dimanche 28 décembre 2014

Dimanche 28/12/14 : Barbizon

Franck avait remis les couleurs ADP : ça n'a pas raté, crevaison et pompe HS, vive les traditions :-) 
Temps glacial pour ce dimanche . Franck me propose une sortie cool avec son épouse et quelques amis . Vu la météo du samedi, je pronostique un terrain techniquement impraticable, donc c'est une bonne option. Pat , Olivier et Bruno sont aussi de la partie. On se retrouve à 9h sur le parking de la forêt, avec une température largement négative. Nous partons, mais rapidement, déjà plus de Franck qui s'arrête trouvant son pneu "un peu" dégonflé. Après plusieurs arrêts semblables , il faut se rendre à l'évidence : le montage tubeless de la veille ne tient pas. Pose d'une chambre, pas évident avec les doigts gelés, heureusement, j'ai une pince dans le camel pour dévisser la valve. Puis, il faut regonfler. La pompe de Franck a pris froid, ça pompe pas. Ah ... mais c'est vrai, il existe une tradition entre Saint Michel et ADP dont Franck a remis les couleurs. Il ne faut pas chercher plus loin l'explication des ennuis mécaniques :-) . Nous repartons enfin, pour ma petite montée impossible. Je dois m'y prendre à deux fois pour passer la marche, j'ai repris le Cube pour ce parcours plus roulant et c'est moins facile dans le technique. Par contre, qu'est-ce que c'est jouissif de pousser sur les pédales avec ce vélo, je m'en donne à coeur joie et aujourd'hui, je ne joue pas au serre-file dans les bosses :-) . L'heure tourne , j'ai une contrainte horaire stricte ce midi. Franck nous suggère de reprendre notre liberté, il va rouler seul avec Madame. Allez donc savoir pourquoi ... quoique, avec ce froid . Enfin, bon, bref on file devant, on les laisse ensembles. Du coup, j'allume le turbo, je ne me lasse pas relancer et de sentir le vélo repartir comme une balle, pas de doute, le Fat ça fait les cuisses. On raccourci quand même un peu le parcours, empruntant des passages qu'on ne prend plus si souvent. Notamment, le single en balcon de la Roche Eponge. Un vrai petit bonheur, qui me permet au passage de réaliser que cet endroit que je trouvais bien technique il y a quelques temps parait désormais tout simple mais très agréable à rouler. Quelques flaques, mais la forêt est étonnamment sèche et pas de traces visibles du coup de vent de la veille. On continue sur notre tempo, direction Fontainebleau avec le fameux faux plat montant où je place une attaque que Pat et Olivier ne tentent pas de contrer au contraire de Bruno qui est dans ma roue. On enchaîne avec le single qui nous mène aux Gorges du Houx . Bruno passe l'endroit mythique avec efficacité et style, alors qu'une traître racine vient à bout de Pat et d'OliVTTiste. Retour aux voitures par l'itinéraire classique avec Bruno pendant que Pat et Olivier finissent par la variante Pedalator + la descente des Ventes Alexandre. Soleil a l'arrivée, une petite balade sympa avec un peu rythme pour décrasser les bronches.  31 km et 2h20 de roulage .

dimanche 21 décembre 2014

Dimanche 21/12/14 : Barbizon

Enfin les vacances ! Stéphane, OlivTTiste, Phil le filou, Seb et Pat sont de la partie pour ce matin, pendant que nos convalescents se remettent doucement . Bast, pitié, soit raisonnable, faut laisser la cicatrisation se faire. Au menu ce matin, du technico-ludique. Nous partons par les singles du Rocher Cuvier, et croisons une délégation ultra nombreuse du club de l'Yette sur le parking de la N7. Un petit tour dans le labyrinthe de fougères, la montée en lacets où je suis tant bien que mal. J'ai gonflé les pneus du Fat à 0,9 bars, ça roule mieux sans perdre de manière visible en adhérence. Mais quand même, j'ai du mal, mais mes petits camarades n'ont qu'à bien se tenir quand je ressortirai le Cube. Au sommet, nous prenons le chemin de la célèbre dalle. Olivier nous découvre une variante qui permet d'éviter de pousser le vélo, enchaînement de 2 dalles mousseuses et glissantes puis la grande que tout le monde passe impeccablement, même pas drôle, rien à filmer, on est trop forts je vous dis  !! Heureusement d'ailleurs , car je découvrirai à l'arrivée que j'ai oublié de vider la carte mémoire de la caméra qui n'a rien enregistré du tout :-( . Super ludiques ces passages. Sur une marche anodine, mon énorme boudin se coince dans une racine, avec un méga OTB à la clef, pas de bobo, merci les protections et en particulier le protège tibia car la pédale a fait un sacré retour en arrière. Sans qu'il ait exactement compris comment, à la faveur d'un petite loupé où il se cogne dans le GPS, Olivier fait un gros impact sur l'écran de son Garmin, pas glop :-( . Nous continuons sur les sentiers escarpés jusqu'au Rocher Saint Germain. Le mini-Fat est extraordinaire sur ces passages : aucun chaos de racines et de cailloux ne l'arrête, tout passe sans coup férir, je fais quelques jaloux derrière et je prends beaucoup de plaisir. Difficile de décrire cette sensation particulière d'avoir une traction absolue et un amortissement de folie. Il suffit de bien viser, puis d'appuyer et de bien tirer/pousser sur le guidon quand il le faut. On traverse le Rocher Saint Germain par nos chemins favoris avant de nous diriger vers Cassepot. Le sommet est bien humide et très fréquenté, nombreux vététistes et promeneurs, cohabitation dans la bonne humeur et gaffe aux flaques, certaines qui ont l'air anodines font bien 30cm de profondeur, largement assez pour cacher un grand requin blanc pouvant dévorer un pauvre vététiste innocent. On entame le single qui monte à Dénécourt, passage bien technique que je n'ai jamais encore réussi à passer à zero. Concentration maximale, Seb est dans ma roue. Les gros cailloux , ça passe, les chaos de racines, aussi, des exclamations diverses derrière mais Seb ne lâche rien, Voilà la montée finale, avec ses enchaînements de marches. J'y crois, ça va passer, ca passe !!! Yes ! Et Seb aussi !! On sera les seuls, le pied, on est super contents en haut. Petite pause ravito, puis c'est la descente en épingle où Philippe nous fait un OTB et qui sème un début de panique dans notre peloton. Pourtant pas la pire. On repart dans l'autre sens, par le single au nord que nous empruntons rarement. A tord, car c'est bien amusant. Montée avec chaos rocheux que nous n'avons jamais passé. Passera ? Ben oui :-) :-) Puis une montée infernale avec une grosse marche en racines humides, un virage à gauche en montée entre deux arbres. Passera ? Ben oui :-) :-)  Le moral de mes camarades en prend un coup :-) mais ils ne lâchent rien et tentent aussi, mais l'avantage du mini-Fat est énorme , tentatives valeureuses mais unsuccessful :-)  Ca devient plus facile, on virevolte en descente. Un petit bout de magic single puis on traverse le Rocher Pierre Margot. Tout le monde apprécie le paysage magnifique et atypique du lieu. Encore de jolis sentiers pour arriver au Rocher Canon. On retrouve la descente avec les marches, mais on passe en dessous, pas trouvé le bon chemin. L'heure tourne, on continue. Le parcours nous ramène vers les Longues Vallées et la montée impossible. On sera trois à monter : Pat, Olivier et moi . La suite est assez physique, les jambes de certains commencent à tirer un peu. Montées, descentes, petite rupture de pente que je ne vois même pas passer ( on a du faire des progrès quand même ) , on raccourcit un peu , traversée du Rocher Saint Germain la plus directe possible, on longe l'hippodrome et se profile , la montée mortelle de la Mort qui Tue pour rejoindre  les Hauteurs de  la Solle. Un truc de fou, qui décourage mes compagnons rien qu'à regarder la pente raide pleine de caillasses. Mais, moi , j'y crois. Sous les encouragements vigoureux, le pneu arrière du mini-Fat agrippe férocement la pente, je suis couché sur le vélo, ça grimpe, ça grimpe. C'est tellement dur que je n'ai même pas le courage de regarder devant. Mais les cris s'intensifient, ça va le faire, je regarde, encore 10m et la pente s'adoucit, yes !!! Gagné , j'ai monté ce truc :-) :-)  Avis aux amateurs . Retour aux voitures via le parking de la N7, 35km en 3h15 de roulage et 4h au total , avec un dénivelé pas anodin de 1050m de D+ .

dimanche 14 décembre 2014

Dimanche 14/12/14 : Barbizon dans le brouillard

Malgré un brouillard à couper au couteau , l'Intense en version fat est bien de sortie ce dimanche . Pendant que Bast récupère de son opération ( une grosse pensée pour lui qui doit bouillir d'impatience ) , nous nous retrouvons avec Pat, Philippe, Seb ( enfin de retour ) et enfin notre autre Patrick accompagné d'Arnaud, son redoutable neveu auteur d'un top 10 à la Trans. Oulà , me dis-je, j'aurais du prendre le Cube ... mais bon, l'objectif de ce matin est de venir à bout des marches du départ et de la montée dans les cailloux de la Mare aux Liqueurs. Il fait froid et humide, ça ne va pas être simple avec les lunettes. Nous sommes rapidement dans le vif du sujet, la première tentative sur les marches échoue. Il ne suffit pas de pédaler, il faut tirer/pousser sur le vélo en rythme pour ne pas perdre de vitesse. Arnaud qui tire un plateau énorme de 40 passe les premières en force puis cale. Je retente, cette fois ça va beaucoup mieux, malgré un pied à terre sur la 4ème marche pourtant pas la plus dure, mais c'est désormais sur à 100% que ça passe. La grosse montée qui suit encore avec des marches s'avère un peu raide pour le 40 d'Arnaud, je serai le seul à arriver en haut sur le vélo, sans coup férir, adhérence incroyable, ça ne patine jamais. Idem pour la montée suivante. Je passe enfin la marche qui nous amène sur le plateau d'Apremont, un petit tour dans les cailloux, une petite erreur de nav qui nous fait prendre un passage bien technique, puis c'est ma montée impossible. Je suis bluffé par Arnaud qui passe à toute vitesse avec son 26 carbone SR . Je lui suis , moins vite,  mais ça passe aussi . Direction la Mare aux Liqueurs, qui se transforme en atelier technique. Pas si facile à passer que ça , malgré les pneus. Nous nous acharnons avec Arnaud sous le regard de nos petits camarades. Je finis par venir à bout de l'obstacle, objectif atteint :-) . C'est pas fini, il reste les deux marches en montée après le virage. Avec le sol mouillé, ça fait peur . Mais en fait, il suffit d'y croire, je suis surpris par la facilité avec laquelle l'Intense franchit l'obstacle. Dans le single rapide qui suit, Arnaud file devant et j'ai bien du mal à prendre autant de vitesse avec le fat. On enchaîne avec quelques ateliers techniques en haut de la Grotte aux Cristaux. Donc la fameuse montée avec les marches qu'on avait tenté avec Bast. A la troisième tentative, je franchis la marche finale, mais butte bêtement dans les cailloux 1 mètre plus loin. Une dernière tentative échoue, les cuisses commencent à chauffer :-) . Une belle descente suivie de mon single préféré, fin de la première partie technique, nous voilà sur le magic single qui est bien humide ce matin, mais rien de catastrophique, ça passe, mais ça colle bien aux pneus sans compter les projections dans les flaques. Nous attaquons la montée de Denecourt, encore quelques ateliers pour des passages délicats en montée que nous ne franchirons pas tous. Pause ravito à la tour, afin de refaire la descente de la nocturne de vendredi , beaucoup plus facile de jour, malgré le brouillard et surtout depuis que j'ai réalisé hier qu'en changeant le guidon, j'avais inversé freins avant/arrière, d'où l'OTB de la nocturne. Nous remontons sur le single qui nous amène aux bosses de Xav ( je les adore ) , la Croix d'Augas, puis on descend dans le Mont Ussy. Un vrai bonheur les pneus sur la descente pavée, mais ça ne suffit pas à résister au missile sol/sol Arnaud, super précis dans ses trajectoires en descente. Je rigole moins dans le mythique faux plat montant , lui des affrontements avec la bande à Franck. Ca loupe pas, Arnaud met une mine, Patrick embraye et moi je regarde , impossible de rivaliser avec ce vélo . Heureusement, on redescend sur Fontainbleau, avant de prendre le single en balcons et sa grimpette initiale (là, ça va mieux) . Et surtout, derrière, montée à zéro dans les Gorges du Houx, que Pat passe aussi à la seconde tentative. Il nous laisse du fait d'une contrainte horaire, pendant que nous entamons la traversée de Franchard par l'itinéraire d'Alain. Passage ludique mais bien technique, avec des rochers mouillés et glissants mais on se débrouille pas mal. Arnaud se régale et tente même les passages en devers sur les rochers, avec une technique précise et dynamique, ça passe ... presque . La dalle dans la descente finale nous fera peur avec l'humidité, même si quatre avions la survolent devant nous avec leurs gros vélos. Retour classique, où je rame copieusement, j'avais dégonflé l'arrière pour les rochers et je suis un peu scotché dans le faux plat montant jusqu'à Apremont. Puis retour aux voitures après 36km et 3h10 de roulage sur un parcours varié et bien agréable. Nous avons même aperçu un beau soleil fugitivement avant que le brouillard ne reprenne le dessus .

dimanche 7 décembre 2014

Dimanche 07/12/2014 : Barbizon

Après la nocturne de vendredi, retour aux affaires de jour pour ce dimanche. Nous avions prévu un parcours avec Mary & JM . Donc, pas trop technique, notre championne n'étant pas encore tout à fait remise de ses chutes cette année. Bastien, Alain, Pat, OliVttiste sont de la partie et , heureuse surprise, notre Francky décide de faire une escapade du bon coté de la Force. La veille au soir, je me dit qu'il n'est pas raisonnable de prendre le Fat, le terrain ne lui sera pas propice et quand il s'agit d'affronter le terrible Pedalator, il faut quand même essayer de lutter à armes égales. Je décide donc de prendre le Cube. Après-midi chargée, pas le temps de toucher au vélo. En début de soirée , je descends au garage, histoire de faire un petit check mécanique. Et ça commence mal : roulements du pédalier grippés, suite à la Nocturne de Bois le Roi. J'avais pourtant nettoyé et mis du WD40, mais sans doute pas assez. Je démonte le boiter BB92 ( ah si je tenais celui qui a inventé ce standard ... ) , mets le tout à tremper dans du dégrippant. Dix minutes après, ça tourne rond. Essai du vélo , paf la chaîne casse. Craignant que les maillons aient été bouffés par la boue, j'en met une neuve. Nouvel essai, crac la roue libre dégage à l'arrière. Raaaaahhhhhhhhh . Je monte la roue de spare, cette fois çà semble ok, sauf que j'y ai passé 2h quand même ! Check de la roue libre HS, c'est un cliquet qui a cassé, ça ne semble pas trop grave, mail à Asterion pour avoir la pièce. Une bonne nuit de sommeil, et me voilà à 8h15 sur place. Le sol est tout blanc, il fait pas loin de 0°C mais il y a du soleil et une belle lumière d'hiver. Fracnky se fait attendre, et finit par arriver. Nous voilà donc partis. Départ "Pedalator" pour rendre hommage à nos invités de marque et pour retenter la montée des marches avec le Cube. Ca passe moins bien qu'avec l'Intense en mode gros boudins, 100% d'échec dans la troupe, pendant que Mary nous mitraille. Nous repartons, je cherche la variante sur le single et m'étale sur un cailloux, mode Olivier on, j'ai changé les cales, ça déclipse pas. Dans la première montée raide, mon destrier me fait encore une surprise : sous forte tension, le 42 saute, inutilisable, pas moyen de monter. Je tente donc la suivante sur le 36 derrière, et à ma grande surprise, ça passe. En fait, la différence de rendement du Cube est telle que je vais avoir l'impression de voler en permanence toute la sortie. Tout passe en 32x36, allez l'année prochaine, je fais la Granit en single speed 36x11 :-) :-) . Ceci dit, tremblez camarades, après 3 mois de Fat, ça va envoyer du lourd au printemps ! Un petit détour par le point de vue d'Arbonne, il faut de plus en plus beau, j'adore Bleau sous cette lumière. On se sépare au niveau du Long Boyau, Bast, Alain et Olivier filent jouer à saute rocher, nous continuons vers le sud avec une escale sur le circuit de la gendarmerie. Le virage relevé inspire de la méfiance à Mary et Franck qui triche honteusement en roulant sur le bord ( merci la caméra :-) ) . Ah, ces routiers ... Nous voilà sur la Salamandre, le single est redevenu roulable, les fougères ayant perdu de la vigueur, mais il faut encore bien slalomer dans la végétation. J'aime ce passage et le paysage particulier du lieu. On remonte le Mont Morillon, puis petit tour dans le Rocher des Demoiselles avant d'arriver à Bouligny où nous croisons un beau Fat Orange ( un vrai de vrai avec des pneus énormes ) . Mary se lance dans la descente après quelques hésitations, bravo la miss ! Nous arrivons tous entiers en bas . Petit extra avec la montée du Petit Mont Chauvet dans l'axe du château. Je suis inquiet avec mon 32x36 , mais non, ça passe, youpi . On prend la descente avec la marche, sauf que ça a raviné, il y en a maintenant une seconde, beaucoup plus dissuasive. Puis c'est la séquence plaisir avec le long single du Rocher d'Avon. Quelques petits passages techniques , Mary ose en tenter quelques-uns, c'est bon pour la confiance et pour les autres, on reviendra . Franck se lance dans ma roue, j'ai même droit à une imitation réussie du cri de Saint-Michel :-) . Retour par le Mont Andart, faut appuyer sur les pédales dans le raidar, mais ça monte encore. Dans la célèbre bosse roulante qui suit, théâtre de nombreuses attaques du Benoilator, et ben , j'attaque . Ca pique à 30m du but, mais persuadé que le Pédalator et Pat sont dans ma roue prêts à bondir, j'en remets une couche. En fait, il n'y avait personne derrière, JM arrive quelques secondes plus tard suivi de Pat en mode attaque off. On a activé la géolocalisation sur nos GPS avec Bast, je vois qu'il vont arriver à notre point de RDV à la Croix d'Augas. Je décide donc de prendre une variante sur le tracé pour couper un peu, et nous grimpons une bosse infernale, raide , défoncée et absolument interminable ! Je souffre pour arriver en haut mais décidément, le Cube m'a donné des ailes. Nous retrouvons nos amis, et on enchaîne sur les bosses de Xav, bien plus faciles de jour ! Puis on descend sur le super single bien fluide qui nous amène au pied de Cassepot. Bast nie toute responsabilité dans ce qui va suivre, c'est JP qui a tracé dit-il. Ben oui, c'est vrai, on peut pas louper ce lieu mythique quand même. On grimpe quelques rochers, puis c'est la descente. J'avais oublié qu'il y avait une dalle, à moins que je n'ai jamais essayé de la tenter. Ca passe sous les yeux inquiets de Franck . On descend cahin caha, Mary souffre un peu, mais ne lâche rien et se débrouille pour passer avec les moyens du bord. Deux gamins se planquent derrière un rocher et font le coup du tigre à Franck qui manque de tomber, surpris. Puis c'est le super passage de la Grotte aux Cristaux, un de mes favoris , la montée finale passe d'autant mieux que le 42 ne saute plus. On décide de rentrer direct arguant une contrainte horaire pendant que Bast et Alain prennent un passage plus ludique. Ben oui, il faut dire que Mary nous a préparé un super pudding, et qu'on compte bien le dévorer rien que pour nous avant que Bast et Alain n'arrivent. Au final, le pudding était tip top, un régal , mais il y en avait trop pour qu'on arrive à tout manger, ou alors, ils ont été trop vite. La morale est donc sauve, Bast et Alain ont pu se régaler aussi. Il est malheureusement temps de se séparer. Une pensée pour Bast et Mary qui doivent encore passer sur le billard pour quelques réparations. Ils seront bientôt de retour sur les chemins , et en attendant, j'espère que ce CR leur aura plu: )

Ah , j'oubliais, 3h55 de roulage, 46,5 km et 900m de D+ sur mon GPS à l'arrivée.


Vendredi 05/12/2014 : Nocturne à Barbizon

Bastien nous organise une nocturne au départ de Barbizon. La proposition a du succès et nous sommes une dizaine au départ. Notre organisateur se fait un peu attendre, nous partons sur les chemins vers 20h10. L'arme fatale 3+ révèle tout son potentiel : pour la première fois , je passe les grosses marches en montée sur l'allée des dames. Olivier qui a un problème de compatibilité de cales avec ses pédales collectionne les chutes, on arrête de compter une fois dépassé la dizaine. Rupture de chaîne pour Stéphane. Nous prenons le chemin de Denecourt, ça se complique pour moi, l'humidité provoque de la buée dense sur les lunettes et ça devient difficile de voir devant. Un gros OTB en ne voyant un trou de 2m, je m'étire bien le mollet mais pas de bobo. La fatigue tombe d'un coup et je décide de couper pour rentrer à la voiture abandonnant mes petits camarades. Enorme frayeur peu avant d'arriver au parking : un gros bruit à coté de moi dans les fourrés et une calvacade derrière qui se rapproche avec deux points jaunes. Oups !! Mode vitesse lumière on, j'oublie les pneus de 3.25 le vélo se met à voler à plus de 40 km/h . Retour à la voiture juste au moment où il se met à pleuvoir.

dimanche 30 novembre 2014

Dimanche 30/11/14 : Arbonne

l'Intense version 27,5+
Depuis quelque temps, je lorgnais sur les Fat Bikes. Et au hasard de recherches sur le web, je découvre le principe du 27,5+ : un 29 pouces avec des roues de 27.5 équipées de gros pneus , en l’occurrence 27.5x3.25 pour les Vee Trax Fatty . Cela fait une roue d'un diamètre équivalent à un 29x2.5 mais avec un énorme volume qui transforme le vélos en tapis volant et avec une adhérence incroyable pour un surpoids minime, le pneu faisant moins de 900g sur des roues plus légères que des roues de 29. Montage terminé samedi après-midi et voilà l'Intense modifié prêt pour son baptême du feu. Bastien nous a concocté un parcours ultra technique, au départ du parking de la Feuillardière près d'Arbonne. Avec des passages qui me sont inconnus, dont le Pignon des Maquisards. Et également au menu, les Sablons et Franchard. On est une dizaine au départ, les habitués, Richard un nouveau venu au club doté d'un sacré coup de pédale et de guidon et des amis de Xav. A peine partis, et nous voilà déjà dans une descente technique qui va nous donner du fil à retordre, même à Bastien qui s'y tord le petit doigt justement. On y passe un bon bout de temps avec de belles images à la clef. Le dernier passage me fait peur et je le zappe, pas évident à froid, ce sera pour une prochaine fois. Les ateliers techniques ne vont pas manquer, On grimpe des rochers, on en descend d'autres, avec en particulier une redoutable descente avec 4 épingles, dont une à droite que je n'arriverai jamais à passer. Guidon à élargir car l'énorme pneu avant résiste un peu pour engager les virages. Quoique ... avec Bast sur mon vélo, il semble passer tout seul, étrange, comprend pas :-) . Quelques bac à sables me donne l'occasion de découvrir une sensation bluffante : je roule sur le sable sans effort, le vélo flotte au dessus. Super amusant. Par contre, moins drôle sur la route où les pneus demandent à être emmenés, mais ça fait les cuisses ! La dalles des Sablons n'est qu'une formalité et le grip formidable du vélo me permet pour la première fois depuis que je roule ici de monter la bosse qui suit, sous les acclamations de la foule, youpi, yes ! Bastien nous trouve une descente inconnue, tout en glisse, avec une dalle au bout qui m'envoie doucement dans un rocher plein de mousse, petite chute pour finir . Il est plus de 12h30 , déjà 4h de roulage pour ... 20 km . Il est temps pour nous de rentrer, nous abandonnons Alain et Bast, et rentrons par des chemins plus rapides, arrivée au voiture après 29km et presque 5h de technique . Encore une superbe sortie malgré une brume qui ne nous aura pas quitté de la matinée. Merci Bast :-) . Et test très concluant de mon mini fatty.


dimanche 23 novembre 2014

Dimanche 23/11/14 : Arbonne

Bastien nous trace une sortie technique au départ d'Arbonne, Salvatore et Alain sont déjà partants. Pour ne pas abuser des chamoiseries, j'opte pour un départ avec Bast et sa bande et un retour plus soft via les Gorges du Houx et le Rocher de la Reine avec une petite escapade sur les Trois Pignons. Jérôme est de retour aux affaires après une longue pause VTT consacrée au triathlon, Pat chaud bouillant, Stéphane et Richard sont aussi de la partie. On se donne rendez-vous à 8h15 sur le parking près du centre équestre d'Arbonne. Protections en place c'est plus prudent vu le type de parcours qui nous attend. SMS de Stéphane qui a loupé le réveil, quant à Richard nous ne le verrons pas arriver malgré un départ retardé, il a été victime d'une crevaison ... en voiture. Alain est un peu à la bourre et Pat pas bien réveillé . C'est donc à 8h40 que nous nous élançons. Au menu, les Sablons, puis Franchard et enfin le Mont Aigu. La montée vers les Sablons nous réchauffe bien, Pat n'est pas chaud et souffre un peu. La fameuse dalle locale est bien humide et Salvatore nous la fait tout en drift, mais sans chute. Il fait un temps magnifique, les couleurs d'automne de cette si belle forêt nous enchantent les yeux, un vrai plaisir d'être là malgré un mal de gorge tenace qui m'a fait passer une mauvaise nuit. Heureusement, ça n'a pas d'effet sur les jambes qui sont bien là. J'ai durci la fourche de l'Intense et c'est une bonne idée. Il est super bien équilibré comme ça, et je me lance sur des passages bien chauds derrière Bast sans me faire (trop) peur . Pas tous quand même : il nous emmène dans une descente sur une dalle pleine de feuilles humides. Il passe par on ne sait quel miracle mais derrière Salvatore nous fait une sacré cabriole devant la caméra pendant que dans notre dos, Alain descend  ... sous son vélo pour finir à nos pieds. Plus de peur que de mal heureusement. C'est parti pour une sacré partie de technique, des rochers à grimper (ça j'adore ) , des dalles à descendre ( là, j'aime un peu moins , mais çà progresse ) , en mode atelier technique . On étudie les trajectoires, et on tente et re-tente jusqu'à ce que ça passe ou que mort s'en suive . Et il y en a toujours un qui vient à bout du défi, le truc c'est de suivre le roue de Bast ou d'Alain, les maîtres incontestables du lieu . Salvatore fait preuve d'un enthousiasme débordant avec sans conteste possible la meilleure note du jury pour les figures de style. Au détour des chemins, nous croiseront plusieurs fois Yannis, monté sur un magnifique Devinci carbone et sa bande. On passe un bon bout de temps à tenter un enchaînement difficile avec un virage à droite sur un rocher suivi d'une dalle à gauche. Bastien passe après plusieurs essais, je parviens à grimper le rocher, mais je n'ose pas enchaîner la dalle, je la passerai ensuite après avoir étudié les trajectoires de mes petits camarades.  Nous arrivons sur un énorme rocher, que Bastien essaie de monter. Mais t'es pas fou là ? Ben non, il parait que ça passe. Hum ... . Nous allons bien rester 1/4h sur place à multiplier les tentatives. Alain passe en sifflotant comme si c'était plat, il est agaçant que je vous dis. Bast passe aussi , plus à l'arrache. J'échoue à 10cm du sommet, je me dis que ca va passer, mais la tentative suivante se termine par un spectaculaire tonneau qui m'envoie en bas, un chouia calmé, bien que je ne me sois pas fait mal. Nos pneus ont mouillé le rocher et on abandonne, ça glisse de trop désormais. Nous sortons du chaos rocheux, direction le Mont Aigu, avec une montée qui décrasse les poumons , on arrive presque jusqu'en haut, il n'y a que la zone de 15m près du sommet qui nous résiste, celle là, je ne l'ai jamais passé . Je me demande si ça ne passerait pas avec un fat :-) . Nouvel atelier dans la descente, avec un virage à droite pas évident à négocier, je rate le premier coup, réussi le second mais je cale en perdition 10m plus bas, tout comme Salvatore, destabilisé par la même racine. Nous quittons nos amis en bas, pour nous ce sera un retour par le Rocher de la Reine, avec une boucle raccourcie car il est déjà 11h. Nous avons fait 12km en 2h20 ! Retour avec Jérome et Pat, via le circuit de la gendarmerie. Sur la première rampe, mon pneu arrière qui était vraiment à la plus basse pression possible pour maximiser l'adhérence, ripe sur un appui et déjante légèrement. Arrêt regonflage mais la roue à un voile monstrueux après coup ! ( Après vérification à la maison , c'est le pneu qui avait glissé sur la jante, la roue était ok ) . Du coup, le vélo a un comportement bizarre, je n'arrive pas à bien négocier le virage avant le raidar infernal et bloque en haut pendant que mes camarades bloquent plus bas et que Jérome redévale en arrière à la mode Eric. Disque de frein un peu voilé à la clef . Des motards tournent, donc on dégage la voie au plus vite. On se retrouve un chemin de sable mou, ça fait les cuisses , qui se prolonge par une montée bien longue et tout aussi sablonneuse. Jérome décide de couper pour ne pas arriver trop tard, on continue avec Pat . On réussit le passage des dalles de la descente de Hurlevent ( yes !) , puis la descente avec des pavés dans tous les sens que Bastien aime bien. Je crève de l'avant , mise en place d'une chambre, pas moyen de reclipser le tubeless, il s'en faut de peu et j'ai encore des crampes au bras à avoir pompé comme un malade. Le Rocher de la Reine est incroyablement inondé , pourtant il n'a pas plus de la semaine. Etonnant, et il faudra l'éviter si ça ne sèche pas. Je parviens quand même à passer le fameux rocher, qui nous semble avoir rapetissé désormais. Idem pour le double enchaînement qui suit. On trouve une variante pour la descente qui nous évite de devoir porter le vélo, puis retour aux voitures après 31km, 2h31 de roulage sur le premier GPS , 3h49 sur le second, allez comprendre ! ( dans tous les cas peu significatif, car il faudrait ajouter les portages, et les séances pédestres de repérage ) et près de 5h en tout. Super sortie, temps au top , parcours au top , copains au top , bref ... le top ! Et pas de doute, on continue de progresser en technique.

samedi 15 novembre 2014

Samedi 15/11/14 : La Seine de Nuit

Le club d'Alain organisait sa 4ème nocturne à Bois le Roi , la "Seine de Nuit" . On se donne rendez-vous à 18h30 avec OliVTTiste, Ludovic, Philippe B. et Phiilppe E. Maître Yodalivier, comptant sur la Force, omet de noter l'adresse précise du départ. Surement perturbée par la présence de Dark JP, la Force le trahit et il n'arrive qu'à 19h après un petit radio-guidage par téléphone :-) . J'ai amené mon stock de lupiotes pour équiper mes petits camarades, une fois les vélos prêts , nous nous élançons vers 19h10. Surprise dès les premiers mètres : nous sommes à Boue-le-Roi. Le single de long de la Seine est complètement détrempé. Pas facile du coup de dépasser les concurrents plus lents car il n'y a pas beaucoup de trajectoires praticables. Nous longeons la Seine jusqu'à Samois avant de remonter pour rentrer dans la forêt de Fontainebleau. Les allées sont aussi bien mouillées, le terrain n'est pas aussi sablonneux ici que dans nos zones habituelles. Premier ravito après 15km, escale rapide et nous repartons . Cette seconde partie est sympa, nous sommes dans des endroits connus du coté de Denecourt et de Cassepot. Mais avec la nuit, on ne reconnait pas grand chose ... Le parcours se met à jouer aux montagnes russes, on enchaîne une belle serie de montées descentes qui font souffrir les participants peu entraînés. Il y a du monde à pieds. Depuis le départ, je suis victime de sauts de chaîne dès que j'utilises les trois derniers pignons. C'est ma faute, j'avais oublié que j'avais récupéré la chaîne du Cube pour la mettre sur l'Intense. C'est une vieille chaîne qui est montée aujourd'hui sur le vélo . Pas grave, on fera avec, mais je mouline comme un malade sur le plat où Philippe B. envoie du lourd et mène un train d'enfer. Heureusement, les bosses me permettent de recoller. Nous roulons à trois avec Ludovic et Philippe sur la dernière partie. On déboule dans une zone boueuse peu avant l'arrivée. C'est holiday on ice et Ludo après une figure libre finit au tapis. Pas de bobo, mais il est bien repeint :-) . Nous rentrons à nouveau dans Bois le Roi et c'est l'arrivée où nous dégustons une bonne soupe à l'oignon, tradition des randos de nuit, tout en saluant Alain et Salvatore.  Un moment bien agréable, il faut qu'on se programme une sortie nocturne à Bleau sur les vrais singles de notre forêt magique.

mardi 11 novembre 2014

Mardi 11/11/14 : Saint Cheron


Belle sortie sous le soleil avec Pat, bien frais au départ , parcours varié au milieu de la campagne de l'Essonne avec de belles bosses. 76km en 2h53 et 770m de D+ au GPS


dimanche 9 novembre 2014

Dimanche 09/11/14 : Barbizon

Pas trop tenté par la rando de Lardy, où je crains de retrouver la boue. A tord, d'après les retours de nos camarades de jeu qui s'y sont rendu et ont apprécié le parcours. Mais l'envie d'aller à Bleau est la plus forte. L'appel de la forêt m'a fait retomber du bon coté de la Force. Je trouve le temps, malgré un samedi bien occupé, pour améliorer la configuration de l'Intense pour cet hiver. Changement des pneus pour une monte qui accroche mieux sur les rochers humides, passage en mono-plateau et mise en place de ma ZTR de spare à l'arrière. Dans cette configuration, le vélo est plus léger et réactif. Bastien a prévu aussi une sortie, mais depuis un point de départ différent. Pas trop le temps d'étudier les traces, juste assez pour voir que nos parcours ont des parties communes. Je propose à Bast d'installer sur son téléphone un petit programme de tracking GPS. On teste ça depuis chez nous le soir, ça fonctionne très bien, nous voilà géolocalisés sur la même carte en temps réel. Je retrouve Pat et Olivier à 8h15 sur le parking de Barbizon. Il tombe trois gouttes, et Pat nous fait un faux départ. Au bout de 300m, il réalise qu'il n'a pas les bonnes chaussures, cales Time pour pédales Shimano, ça va pas le faire ... Heureusement, il a un paire avec la bonne configuration dans la voiture, et nous voilà partis pour de bon. On commence par le dédale de singles du Rocher Cuvier Chatillon. Les fougères sont encore bien hautes, c'est un vrai labyrinthe et même en se suivant à 10m, on finit par se perdre ! Mais heureusement, la voix porte mieux que la vue ici et on se retrouve rapidement. Dans la montée vers le sommet, je note que l'Intense est devenu plus efficace dans l'exercice. Attention Seb, la vieille loco te réserve quelques surprises :-) . Arrivés en haut, on bifurque le petit sentier menant à la fameuse dalle qui nous a donné du fil à retordre l'année dernière. Au passage, on découvre un nouvel enchaînement qui nous permet de lancer le premier atelier technique du jour. La moyenne est spectaculaire, autour de 5 km/h ! Avec son Spectral, notre OliVTTiste enchaîne sur la dalle sans la moindre hésitation alors qu'il n'était jamais passé l'année dernière. Pat le suit, je me lance derrière. La mousse et les fougères masquent le petit rocher sur la trajectoire dont j'avais oublié l'existence. Ca ne loupe pas, je le tape avec le pneu qui déjante pendant que je continue en vol plané. Impossible de reclipser à la pompe, je suis bon pour mettre une chambre. Pas question de rester sur cette mauvaise impression, je remonte, enfin j'essaie avec l'aide de Pat car ça glisse à mort avec les chaussures et je passe cette fois sans encombre. Nous repartons, erreur de navigation au passage qui nous fait faire une boucle pour nous retrouver ... au point de départ . On repasse donc toutes les dalles, cette fois , on maîtrise :-) . Nous continuons en direction de la Grotte aux Cristaux, une belle descente puis se lance sur le single que j'adore avec la marche à grimper au milieu. La trace nous emmène désormais vers le Rocher Cassepot. Le tracker GPS indique la proximité immédiate de la bande à Bastien, et miracle, nous arrivons simultanément dans le même sentier. Je remonte la file et nous voilà réunis. Petite pause histoire de serrer les mains et de prendre le temps de retrouver avec plaisir Bast, Xav, Alain, Salvatore et Yves un nouveau venu équipé d'un gros vélo. Bast nous guide dans ce qui est devenu sa forêt. On virevolte entre de gros cailloux, des marches, des dalles. Ca pédale, ça saute, ça rigole, le bonheur quoi ... Ma nouvelle camera filme tout ça. Bast nous fait découvrir une grosse marche suivie d'une belle descente technique dans le Rocher Saint Germain, qui me donne du fil à retordre ainsi qu'à Pat. Mais c'est faisable, on reviendra pour travailler le sujet.  La fin de ce passage est plus facile mais très agréable, belle trouvaille qu'on ne connaissait pas. Il est temps pour les deux groupes de se séparer, nous prenons la direction des Hauteurs de la Solle puis d'Apremont. Boucle technique, avec une erreur de parcours qui nous envoie sur un chemin particulièrement difficile à rouler. Séance de freeride pour retrouver le bon parcours. Nous prenons ensuite un bout de retour Pedalator avec de bifurquer pour prendre la descente de la route Alexandre. Nouvel atelier technique, il nous faudra plusieurs essais pour arriver à négocier proprement la première partie très chaotique. Olivier nous énerve un peu , il passe tranquillement. Ca motive pour faire pareil ! On ne retrouve pas le passage vertigineux que nous avaient montré Bast et Alain la dernière fois, mais on ne perd pas au change avec une super trace bien fluide. Tellement fluide que deux branches mouillées nous jettent à terre à 10 secondes d'intervalle avec Pat. On se prend tous les deux un bon coup sur la jambe mais rien de méchant. Une dernière boucle à la recherche de ma montée spéciale qu'on ne trouvera pas avec les feuilles mortes et c'est le retour aux voitures après 3h10 de roulage d'après le GPS et 5h au total. Une super matinée, sans pluie, où nous pu nous régaler dans cette forêt vraiment magique.


dimanche 2 novembre 2014

Dimanche 02/11/14 : Barbizon


Pour ce premier dimanche de Novembre, retour sur les terres magiques de la forêt de Fontainebleau. Pas beaucoup de monde de disponible, mais Seb et Hervé sont bien là, avec déjà la Granit en tête pour Hervé qui vient parfaire sa technique. Du coup, je change au dernier moment le programme initial, nous optons pour un itinéraire qui nous emmènera vers le Rocher de la Reine puis le Laris qui Parle. Le terrain est bien sec, il faut en profiter pour jouer dans les rochers avec une bonne adhérence. Ces derniers semaines, j'ai modifié le montage de l'Intense pour l'adapter à Bleau, ce sera le vélo pour les sorties techniques, le cadre alu craignant moins les rochers que le carbone. Nous nous retrouvons à 8h15 sur le parking habituel qui est désormais équipé d'un rond point . Il fait bon, je me demande si je ne suis pas trop couvert avec les jambières et le maillot à manche longue. Départ par la montée impossible qui s'avère très délicate, le sol a bien raviné et il y a maintenant une grosse marche de sable qui nous stoppe. Nous prenons ensuite la direction de Franchart et je commence rapidement à surchauffer. Arrêt en haut d'une bosse pour virer les manches ( heureusement amovibles ) et les jambières. Ouf, ça va mieux . Nous filons vers les Hauts de Hurlevent et la descente technique avec les deux dalles qui m'ont toujours résisté. On observe le terrain avec Seb sous l'oeil intrigué d'Hervé. Seb se lance et passe comme une fleur , bravo ! Je n'ai donc plus qu'à faire la même chose, trajectoire pas optimale, je prends la 2ème dalle un peu trop à gauche ce qui me vaut un passage pas complètement fluide mais réussi. 1er objectif du jour atteint ! Une pensée pour Pat qui aurait bien aimé être avec nous. Au vu de mon passage un peu limite, Hervé préfère assurer et ne tente pas l'obstacle. On s'attaque maintenant à la descente pleine de gros pavés qui nous secoue bien et disperse le groupe. Les 120mm de l'Intense m'aident bien à passer, le vélo bien que moins vif que le Cube se montre très confortable, stable et surtout super maniable. Une belle montée où je me souviens des soucis de chaîne d'OliVTTiste et nous arrivons au Rocher de la Reine. Toujours aussi ludique mais pas aussi sec que je le pensais. On crapahute sur ce super terrain de jeu, et on finit par rejoindre le fameux rocher qu'on a mis longtemps à arriver à grimper. Je ne l'ai jamais tenté avec l'Intense, je profite donc pour faire un vœux et je me lance. Trop à gauche, je grimpe mais tombe dans la cuvette. Raté. Je recommence, je grimpe mais part à droite dans le trou, raté. 3ème essai. Concentration maximale, je fixe bien la trajectoire ... et paf, par terre au milieu de chemin, pas vu le trou devant la route ! Allez, on y croit ! 4ème essai, la vitesse est bonne, la trajectoire est bonne, compression, tirage du guidon, ça monte, coup de pédale, ca passe, c'est gagné , youpi ! Le débattement supérieur du vélo demande un peu d'accoutumance car les suspensions travaillent plus et les sensations sont donc différentes. Le passage dans la cuvette avec la dalle descendante puis montante un peu plus loin se passe bien aussi, Seb m'emboîte la roue et est tout content de franchir cette difficulté. Nous passons côté Milly pour rejoindre le Laris qui Parle. J'ai modifié la trace habituelle pour ne pas passer dans la zone trop trialisantes et par miracle , on débouche sur une entrée roulable du Laris. A retenir ! On est un peu trop à l'est mais nous tournons à gauche pour aller jusqu'au bout du sentier avant de revenir. Belle séance technique avec pas mal de passages délicats en montée comme en descente. On profite ensuite de la célèbre descente de la Canche aux Merciers, puis direction Arbonne. C'est à ce moment qu'Hervé constate avec horreur que le corps de sa pédale droite s'est désolidarisé de l'axe. Aie ! Il a du perdre une pièce au passage car nous ne voyons aucune solution évidente pour refixer la pédale. Après de multiples essais, il faut se résoudre à repartir avec la pédale qui ne tient plus sur l'axe que grâce .. à la cale de la chaussure. Hervé se concentre pour serrer le pied sur la gauche et se débrouille étonnamment bien, nous arrivons à rouler correctement avec quelques ralentissements lorsqu'Hervé doit remettre la pédale sur son axe. Je zappe les derniers passages techniques, à part une grosse montée dans le sable, afin de passer sur des chemins où un pédalage régulier limite les risques de perdre la pédale droite. Nous rentrons par l'itinéraire classique, nous arrivons aux voitures après 3h34 de roulage, 48 km et 900m de D+. Une bonne bière à la Caverne du Brigand nous permet de conclure en beauté cette agréable matinée de VTT. Après pas mal de sorties roulantes, ça fait du bien de retrouver un terrain plus technique. Pas de film hélas, la carte mémoire de la caméra était défectueuse et illisible au retour, dommage, il y avait de quoi faire :-)

dimanche 26 octobre 2014

Dimanche 26/10/14 : la Grangeoise

Un peu la flemme de tracer un parcours à Bleau pour ce dimanche, toujours des semaines épuisantes au boulot. J'opte donc pour la Grangeoise, une rando dont je garde de bons souvenirs et où je n'étais plus revenu depuis 2011. Beaucoup de vacanciers en cette période de Toussaint. Pat et Hervé sont partants, on se donne rendez-vous à 8h15 aux inscriptions. Beaucoup de monde en arrivant aux Granges le Roi, j'ai du mal à me garer et j'arrive avec 5 minutes de retard. Inscription rapide pour 4€ sur le 62km, tarif ultra compétitif. Je fais connaissance de Fabrice, un collègue de Saint-Michel qui partira avec nous. Du brouillard assez dense pour cette matinée d'automne. Le résultat est rapidement catastrophique avec mes lunettes, et je vais passer toute la première partie du parcours à naviguer dans le flou. Heureusement, le fléchage est absolument parfait avec des pancartes jaunes très visibles et judicieusement placées. Fabrice souffre un peu mais s'accroche. Pour quelqu'un qui n'a pas roulé depuis longtemps c'est impressionnant. Pat peste contre la météo, tout ce qu'il déteste. Mais ça ne l’empêche pas d'envoyer du lourd, il prend un peu d'avance avant le premier ravito au km 17. Pendant ce temps, Hervé se bat dans les parties boueuses avec son 26" et ses Cobra qui ne sont pas à la fête sur ce terrain. Il revient sur moi juste avant le ravito et Fabrice arrive peu après. Nous repartons rapidement, Fabrice préfère rouler seul sur le 50. Beaucoup de grands chemins sur cette seconde partie, la moyenne dépasse désormais les 19 km/h. Je suis étonné du nombre de fat bikes sur les chemins, manifestement, le phénomène prend de l'ampleur. J'en emprunterais bien un pour essayer à Bleau :-) . Pas beaucoup de singles en vue, on arrive au ravito 2 au km 31. Nous sommes au bord de l'autoroute, donc un passage sympa nous attend à la sortie du ravito. Je préviens Hervé du petit talus à monter, mais le sol est sec ici, donc aucun souci pour grimper ( j'ai des souvenirs de passages autrement délicats ici ) . Nous voici donc sur le fameux single de l'autoroute qu'on enquille tambour battant, sympa mais je réalise qu'à force d'aller rouler dans des endroits magiques, il parait plus fade que dans mon souvenir. A la sortie, une boucle spécifique au 62 sans grand intérêt à part ajouter de la distance. On y dépasse le club d'Itteville où Pat salue une connaissance. Ca lui donne des ailes, le voilà qui accélère à la sortie d'un passage type Fontainebleau. Il faut s'accrocher derrière, mais on arrive au ravito 3 au km 47. De mémoire la dernière partie est la plus ludique. Quelques beaux passages après le ravito, puis retour sur les chemins. J'ai du mal à accrocher la roue de mes deux camarades qui ont mis le turbo, on frôle les 20 de moyenne maintenant, un saut de chaîne me condamne mais je repars plein gaz, sans pouvoir combler le trou. Encore du roulant, avant d'arriver sur la partie la plus sympa mais aussi la plus dure du parcours. Enfin des singles et des bosses raides, dont une qui me rappelle des souvenirs. Le 32 devant se fait sentir après les efforts pour recoller et je finis à la limite des crampes. Je récupère un peu derrière puis repars pour un final très ludique qui se termine par une dernière bosse avant de rejoindre l'arrivée . 61,5km et 3h17 de roulage pour 1005 m de D+. Bigre, j'avais mis 4h en 2011 avec notre OliVTTiste qui venait de rejoindre le club. Il semblerait qu'on ait fait quelques progrès ces derniers temps :-) .


dimanche 19 octobre 2014

Dimanche 19/10/14 : le Toboggan Meudonnais

Huîtres et vin blanc aux ravitos !
J'avais coché depuis longtemps la date du 19 octobre pour aller rouler sur ma première cyclo. Le Toboggan Meudonnais m'avait été largement vanté par Franck, pour la qualité du parcours ... et des ravitos. Entre temps, nous avons des invités à la maison, donc l'option route est encore plus d'actualité pour rentrer à l'heure. La météo est de mon côté avec un temps magnifique prévu pour le week-end et rendez-vous est pris avec la joyeuse de bande de Wissous à 8h. Hélas, habitué aux randos VTT partant de petits villages où il est impossible de manquer le point de départ, je sous-estime la difficulté à trouver les inscriptions, n'ayant que vaguement regardé le plan sur le site du club de Meudon. J'en suis quitte pour errer pendant de longues minutes à la recherche de pancartes introuvables. Je me gare à mon point de départ VTT habituel, situé en haut des étangs, et voyant des vélos passer dans l'autre sens, on m'explique que le départ est tout en bas. Il est déjà 8h05 et je croise Eric dans la pénombre en sens inverse. Il y a un monde fou dans la petite cabane de départ et je met un bon quart d'heure avant de pouvoir enfourcher mon vélo. Il ne va pas falloir traîner si je veux être à 12h15 à la maison ... Il faut donc remonter jusqu'à la voiture pour commencer, puis c'est un beau parcours qui va nous emmener en vallée de Chevreuse via Bièvres et Jouy en Josas avec une bonne série de bosses célèbres dans la communauté cycliste. Victime d'une nouvelle crise d'allergie sévère cette semaine, je commence doucement avec les poumons encore bien encombrés. Les premières bosses passent tranquillement, ce qui ne m'empêche pas de doubler une quantité incroyable de vélos ( pas l'habitude de voir autant de monde  ) , on voit de tout, du vélo de ville au tandem et même des ... VTT . Je cherche un groupe pour pouvoir faire monter la moyenne, mais personne pour l'instant. Finalement, je me fais rattraper par un petit peloton aux couleurs d'Orsay qui va m'emmener jusqu'au premier ravito près de Senlisse. Foie gras, saumon fumé, huîtres et vin blanc, le tout pour 4€ d'inscription, incroyable !! Un truc à faire sortir un Benoilator de sa tanière ! . Je ne m'attarde pas, mais j'ai perdu mon groupe dans l'affaire. Une bonne bosse pour commencer, la tradition des difficultés après le ravito semble partagée quelque soit le type d'épreuve cycliste. Je fais l'effort pour rejoindre un gros peloton de membres du club du Perreux qui envoient du lourd, je m'accroche pour rester dans les roues mais curieusement, ça ne dure pas, ils lèvent le pied, et je finis par partir tout seul pour attaquer la fameuse côte des 17 tournants que je n'ai jamais montée. Un peu inquiet de la réputation de ce haut lieu, je commence doucement, mais finalement, ça ne monte pas très fort, j'accélère progressivement, repasse quelques concurrents qui m'avaient doublé en bas. A refaire maintenant que j'ai le profil en tête, c'est avant tout roulant. Au fur et à mesure de la journée, la forme revient, l'effort nettoyant les restes de la crise d'allergie. Nous arrivons au second ravito au km 65, nouvel arrêt éclair non sans grignoter huîtres, foie gras et autres friandises pour la 2ème fois. Le régime doit me convenir, car je ne sens plus mes jambes en repartant, ça tourne tout seul, je peux enfin respirer normalement, et maintenant, nous avons le vent dans le dos, donc le compteur s'envole. Jusqu'à St Remy, où nous attend une surprise , la montée de la Madeleine version route. En une semaine j'aurais donc testé les deux versions. Avec quelques passages à 15% qui piquent pour la version route , quand même plus facile que par les chemins. Nous prenons ensuite la direction de Toussus pour une longue partie roulante, où je me régale tout en comptant les avions en finale sur la 25 et qui passent juste au-dessus de la route. Tiens un P2008, tiens un Cessna 172 ... J'ai tout un troupeau dans ma roue mais ils ne passent pas, et comme je me sens bien, je continue. La remontée vers les Loges en Josas est fatale à mes poursuivants, plus personne en haut, on file sur Villacoublay puis Meudon avec une dernière belle remontée dans le bois en direction de la tour telecom. J'y rattrape quelques membres de mon groupe matinal et c'est l'arrivée. 88,5 km et 3h14 de roulage pour 1100m de D+. Une bien belle matinée, qui donne envie de renouveler quelques escapades du côté obscur. Et un parcours à refaire, avec un profil idéal pour l'entraînement.


dimanche 12 octobre 2014

Dimanche 12/10/14 : Choisel

Quelques hésitations au vue de la météo de la semaine et du terrain de la vallée de Chevreuse qui n'aime pas trop l'eau. Finalement, on opte pour Choisel. Du beau monde au départ : Pédalator, Bastien, David, Hervé, Seb, Patrick et moi . Départ rapide dans la montée du château de Breteuil, je ne suis pas loin de sauter mais je m'accroche et parviens à recoller les roues des leaders au sommet. Je tiendrai 8km, déjà pas mal :-) . Dans un single, nous sommes ralentis avec Hervé par un concurrent moins rapide mais difficile à doubler. A la sortie, impossible de boucher les 200m qui manquent. On relâche un peu le rythme et Patrick et Seb reviennent. Nous voilà à quatre. On passe un tronçon abominable ravagé par les engins forestiers. Obligés de passer à pieds sur quelques cms de terre, la montée qui suit est terrible, le sol scotche le vélo. Je m'arrête pour enlever le coupe vent, je suis en train de cuire. Nous loupons une boucle ensuite, plus de balisage visible. On continue tout droit alors qu'il fallait prendre à droite. Du coup, nous arrivons au ravito 1 avant Pedalator, Bastien et David. Cela nous permet de repartir ensembles. Le rythme est élevé et les relances de JM font mal aux jambes. Nous sommes un peu décrochés avec Hervé et Seb. Dans le single des 17 tournants, mon pneu ripe sur une racine et je me couche sur le côté, pas de bobo mas j'ai perdu du terrain.Avec la boue, la pluie qui n'était pas prévue au programme et la semaine difficile au boulot, j'ai une baisse de motivation et je débranche un peu le turbo en me disant que je serais bien mieux à Bleau.  Le parcours devient plus sympa , avec un enchaînement de petits raidars dont un que je n'avais pas pris depuis longtemps, qui suit une descente dans une cuvette pour remonter droit dans la pente avec sable et racines. Le Cube fait merveille et je passe sans souci, ça me rebooste, mode turbo rallumé, j'arrive au ravito , Patrick et Hervé sont là mais pas de Seb. Patrick a réussi à suivre le groupe de JM jusqu'au ravito, chapeau ! On attend Seb, il a disparu mystérieusement, on suppose qu'il a fait une erreur de parcours. En fait, il a été victime d'une double crevaison, mais sans que je comprenne pourquoi je ne l'ai pas vu. Mystère. On repart sur un rythme raisonnable, mais ça ne dure pas, deux gars de Veloxygène nous passent, on embraye derrière. Dans les Vaux de Cernay, Patrick prend feu et mène un train d'enfer. J'ai du mal à suivre, je m'accroche de mon mieux quelques mètres derrière avec le cardio qui me dit que je suis presque à fond. On se regroupe au pied de la bosse finale, je donne tout dans la montée, dur dur car je n'ai pas complètement récupéré de l'effort précédent. Le sol est collant, on ne battra notre record sur Strava aujourd'hui même si le temps au sommet reste honorable. Il reste le single au sommet, extra boueux et glissant, puis c'est la descente finale et l'arrivée au bout de 54,2 km et 2h57 de roulage au GPS.


dimanche 5 octobre 2014

Dimanche 05/10/14 : de l'Yvette à l'Orge

Des invités à la maison ce midi , mais une rando à domicile qui tombe bien, moins de 10 minutes à vélo entre chez moi et le départ. C'est une sortie club, tous les petits hommes verts se sont donnés rendez-vous ce qui nous vaudra une belle coupe à l'arrivée au titre du podium des clubs les mieux représentés. Olivier a prévenu : on roulera doucement tous ensemble. Nous avons un invité de marque, Pedalator himself qui vient étrenner son bel Open 29" à 8,8 kg. SMS de Patrick, madame est malade, il ne peut pas venir. J'arrive à 8h aux inscriptions, j'y retrouve notre président qui est venu directement puis voilà la troupe de St Michel venue à vélo. SMS de JM, il a oublié ses chaussures ! Encore raté pour rouler ensemble, finalement il les retrouve sur le parking chez lui et fera la Plaisiroise. Les inscriptions traînent en longueur, je commence à m'inquiéter pour le déjeuner de midi, il est 8h40 , pas encore partis (!!) , il va falloir appuyer un peu sur le 55km. Finalement, la troupe s'élance. Je respecte les consignes et roule doucement sur environ 500m, mais le naturel revient au galop et je commence à appuyer un peu. Philippe suit le mouvement puis Ludovic avec son beau Spark 29" tout neuf. Le train s'accélère nettement et la moyenne remonte sur le GPS vers les 20 km/h. Olivier ne résiste pas, l'homme au Spectral nous rejoint et ... en remet une couche. Cette fois, le mode turbo est allumé, c'est parti pour une grosse séance de manivelles, Ludo ayant aussi envie de voir que ce sa nouvelle monture a dans le ventre. Test concluant, ça avionne sévère. On dépasse des armées entières de concurrents, et bonne surprise, le parcours a été renouvelé et vraiment bien travaillé. On emprunte d'excellents passages dans la forêt de Saulx avant de rejoindre le ravito 1 au bout de 40 minutes et 14 km. Arrêt rapide, nous voilà repartis, avec encore quelques variantes sympas que je manque de louper, la force de l'habitude ! On remonte sur la Ville du Bois avec une longue file de concurrents dans la bosse, puis on enchaîne sur le Bois de St Eloi, bien exploité , avec des passages très ludiques et appréciés par notre petit groupe. Olivier continue d'envoyer du lourd, il m'inquiète ce garçon, va falloir lui rendre son 26", je le soupçonne de s'entraîner en cachette sur son home trainer. On descend l'Escargot, une première pour moi, sympa les épingles dans ce sens, et 2ème temps sur Strava en bas après avoir bien fait glisser le vélo pour tourner, à refaire, trop bien :-)  Nous voilà du coté de Monthlery, terrain de jeu bien connu, avec les zones en montagnes russes du Bois de l'Autodrome. Un saut de chaîne me permet de passer le Spectral. Je me retourne et plus personne. J'attends, mais rien . Demi-tour, je retrouve Philippe. Comprends pas, mais bon, on file au ravito 2 en haut de la bosse bien velue du chemin du Fay. Ludo et Olivier sont là, manifestement, il y avait un petit souci de balisage mais tous les chemins mènent à Rome. Ca repart pour la 3ème étape, on roule tranquillement sur 200m, puis notre OliVTTiste nous refait le coup du turbo et c'est reparti pour la partie de manivelles. Quelques jolis passages, on repasse la N104, direction Marcoussis à nouveau. Une grosse bobosse bien raide où quasi tout le monde est à pieds mais qui passe bien malgré le 32 devant et me permet de reprendre la tête. Puis on fonce au ravito 3 qui est le même que le N°1 . Ensuite, c'est le retour, avec la descente de la forêt de Saulx puis direction Savigny en faux plat descendant. Je vérifie la cassette à Ballainvilliers, si, si , je suis bien sur le 11 dents mais ça mouline un max à plus de 45 km/h avec le Spectral qui cherche probablement à décoller vu la vitesse où il roule devant. Par chance, mes jambes ne s'arrachent pas et je reste dans la roue. Regroupement avec Philippe à la faveur d'un stop et nous voilà à l'arrivée après 55km et 2h45 de roulage pour 800m de D+. Record établi sur Strava sur cette partie.  Parcours certes roulant, mais vraiment bien tracé, difficile de faire mieux dans le coin, donc sincères félicitations à l'organisation. Retour à la maison à 12h15, contrat rempli et encore une belle matinée de vélo.


mardi 30 septembre 2014

Mardi 30/09/14 : Poissy


Petite sortie en mode récup autour de Poissy. Avec la découverte de deux sacrées bosses : celle de Chanteloup où j'ai fini scotché pour avoir sous estimé la longueur de la partie raide, interminable, puis "la Gueule Rouge", étonnante aussi : ça commence bien pentu, ça continue par un long faux plat roulant et ça termine par un raidar à faire exploser les jambes. A refaire maintenant que j'ai intégré le profil particulier de ces deux difficultés.


dimanche 28 septembre 2014

Dimanche 28/09/14 : les Virades de l'espoir

Cela faisait quelques temps que je n'avais pas eu l'occasion de faire les Virades de l'espoir. Avec la belle météo de ce mois de septembre, il n'y avait pas d'hésitation à avoir, la vallée de Chevreuse, c'est quand même mieux quand c'est sec. Bastien est parti pour une escapade au lac Blanc avec Xav, Benoit est toujours en plein travaux, mais Marco, Bruno, Pat , Hervé et David sont partants. Je propose un départ à 8h car je suis invité chez des amis à 13h à coté de Neauphle, donc il ne faudra pas traîner. Je rejoins Saint-Remy sous un beau soleil levant dans un ciel immaculé, voilà une belle matinée qui s'annonce. Hélas, arrivé sur le parking, je réalise que j'ai laissé le camel dans le garade. Aie, aie, aie ... Je me rends aux inscriptions, il y a un stand vélos, mais pas de gourde. Je tourne sur le parking, demande à quelques concurrents s'ils en ont une en trop. Finalement, Marco me sauve, il a une bouteille d'Evian dans la voiture au bon format pour le porte bidon. Reste à prier les dieux de la mécanique :-) . On a beau chercher, on ne trouve pas David et Hervé donc on commence sans eux.  Il fait un froid canard au départ, la petite descente nous congèle. Heureusement, ça monte rapidement derrière. Je me souviens du CR de JM en 2013 qu'il a fait un temps sur Strava dans la première bosse, donc j'accélère un peu pour ne pas être trop ridicule dans le classement. Pat doit me maudire, il n'aime pas les départs rythmés. Je ne force pas trop dans la bosse mais maintient un bon tempo, attendant mes petits camarades au sommet. Pat passe comme une balle, il va nous mener un train d'enfer tout en expliquant qu'il n'est pas encore tout à fait remis de son virus. Hum .. moi je dis que le médecin a du lui filer des produits pas très licites :-) . On enquille donc le parcours, plutôt roulant, à mach 2 en file indienne dans la roue de notre convalescent qui astique sevère. Un jeune habillé d'un maillot rose et monté sur un superbe Canyon CF SLX nous rejoint, on fera toute la rando ensemble. Pat et lui papotent Canyon. Marco et Bruno finissent par nous larguer dans une partie plate en menant un train d'enfer qu'on a du mal à suivre. Je profite des portions de route pour boire, exercice périlleux : il faut que je tienne la bouteille entre les jambes pour dévisser le bouchon puis opération inverse pour le revissage. A éviter dans les singles et passages techniques ! Dans un single sympa, on rejoint un maillot bleu . C'est Hervé qui est mode économie, David ayant pris la poudre d'escampette. En nous voyant, l'étincelle se rallume et nous roulons à quatre de concert avec notre maillot rose. Je compte sur le ravito pour me désaltérer mais il se fait attendre, on y parvient après 29 km. Ouf, je vide 3 gobelets et perce un trou dans le bouchon de la bouteille pour ne plus avoir à le retirer pour boire. Marco et Bruno nous attendaient, nous voilà donc 6 maintenant. Le Cube fonctionne à la perfection après changement du pignon de 42 qui était usé et source des sauts de chaîne. Quelques belles bosses nous permettent de faire parler les watts, malgré le 32 monté devant , ça passe sans difficulté majeure. La moyenne frôle les 20 km/h, on relance en permanence, et à ce rythme le parcours est sympa avec de beaux passages sur des sentiers tournicotants et rapides. Le sol est ultra sec, ça glissouille pas mal au freinage. Hervé tente de doubler un concurrent en passant dans un petit bourbier. Et bien, en fait, c'était des sables mouvants ! Comme je l'ai suivi, nous voilà englués jusqu'au moyeu. On arrive au ravito 2 au km 53, et on y retrouve David. Voilà donc toute la troupe rassemblée, le final s'annonce endiablé. Marco et Bruno repartent un peu avant nous, me voilà derrière Hervé qui a du manger des abricots vitaminés, il est transformé en fusée à roues. On arrive dans la fameuse montée "de l'homme en jaune", souvenir historique avec Benoit. Le rythme est fou, je me dis que je ne tiendrai jamais mais je m'accroche, merci les séances de hamster à Longchamp.  Hervé avec notre jeune camarade en rose me prend 15 mètres. Pfuii ... suis à moitié mort là . Soudain, une voix derrière moi, c'est David. "Faut pas les laisser prendre de l'avance on ne les reverra pas!". Les encouragements, ça dope bien. Je me dresse sur les pédales et comble la moitié de l'écart, en donnant tout ce que je peux. Puis mètre par mètre, on se rapproche avant de recoller dans le sentier avec les ornières avant les descente de Choisel. Yes ! Au passage, super score sur Strava avec le 3ème temps absolu sur "la bosse du mini golf". Les jambes n'ont pas souffert, je me dis qu'à ce train là, pourquoi ne pas attaquer plus loin. Hélas, à la faveur d'un petit écart dans la descente alors que Pat le missile nous rattrape en mode enduro, me voilà avec un point de côté, mon talon d'Achille. Surement pas assez bu avec ma gourde improvisée. Je dois lever le pied pendant quelques minutes et je suis largué par le peloton. Heureusement, arrivé en haut du château de Breteuil, ça va mieux et je peux relancer jusqu'à Saint-Remy où j'arrive après 3h34 de roulage et 72km au GPS pour 1000m de D+. Super sortie, avec un parcours sans grand relief, mais rendu agréable par le beau temps et la partie de manivelle de folie.





samedi 27 septembre 2014

Samedi 27/09/14 : Sortie route Villejust-Marcoussis

Petite sortie pour décrasser les jambes après une semaine intense au boulot . Le comble : croisé Marco qui faisait du ... VTT ! Escale sympa chez Benoit au retour, sacré travaux en cours, va falloir insister pour le remettre sur son vélo :-)


dimanche 21 septembre 2014

Dimanche 21/09/14 : Rungis

Météo aléatoire pour ce dimanche + contrainte horaire, je renonce à la "Louis XIV" organisée par Olivier. On se prépare une sortie route avec Patrick, avec un bon petit 100k en direction de Clairefontaine. Mais il pleut dimanche matin, Pat, pas tout à fait remis de son virus déclare forfait. La météo aviation n'est pas optimiste, je décide de ne pas trop m'éloigner et d'aller jouer au hamster à Rungis. Départ à 9h lorsque la pluie cesse, direction Wissous via les pistes d'Orly. Je rejoins l'anneau du MIN, pas beaucoup de monde ce matin, je ne trouverai pas de peleton dans lequel m'abriter. Ce sera donc des tours solos avec un bon vent de face dans la ligne droite montante, bon exercice ... pour le moral. Il tombe parfois quelques gouttes mais rien de gênant. Alors que je décide de rentrer, la pluie arrive, un vrai déluge. J'ai rapidement des poissons rouges dans les chaussures. Retour pas agréable sous la pluie battante. 70km en 2h23 de roulage à l'arrivée à la maison.


mercredi 17 septembre 2014

Mercredi 17/09/14 : Longchamp

Le Viper alias Arme Fatale 4
Grosse hésitation ce matin avant d'embarquer le vélo dans la voiture, fatigué par beaucoup de pression au boulot. Idem ce soir avant d'aller rouler, mais je fais l'effort et c'est une bonne idée, car après 2 tours d'échauffement, je me sens beaucoup mieux . Allumage du GPS, je saute dans les roues d'un peloton, puis d'un autre plus rapide. Cette fois, je tiens 4 tours avant de me faire larguer après avoir été victime d'un des dangers majeurs de Longchamp : la jolie joggeuse en mini-short et décolleté qui détourne mon attention. Lorsque je me reconcentre j'ai perdu 20m , je sprinte comme un malade mais rien à faire :-) . C'est à ce moment qu'un type en rollers (!!) me double à plus de 40 km/h, je n'en suis pas encore revenu. J'ai remis la potence et les réglages de selle d'origine du vélo après m'être habitué à la position plus couchée. Effet très visible sur l'aérodynamique, je peux rouler plus vite en solo. Au final 9 tours enregistrés en plus des 2 d'échauffements soit 30,7 km en 51 minutes et 37 au total. En super forme au retour à la voiture.

dimanche 14 septembre 2014

Dimanche 14/09/14 : La Guervilloise

Après la Ballancourtoise, nous avions coché la Guervilloise, le must en IDF pour les singles tournicotants, surtout quand le terrain est bien sec comme en ce moment. Beaucoup de débats sur l'horaire de départ parmi notre petite bande de furieux. 20 heures de sommeil pour moi dans la semaine, je suis un peu naze et je rechigne à me lever trop tôt. Finalement, on se retrouvera tous vers 7h30 aux inscriptions, où Bast nous attendait depuis 4h du matin avec la plaque N°1 accompagné de Xav avec la N°2 ! Olivier et Stéphane nous ont prévenu d'une arrivée plus tardive, nous ne voyons pas David et Hervé et donc nous nous mettons en route à 7h45. Notre petit peloton est composé de Bast, Xav, Yannis, Bruno, Eric, Patrick et moi . Les singles arrivent au bout de quelques dizaines de mètres, tout de suite dans l'ambiance. Il faut ouvrir l'oeil car les bifurcations sont indiquées juste par de la rubalise et des flèches au sol, on a vite fait d'aller tout droit pour peu que cela descende. La première grosse montée est fatale à Xav et Yannis, pendant que Pat se plaint de mauvaises sensations ce matin, mais il n'aime pas les départs matinaux. Après un début bien sympa, le parcours devient plus roulant et on s'inquiète un peu, ne retrouvant pas certains passages mythiques comme le sentier plein de pierres dont on se rappelait de l'édition 2013. Je roule avec Bast et Bruno pendant que Eric et Patrick sont un peu derrière. Regroupement général au ravito 1 après 17 km. La seconde partie va être beaucoup plus ludique et physique, avec pleins de beaux sentiers, de beaux paysages, des bosses bien raides, voire absolument monstrueuses comme celle située à peu près à mi-parcours avec 2 raidars à plus de 30% où nous sommes bien contents de rester sur le vélo avec Bast. Mon pignon de 42 se met à riper un peu sous la tension, mais je parviens quand même à passer. Nous ne voyons plus Pat ni Eric, mais ce dernier revient sur une partie plus roulante. On se fait vraiment plaisir sur ce terrain de jeu franchement génial. Nous arrivons finalement au ravito 2 situé au km 32, je commençais à avoir une petite faim. On se restaure, Bruno et Eric qui ont une contrainte horaire repartent, pendant qu'on attend Pat. Il arrive après de longues minutes, tout blanc, et s'affale par terre en descendant de vélo. On est inquiet de le voir comme ça, inquiétude partagée par les organisateurs. Une charmante infirmière s'approche pour prendre soin de notre camarade qui est tout heureux de l'aubaine. Il est moins content lorsqu'elle lui suggère de faire des examens du fait de son age :-) . Xav et Yannis arrivent à leur tour, puis David qu'on avait loupé au départ. Pas de trace d'Hervé dont au saura à l'arrivée qu'il a fait une erreur de parcours. Pat décide de couper, nous repartons. Prudemment, je prends la tête pour imprimer mon rythme vu les deux monstres qui me suivent. Hélas, je fais une petite erreur de parcours dans une zone où la trace passait au milieu de nulle part, le temps de faire demi-tour, cette fois je déraille. Plus moyen de rattraper Bast et David partis comme des fusées. Je repasse Xav et Yannis et me retrouve tout seul dans un single de rêve. Absolument personne devant ni derrière, il est pour moi tout seul. Je me régale comme jamais, ne sachant par contre absolument plus où je suis, ca tourne tellement que j'ai plus d'une fois l'impression de revenir sur mes pas. Ca monte, ça descend, des marches, des obstacles, mais tout passe, le pied, vraiment génial, un grand moment de VTT, quel talent ces traceurs, et quel coin incroyable. Les passages ludiques s'enchaînent, on recoupe parfois d'autres parcours, du coup, il y a un peu de monde et quelques concurrents moins à l'aise à dépasser mais ça se passe très bien et je ne serai que très rarement gêné, pas besoin de poser le pied. Par contre, avec le grand guidon de 720, les trajectoires entre les arbres demandent une concentration permanente et j'en verrai parfois certains de très près :-) . Voilà le ravito 3 à quelques centaines de mètres de l'arrivée. Je fais un sort à la charcuterie et au verre de rosé. Un peu de salé fait du bien, j'ai beaucoup transpiré et je sentais une petite boule en haut de la cuisse gauche pas loin de devenir une crampe. Une dernière descente et c'est la montée vers l'arrivée. On retrouve Hervé, puis on verra arriver Stéphane et Olivier et ... Patrick qui a finalement fait demi-tour pour reprendre le parcours et terminer avec Xav et Yannis;  Le GPS indique 54,8 km, 1280m de D+ et 3h41 de roulage. Une super matinée avec des bonnes jambes malgré la fatigue. Je ferai quand même une petite sieste en rentrant à la maison.

  Attention : cette vidéo est déconseillée aux personnes ayant l'estomac sensible :-)

jeudi 11 septembre 2014

Jeudi 11/09/14 : Longchamp


10 tours à Longchamp. 1er peloton rapide loupé, il est passé après 1/2 tour d'échauffement, trop tôt pour monter en régime. Puis peloton tournant à 34 km/h, un monde fou, bien planqué dans les roues mais envie de rouler plus vite. Second peloton rapide accroché, tenu 2 tours avant de sauter dans la descente pour avoir freiné, pas rassuré dans le virage avec autant de monde autour. Record du tour nettement amélioré à 40,2 de moyenne mais c'est encore loin des 45 de Mary :-) .

dimanche 7 septembre 2014

Dimanche 07/09/2014 : la Verte Ballancourtoise 10ème édition

La Verte Ballancourtoise est incontestablement une des plus belles randos d'Ile de France, et sans aucun doute possible celle qui emporte la palme des ravitaillements avec le mythique gâteau de semoule au rhum et aux raisins. Après quelques semaines où tout le monde est un peu parti de son coté, ce dimanche marquait le retour aux affaires de la majeure partie de la team KHS, manque encore toutefois notre Benoilator, mais on ne lâchera pas le morceau tant qu'il ne sera pas de retour sur les chemins. Rendez-vous est donné à 7h30 aux inscriptions afin de ne pas être trop pénalisé par les bouchons dans les premiers singles techniques, cette épreuve rentrant tout de suite dans le vif du sujet. Xav nous devance pour cause de contrainte horaire, parti à 7h15, on ne le rejoindra pas hélas. Bastien, OliVTTiste alias YodaLivier, Philippe, la team AOOC menée par Dark Frankor, Seb, notre petit padawan, Patrick, Alain, Ludo, ... , la liste des inscrits est longue. Nous partons tous ensemble vers 7h45. On tourne cette année dans le sens inverses des aiguilles d'une montre. Après quelques centaines de mètres d'échauffement, nous voilà déjà dans les singles tournicotants et montants. Pas trop de trafic encore, mais déjà assez pour devoir mettre pied à terre quelques fois car beaucoup buttent sur le moindre obstacle qui devient du coup difficile à passer faute d'élan. J'ai remis la veille mon dérailleur standard, celui équipé de la chape spéciale pour le pignon de 42 posant un problème de tension de chaîne qui me semble risqué. Je n'ai pas pu faire le grand parcours les deux dernières années pour cause d'ennuis mécaniques, donc cette fois, je préfère assurer. Oui mais ... le dérailleur qui fonctionnait à merveille sur le pied d'atelier et dans la rue, présente soudain des problèmes épineux d'indexation. Impossible de passer le 42 par moment, ou alors, la chaîne tombe devant le petit pignon se coinçant dans le cadre. Je vais passer les 20 premiers kms à lutter contre ce foutu dérailleur, qui finira par entendre raison après quelques réglages de tension et butées. Je souffre un peu sur le départ, toujours pas complètement remis de ce qui finalement n'était pas un virus mais une crise d'allergie. J'ai encore les bronches un peu encombrées mais ça passera au fur et à mesure que la machine chauffe. Il faut être attentif sur le fléchage, car les grands et petits parcours se croisent en permanence, on a vite fait de se tromper de chemin ce que feront la team AOOC et Bastien qui se prétend hors de forme et a décidé de rouler derrière pour ce début de parcours. Pensant rencontrer le fameux "canyon" sur la fin de parcours, je suis surpris de le trouver au début, et me fait surprendre sur la mauvaise trajectoire, passage loupé d'autant que je vois pas grand chose avec la buée provoquée par l'humidité matinale. Il faudra donc revenir tenter cet obstacle. L'Ignitor remis à l'arrière se révèle un excellent allié ce matin, mon Roro commençait à être usé sur la bande de roulement rendant le contrôle plus aléatoire dans les passages techniques, mon Cube a retrouvé sa précision de trajectoire et tout passera sans frayeur. On arrive au premier ravito après 17km et un très beau début de parcours. Réglage du dérailleur, tentative 1. On repart, pour bientôt croiser un gars de l'organisation qui nous dit que des clous ont été semés sur le parcours. Il y a vraiment des c... ! Effectivement, c'est une hécatombe, et je vois bientôt Bruno sur le bord de la route en train de regonfler avec l'aide de Franck. Ils bifurqueront surement, car nous reverrons plus la team AOOC par la suite. Maintenant, ce sont les pignons du bas qui ne passent plus, et pas de chance, il y a pas mal de lignes droites dans les champs, je n'arrive pas à revenir sur Olivier, Bastien, Seb et Patrick qui envoient devant, le GPS indique 110 rpm en cadence ! Bast a du oublier qu'il n'était pas en forme :-) . Je finis quand même pas les rattraper au second ravito. Réglage du dérailleur, tentative 2. Nous repartons pour la boucle spécifique du 72, pas la meilleure partie du tracé, beaucoup de roulant et quelques bosses. Cette fois, tout le monde est chaud, on roule groupés. Seb que nous n'avions pas vu depuis fin juin, tient une forme d'enfer. Pourtant il n'est pas censé avoir beaucoup roulé. Hum hum hum ... c'est louche tout ça. Stage de dégustation de viande espagnole ? Séjour en altitude sur home trainer ? Seul le résultat compte et il envoie notre Seb. De mon côté, les jambes tournent bien maintenant, je place donc quelques accélérations dans les bosses, terrain qui me semble aujourd'hui le plus favorable. Mais les loustics derrière reviennent comme des avions dès que ça redevient plus plat et après faut s'accrocher avec le 30 dents devant ! Retour au même ravito, on rencontre deux gars bien sympa lecteurs de mon blog. L'un d'entre eux me propose gentiment quelques belles traces à m'envoyer, merci d'avance :-) Nous voilà à nouveau sur les vélos pour cette fois une boucle dans le célèbre bois de Videlles. Montagnes russes en perpective. Je place une accélération, Seb répond et prend de l'avance le coquinou. Bast se colle à la poursuite, pendant que Pat envoie la purée dans les descentes locales. Je crie à Bast de faire gaffe, faut pas oublier de tourner à gauche au milieu. On perd Seb. Pas possible qu'il nous ait mis un tel écart dans la remontée, on n'en revient pas. En fait, il a justement oublié de tourner et il nous rejoindra au ravito. Entre temps, Olivier peut tester son Spectral dans les montées raides, il se régale, les obstacles sont aplanis avec son 29" à grand débattement. Sur un sentier en hauteur, je vois une flaque derrière un rocher. L'expérience montre qu'on gagne souvent du temps à passer droit dans l'eau, ce que je fais sans hésiter. Et bien, il y a des exceptions à la règle ! La "flaque" est un trou de 50cm, la moitié de la roue disparait dedans stoppant net le vélo et je me retrouve le nez dans l'eau. Arghl ! Vite reparti,  je fais de mon mieux pour garder la roue de Bast, le parcours est superbe, avec des passages dignes d'une petite Granit, de belles ruptures de pente et on tournicote dans les sous bois. Remontée du Saut du Postillon au coude à coude avec Bastien, pour arriver au ravito 4. Pat est déjà là, il est tombé puis s'est trompé. Olivier nous rejoint, suivi quelques minutes plus tard par Seb. Dernière partie, de beaux passages dans l'herbe puis on va rouler pendant plusieurs kms sur des singles fabuleux, super fluides. Je me sens bien, prend un peu d'avance à la faveur d'une grosse bosse et envoie ensuite les watts. Une ombre rouge se glisse bientôt dans mon sillage, c'est Seb. Il va finir par me passer, coupant un virage pour dépasser un concurrent, pendant que je prends ma pédale dans une branche en tentant la même manoeuvre et m'étale. Je repars dans la roue de Bast, et on arrive dans la grande nouveauté du parcours, le single "99". Tracé au milieu de nulle part, des troncs coupés partout, un boulot incroyable de l'orga et un grand moment de plaisir qui pique un peu les jambes quand même, Bast disparait devant, il a de beau restes quand même, mais à vrai dire, on n'en doutait pas . Arrivée après 4h40 de roulage, 1380m de D+, 74 km au GPS. Un vrai must ce parcours, vraiment un grand moment de plaisir. Pour l'année prochaine, je mettrai un plateau plus grand, finalement, les bosses n'étaient pas difficiles à l'exception de la redoutable "Paris Roubaix" pas super raide mais vraiment pas roulante !


jeudi 4 septembre 2014

Jeudi 04/09/14 : Longchamp

Entraînement en vue de l'affrontement dimanche contre les forces rebelles de YodaLivier assisté par Bast Solo au guidon de son Anthem Millenium.

dimanche 31 août 2014

Dimanche 31/08/14 : d'Huison Longueville

Retour des randos organisées ce dimanche. Les Rambolitaines suscitent quelques vocations dont OliVTTiste souhaitant tester son Spectral sur ce parcours qu'il ne connait pas. Pour ma part, j'ai une préférence pour la rando de d'Huison Longueville dont je garde de bons souvenirs. Patrick, Bruno et Ludo sont partants. Hélas, toujours pas de Benoit. Ce sera la première fois que je fais ce parcours sans lui, ça me fait tout drôle. Allez Benoit, reviens, tu ne nous manques ! Rendez-vous est donné à 8h aux inscriptions, je suis le premier sur place, tout arrive :-) . J'aperçois ensuite Bruno en ... tongs, en train de s'inscrire puis Patrick et enfin Ludo arrivent. Il faut attendre 8h20 pour qu'on se mette finalement en marche. Bruno de retour aux crampons et Ludo convalescent après une lombalgie, ont opté pour le 52km pendant que Pat et moi sommes inscrits sur le 70 en espérant que mon virus laisse les jambes en paix. Comme le 70 est constitué d'une suite de boucles autour du 52, nous partons tous ensembles. Le départ est sympa, avec une joli descente technique et une dalle qui nous donne du fil à retordre. Ce sera le seul passage de ce type. Les chemins se font plus roulants, un lièvre passe à toute vitesse, les sensations sont bonnes, je saute dans sa roue, suivi par Pat et Bruno. Le rythme augmente sensiblement, mais le lièvre finit par tourner sur le ... 40. Qu'à cela ne tienne, Pat est lancé et nous maintenons le même tempo endiablé doublant tout ce qui roule. Bruno n'est pas en reste et en rajoute une couche, la moyenne monte rapidement à 19km/h, valeur qu'elle va conserver sur tout le parcours. Il fait un temps superbe, il y a pas mal de bosses à défaut de passages techniques et vu le rythme, je n'ai guère le temps de m'ennuyer. En fait, je me fais plaisir à sentir le Cube filer ainsi. Pour l'occasion j'ai monté un 32 à l'avant, heureuse initiative et installé la chape spéciale One Up qui permet d'utiliser un vis de tension normale sur le dérailleur malgré le 42. Après un réglage de butée au 1er ravito, le fonctionnement sera parfait. On arrive donc rapidement au ravito 1 après 18km, Ludo qui n'était pas loin nous rejoint. Nous repartons en groupe et la partie de manivelles reprend. Bruno nous quitte à mi parcours pour prendre le 52, me voilà donc juste avec Pat qui continue d'envoyer du lourd. Nous roulons de concert avec 2 concurrents pendant quelques minutes, ils nous ont redoublé après qu'on soit passé. Ils ratent une bifurcation et ont ne les reverra plus par la suite.
Heureusement que nous sommes dans les bois, car le vent est par moment très fort. 2ème ravito, Pat me dit avoir aperçu ... Alain. Sur cette dernière partie, où quelques beaux passages en single très fluides viennent mettre un peu de piment dans la sortie, je perds Pat, en ratant une bifurc. Il faut dire que si le balisage était parfait, les panneaux noirs du parcours 70k n'étaient pas toujours faciles à voir à pleine vitesse. Je me doute de mon erreur tout en étant perplexe car je retrouve le balisage du 70k quelques mètres plus loin. Un concurrent vient à ma hauteur, et j'ai le plaisir de saluer Alain qui était bien là ! On se réjouit à l'avance du terrain bien sec qui nous attend pour la Ballancourtoise dimanche prochain. Je rejoins l'arrivée au bout de 64km et 3h23 de roulage pour 1070m de D+, suivi par Patrick quelques minutes plus tard qui a fait une petite boucle de plus. Une sortie météorique à 19 de moyenne, mais que j'ai bien aimé, aidé par une météo enfin de notre côté et des jambes finalement tout à fait opérationnelles.