problème de dérailleur pour Patrick, Franck stoppe, nous passons, persuadés que la panne est mineure et qu'ils nous rattraperont ( en fait , le dérailleur était cassé ) . Quelques kms plus loin, une première descente technique bien signalée, presque tout le monde met pied à terre, nous passons sans souci, rien de bien terrible. Je vois Marco arrêté sur le coté, et j'en conclus qu'il attend Franck. En fait, il venait de faire une grosse chute, on le retrouvera à l'arrivée avec un genou qui a doublé de volume, il fera finalement demi-tour. Un missile orange et bleu passe à ce moment, en cuissard long, mais là encore, on le retrouve peu après victime d'une crevaison. Michel G. qui a bifurqué sur le 37 est arrêté aussi, dérailleur HS. Il nos crie de continuer, situation sous contrôle. Le parcours fait des dégâts mécaniques aujourd'hui. Ludo et Michel accélèrent et prennent quelque mètres d'avance. Nous sommes partis sur le 64 km, je ne tiens pas à trop forcer donc je conserve mon rythme et les garde en vue. Je rejoins Michel peu après le sommet d'une bosse bien raide, mais je ne vois plus Ludo. Je n'y comprends rien, car il était juste devant. Mystère. On ne le reverra pas de la matinée, manifestement, nous avons loupé une bifurcation sur 60km sans que cela nous inquiète puisque nous étions sur un chemin bien balisé. C'est le risque sur les parcours en trèfle comme celui d'aujourd'hui. On continue avec Michel, qui disparait à son tour ( petite erreur d'aiguillage dans une descente ). Je me retrouve tout seul et perplexe devant ces disparitions à répétition. Seraient-ce des extra-terrestres qui enlèvent les petits hommes verts de St Michel ? Deuxième source de perplexité : mon GPS affiche déjà 30km et pas la moindre trace de ravito. Il y a quelque chose qui cloche... Mais le parcours est absolument magnifique, alternant singles, montées et descentes techniques, passages dans les rochers, la bruyère et le tout sous le soleil. Sans aucun doute un des plus beaux tracés de la région parisienne. Le parcours est aussi physique, avec une série de montées/descentes dignes de la JR sur ce tronçon. Je commence à avoir faim et je cuis sous le coupe-vent que j'avais prévu d'enlever au ravito qui n'arrive pas.
Encore une montée difficile dans un chemin semé de gros cailloux, je suis bien content d'arriver en haut. Et qui vois-je arriver d'un autre chemin ? Michel ! Mais que fait-il là ? On continue et là on sent qu'il y a définitivement un problème : on ne voit plus de pancarte "63". On se résigne à suivre le 52 et après presque 35km, on arrive enfin au ravito.
En regardant la carte, on comprend notre erreur, nous avons raté une bifurcation du 52/63 il y a bien longtemps. Tant pis, on se console avec le gâteau de semoule aux raisins ( miam ), d'autant plus délicieux que je suis affamé. On repart pour une fin de parcours toujours aussi sympa. Singles techniques, bosses bien raides et une descente d'anthologie avec le fameux passage des rondins, passé à pied, les rondins bougeaient bien et la pente était plus impressionnante que sur les photos et la vidéo du forum de Vélo Vert. Nous rejoignons finalement l'arrivée après 3h15 de roulage, presque 1000m de D+ ( 820 au GPS ) et 46km. Un peu déçu de notre erreur mais pas trop car le parcours était au top et on a quand même dépensé pas mal de calories. On retrouve Marco boitant à l'arrivée, accompagné de Christophe. Coupe du club le plus représenté pour ADP, surement pas loin devant St Michel car Eric arrive avec sa petit troupe, nous étions au moins 10 sur le parcours. Michel reste attendre Ludo qui nous cherchait depuis 2heures, il sera le seul à avoir finalement fait le parcours prévu !
Au final une rando vraiment bien organisée, un tracé tip top, le meilleur gâteau de semoule de l'histoire du VTT, bref bravo au club de Ballancourt récompensé par 1091 participants. La prochaine fois, je laisse le GPS en mode cartographique pour éviter les erreurs stupides, pourtant le balisage était nickel, toujours pas compris comment on a fait.
Après une bonne nuit, j'arrive à 8h à Ballancourt. Je me gare juste à coté de la troupe ADP, je dois klaxonner pour que ne pas écraser Franck perdu dans de profondes pensées. Je retrouve Michel H. aux inscriptions et Michel G. accompagné de Ludo nous rejoint peu après. Départ groupé avec ADP, Franck et Marco sont là. Le rythme est tranquille, le départ est sur un single et ça bouchonne pas mal. On s'échauffe donc tranquillement. Petit à petit, on arrive à dépasser les concurrents plus lents, le rythme augmente. Je profite des bouchons pour mener la troupe, m'attendant d'un moment à l'autre à voir passer le train orange et bleu. Les chemins s'élargissent, voilà Marco qui passe en tête et j'entends Franck venir à mon niveau. Me voilà cerné, mais pas longtemps, ça appuie fort sur les pédales et j'ai du mal à suivre. Michel H. et Ludo sont juste derrière. Après avoir forcé sur le faux plat, la bosse qui suit est fatale, les verts laissent partir les orange et bleu. Mais les dieux de la mécanique frappent une nouvelle fois. Problème de dérailleur pour Patrick, Franck stoppe, nous passons, persuadés que la panne est mineure et qu'ils nous rattraperont ( en fait , le dérailleur était cassé ) . Quelques kms plus loin, une première descente technique bien signalée, presque tout le monde met pied à terre, nous passons sans souci, rien de bien terrible. Je vois Marco arrêté sur le coté, et j'en conclus qu'il attend Franck. En fait, il venait de faire une grosse chute, on le retrouvera à l'arrivée avec un genou qui a doublé de volume, il fera finalement demi-tour. Un missile orange et bleu passe à ce moment, en cuissard long, mais là encore, on le retrouve peu après victime d'une crevaison. Michel G. qui a bifurqué sur le 37 est arrêté aussi, dérailleur HS. Il nos crie de continuer, situation sous contrôle. Le parcours fait des dégâts mécaniques aujourd'hui. Ludo et Michel accélèrent et prennent quelque mètres d'avance. Nous sommes partis sur le 64 km, je ne tiens pas à trop forcer donc je conserve mon rythme et les garde en vue. Je rejoins Michel peu après le sommet d'une bosse bien raide, mais je ne vois plus Ludo. Je n'y comprends rien, car il était juste devant. Mystère. On ne le reverra pas de la matinée, manifestement, nous avons loupé une bifurcation sur 60km sans que cela nous inquiète puisque nous étions sur un chemin bien balisé. C'est le risque sur les parcours en trèfle comme celui d'aujourd'hui. On continue avec Michel, qui disparait à son tour ( petite erreur d'aiguillage dans une descente ). Je me retrouve tout seul et perplexe devant ces disparitions à répétition. Seraient-ce des extra-terrestres qui enlèvent les petits hommes verts de St Michel ? Deuxième source de perplexité : mon GPS affiche déjà 30km et pas la moindre trace de ravito. Il y a quelque chose qui cloche... Mais le parcours est absolument magnifique, alternant singles, montées et descentes techniques, passages dans les rochers, la bruyère et le tout sous le soleil. Sans aucun doute un des plus beaux tracés de la région parisienne. Le parcours est aussi physique, avec une série de montées/descentes dignes de la JR sur ce tronçon. Je commence à avoir faim et je cuis sous le coupe-vent que j'avais prévu d'enlever au ravito qui n'arrive pas.
Encore une montée difficile dans un chemin semé de gros cailloux, je suis bien content d'arriver en haut. Et qui vois-je arriver d'un autre chemin ? Michel ! Mais que fait-il là ? On continue et là on sent qu'il y a définitivement un problème : on ne voit plus de pancarte "63". On se résigne à suivre le 52 et après presque 35km, on arrive enfin au ravito.
En regardant la carte, on comprend notre erreur, nous avons raté une bifurcation du 52/63 il y a bien longtemps. Tant pis, on se console avec le gâteau de semoule aux raisins ( miam ), d'autant plus délicieux que je suis affamé. On repart pour une fin de parcours toujours aussi sympa. Singles techniques, bosses bien raides et une descente d'anthologie avec le fameux passage des rondins, passé à pied, les rondins bougeaient bien et la pente était plus impressionnante que sur les photos et la vidéo du forum de Vélo Vert. Nous rejoignons finalement l'arrivée après 3h15 de roulage, presque 1000m de D+ ( 820 au GPS ) et 46km. Un peu déçu de notre erreur mais pas trop car le parcours était au top et on a quand même dépensé pas mal de calories. On retrouve Marco boitant à l'arrivée, accompagné de Christophe. Coupe du club le plus représenté pour ADP, surement pas loin devant St Michel car Eric arrive avec sa petit troupe, nous étions au moins 10 sur le parcours. Michel reste attendre Ludo qui nous cherchait depuis 2heures, il sera le seul à avoir finalement fait le parcours prévu !
Au final une rando vraiment bien organisée, un tracé tip top, le meilleur gâteau de semoule de l'histoire du VTT, bref bravo au club de Ballancourt récompensé par 1091 participants. La prochaine fois, je laisse le GPS en mode cartographique pour éviter les erreurs stupides, pourtant le balisage était nickel, toujours pas compris comment on a fait.
Profil du parcours |
dimanche 29 août 2010
Dimanche 29/08/10 : test GPS avec la carte IGN
Je comptais aller à Oncy ce dimanche. Mais une contrainte horaire et un retour tardif d'une soirée chez des amis m'a fait opter pour un petit tour au départ de Savigny, histoire de tester les fonctions de navigation du Sportiva avec la carte IGN 1/25.000ème. Balade agréable, et test très concluant. J'en ai profité pour trouver un itinéraire permettant d'éviter la zone envahie par les gens du voyage. 40km en 2h23 pour 625m de D+ et quelques nouveaux singles découverts à Saulx.
dimanche 22 août 2010
Dimanche 22/08/2010 : d'Huison Longueville
Cela commençait à faire quelques temps que je n'avais pas pu participer à une rando organisée. Et ça me manquait vraiment. Donc, c'est avec impatience que j'attendais la reprise des épreuves en RP, surtout que je gardais un excellent souvenir de l'édition 2009 de d'Huison Longueville. En prévision de cette sortie, reprise progressive de l'entrainement pendant la semaine, en utilisant la toute dernière version du programme de réalité virtuelle de mon home trainer, qui permet désormais de rejouer des traces GPS en visualisant en temps réel le parcours en 3D sur Google Earth. Sympa et ludique. Petite balade à Saulx samedi, je m'arrête chez Benoit au retour pour tenter de le décider pour le dimanche. Tentative ratée, son vélo est en pièces détachées pour cause de changement des roulements :( . Rendez-vous est pris avec Philippe aux inscriptions pour le lendemain, Philippe propose 8h ! Ouh là, je négocie 8h15. Je suis réveillé au petit matin par une énorme averse. Flute alors. Je médite sur la malédiction qui frappe le dimanche ces derniers temps. Tant pis, j'ai trop envie de rouler, rien ne m'arrêtera. Je quitte la maison sous un ciel bien noir et en direction de Mennecy, je vois un gros cunimb qui jette des éclairs de tous les côtés. Un avion qui se déroute pour en faire le tour :o. Mal parti ... mais le mauvais temps viens toujours de l'ouest, alors petit espoir car à l'ouest cela semble plus clair. Et effectivement, j'arrive aux inscriptions avec un ciel moins menaçant. Pas de Philippe en vue ? Découragé par la pluie ? Et non, il m'appelle, il s'est ... perdu ( dans le coin, il fallait le faire quand même ) . Je l'attends, mais il a une contrainte à midi, donc il se contente du 35km. Bonne nouvelle au passage, Rolland est en route, le médecin l'a autorisé à reprendre le vélo. Je pars vers 8h40 sur le 50km, je ne sais pas trop où en sont les jambes donc le 70 me semble un peu risqué. Le parcours est similaire à l'an dernier, un très beau parcours varié, à dominante sablonneuse, avec de beaux paysages dans les pins et la bruyère mais aussi quelques singles techniques et ludiques. Pas de grosses difficultés, la moyenne est assez élevée mais il y a quand même du dénivelé, 890m annoncés sur le 50. Pas grand monde, je roule 1/2h sans voir personne, puis je rattrape une troupe nombreuse ( pléonasme :-) ) du club de l'Yvette. La météo est finalement bien meilleure que prévue et le soleil est revenu , il fait bon, pas trop chaud, sable un peu mouillé , temps idéal finalement . Premier ravito au bout de 19km, bien fourni, et l'accueil est tout à fait charmant. Il faut quand même repartir, pas de trace d'ADP cette année, donc la pompe reste au fond du sac. Je croiserai quand même Christophe à l'arrivée. 2ème partie du parcours qui alterne single et parties roulantes. Je retrouve une nouvelle fois la troupe de l'Yvette, on discute un peu et j'apprends que cette année, la rando de Savigny aura un parcours 45 et 61km en plus des parcours familiaux. On emprunte le célèbre single en montagnes russes qui est au menu de la plupart de randos du coin. Je me souviens de la bosse en sable bien raide au milieu, que je n'ai jamais réussi à passer sur le vélo. Les jambes vont bien aujourd'hui et j'arrive fréquemment à relancer le vélo, donc je me dis que c'est le bon jour pour vaincre l'obstacle. Surtout que la pluie a un peu tassé le sable. Et voilà la bosse. Je lâche les chevaux, puissance maximale, turbo enclenché. A 1m du sommet, la roue commence à patiner, j'insiste, le vélo progresse cm par cm et VICTOIRE !!! Tous les oiseaux s'envolent lorsque mon hurlement de triomphe retenti dans la forêt. Arrivée au ravito 2 après 33km. Toujours aussi bien fourni. Mention très bien pour l'organisation, ravitos impeccables, balisage light et écolo mais bien placé et efficace. Je repars, les jambes sont toujours là, je me dis que je vais en profiter pour faire quelques boucles du 70km. Un concurrent me rattrape, je décide de prendre sa roue. Le rythme monte, et on fait quelques kms où je suis vraiment à fond. Le HIHM3 répond au quart de tour, un vrai plaisir ce vélo en relance. Je finis par laisser partir le lièvre, un peu trop rapide pour moi et du coup, je reviens sur le 50 pour la fin car les jambes ont un peu souffert de cette séance endiablée. Arrivée peu avant midi après 53km et 2h50 de roulage. Je retrouve Rolland à l'arrivée, quel plaisir de le revoir sur un vélo. L'équipe " grand raid " de St Michel va bien finir par se reconstituer. On discute avec un sympathique concurrent qui habite St Michel et songe à venir s'inscrire. On lui explique comme faire pour nous trouver pour rouler avec nous. Grosse surprise lorsque je récupère mon sandwich, j'ai gagné une montre boussole au tirage au sort, une grande première pour moi qui n'avait jamais rien gagné à une loterie !! C'est mon fils va être content. Pas trop l'utilité de la chose en ce qui me concerne, le GPS est quand même plus efficace. C'était d'ailleurs ma première sortie avec mon TwoNav Sportiva tout neuf, qui présente l'immense avantage d'accepter les cartes IGN ( et tous les types de cartes raster ) , un vrai plaisir pour la navigation. Au final, une super sortie avec de bonnes sensations, je reviendrai, cette rando est vraiment à conseiller dans la région.
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